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Cours Floraison - IJPB - Inra

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LA PLANTE ET SON ENVIRONNEMENT<br />

Contraintes abiotiques<br />

Contraintes biotiques<br />

O 3<br />

Herbicide<br />

Chaleur<br />

Gel<br />

Froid<br />

Sécheresse<br />

Température<br />

Pathogènes<br />

Les « vores »<br />

Blessures<br />

Sels minéraux<br />

Salinité<br />

Inondation<br />

Métaux lourds<br />

Philippe Grappin (grappin@versailles.inra.fr)


1) Introduction, environnement et floraison<br />

La floraison est l'un des caractères qui déterminent le cycle de vie d'une plante et<br />

son succès reproducteur<br />

La date de floraison détermine la durée de la phase végétative et de la phase<br />

reproductive dans le cycle de vie d'une plante<br />

Philippe Grappin (grappin@versailles.inra.fr)


Objectifs:<br />

- Montrer quels sont les mécanismes biologiques, physiologiques et biochimiques mis<br />

en jeu par les végétaux dans leurs réponses aux facteurs contraignants de leur<br />

environnement.<br />

- Comprendre les mécanismes d’adaptation et de plasticité.<br />

Philippe Grappin (grappin@versailles.inra.fr)


“ La Plante et son Environnement ”<br />

La floraison:<br />

Apports de la physiologie moléculaire<br />

Philippe Grappin<br />

grappin@versailles.inra.fr<br />

Philippe Grappin (grappin@versailles.inra.fr)


Plan<br />

1) Introduction, environnement et floraison<br />

2) Modèle physiologique de la floraison<br />

3) Approche de physiologie moléculaire<br />

4) Régulation de la photopériode et contrôle de la floraison<br />

5) Transposition des études chez le riz<br />

6) Intérêts biotechnologiques<br />

7) Conclusion<br />

Philippe Grappin (grappin@versailles.inra.fr)


1) Introduction, environnement et floraison<br />

Philippe Grappin (grappin@versailles.inra.fr)


1) Introduction, environnement et floraison<br />

Fleurir: un choix capital pour la plante<br />

- Lieu: méristème (vient de meristos=division)<br />

= Massif de cellules embryonnaires qui se divisent et donnent naissance à<br />

- tige, feuilles, racines (méristème végétatif)<br />

- la fleur (méristème reproducteur)<br />

végétatif<br />

floral<br />

transition<br />

- Transition irréversible<br />

- Si se produit au mauvais moment, conséquences sur la qualité des graines<br />

Synchronisation de la floraison avec une saison favorable<br />

Philippe Grappin (grappin@versailles.inra.fr)


L’induction florale est la période où certains organes de la plante, sous l’effet de<br />

stimulus extérieurs, envoient au méristème un message, le signal de floraison.<br />

L’évocation florale est la période où le méristème se réorganise en fonction de ce<br />

programme.<br />

Elle correspond à une réorganisation de l’architecture de l’apex, préparatoire à la<br />

différenciation des ébauches. florale.<br />

L’initiation florale est la période où se différencient les ébauches des pièces<br />

florales (changements morphologiques, qui peu à peu vont lui donner 1’aspect d’un<br />

méristème préfloral ou, dans le cas d’une inflorescence, d’un méristème<br />

inflorescentiel). À cette étape fait suite la floraison qui se manifeste par le<br />

développement des pièces florales (sépales, pétales, étamines et carpelles), la<br />

méiose suivie de la formation des gamètes, le débourrement des bourgeons et enfin<br />

l’épanouissement de la fleur.<br />

Philippe Grappin (grappin@versailles.inra.fr)


1) Introduction, environnement et floraison<br />

Il existe de grandes variations entre espèces, mais aussi à l'intérieur d'une espèce, pour les<br />

stratégies de floraison, qui sont déterminées par l'environnement abiotique (photopériode,<br />

température, nutriments) ou biotique (compétition pour la lumière, herbivores, pollinisateurs)<br />

Climat tempéré : les contraintes principales sont les périodes froides durant l'hiver<br />

→ vernalisation permet d'ajuster la date de floraison (blé, orge, pois, A. thaliana)<br />

Climat tropical : la photopériode est un indicateur de la transition entre saison sèche<br />

et saison humide<br />

→ sensibilité à la photopériode<br />

plantes de jours courts / plantes de jours longs<br />

Autres facteurs environnementaux : lumière, température, nutriments, hormones<br />

