La Craie
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Fig. 20. — Carrières souterraines en bouteilles de la région lilloise. Sur ce plan sont superposées :<br />
— les courbes de l'anomalie résiduelle obtenues par prospection gravimétrique ,<br />
— les limites d'extension des carrières connues à la suite du lever souterrain (en grisé).<br />
On remarque que deux de ces carrières coincident parfaitement avec le plan parcellaire. Echelle approximative 1/2 000.<br />
Fig. 21. — Carrières souterraines en galeries et piliers de la région valenciennoise. Superposition identique à celle de la figure20. Ici les carrières,<br />
beaucoup plus profondes, ne donnent que des anomalies résiduelles très faibles.<br />
En résumé, en dépit de résultats plus ou moins favorables<br />
suivant les conditions de site, la prospection<br />
gravimétrique est une bonne méthode de dégrossissage<br />
dans la recherche des cavités souterraines de notre<br />
région.<br />
Si toutes les anomalies négatives qu'elle révèle ne<br />
correspondent pas forcément à des vides (certaines<br />
peuvent être attribuées, par exemple, à la présence<br />
dans les terrains de couverture de roches plus légères<br />
telles que le tuffeau), on peut affirmer que les zones<br />
d'anomalies positives sont saines.<br />
C'est une méthode relativement rapide et d'un coût<br />
moyen, compte tenu de l'importance du problème.<br />
Avec les appareils les plus perfectionnés du moment<br />
et dans des conditions de travail normales, une<br />
équipe, composée d'un chef de mission et de trois<br />
à quatre agents (dont un topographe) suivant l'importance<br />
de l'étude, peut réaliser de 45 à 60 stations<br />
réelles par jour (soit 3 à 4 programmes de 15 stations),<br />
ce qui correspond à une surface prospectée de 2 à<br />
2,5 hectares pour une maille moyenne de 20 mètres.<br />
Pour une étude suffisamment étendue, la station<br />
de mesure revient à 50/60 F, ce qui fait de 1 250 F<br />
à 1 500 F l'hectare.<br />
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