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Réunion du 17 janvier 2013 - Centre Ressources Autismes

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Réunion <strong>du</strong> CONTINUUM TED <strong>du</strong> <strong>17</strong> <strong>janvier</strong> <strong>2013</strong><br />

(A l’IMPro « Le Saulchoir » à Kain (B))<br />

Personnes présentes :<br />

- Jean-Marie Beirnard, Croix-Rouge française : Foyer de Vie-FAM à St Jans Cappel<br />

- Marie-Angèle Baffin, IME « La Sapinière » à St Jans Cappel<br />

- Estelle Brunet-Cardon, Chef de Service IME Georges Meilliez à Hénin-Beaumont<br />

- Marie-Christine Barca, Chef de Service au CRESDA à Pont-à-Marcq<br />

- Claire Boury, Psychologue au CRESDA à Pont-à-Marcq<br />

- Jean-Luc Deleplace, Psychologue au FAM « Les Piérides » à Linselles (APEI Rx-Tcg)<br />

- Frédéric Pilon, Directeur <strong>du</strong> FAM « La Ferme Au Bois » à Genech<br />

- Elise Gontier, stagiaire AS au CRA 59-62<br />

- Ana Pellereau, CRA 59-62<br />

- E.Bourhis, <strong>Centre</strong> <strong>du</strong> Parc Barbieux<br />

- Lydie Obin-Leclercq, <strong>Centre</strong> <strong>du</strong> Parc Barbieux<br />

- Christine Fievet, Responsable pédagogique, IMPro « Le Saulchoir » à Kain (B)<br />

- Anne Lefebvre, AS, IMPro « Le Saulchoir » à Kain (B)<br />

- Martine Wuillot, Psychologue, IMPro « Le Saulchoir » à Kain (B)<br />

Considérations générales<br />

Frédéric Pilon nous invite à indiquer dorénavant l’adresse de l’établissement où a lieu la<br />

rencontre suivante <strong>du</strong> CONTINUUM TED et ce, en fin de rapport <strong>du</strong> compte-ren<strong>du</strong> de réunion.<br />

Pour rappel, lors de la dernière rencontre <strong>du</strong> groupe Continuum, il avait été convenu que<br />

le COPIL (comité de pilotage <strong>du</strong> groupe) se réunisse afin d’établir une lettre de présentation <strong>du</strong><br />

groupe ainsi que de propositions à l’attention <strong>du</strong> Conseil Général et de l’ARS.<br />

Une idée-clef se dégageait suite à cette rencontre <strong>du</strong> COPIL : celle d’organiser un<br />

FORUM régional/transfrontalier réunissant l’ensemble des partenaires travaillant dans le<br />

secteur de l’autisme. Dans un tel espace, familles et professionnels pourraient se rencontrer et<br />

trouver les informations souhaitées sur le domaine.<br />

Les autres pistes et propositions pourraient être présentées aux organismes<br />

susmentionnés dans un second temps.<br />

1


Lecture-découverte de la lettre et commentaires<br />

A propos d’accueil temporaire<br />

La question de l’accueil temporaire se pose. Certains établissements proposent un tel<br />

accueil dans un but de répit (ex : Les Piérides). D’autres (ex : IMPro « Le Saulchoir ») ne le font<br />

plus, pour l’instant, qu’en cas d’intégration ultérieure effective de la personne concernée. D’autres<br />

enfin (ex : La Ferme aux Bois), proposent des stages sous convention. Le jeune stagiaire ne vient<br />

pas dans une perspective d’intégration ultérieure mais de préparation générale à l’avenir. Cela<br />

redynamise les groupes, permet une remise en question des pratiques ; les accueillants tirent eux<br />

aussi un précieux bénéfice de cet accueil.<br />

Dans les premiers et derniers cas, cela permet notamment de peaufiner l’orientation <strong>du</strong><br />

jeune. Bien enten<strong>du</strong>, l’aspect financier diffère dans les deux cas. Dans le cadre d’un stage sous<br />

convention en effet, on considère qu’il s’agit davantage d’un service ren<strong>du</strong>. L’obtention d’un<br />

agrément permettrait de couvrir les frais réels impliqués dans la démarche. Il serait donc<br />

intéressant de faire passer à l’avenir de telles conventions sous l’égide de l’accueil temporaire.<br />

La demande pourrait en être faite pour les jeunes de plus de dix-huit ans. En deçà de cet<br />

âge, cela pourrait être vu d’un mauvais œil (public mineur en présence de personnes a<strong>du</strong>ltes…).<br />

Néanmoins la question sera reformulée en précisant que si le seuil des 16 ans reste idéal, celui des<br />

18 ans reste incontournable.<br />

La question de la notification d’orientation a<strong>du</strong>lte<br />

Ensuite, nous avons soulevé un questionnement autour de la possibilité d’une double<br />

notification. Ne pas l’obtenir peut entraver l’orientation à proprement parler de la personne<br />

intéressée (c’est-à-dire de son intégration effective au sein d’une structure apte à l’accueillir).<br />