Philippe Grappin (grappin@versailles.inra.fr)


semis Phase végétative floraison Maturation des récolte<br />

développement des<br />

graines<br />

feuilles<br />

avril juillet/aout octobre<br />

Limitant<br />

Culture du maïs en région tempérée. La floraison précoce pour permettre la maturation<br />

des graines, mais les plantes sont sensibles au gel et l'ensemble du cycle doit se<br />

dérouler entre avril et octobre.<br />

Philippe Grappin (grappin@versailles.inra.fr)


1) Introduction, environnement et floraison<br />

Plusieurs voies à intégrer<br />

Lumière<br />

-Longueur<br />

-Qualité<br />

Température<br />

-Ambiante<br />

-Période de froid<br />

Développement<br />

Hormone (GA)<br />

Age, Sucre, rapport C/N<br />

Détection / Transduction des signaux<br />

Intégrateurs floraux<br />

Transition florale<br />

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2) Modèle physiologique de la floraison<br />

Philippe Grappin (grappin@versailles.inra.fr)


2) Modèle physiologique de la floraison<br />

Plusieurs types de plantes<br />

- Plantes de jours longs<br />

La plante fleurit printemps-été, quand les jours sont longs<br />

ex: Arabidopsis, pois, œillet…<br />

- Plantes de jours courts<br />

La plante fleurit automne-hiver, quand les jours sont courts<br />

ex: riz, soja, caféier, chrysanthème…<br />

- Plantes indifférentes<br />

La plante est indifférente à la longueur du jour<br />

ex: concombre, tomate, pomme de terre…<br />

- Plantes aphotiques<br />

La plante est capable de fleurir à l’obscurité<br />

ex: jacinthe<br />

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2) Modèle physiologique de la floraison<br />

Photorécepteurs<br />

- Perçoivent la qualité de la lumière<br />

Phytochromes: perçoivent le rouge et le rouge lointain<br />

Cryptochromes: perçoivent le bleu<br />

400 500 600 700 nm<br />

- Identification des photorécepteurs par analyse de mutants<br />

Philippe Grappin (grappin@versailles.inra.fr)


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2) Modèle physiologique de la floraison<br />

Modèle de coincidence pour la floraison<br />

Modèle de coincidence externe (Pittendrigh and Minnis):<br />

En jours longs, la phase lumineuse coincide à la présence d’un facteur<br />

régulé de façon circadienne<br />

- induit la floraison des plantes de jours longs<br />

- inhibe ou retarde la floraison des plantes de jours courts<br />

Modèle de coincidence externe<br />

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3) Approche de physiologie moléculaire<br />

Philippe Grappin (grappin@versailles.inra.fr)


3) Approche de physiologie moléculaire<br />

Génétique moléculaire :<br />

on exploite les variations / modifications de séquences (aléatoires/ciblées,<br />

induites /naturelles) sur un génome entre individus (affectent l’activité d’un gène):<br />

Génétique forward (phénotype<br />

gène)<br />

1- Identifier un gène impliqué dans une fonction biologique<br />

Génétique reverse (gène<br />

phénotype)<br />

2- Démontrer la fonction d’un gène<br />

3- Caractériser les modes d’action des produits de ce gène, dans la plante, la<br />

cellule et avec d’autres molécules partenaires<br />

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3) Approche de physiologie moléculaire<br />

Approche globale pour caractériser de<br />

nouvelles fonctions biologiques :<br />

Question biologique<br />

Physiologie<br />

Biochimie<br />

Rôle fonctionnel<br />

Vision Globale<br />

- Régulation<br />

- Interaction<br />

- Métabolisme<br />

Relation entre<br />

phénotype et biochimie<br />

Génomique<br />

fonctionnelle<br />

Hypothèses de travail<br />

Ressources génétiques<br />

- Génétique inverse<br />

- Diversité allélique<br />

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3) Approche de physiologie moléculaire<br />

Durée<br />

d’éclairement<br />

journalier<br />

<strong>Floraison</strong><br />

Voie autonome<br />

Photopériode<br />

FRI<br />

FLC<br />

Vernalisation<br />

GA<br />

CO<br />

FD, SOC, FT<br />

(intégrateurs de floraison)<br />

PNY, PNF<br />

LFY, AP1<br />

(Méristème floral,<br />

gènes d’identité)<br />

Philippe Grappin (grappin@versailles.inra.fr)


