CARACTÉRISTIQUES PHYSIQUES <strong>La</strong> craie ne contient pas d'argile. Elle est composée par un assemblage de cristaux automorphes de 1 à 2 microns laissant entre eux des vides de dimensions inférieures au micron. <strong>La</strong> craie est formée presque exclusivement de carbonate de calcium, 95,7 % sous sa forme cristalline habituelle, la calcite provenant essentiellement du squelette calcaire d'animaux microscopiques (coccolithe) : — densité du squelette (y s ) 2,70 — densité d'un échantillon naturel (y) 2,00 — densité d'un échantillon sec (j
En effet, à partir de 780 m, soit pour une hauteur de recouvrement de 127 m, la craie s'est écaillée à la paroi et des dalles se sont détachées de la calotte, créant des chapelles de forme ogivale de 1,50 m de hauteur. <strong>La</strong> perforation a été arrêtée, des cintres ont été posés, puis le creusement a été repris en abattant la craie au marteau-piqueur. A partir de 900 m, l'écaillage s'est manifesté aussi parallèlement à la surface du front de taille. Les cadences d'avancement qui étaient de 6 à 8 m par jour sur le tronçon n° 2 sont tombées de 3 à 4 m par jour dans le dernier tronçon (ces chiffres ne tiennent pas compte de l'arrêt pour traitement du radier). Quant aux cadences d'avancement réalisées sur le premier tronçon, elles sont difficilement chiffrables, compte tenu des difficultés citées précédemment. Marinage Cette phase de travail devint rapidement la préoccupation essentielle du chantier, et elle le demeura pendant toute la durée des travaux. Il faut rappeler que l'avancement était effectué en attaque descendante, et qu'à partir de 200 m la nappe phréatique a été rencontrée, ce qui a eu pour effet de provoquer des suintements très modestes il est vrai, qui ont atteint à la fin des travaux 0,5 1/s. L'engin de chargement équipé de chenilles et les camions de transport sur pneus malaxaient la craie en la transformant en pâte et ouvraient dans le radier des ornières profondes. Le mouvement des engins s'est ralenti considérablement et la circulation du personnel devint difficile. Il fut alors nécessaire de procéder au traitement du radier. Diverses solutions ont été essayées en vain : — mise en place dans les ornières d'enrochement calcaires 0/250, — pose de traverses en bois, — pose de plaques en béton armé préfabriquées de 1 500 x 700 x100. Après toutes ces tentatives infructueuses, on dut revêtir le radier d'une chappe en béton de 0,20 m d'épaisseur. Le béton a été dosé à 300 kg/m 3 avec un accélérateur de prise. Ce procédé, assez irrationnel en lui-même, puisque l'on circulait sur le béton bien avant le durcissement total, a permis de réaliser la perforation de l'ouvrage de reconnaissance. Exhaure L'évacuation des eaux d'infiltration, bien que portant sur un faible débit, a été une opération très difficile à réaliser. En effet, il a fallu tenir compte de la pente de la galerie et surtout pomper en permanence des boues provenant du malaxage et de la dilution de la craie par les engins de terrassement. Malgré l'emploi de pompes capables d'aspirer des eaux très chargées, il a fallu se résoudre, pour rendre l'exhaure possible, à importer en permanence au front de taille 1,5 1/s d'eau propre afin de diluer les boues. Précisons que le moindre arrêt dans l'alimentation pouvait provoquer la prise en masse du matériau dans les pompes et les tuyauteries du fait de phénomènes de thixotropie. En outre, un important bassin de décantation a dû être installé à l'extérieur afin de ne pas envoyer à la rivière des eaux trop chargées. Hors-profils L'abattage de la craie, que ce soit à l'outil pneumatique ou à l'explosif peu brisant, a permis de réaliser une section d'excavation ne présentant pratiquement pas de hors-profils. Il en est allé différemment pour le radier où, pour les raisons déjà signalées, il a été nécessaire d'évacuer près de 3 000 m 3 de matériau supplémentaire, ce qui représente un hors-profil de près du quart de la section théorique. Soutènement Deux zones ont dû être cintrées, comme il a été indiqué plus haut : la zone remaniée superficielle à l'entrée de l'ouvrage, puis la zone profonde où se manifestaient les ruptures par décompression. Les essais spéciaux Boulonnage Dans le massif à comportement élastique, c'est-à-dire la zone centrale, des essais de mise en place de boulons d'ancrage de 2 m de longueur ont été réalisés. Les boulons à coquilles d'expansion ont été mis en place, mais les essais de traction exécutés ont montré que les mâchoires glissaient systématiquement à partir de 2 à 4 t ce qui était incompatible avec le but recherché. Par contre, les boulons scellés à la résine ont montré un comportement satisfaisant puisque l'on n'obtient pas d'arrachement en dessous de 161 et cela pour des tiges de 25 mm de diamètre. Il a été nécessaire d'employer des plaques de répartition d'assez grande dimension afin de ne pas poinçonner la craie. Gunitage Le gunitage des parois du souterrain a été essayé comme procédé de soutènement. Tout d'abord on s'est assuré que la gunite adhérait correctement à la craie. A cet effet, quelques cintres légers de sécurité ont été démontés à 190 m, et ils ont été remplacés par une gunite mince de 3 cm d'épaisseur. <strong>La</strong> stabilité de la zone testée n'ayant pas évolué, il a été décidé de mettre en œuvre ce procédé à l'avancement dans la partie où la décompression apparaissait. C'est ainsi que plusieurs tentatives ont été réalisées avec succès, à partir de 850 m l'épaisseur de la gunite mise en place étant cette fois de 15 cm. Cette épaisseur a été obtenue en réalisant plusieurs passes. Toutefois, afin d'assurer au maximum la sécurité du personnel, 151
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