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235 - Saint Jean Cap Ferrat

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<strong>235</strong><br />

Du 24 octobre au 20 novembre 2008<br />

Pour mieux se connaître, mieux se comprendre et mieux vivre ensemble !<br />

Au Royal Riviera pour apprendre<br />

à reconnaître les saveurs<br />

Edito<br />

A<br />

la Toussaint on dépose des chrysanthèmes<br />

sur les tombes alors qu’au Japon<br />

cette fleur est synonyme de joie.<br />

Si chez nous, il représente un geste de tendresse<br />

pour ceux qui nous ont quittés, ailleurs les<br />

chrysanthèmes ont de multiples significations.<br />

Au Japon, par exemple, depuis le 8 e siècle avant<br />

Jésus-Christ, il est choisi par la famille royale,<br />

comme l’emblème national et figure sur le<br />

sceau impérial. En Chine il entre dans la composition<br />

d’un breuvage aux propriétés médicinales.<br />

C’est le thé aux chrysanthèmes, il aide à<br />

la prévention de la pharyngite, à réduire la fièvre,<br />

à agir contre les maux de tête ou encore à<br />

réguler la circulation sanguine. Au Japon encore,<br />

être décoré de l’Ordre du Chrysanthème est<br />

une récompense suprême. Un dicton chinois<br />

nous dit également : « si tu veux être heureux<br />

toute une vie, cultive des chrysanthèmes ».<br />

Quant à nous, on s’en tiendra aussi à la beauté<br />

de cette plante odorante qui décore si joliment<br />

notre commune.<br />

Deux mots encore et à propos de notre Marseillaise<br />

sifflée, une fois de plus, par des supporters<br />

ou des gens présentés comme tels dans la<br />

tribune d’un stade. Deux mots seulement car<br />

on a déjà entendu beaucoup de choses…<br />

Et si on cessait d’entonner notre hymne national<br />

à tort et à travers comme lors de simples<br />

rencontres sportives, par exemple ?<br />

Le chant de notre hymne national doit venir du<br />

cœur, des tripes et de la mémoire par respect<br />

que l’on doit à ceux qui sont morts en la chantant<br />

ou encore pour tous les soldats tombés<br />

en défendant les symboles d’honneur et de<br />

liberté qu’elle représente.<br />

Chanter la Marseillaise doit être le point d’orgue<br />

d’un grand moment. C’est le cas pour<br />

des Jeux Olympiques, quand le drapeau Bleu-<br />

Blanc-Rouge est hissé sur le mat pour saluer<br />

une première place. Devant le monument aux<br />

morts lors d’une cérémonie commémorative,<br />

le 11 novembre par exemple.<br />

Qu’il est beau notre chant patriotique lorsqu’il<br />

est repris ces jours-là par les enfants de l’école…<br />

<br />

René Vestri<br />

Afin de mettre en pratique leur savoir la direction de l’établissement avait royalement<br />

invité tous les enfants et leurs enseignants ainsi que les élus présents dont la première<br />

adjointe Marlène Césarini à passer à table. Là encore il s’agissait de travailler tout en prenant<br />

du plaisir. En remplissant sans erreur le questionnaire du concours organisé par le chef,<br />

afin que l’on puisse contrôler si le cours avait été aussi bien digéré que le repas…Suite page 4<br />

Hommages rendus aux 90 militaires<br />

belges victimes du gaz Ypérite<br />

Beaucoup de monde pour accompagner le sénateur maire René Vestri et le consul de<br />

Belgique à Nice Luc De Lobel lors du traditionnel hommage rendu dans le carré militaire<br />

belge où reposent 90 combattants belges décédés de leurs blessures, par gaz<br />

Ypérite lors de la grande guerre. L’assistance s’est ensuite recueillie devant les stèles des militaires<br />

anglais et français. Auparavant les personnalités avaient assisté au « Salut du <strong>Saint</strong>-<br />

Sacrement » par le Père Michel Maignant en la chapelle <strong>Saint</strong>-Hospice.<br />