4) Régulation de la photopériode et contrôle de la floraison<br />

Philippe Grappin (grappin@versailles.inra.fr)


4) Régulation de la photopériode et contrôle de la floraison<br />

Découverte de la photopériode en 1920<br />

Philippe Grappin (grappin@versailles.inra.fr)


Philippe Grappin (grappin@versailles.inra.fr)


4) Régulation de la photopériode et contrôle de la floraison<br />

La photopériode est perçue par les feuilles signal = florigène<br />

Greffon<br />

non induit<br />

Greffon<br />

non induit<br />

Porte-greffe<br />

induit<br />

Porte-greffe<br />

Non induit<br />

Bryophyllum diagremontianum<br />

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4) Régulation de la photopériode et contrôle de la floraison<br />

Induction de la floraison en jours longs chez Arabidopsis<br />

30 jours après germination<br />

Jours courts<br />

(12h de lumière)<br />

Jours longs<br />

(16h de lumière)<br />

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4) Régulation de la photopériode et contrôle de la floraison<br />

Identification des régulateurs de la floraison<br />

Génétique classique : recherche de mutants à floraison tardive en jours longs<br />

3 Classes<br />

<strong>Floraison</strong> tardive en jours longs<br />

<strong>Floraison</strong> normale en jours courts<br />

Insensible à la vernalisation<br />

On bloque un inducteur en jours longs<br />

co, ft, gi, cry2<br />

<strong>Floraison</strong> tardive en jours longs<br />

<strong>Floraison</strong> tardive en jours courts<br />

<strong>Floraison</strong> précoce après vernalisation<br />

On bloque un inhibiteur d’inhibiteur de floraison<br />

fca, fpa, fy, ld<br />

<strong>Floraison</strong> tardive en jours longs<br />

<strong>Floraison</strong> tardive en jours courts<br />

Affecté dans la synthèse ou réponse aux gibbérellines<br />

On bloque l’induction hormonale<br />

ga1, gai<br />

Les doubles mutants d’un même groupe sont identiques<br />

Les doubles mutants issus de 2 groupes ont un phénotype additif<br />

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4) Régulation de la photopériode et contrôle de la floraison<br />

Jours<br />

Longs<br />

CO<br />

FT<br />

<strong>Floraison</strong><br />

Philippe Grappin (grappin@versailles.inra.fr)


4) Régulation de la photopériode et contrôle de la floraison<br />

La surexpression de CO ou de FT est suffisante pour induire<br />

une floraison précoce, même en jours courts<br />

35S::CO<br />

Confirmation des propriétés d’induction de CO et de FT<br />

Philippe Grappin (grappin@versailles.inra.fr)


4) Régulation de la photopériode et contrôle de la floraison<br />

CO induit l’accumulation de l’ARN FT<br />

WT 35S CO<br />

CO<br />

ARN FT<br />

Hepworth et al., 2002<br />

JL induisent FT part le biais de CO<br />

Micro-arrays<br />

JL<br />

CO<br />

ARN FT<br />

Wigge et al., 2005<br />

Philippe Grappin (grappin@versailles.inra.fr)


Oscillation cyclique de l’accumulation de l’ARNm CO<br />

Les mutants de gènes impliqués dans le rythme circadien ont des phénotypes de floraison altérée<br />

ARNm CO régulé par le rythme circadien<br />

ARN de CO chez les mutants<br />

lhy et gi perturbés dans le<br />

rythme circadien<br />

Horloge<br />

GI<br />

LHY<br />

ARN CO<br />

Suarez-Lopez et al., 2001<br />

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4) Régulation de la photopériode et contrôle de la floraison<br />

Certains types de lumière stabilisent la protéine CO<br />

35S:GFP::CO<br />

Condition de lumière<br />

favorable à l’activation<br />

de CO<br />

Condition de lumière<br />

favorable à l’inactivation<br />

de CO<br />

Lumière<br />

Obscurité<br />

Protéine CO<br />

Coupland 2005<br />

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4) Régulation de la photopériode et contrôle de la floraison<br />

Rythme circadien<br />

Photopériode<br />

Stabilité à la lumière<br />

35S:GFP::CO<br />

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4) Régulation de la photopériode et contrôle de la floraison<br />

