Elaboration de la partie environnementale du diagnostic du futur ...

anodin, comme acheter des balsamines dans une jardinerie pour les planter dans son jardin
ornemental, peut avoir des conséquences nuisibles pour la biodiversité.
Les structures principales s’occupant des plantes invasives sont les contrats de rivière et il
existe également le projet LIFE+ AlterIas (ALTERnatives to Invasive Alien Species) qui est
un projet de communication. Au sein du Parc naturel des Sources, deux contrats de rivières
sont présents : le contrat de rivière de l’Amblève et le contrat de rivière de la Vesdre. Tous les
deux sont actifs dans la lutte contre les plantes invasives. Au niveau des plantes invasives, les
contrats de rivières gèrent principalement la renouée du Japon, la berce du Caucase et la
balsamine de l’Himalaya. Chacun de leur côté, ils ont cartographié les endroits où ces plantes
étaient présentes (version électronique pour le contrat de rivière de la Vesdre et version papier
pour le contrat de rivière de l’Amblève).
Figure 12 – Carte réalisée par le contrat de Rivière de la Vesdre.
En orange, les populations de balsamines de l’Himalaya et, en
rose, les renouées du Japon.
Au niveau de la gestion de ces plantes invasives, le contrat de rivière de la Vesdre n’a
pour l’instant lancé des campagnes que contre la berce du Caucase. Le contrat de rivière de
l’Amblève travaille en collaboration avec l’administration communale de Stoumont pour la
lutte contre les plantes invasives. Une équipe de deux ouvriers des chemins stoumontois est
affectée à la lutte contre les invasives et essentiellement contre la berce du Caucase. La
méthode utilisée est de couper toutes les plantes sous le collet durant les mois de mai et juin,
cette méthode a montré son efficacité. Ces ouvriers participent également à l’inventaire en
répertoriant des plantes qui ne l’auraient pas été durant l’inventaire réalisé par le contrat de
rivière Amblève. D’autres actions ont été menées comme par exemple un appel dans le
bulletin communal stoumontois qui a été lancé afin que les citoyens puissent signaler la
présence de berce du Caucase.
La lutte contre les plantes invasives doit être menée par tout un chacun, cependant le
public n’en a pas toujours conscience bien que cette problématique soit de plus en plus
connue. La communication reste un outil indispensable dans cette lutte et c’est principalement
à ce niveau que le parc naturel pourra agir. Des actions plus concrètes de gestion des invasives
pourront aussi être envisagées en collaboration avec les contrats de rivière et avec la
participation des citoyens. Le parc naturel sera à même de diriger les citoyens soucieux de la
dégradation de notre biodiversité par ces plantes invasives et les acteurs de la filière
ornementale vers des structures proposant des alternatives et des pratiques de prévention.
2011/2012 47 sur 76 TFE Frédérique Gatellier