Les communes du canton étaient toutes représentées ainsi que les autorités militaires et civiles<br />

du département, la Gendarmerie de Beaulieu par son commandant le lieutenant <strong>Jean</strong>-Michel<br />

Cayuela, les pompiers du SDIS par le lieutenant-colonel Yves Cavalier et un détachement ainsi<br />

que les associations patriotiques accompagnées de leurs porte-drapeaux. Suite page 6


Bloc-notes<br />

Mairie de <strong>Saint</strong>-<strong>Jean</strong>, standard 04 90 76 51 00<br />

Mairie de <strong>Saint</strong>-<strong>Jean</strong>, fax 04 90 76 51 01<br />

Office de tourisme de <strong>Saint</strong>-<strong>Jean</strong> 04 93 76 08 90<br />

Police municipale de <strong>Saint</strong>-<strong>Jean</strong> 04 93 76 06 46<br />

Gendarmerie de Beaulieu 04 93 01 35 40<br />

Ecole communale de <strong>Saint</strong>-<strong>Jean</strong> 04 93 01 61 52<br />

Collège <strong>Jean</strong> Cocteau à Beaulieu 04 93 01 11 12<br />

S.I.V.O.M. de Villefranche 04 93 01 86 60<br />

Paroisse Notre-Dame de l’Espérance<br />

Presbytère de Beaulieu-sur-Mer : 13, Bd Leclerc<br />

Tél. : 04 93 01 01 46 - Fax : 04 93 01 65 90<br />

E-mail : paroisse-nd-esperance@wanadoo.fr<br />

Eglise <strong>Saint</strong> <strong>Jean</strong>-Baptiste<br />

Messes : Samedi à 18 heures - Lundi et Mercredi à 18 h 30.<br />

Bibliothèque Intercommunale 04 93 76 44 50<br />

Mardi-Vendredi de 13 h 30 à 12 h 30<br />

Mercredi de 9 h 30 à 18h.<br />

Samedi de 9 h 30 à 12 h 30 et de 14h. à 18h.<br />

Port de Plaisance 04 93 76 45 45<br />

SOS Grand Bleu 04 93 76 17 61<br />

Club Nautique 04 93 76 10 08<br />

Sémaphore du <strong>Cap</strong> <strong>Ferrat</strong> 04 93 76 04 06<br />

Clos Bouliste 04 93 01 68 70<br />

Taxi (station) 04 93 76 86 00<br />

Zoo du <strong>Cap</strong> <strong>Ferrat</strong> 04 93 76 04 98<br />

SAMU 15<br />

Pompiers 18<br />

Permanences en mairie de St-<strong>Jean</strong>-<strong>Cap</strong>-<strong>Ferrat</strong><br />

Sécurité Sociale :<br />

les jeudis de 14h. à 16h.<br />

L’assistante sociale :<br />

tous les jeudis de 9 h 30 à 11 h 30.<br />

Permanence du géomètre,<br />

du cadastre et de l’impôt foncier :<br />

dernier mercredi du mois de 9h. à 11 h 30<br />

Objets encombrants<br />

Les enlèvements gratuits et sur rendez-vous<br />

ont lieu chaque 1 er et 3 e mercredi du mois,<br />

téléphoner à la CANCA 0 800 20 77 79<br />

(de 9 h. à 12 h. et de 14 h. à 17 h.)<br />

(Les rebuts de démolitions ; matériels, matériaux ou gravats<br />

sont strictement interdits).<br />

Internet Mairie<br />

E-mail : mairie@saintjeancapferrat.fr<br />

Pour retrouver “Le Petit Journal” sur internet :<br />

www.saintjeancapferrat.fr<br />

La Police Municipale<br />

E-mail : policemunicipale.stjean@wanadoo.fr<br />

Le Petit Journal de <strong>Saint</strong>-<strong>Jean</strong><br />

Siège Social : Mairie de <strong>Saint</strong>-<strong>Jean</strong>-<strong>Cap</strong>-<strong>Ferrat</strong><br />