Modèle de régulation de la floraison par CO<br />

Hiver<br />

Jours courts<br />

Jours longs<br />

Printemps<br />

ARNm<br />

CO<br />

Protéine CO<br />

Dégradée à l’obscurité<br />

24 heures<br />

Protéine CO<br />

produite à la<br />

lumière<br />

gène FT<br />

FT n’est pas exprimé<br />

gène FT exprimé<br />

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4) Régulation de la photopériode et contrôle de la floraison<br />

Facteur migrant des feuilles au méristème : ARNm ou protéine FT ?<br />

Induction florale<br />

Jours courts Jours long Jours courts<br />

ARNm FT<br />

ARN FT = florigène ?<br />

Portegreffe<br />

Greffon<br />

La protéine FT-GFP est détectée au<br />

niveau du meristème mais pas<br />

l’ARNm FT (hybridation in situ)<br />

Mouvement de FT-GFP du<br />

porte-greffe au greffon<br />

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4) Régulation de la photopériode et contrôle de la floraison<br />

FD est nécessaire pour l’induction florale via FT<br />

Le phénotype floraison précoce de 35S::FT est aboli dans un fond mutant fd<br />

Wigge et al., 2005<br />

FT<br />

FD<br />

<strong>Floraison</strong><br />

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4) Régulation de la photopériode et contrôle de la floraison<br />

Cartes physiques et génétiques à haute résolution<br />

de la région Hd1 sur le chromosome 6<br />

Yano et al., 2000<br />

Philippe Grappin (grappin@versailles.inra.fr)


4) Régulation de la photopériode et contrôle de la floraison<br />

Philippe Grappin (grappin@versailles.inra.fr)


4) Régulation de la photopériode et contrôle de la floraison<br />

Résumé sur les acteurs de la voie des jours longs<br />

Jours longs<br />

Photorécepteurs<br />

Horloge<br />

circadienne<br />

CONSTANS<br />

FT<br />

LFY<br />

Transition florale<br />

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4) Régulation de la photopériode et contrôle de la floraison<br />

Réseau de régulation de la floraison complexe<br />

Voie autonome<br />

BLH11<br />

BLH4= SAW2<br />

Photopériode<br />

Vernalisation<br />

BLH2= SAW1<br />

BEL1<br />

PNY<br />

CO<br />

ATH1<br />

FRI<br />

FLC<br />

GA<br />

PNF<br />

BLH5<br />

BLH1<br />

ATH1<br />

GIGANTEA<br />

BLH3 BLH10<br />

FD, SOC, FT<br />

(intégrateurs de floraison)<br />

PNY, PNF<br />

BLH7<br />

BLH6<br />

BLH3<br />

BLH10<br />

LFY, AP1<br />

(Méristème floral,<br />

gènes d’identité)<br />

Philippe Grappin (grappin@versailles.inra.fr)


5) Transposition des études chez le riz<br />

Philippe Grappin (grappin@versailles.inra.fr)


5) Transposition des études chez le riz<br />

Identification des gènes de floraison du riz sur la base de<br />

similitudes de séquences avec les gènes d’Arabidopsis<br />

Conservations de séquences et de profils d’expression<br />

des gènes de floraison d’Arabidopsis chez le riz<br />

Le gène orthologue de GI chez le riz = OsGI<br />

Le gène orthologue de CO chez le riz = HEADING DATE 1<br />

Le gène orthologue de FT chez le riz = HEADING DATE 3<br />

HD3 est exprimé en jours courts à l’inverse de FT chez Arabidopsis<br />

HD1durizorthologuedeCOiden0fiéparanalysesQTL<br />

OrthologuedeGIiden0fiépar«differen0aldisplay»<br />

Philippe Grappin (grappin@versailles.inra.fr)


5) Transposition des études chez le riz<br />

« Differential display »<br />

Transcription inverse<br />

PCR<br />

avec une amorce polyT<br />

et<br />

une amorce « aléatoire »<br />

DD-PCR DD-PCR<br />

Tissu 1 Tissu 2<br />

ADNc à accumulation<br />

différentielle<br />

Philippe Grappin (grappin@versailles.inra.fr)


5) Transposition des études chez le riz<br />

Identification de GIGANTEA chez le riz<br />

Isaza et al., 2002<br />

Mutant phytochrome déficient se5<br />

Hayama et al., 2002<br />

Philippe Grappin (grappin@versailles.inra.fr)


