La Craie
La Craie
La Craie
You also want an ePaper? Increase the reach of your titles
YUMPU automatically turns print PDFs into web optimized ePapers that Google loves.
TABLEAU IV<br />
Dispersion des résultats d'essais<br />
Types de craies<br />
TypeT^^^^<br />
d'essais ^^^^<br />
Pacy-sur-Eure Sauqueville Incarville Rouvray Belbeuf Saint-Cloud<br />
w<br />
e<br />
X<br />
CV (%)<br />
4<br />
27,55<br />
1,09<br />
4<br />
10,50<br />
24,50<br />
3,19<br />
12,5<br />
5,30<br />
22,48<br />
1,48<br />
6<br />
3,60<br />
22,50<br />
0,88<br />
4<br />
8,20<br />
15,77<br />
1,92<br />
12<br />
4,7<br />
25,7<br />
1,16<br />
4,5<br />
Yd<br />
e<br />
X<br />
CV C/o)<br />
0,40<br />
1,52<br />
0,07<br />
5<br />
0,38<br />
1,50<br />
0,08<br />
5,5<br />
0,17<br />
1,59<br />
0,05<br />
3,5<br />
0,26<br />
1,57<br />
0,05<br />
3,5<br />
0,47<br />
1,60<br />
0,10<br />
6<br />
0,09<br />
1,57<br />
0,024<br />
1,5<br />
Vi<br />
e<br />
X<br />
CV(%)<br />
623,33<br />
2111,36<br />
156,96<br />
7<br />
606,67<br />
1 963,28<br />
190,97<br />
10<br />
636,67<br />
2 143,97<br />
170,40<br />
8<br />
270<br />
2 246,35<br />
70,14<br />
3<br />
470<br />
2 648,56<br />
143,02<br />
5,5<br />
557<br />
2 180<br />
122<br />
5,6<br />
Re à Wn<br />
e<br />
X<br />
CV (%)<br />
21,6 13,4 19,7 33,7 91,75<br />
7<br />
12,3<br />
2,32<br />
19,3<br />
Dispersion des résultats d'essais. Il est évident que le<br />
nomogramme des moyennes donne une représentation<br />
assez simplifiée de la réalité. Sa valfeur est en fait<br />
surtout fonction du nombre de mesures réalisées pour<br />
chaque essai. On se situe en effet pour cette étude à<br />
un degré de finessed'analyse qui nécessite de s'affranchir<br />
de toutes les influences secondaires qui peuvent<br />
contribuer à masquer les caractéristiques intrinsèques<br />
de l'échantillon. Il en va ainsi en particulier des microhétérogénéités<br />
liées soit à la pétrographie, soit à la<br />
fissuration. Interviennent également les dispersions<br />
inhérentes à l'exécution même des différents essais.<br />
Cela conduit à tempérer les déductions que l'on peut<br />
réaliser au niveau des seules moyennes par la prise<br />
en compte de la dispersion, exprimée essentiellement<br />
par l'écart type a.<br />
Notons tout d'abord que, si l'on considère la seule<br />
étendue e (intervalle de variation), on constate pour<br />
chaque type d'essai, un chevauchement très net des<br />
valeurs correspondant aux différents types de craies.<br />
Cela ressort nettement de l'examen du tableau IV.<br />
Il est donc clair qu'au degré de finesse recherché,<br />
l'exécution d'un très petit nombre de mesures par<br />
type d'essai ne donnerait à une étude que très peu de<br />
chances de différencier les craies en question, pourtant<br />
nettement différentes sous l'angle du comportement<br />
en terrassements.<br />
L'examen des écarts types a et des coefficients de<br />
variation CV permet de compléter l'analyse de la<br />
dispersion des essais de la manière suivante :<br />
— la dispersion, assez comparable pour tous les types<br />
d'essais, se caractérise par un CV généralement compris<br />
entre 5 et 10 % et paraît donc moyenne à forte ;<br />
— la dispersion relativement faible des mesures de<br />
jd pourrait être fortement réduite par l'emploi d'un<br />
pienomètre de précision, à vis et joints cylindriques,<br />
mis au point récemment au LCPC à l'occasion de<br />
l'étude sur la craie ;<br />
— la dispersion de l'essai V t<br />
pourrait sans doute être<br />
également réduite par l'application de conditions de<br />
mesures très rigoureuses ;<br />
— la dispersion varie suivant le type de craie. Elle est<br />
maximale pour la craie de Sauqueville qui présente<br />
des particularités de conditions de gisement (fissuration<br />
- altération).<br />
En définitive, on peut admettre que les différents essais<br />
retenus sont :<br />
— très peu sélectifs si l'on considère l'étendue,<br />
— suffisamment sélectifs lorsque le nombre de mesures<br />
est assez grand pour que l'on puisse calculer une<br />
moyenne et un écart type. Néanmoins, il y a lieu de<br />
veiller très soigneusement à l'exécution très précise<br />
de ces essais et éventuellement à définir des processus<br />
opératoires très rigoureux. En tout état de cause, un<br />
seul type d'essai ne peut permettre une identification<br />
précise de ces craies du fait des recoupements que l'on<br />
observe, même au niveau des écarts types. Seule, la<br />
comparaison des résultats de plusieurs essais peut<br />
permettre de classer assez précisément le matériau<br />
étudié dans l'échelle de qualité définie, en réduisant<br />
le risque d'erreur.<br />
Par ailleurs, et bien que le nombre de mesures soit<br />
faible, l'essai de R c<br />
apparaît comme particulièrement<br />
dispersé et ce, d'autant plus que la craie est plus tendre.<br />
Corrélations. Sous réserve de l'analyse ci-dessus, il<br />
est possible de corréler ces résultats d'essais avec le<br />
comportement géotechnique des différentes craies.<br />
En fait, il ne paraît pas possible, au vu de ces seuls<br />
résultats, de définir plus de trois familles distinctes<br />
de craie dont les caractéristiques seraient les suivantes<br />
(Tableau V).<br />
29