Fax : 04 93 76 51 01<br />

Rédaction et Photos :<br />

<strong>Cap</strong> Diffusion : <strong>Jean</strong>-Claude Schambacher<br />

Conception et réalisation :<br />

Noël 2008 : les cadeaux du CAS aux enfants<br />

Comme chaque année, à l’occasion des fêtes de Noël, le Centre Communal d’Action<br />

Sociale de <strong>Saint</strong>-<strong>Jean</strong>-<strong>Cap</strong>-<strong>Ferrat</strong> offre un cadeau aux enfants depuis la naissance<br />

à 14 ans.<br />

Nous demandons donc aux parents dont les enfants, nés entre 1994 et 2005, résidant<br />

dans la commune, scolarisés dans une autre commune de bien vouloir les<br />

faire inscrire en téléphonant au CAS, Mme Corinne Allari au 04 93 76 51 04 de 8 h 30 à<br />

12 heures et de 13 h 30 à 17 h 30.<br />

Ainsi que pour les enfants nés en 2006-2007/2 008. Prière de téléphoner dès que<br />

possible, les enfants non inscrits au 7/2008 ne pourront pas avoir de cadeau.<br />

Le 20 eme “Aigle de Nice” International<br />

Salle Neptune sur le port de <strong>Saint</strong>-<strong>Jean</strong>-<strong>Cap</strong>-<strong>Ferrat</strong> - Exposition du 1 er au 16 novembre 2008<br />

Pour Monsieur Brun, sortir major d’une grande école de<br />

commerce n’est pas suffisant pour devenir « banquier »<br />

De ce crack boursier qui débouche sur une réelle crise économique Monsieur Brun<br />

retient surtout une chose : Il faut revoir dare-dare la profession de banquier. Et ça urge !<br />

Des banquiers qui donnent des leçons de morale à leurs clients en vertu de l’adage<br />

« faites ce que je dis, pas ce que je fais ».<br />

Laisse-t-on des étudiants en médecine partir dans la vie professionnelle et soigner des<br />

gens à leur guise ?<br />

Laisse-t-on un autre jeune qui a passé ses diplômes de Droit devenir avocat et défendre<br />

de dangereux criminels comme on se fait embaucher dans une quelconque succursale<br />

de produits lessiviels ?<br />

Non ! Non !<br />

La liste des professions « encadrées » est longue et doit s’élargir encore en y incorporant<br />

le métier de banquier.<br />

Lui aussi devrait s’engager, par serment, à exercer son métier conformément à la<br />

devise de la profession : « Science, Conscience, Indépendance », comme ces jeunes<br />

médecins, avocats, pharmaciens, etc. qui entrent solennellement au sein de leur métier.<br />

De même que la constitution d’un « Ordre » des banquiers permettrait de lui confier la<br />

décision « d’autoriser » d’exercer la profession comme celle de radier à vie certains qui<br />

ont failli. L’interdit bancaire ça existe déjà pour celui qui émet un chèque sans provision<br />

de 100 euros. Pour quelle raison la réciproque ne pourrait être adoptée ?<br />

Après tout cet argent dilapidé c’est quand même celui de l’Etat. Celui de tous les Français,<br />

non ?<br />

Cela nous éviterait, par exemple, de ne plus voir le directeur de l’une des « institutions<br />

bancaires de notre pays » viré le vendredi à 16 heures pour fautes graves et répétées…<br />

désigné le jeudi suivant à la présidence du Conseil de Surveillance du même établissement<br />

!<br />

Il va surveiller quoi le monsieur ?<br />

Au nom de quelle éthique ?<br />

Et Monsieur Brun, dans cette histoire, il a l’air de quoi avec son Livret bleu à 4 % qui vont<br />

bientôt passer à 3 %, peut-être moins…<br />

2<br />

Du 24 octobre au 20 novembre 2008


<strong>Saint</strong>-<strong>Jean</strong>-<strong>Cap</strong>-<strong>Ferrat</strong> raccordé<br />

