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La Craie

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Fig. lia. — Coccolithes nombreux partiellement brisés et éléments.<br />

Coniacien supérieur, Sauqueville (Seine-Maritime), x 2000.<br />

Fig. 11b. — Accumulation de coccolithes partiellement désorganisés.<br />

Structure très lâche. Coniacien, x 3250.<br />

craies, leur densité, leur couleur, leur faible cohérence,<br />

leur grande porosité et leur perméabilité réduite. Le<br />

comportement géotechnique d'une roche (spécialement<br />

sa résistance mécanique et son comportement à l'eau)<br />

est en relation directe avec son nannofaciès.<br />

Le passage est insensible entre les véritables craies<br />

et les variétés dolomitiques, phosphatées, glauconieuses<br />

(fig. 7), marneuses (fig. 13) et tufïeaux. Cependant,<br />

l'augmentation sensible du pourcentage d'un<br />

constituant accessoire (dolomite, phosphate, glaucomes,<br />

argile, silice) modifie profondément le nannofaciès,<br />

et partant, les propriétés mécaniques du matériau<br />

résultant. A la limite, on aboutit à des roches<br />

(dolomies compactes, marnes, calcaires siliceux) qui<br />

n'ont plus rien de commun avec les véritables craies.<br />

On les désigne pourtant habituellement par le même<br />

terme « craie » suivi d'un adjectif. Un tel vocabulaire<br />

est source de confusions.<br />

STRATIGRAPHIE DES CRAIES<br />

Les craies parisiennes appartiennent à trois étages<br />

différents 9 . Chacun d'eux correspond à un ensemble<br />

de couches à contenu paléontologique défini et constant.<br />

Des études minutieuses ont montré que l'apparition<br />

ou la disparition de fossiles privilégiés permettent<br />

de pousser plus loin encore la division stratigraphique<br />

des terrains en définissant des biozones. Un étage en<br />

comprend un nombre variable.<br />

Il serait fastidieux de détailler les zonations établies<br />

au cours de la deuxième moitié du siècle par E. Hébert,<br />

8. Cf. article suivant de M. Masson : Pétrophysique de la craie.<br />

9. Notons que l'on connaît des craies non crétacées. Récemment,<br />

les géologues britanniques ont trouvé au fond de la<br />

Manche des roches tout à fait semblables pétrographiquement<br />

à nos craies, mais les fossiles qu'elles renferment sont beaucoup<br />

plus récents et d'âge miocène.<br />

Fig. 11c. — Coccosphère.<br />

Santonien, Vastérival (Seine-Maritime), x 8000.<br />

Ch. Barrois, J. <strong>La</strong>mbert, E. Bucaille, A. de Grossouvre<br />

et d'autres. Ils se basèrent sur les fossiles de grande<br />

taille ou macrofossiles appartenant aux groupes zoologiques<br />

suivants :<br />

— les Ammonites fréquentes dans le Cénomanien,<br />

plus rares ensuite ;<br />

— les <strong>La</strong>mellibranches ;<br />

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