5) Transposition des études chez le riz<br />

Expression de OsGI est contrôlée par le rythme circadien<br />

Expression comparable à celle de GIGANTEA d’Arabidopsis<br />

Philippe Grappin (grappin@versailles.inra.fr) Hayama et al., 2002


5) Transposition des études chez le riz<br />

Riz et Arabidopsis : Une voie de floraison conservée<br />

confère un effet contraire en jours longs<br />

Arabidopsis<br />

Jours longs<br />

Riz<br />

Jours longs<br />

GI<br />

OsGI<br />

CO<br />

(OsCO) Hd1<br />

FT<br />

floraison<br />

(OsFT) Hd3<br />

Inhibition de la<br />

floraison<br />

Hayama et al., 2003<br />

Philippe Grappin (grappin@versailles.inra.fr)


Arabidopsis<br />

Philippe Grappin (grappin@versailles.inra.fr)


5) Transposition des études chez le riz<br />

Chez le riz,la floraison intervient en jours<br />

courts car CO réprime FT en jours longs<br />

Philippe Grappin (grappin@versailles.inra.fr)


6) Intérêts biotechnologiques<br />

Philippe Grappin (grappin@versailles.inra.fr)


6) Intérêts biotechnologiques<br />

Applications biotechnologiques du contrôle de la floraison :<br />

Induction de la floraison:<br />

Permettre la culture d’espèces nécessitant des conditions strictes de floraison dans des<br />

environnements non-favorables (photoperiode ou temperatures)<br />

Domestication d’espèces<br />

Accélérer le processus de sélection variétale chez les arbres (fleurissant tard : 40ans)<br />

Intérêt en horticulture pour augmenter le nombre d’inflorescences (orchidées)<br />

Répression/prévention de la floraison :<br />

Augmenter les rendements en biomasse (canne à sucre)<br />

Augmenter les rendements en fuits (ananas)<br />

Permet d’éviter une floraison durant les gelées printanières (abricots)<br />

Philippe Grappin (grappin@versailles.inra.fr)


7) Conclusion<br />

Philippe Grappin (grappin@versailles.inra.fr)


6) Intérêts biotechnologiques<br />

La production florale est une activité économique importante d’un chiffre d’affaire d’un<br />

peu moins d’un milliard d’euros en France, avec une forte focalisation sur un nombre<br />

limité d’espèces: roses (40%), œillets (20%) et une localisation géographique sur le<br />

Var et les Alpes Maritimes.<br />

La production d’effectue en serres pour l’essentiel et il s’agit d’un secteur fortement<br />

déficitaire sur le plan de la balance commerciale avec une forte pénétration des<br />

produits hollandais. La connaissance et le contrôle de la floraison sont importants<br />

pour ces activités ainsi qu’au niveau de l’arboriculture fruitière.<br />

Philippe Grappin (grappin@versailles.inra.fr)


7) Conclusion<br />

Régulation propice à l’adaptation aux conditons géoclimatiques<br />

– Besoin de maîtrise de ce contrôle en prévision des changements<br />

climatiques<br />

Plasticité:<br />

Aptitude d’un individu à modifier sa physiologie en réponse à des<br />

changements environnementaux<br />

Philippe Grappin (grappin@versailles.inra.fr)


7) Conclusion<br />

Plasticité phénotypique pour la morphologie florale<br />

Différentes plantes de l'espèce hybride<br />

Solanum ruiz-lealii Brüch. (2n = 2x =<br />

24). Les variations de la morphologie<br />

des fleurs sont dues à des différences<br />

de méthylation du génome<br />

Marfil et al., 2009<br />

Philippe Grappin (grappin@versailles.inra.fr)


7) Conclusion<br />

Plasticité phénotypique pour la floraison<br />

Entre les plantes<br />

de même génotype<br />

Arabidopsis thaliana<br />

Hypericum perforatum<br />

Entre les fleurs<br />

d'une même plante<br />

Sarcocornia fruticosa<br />

Corydalis rutifolia ssp. uniflora<br />

Philippe Grappin (grappin@versailles.inra.fr)


3) Approche de physiologie moléculaire<br />

Exploitation de la transgenèse chez les végétaux :<br />

Mutations induites :<br />

- Effet mutagène de l’insertion d’ADN-T suite à un événement de<br />

transgenèse<br />

(génétique forward / reverse)<br />

Mutations ciblées :<br />

- Effet de l’expression ectopique du gène porté par l’ADN-T<br />

(génétique reverse)<br />

Philippe Grappin (grappin@versailles.inra.fr)


5) Transfert chez le riz<br />

Philippe Grappin (grappin@versailles.inra.fr)

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