à la station d’épuration Haliotis à Nice<br />

Durée des travaux :<br />

18 mois, d’octobre 2008<br />

à fin avril 2010<br />

Il s’agit d’un calendrier théorique qui prend en compte l’arrêt des travaux sur la commune de <strong>Saint</strong>-<strong>Jean</strong> du 15 juin au 15 septembre 2009<br />

ainsi que du 1 er mai au 15 septembre 2009 sur le Bd Princesse Grâce à Villefranche-sur-Mer et le Bd Maeterlinck à Nice.<br />

Les eaux usées des communes de <strong>Saint</strong>-<strong>Jean</strong>-<strong>Cap</strong>-<strong>Ferrat</strong>, Villefranche-sur-Mer, Beaulieu-sur-Mer, Eze et <strong>Cap</strong> d’Ail (en partie)<br />

vont être raccordées à la station d’épuration Haliotis qui est située près de l’aéroport Nice Côte d’Azur.<br />

D’importants travaux sont nécessaires afin de remettre à neuf (ou créer) plus de 11 km de canalisation ainsi que pour<br />

construire trois stations de relèvement des effluents.<br />

Actuellement les eaux usées de ces communes sont directement évacuées en mer.<br />

Envoyées par 100 mètres de profondeur à cinq cents mètres au large à partir de la Pointe du <strong>Cap</strong> <strong>Ferrat</strong> (Caussinière). En<br />

moyenne, ce sont plus de 10 000 m 3 d’eaux usées qui sont rejetées chaque jour sans traitement. Ce qui correspond à une<br />

population de quelque 20 000 habitants à l’année et plus de 40 000 en saison estivale.<br />

Ces travaux représentent un investissement de 18 millions d’Euros financés par la CANCA.<br />

Beaulieu-sur-Mer<br />

8<br />

7<br />

6<br />

Villefranche-sur-Mer<br />

9<br />

5<br />

4<br />

Mont Boron<br />

10<br />

<strong>Saint</strong>-<strong>Jean</strong>-<strong>Cap</strong>-<strong>Ferrat</strong><br />

Légendes<br />

3<br />

1<br />

Le tracé de la canalisation qui va conduire les eaux usées<br />

vers Nice et dont la pose nécessite d’importants travaux,<br />

notamment sur les voiries.<br />

Les étapes du projet<br />

2<br />

1<br />

1<br />

2<br />

Le poste de la Pointe Caussinière<br />

Sur le sentier du bord de mer avec l’émissaire<br />

qui vient d’être posé (octobre 2007) en remplacement<br />

de la canalisation percée à plusieurs<br />

endroits qui était en fonction depuis cinquante<br />

ans…<br />

Ce poste sera réhabilité en fonction de l’environnement<br />

(ouvrage en pierre). Travaux de<br />

janvier à fin avril 2009 puis de septembre à<br />

avril 2010 (équipement électromécanique du<br />

poste).<br />

Avenue de la Corniche<br />

Relevage puis canalisation en gravitaire en direction<br />

du Bd du général de Gaulle. Travaux du<br />

15 octobre 2008 au 15 juin 2009.<br />

Bd du général de Gaulle<br />

3 8<br />

4<br />

5<br />

6<br />

7<br />

Avenue Albert Premier<br />

Travaux du 1er mars au 15 juin 2009.<br />

Avenue Denis Séméria<br />

De Sauvan à Grasseuil, travaux du 15 novembre<br />

2008 au 15 février 2009. Et de Grasseuil au Pont<br />

<strong>Saint</strong>-<strong>Jean</strong>, travaux du 15 septembre 2009 au<br />

15 mars 2010.<br />

Avenue Louise Bordes<br />

à Villefranche.<br />

Quai des Marinières<br />

9<br />

10<br />

Octroi à Villefranche. Travaux de janvier à<br />

mai 2009.<br />

Bd Princesse Grace<br />

Travaux de novembre 2008 à avril 2009.<br />

Bd Matearlinck<br />

Travaux de novembre 2008 à janvier 2010 avec<br />

interruption du 1 er mai au 15 septembre 2009.<br />

3


Au Royal Riviera pour apprendre à reconnaître les sav<br />

Un cadre de rêve et des professeurs hautement qualifiés, les enfants<br />

de l’école de <strong>Saint</strong>-<strong>Jean</strong> ont été gâtés sur toute la ligne. Après avoir<br />

