You also want an ePaper? Increase the reach of your titles
YUMPU automatically turns print PDFs into web optimized ePapers that Google loves.
m<br />
Fabien Foret déclara de son côté : « Ce fut la course la<br />
plus difficile de ma carrière » tout en craignant que son<br />
temps de repos soit un peu court par rapport à sa course<br />
suivante en Championnat du Monde Supersport à Assen<br />
cinq jours après.<br />
Suite à une chute, Loris Baz perd la tête du<br />
classement provisoire en Superstock à 18h50 et laisse la<br />
Suzuki n°72 du junior Team prendre le commandement de<br />
la catégorie. A 21h32, le safety car rentre en piste suite à<br />
plusieurs chutes entraînant des équipes non négligeables<br />
comme Louis 33, National <strong>Moto</strong>s ou encore <strong>Moto</strong>rs Events.<br />
A 21h45 la pluie effectue son retour, les dieux du ciel ayant<br />
décidé ce week-end de titiller l’adresse et la résistance des<br />
pilotes.<br />
En classant trois de ses motos parmi les cinq<br />
premières, Yamaha prouve l’excellente tenue de ses<br />
teams et la fiabilité de sa R1 qui malgré le fait<br />
qu’elle soit au diapason, aimerait bien quelques<br />
chevaux de plus pour aller manger du vert !<br />
A 22 heures, la Kawasaki n°11, la Suzuki n°1<br />
et la Yamaha du GMT 94 sont toujours dans un<br />
mouchoir de poche. 23h53, la Suzuki du Junior<br />
Team perd à nouveau du temps suite à une panne<br />
sur la piste. Le petit jour se lève et la fatigue<br />
commence à se faire sentir chez les pilotes et dans<br />
les stands où un grand nombre ont beaucoup<br />
travaillé suite aux multiples chutes de ce Bol d’Or.<br />
Si certains pensent que les courses<br />
d’endurance sont ennuyeuses de par leur durée, ce<br />
n’est pas le cas des spectateurs présents à Magny-<br />
Cours, ce dernier Bol d’Or ayant tout d’une course<br />
de vitesse : les 1.41’’ séparant la Kawasaki officielle<br />
SRC n°11 victorieuse de la Suzuki n°1 du SERT en<br />
sont bien la preuve ; terminer avec un si faible<br />
écart au bout de 24 heures de lutte est tout<br />
simplement incroyable. A ne pas oublier aussi la<br />
bataille que se sont livrés les Yamaha du GMT 94<br />
et du YART, combat fratricide où la pugnacité et le<br />
talent d’Igor Jerman lors des deux dernières heures<br />
de course sous la pluie avec une attaque<br />
impressionnante lui permettront de ravir la<br />
troisième marche du podium à l’équipage de<br />
Christophe Guyot dans la dernière demi-heure,<br />
24