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La Craie

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1<br />

TABLEAU II<br />

A<br />

B<br />

Petit Blanc avec « soies » 5 m c'est la craie à Inoceramus involutus,<br />

disloquée.<br />

<strong>Craie</strong> avec « soies » formant un banc de 1,30 m.<br />

<strong>Craie</strong> à chaux<br />

S<br />

E<br />

N<br />

C<br />

<strong>Craie</strong> à bâtir, grise, présentant des rognons ferrugineux qui rendent difficile<br />

le travail de la roche et qui ont valu à cette craie le qualificatif de Banc des<br />

roux ; elle constitut un banc de 1,50 m.<br />

O<br />

N<br />

<strong>Craie</strong> à bâtir<br />

I<br />

D<br />

<strong>Craie</strong> un peu plus grise, plus sableuse, plus tendre, mais plus estimée comcomme<br />

pierre à bâtir. Ce banc, épais de 1,50 m, repose directement sur le<br />

tun et porte pour cette raison le nom de Banc du tun.<br />

E<br />

N<br />

E 1 er tun ou phosphate de chaux en nodules dans une craie grise légèrement<br />

glauconieuse. Ces nodules sont jaunâtres, gros comme le poing, roulés et<br />

couverts d'huîtres, de spondyles ou de tubes de serpules.<br />

Le 1 er<br />

tun, qui n'a guère que 0,40 m d'épaisseur en moyenne, est recherché<br />

comme source de phosphate.<br />

F<br />

<strong>Craie</strong> grise, légèrement sableuse, très glauconieuse et peu cohérente<br />

(0,10 m).<br />

G<br />

H<br />

<strong>Craie</strong> sableuse, glauconieuse (0,80 m).<br />

<strong>Craie</strong> jaunâtre, sableuse, aussi riche en glauconie que le niveau F. Elle se<br />

distingue des deux horizons précédents par une cohérence plus grande<br />

(0,80 m).<br />

I 2 e tun, connu sous le nom de Tun blanc. C'est une nouvelle couche phosphosphatée,<br />

en nodules d'un blancjaunâtre dans une craie plus pâle (0,50m).<br />

J<br />

<strong>Craie</strong> grise (0,10 m).<br />

<strong>Craie</strong><br />

phosphatée<br />

T<br />

U<br />

R<br />

O<br />

N<br />

I<br />

E<br />

N<br />

K 3 e tun, en nodules tout à fait blancs dans une craie de même couleur<br />

(0,50 m).<br />

L<br />

M<br />

<strong>Craie</strong> gris-blanc (0,30 m).<br />

<strong>Craie</strong> à silex cornus (1,50 m).<br />

<strong>Craie</strong> à silex<br />

DIVERS TYPES D'EXPLOITATION<br />

SOUTERRAINE<br />

D'une manière générale, on peut distinguer deux<br />

grands types d'exploitations : « en bouteilles » et<br />

« en galeries et piliers ».<br />

Exploitation en bouteilles<br />

Cette exploitation consistait d'abord à creuser un<br />

puits de 1 à 1,5 m de diamètre dans la couverture<br />

(de limons le plus souvent) ; ensuite, une fois arrivé<br />

dans la craie, à élargir progressivement la cavité,<br />

lui donnant ainsi une forme de bouteille (fig. 7).<br />

Une bouteille achevée, une autre bouteille était réalisée<br />

juste à côté, à une distance telle qu'elle recoupait<br />

en général la précédente à la base, réalisant ainsi<br />

une communication de forme sensiblement ogivale<br />

(fig. 8). L'exploitation terminée, chaque bouteille<br />

était fermée, à la base du col, par une voûte en moellons<br />

de craie non cimentés, et le col de la bouteille<br />

rebouché (fig. 9).<br />

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