écouté avec attention de quels produits naturels provenaient les<br />

saveurs de la table les enfants ont mis leurs papilles à l’épreuve en tentant<br />

de les identifier. Chaque ingrédient utilisé faisant l’objet d’u<br />

sur ses origines, sa famille, ses vertus et ses différents mode<br />

Les multiples associations du sucré-salé. Puis sur le travail du<br />

puis la pépite de cacao…<br />

Le chocolat de A à Z avec le chef pâtissier Bruno Miramont, sous l’œil du maître des fourneaux<br />

du Royal Riviera Bruno Le Bolch avec la directrice de l’école Christiane Vallon et les institutrices<br />

4<br />

Les écoliers autour du maire Stéphane Cherki ont apporté leur participation


eurs<br />

ne recherche<br />

s d’utilisation.<br />

chocolat de-<br />

Le concours de Recettes Familiales,<br />

Eze et Monaco se retrouvent en finale<br />

Organisé par<br />

l ’ a s s o c i a -<br />

tion « Pour le<br />

Rayonnement des 3<br />

Corniches » avec la<br />

participation de la<br />

« Confrérie de la Chaîne<br />

des Rôtisseurs »<br />

c’est sous l’autorité<br />

du chef de cuisine<br />

Bruno Le Bolch du<br />

Royal Riviera que les<br />

concurrents de la<br />

demi-finale se sont<br />

retrouvés.<br />

Le jury a désigné<br />

comme vainqueur<br />

<strong>Jean</strong>-François Albert<br />

de Eze et seconde<br />

Georgette Armita<br />

de Monaco (qui fut<br />

lauréate du trophée<br />

2007). Il était composé<br />

de Charles Semeria<br />

(Vista Palace),<br />

Les demi-finalistes avec les membres organisateurs et le jury sur les marches du Royal Riviera.<br />

Joël Garault (Hermitage à Monaco),<br />

<strong>Jean</strong>-Claude Burgel (Monte-Carlo<br />

Beach à Monaco), Gilles Biancheri<br />

(Lycée Hôtelier Paul Augier), Patrick<br />

Raingeard (Port Palace à Monaco),<br />

Eric Finon (Lenôtre), André Fabre<br />

(Conseiller Culinaire PR3C), Pierre-<br />

Charles Janin (Bailli de la chaîne des<br />

rôtisseurs), Richard Conte (adjoint<br />

aux relations publiques à Villefranche-sur-Mer),<br />

Olivier Bour et Carine<br />

Francioli (NSBC), Luc Pompa (finaliste<br />

2007), sous la présidence de<br />

Luc Gamel (MOF chef du restaurant<br />

Côté Jardin de l’Hôtel de Paris à Monaco).<br />

La finale de ce Trophée 2008, année<br />

de l’autisme, qui sera organisé au<br />

profit de la Fondation « Alexandre »<br />

aura lieu vendredi 7 novembre, à<br />

partir de 19 h 30 au Royal Riviera.<br />

EZE<br />

Une journée dédiée<br />

à la gastronomie<br />

Le programme était alléchant et le Comité<br />

des Fêtes qui organisait cette fête<br />

des papilles n’a pas manqué son objectif<br />

car la foule a défilé toute la journée sur les<br />

stands et autour des dégustations généreusement<br />

offertes.<br />

Lors de la remise des récompenses aux lauréats<br />

du concours de cuisine « Une recette<br />

autour de la courge » le maire Stéphane<br />

Cherki a pu souligner l’enthousiasme qui<br />

animait les organisateurs de cette première<br />

« Journée gastronomique d’Eze » qui fut un<br />

succès en annonçant d’emblée que l’événement<br />

sera reconduit l’année prochaine.<br />

La remise du prix René Vestri offert par Antoine Caserta qui représentait<br />

le sénateur maire de <strong>Saint</strong>-<strong>Jean</strong>-<strong>Cap</strong>-<strong>Ferrat</strong> avec Edith Barnier<br />

5


Hommages et dépôts de gerbes aux carrés militaires<br />

Belge, Français et Anglais (Suite de la page 1)<br />

«<br />

Discours intégral prononcé par René Vestri sénateur-maire de<br />

<strong>Saint</strong>-<strong>Jean</strong>-<strong>Cap</strong>-<strong>Ferrat</strong> devant la stèle du carré militaire Français :<br />

L’espérance. A l’époque où l’on dit tout, où l’on publie tout, où<br />

l’on montre tout, on ne parle pratiquement pas de la mort.<br />

Certes on montre des morts, morts accidentelles, morts de la<br />

guerre, morts de maladies…<br />

Mais la mort, cette mort qui mettra fin à chacune de nos vies et pas<br />

seulement à celle des autres, nous semblons l’ignorer. C’est comme si<br />

nous ne savions quoi en dire ni comment nous y préparer. Peut-être<br />

que la crainte que nous en avons nous incite à nous en détourner,<br />

à la masquer. Etonnant oubli de l’événement qui pourtant nous atteindra<br />

le plus.<br />

Et que dire de ce qui se passe ou de ce qui peut exister après la mort ?<br />

Là, le silence est encore plus grand, sauf parmi ceux qui croient qu’il<br />

existe encore une vie après la mort, une vie transformée qui, cellelà,<br />

ne pourrait être que plénitude, c’est-à-dire emplie de tout ce qui<br />

a manqué dans la vie d’aujourd’hui. Une vie où les échecs sont en<br />

quelque sorte réparés. Une vie où le grand vide, celui qui nous marque<br />

le plus, le grand vide d’amour est comblé.<br />

Mais beaucoup n’y croient pas. Comme s’il s’agissait d’un grand et<br />

beau rêve. Un trop beau rêve pour être vrai…<br />

Pourtant nous songeons à nos morts. Souvent, nous les associons<br />

aux événements de nos vies. Nous nous rassemblons pour évoquer<br />

leur souvenir. En ces jours de Toussaint, nous commémorons ces disparus<br />

qui nous restent chers, pour lesquels, souvent, nous avons de<br />

l’admiration, de la reconnaissance.<br />

Nous espérons qu’après notre propre mort, nous les retrouverons et<br />

que nous pourrons alors revivre avec eux dans l’affection retrouvée,<br />

dans l’amour vrai et sans ombre. Nous espérons.<br />

Ne serait-ce pas cette espérance qui, en ces jours, nous habite le plus ?<br />

Ne serait-ce pas cette espérance qui pourrait être l’essentiel ? C’est-àdire<br />

qu’ainsi, au lieu de nous tourner vers le passé, de nous informer<br />

sur nous-mêmes, cette perspective nous tire vers l’avenir. Elle nous<br />

hisse plus au-dessus des malheurs et des petitesses de nos vies »<br />

Discours prononcé par René Vestri aux personnalités civiles, militaires<br />

et religieuses invitées lors du traditionnel repas qui précède<br />

la cérémonie de la Toussaint.<br />

Bien chers amis. Comme tous les ans nous voilà réunis pour la<br />

traditionnelle cérémonie du souvenir Franco Belge. Ce moment<br />

est aussi celui d’un examen de conscience : voir si les<br />

principes de nos aïeux qui ont permis à la civilisation d’avancer sont<br />

maintenus.<br />

Considérant l’état du monde actuel nous avons l’impression de<br />

prendre une autre voie ; celle des penseurs d’un monde particulier<br />

que je réunirais sous le vocable du politiquement correct : qui récuse<br />

les efforts faits dans notre passé, même les plus glorieux.<br />

Toute ma vie, j’ai lutté contre cette dérive.<br />

Cette année, je suis investi d’un devoir nouveau : celui de Parlementaire.<br />

C’est dans une nouvelle Assemblée, sur le plan législatif que je<br />

veillerai au suivi et à l’évolution de la décentralisation. Sur le plan de<br />

l’action quotidienne en établissant un dialogue permanent avec les<br />

différents acteurs locaux ; en matière d’environnement, en agissant<br />

tout particulièrement dans ce domaine. Enfin, je souhaite que l’Assemblée<br />

exerce un rôle de vigie de la démocratie en étant garante<br />

des diversités et de l’égalité des chances (y compris pour les élections<br />

sénatoriales).<br />

Si je suis arrivé là, c’est grâce à vous tous, mes amis : élus du département,<br />

du canton, de <strong>Saint</strong>-<strong>Jean</strong>, responsables d’associations, consuls,<br />

militaires, fonctionnaires, employés, gens de terre, gens de mer.<br />

Vous m’avez apporté un soutien sans faille, sans lien, ce que j’ai tenté<br />

n’eût pas été possible, cette unanimité a fait mon succès et je vous en<br />

suis profondément reconnaissant.<br />

Mais je n’ai accompli que la moitié de ma tâche et la seconde sera<br />

certainement la plus difficile.<br />

Je lutterai pour me monter digne de l’honneur que vous m’avez fait :<br />

et vous connaissez ma détermination à faire ce que j’ai dit.<br />

Encore, à tous un grand merci et avançons dans le monde nouveau,<br />

que la crise dessine avec courage et espoir ! »<br />

6 Du 24 octobre au 20 novembre 2008


Atelier d’éducation à l’environnement<br />

et sortie en mer avec SOS Grand Bleu<br />

Pendant deux journées entières le personnel et la famille de<br />

l’entreprise GFC Construction ont pu se plonger dans l’univers<br />

merveilleux et fragile du monde marin. Muriel Oriol<br />

chargée de mission au sein de l’association SOS Grand Bleu expliquant<br />

le sens de cette démarche. « Cette entreprise s’est donnée<br />

comme enjeu de concilier dans son modèle de développement les<br />

exigences de rentabilité économique et les impacts sociaux, sociétaux<br />

et environnementaux de ses activités. C’est par ce constat que<br />

SOS Grand Bleu est devenu partenaire de GFC Construction en s’engageant<br />

à organiser des ateliers d’éducation à l’environnement, des<br />

conférences ainsi que des sorties en mer sur le voilier Santo Sospir ».<br />

Pendant qu’un groupe passait la matinée au large, sur le bateau<br />

avec le skipper Frédéric Laurent et les commentaires de Muriel,<br />

un second participait aux ateliers qui comprenaient la visite du<br />

musée des coquillages puis l’atelier appelé « recherche de la<br />

vie ». Adultes et enfants sont allés prélever eux-mêmes des morceaux<br />

d’algues ou de coquillages restés accrochés aux filets des<br />

pêcheurs au retour de leurs bateaux. Une fois au labo, avec la<br />

monitrice Michèle Vanzée et à l’aide du microscope, ils ont pu<br />

découvrir la « vie », bien présente, dans ces minuscules déchets<br />

de la mer.<br />

Une belle journée de mer qui a permis à chacun de repartir heureux<br />

d’avoir enrichi ses connaissances en provoquant, pourquoi<br />

pas, de nouveaux comportements au quotidien ? Mais plus certainement<br />

une nouvelle approche dans la réflexion sur un sujet<br />

qui concerne l’avenir des hommes sur la terre. C’est en tout cas<br />

l’objectif que s’est donné l’association SOS Grand Bleu dans sa<br />

noble mission.<br />

Le départ pour le large sur le Santo Sospir, son skipper Frédéric<br />

Laurent et Muriel Oriol, avec un groupe de GFC accompagné par<br />

<strong>Jean</strong>-Christophe Lefèvre.<br />

La visite du musée des coquillages de l’autre groupe avec les<br />

commentaires de Michèle Vanzée.<br />

« Violons de Légende » Merci aux bénévoles !<br />

Le public a ovationné les virtuoses au violon ou au violoncelle<br />

qui ont défilé une semaine durant, entre <strong>Saint</strong>-<strong>Jean</strong><br />

et Beaulieu, à l’occasion du festival « Violons de Légende »<br />

tandis que les organisateurs ont été unanimement louangés<br />

pour leur savoir-faire. A <strong>Saint</strong>-<strong>Jean</strong> le sénateur maire René Vestri<br />

a voulu dire un immense « merci » à tous les bénévoles. Ces gens,<br />

tous passionnés de musique, qui ont travaillé dans l’ombre bien<br />

avant le jour du concert, des semaines ou des mois pour certains,<br />

et plusieurs heures après que le dernier morceau ne soit joué. Le<br />

dernier rappel…<br />

Le public sait-il combien de réunions préparatoires sont nécessaires<br />

pour mettre sur pied un grand concert avec un artiste de<br />

réputation internationale ? Et, qui plus est, lorsqu’il s’agit de six<br />

concerts en une semaine ! Et des salles combles chaque soir…<br />

Avec au premier rang de hautes personnalités, comme S.A.S. le<br />

Prince Albert II de Monaco à la villa Ephrussi de Rothschild.<br />

Voilà qui mérite bien un grand coup de chapeau, une réception<br />

en mairie et un merci adressé par René Vestri « J’adresse mes plus<br />

vives félicitations à vous tous. Michaël Desjardins a fait le bon choix<br />

et André Peyrègne a dirigé l’ensemble avec maestria. Je souhaite<br />

que ce festival, qui arrive au bon moment de l’année et constitue<br />

une animation de qualité pour nos deux communes, soit reconduit<br />

l’an prochain. Mais ce soir je voudrais plus particulièrement mettre à<br />

l’honneur tous ces bénévoles qui ont déployé une activité débordante,<br />

chacune et chacun dans son domaine, afin que cet événement<br />

soit une réussite. Ce fut un succès et c’est aussi à vous que nous le<br />

devons et à qui aujourd’hui je dis un grand merci ».<br />

C’est autour d’un cocktail, et en évoquant la seconde édition de<br />

ce festival, que cette sympathique cérémonie s’est prolongée.<br />

Du 24 octobre au 20 novembre 2008<br />

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Superbe rentrée du Taekwondo Eze-Beaulieu-<strong>Saint</strong>-<strong>Jean</strong><br />

Les jeunes pousses ont bien démarré la saison en effectuant une<br />

véritable razzia de médailles lors du challenge <strong>Jean</strong>-Claude Laurence<br />

et le coach Eric Pucci ne tarissait pas d’éloges au retour à<br />

l’entraînement « Deux médailles d’or pour <strong>Jean</strong> Simon Cosimo<br />

qui a dominé sa catégorie grâce à une technique très aérienne<br />

ainsi que pour <strong>Jean</strong>ne Bordoue toute en souplesse.<br />

Mais nous revenons aussi avec de très belles satisfactions, une<br />

médaille d’argent pour Cloet Ferret ainsi que quatre médailles de<br />

bronze pour Alban Cipre, Brian Bergianti, Samuel Richard et Lola<br />

Tatcher. A noter la belle performance d’Alban Cipre, pour sa première<br />

compétition - contact - après un mois seulement de pratique!<br />

Nous avons un groupe très motivé et du potentiel. De quoi<br />

ravir l’entraîneur mais aussi le président <strong>Jean</strong>-Daniel Hernandez<br />

PDG de la société Botanica qui soutient l’aventure taekwondo<br />

avec passion »<br />

Pour rejoindre le club : 0628558028<br />

Le chœur des 3 Corniches<br />

a chauffé le chapiteau<br />

Salle comble pour le premier<br />

concert du groupe sur le territoire<br />

natal du chef <strong>Jean</strong>-Claude Scaténa<br />

devenu délégué à la Culture<br />

de la ville. C’est dire si désormais<br />

la musique va se faire entendre,<br />

comme ce fut le cas avec un programme<br />

de variétés pour tous<br />

les goûts. Rien que des succès<br />

populaires fredonnés dans la rue<br />

et qui rappellent un souvenir précis<br />

de la vie de chacun. Comme<br />

dans la chanson de Claude François<br />

« Cette année-là… « Et plus<br />

précisément les années quatrevingt.<br />

Que de souvenirs…<br />

Avec un final impressionnant<br />

lorsque les 400 personnes, déchainées,<br />

debout, ont unis leurs<br />

voix aux choristes sur la scène.

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