Certains seraient passés à côté d’une place intéressante en structure a<strong>du</strong>lte parce qu’ils n’avaient<br />

pas pu l’obtenir. Il serait souhaitable qu’une orientation n’entrave pas une autre et que la MDPH<br />

fasse donc preuve de plus de souplesse!<br />

Remarquons aussi qu’en France, certaines personnes autistes reçoivent généralement une<br />

orientation MAS <strong>du</strong> fait que de telles structures possèdent des moyens humains plus importants.<br />

En Belgique, l’échelle <strong>du</strong> SIS-F permet d’évaluer la quantité de soutien nécessitée par la<br />

personne. Celle-ci est orientée alors en fonction de son degré d’indépendance. Pourquoi ne pas<br />

établir une telle échelle pour les personnes présentant de l’autisme ?<br />

Nous notons qu’une telle échelle peut être interprétée de manières différentes : soit on<br />

adapte les moyens de la structure, soit on oriente le jeune en fonction de son profil. Dans l’idéal,<br />

toute structure devrait pouvoir offrir un panel d’interventions adaptées en fonction des<br />

divergences présentées par le public accueilli. A Bon<strong>du</strong>es par exemple, une scission a été faite<br />

entre le public présentant de l’autisme et celui, sans autisme mais en situation de grande<br />

dépendance.<br />

2


L’établissement d’Orchies s’est trouvé confronté à un problème de l’ordre de<br />

l’orientation. La personne concernée ne présentait pas les compétences requises et suffisantes<br />

atten<strong>du</strong>e par l’établissement. L’orientation devait-elle être révisée ou plutôt le type d’interventions<br />

proposées le devait-il ?<br />

Notons que l’optique <strong>du</strong> SIS-F mentionné plus haut, implique normalement que le<br />

service soit adapté aux personnes. Les changements et adaptations devraient être apportés à<br />

l’intérieur. Au contraire, l’évaluation fonctionnelle (ex : GEVA, utilisée au FAM « Les Piérides »)<br />

quant à elle permet d’établir un profil qui met en évidence notamment les difficultés rencontrées<br />

par la personne dans le but de faciliter son orientation.<br />

Le problème lié aux moyens présentés par les différents établissements<br />

Un constat non négligeable est celui <strong>du</strong> manque de moyens présenté par les structures de<br />

type foyers de vie. Le service infirmier ainsi que le personnel é<strong>du</strong>catif y est notamment en nombre<br />

ré<strong>du</strong>it. N’attend-on pas des personnes qu’elles soient suffisamment autonomes pour se prendre<br />

en charge ? L’intervention indivi<strong>du</strong>alisée est dès lors plus compliquée à programmer. On ne<br />

s’étonnera pas de voir un jeune régresser au niveau de ses compétences ou de son<br />

comportement… et voir son orientation… révisée (souvent pour des troubles de comportement<br />

entraînés par un manque d’activités)! Ainsi décrite, cette situation nous amène à conclure que<br />

c’est souvent le degré de participation spontané et volontaire de la personne qui détermine son<br />

orientation ou son maintien dans telle ou telle structure a<strong>du</strong>lte.<br />

Le problème <strong>du</strong> choix de l’orientation reste également posé pour les parents. Ce choix<br />

s’avère parfois très difficile d’autant plus que le fonctionnement peut être fort différent d’une<br />

FAM à l’autre, d’une MAS à l’autre, etc. Il est donc souvent préférable qu’une idée plus ou moins<br />

précise <strong>du</strong> type de service souhaité se dessine avant même l’intégration effective <strong>du</strong> jeune.<br />

Des personnes-clefs, travailleurs de la MDPH, seront invités à l’une des réunions<br />

ultérieures <strong>du</strong> Continuum TED.<br />

Autres pistes de travail à reprendre ultérieurement<br />

- Un listing des places disponibles au sein des différents établissements<br />

- Une continuité au niveau des outils utilisés<br />

- Une description des services et <strong>du</strong> fonctionnement effectifs au sein des structures a<strong>du</strong>ltes<br />

- Un groupe de rencontres parents (pour témoigner <strong>du</strong> parcours et éventuellement conseiller les<br />

parents d’enfants plus jeunes)<br />

- …<br />

Pour rappel, ces pistes ne seront pas abordées d’emblée dans la première lettre adressée au Conseil Général ainsi<br />

qu’à l’ARS. Il est préférable de partir sur des propositions concrètes dans un premier temps, d’où l’idée retenue<br />

d’un projet de type FORUM.<br />

3


La lettre sera corrigée et soumise par la suite à l’ensemble de l’équipe <strong>du</strong> Continuum TED pour les éventuelles<br />

précisions ou corrections à apporter. Chacun est invité à apporter ses remarques éventuelles avant le prochain congé<br />

de détente.<br />

Question d’un Conseil des usagers au sein des divers établissements<br />

La question a été soulevée par l’IMPro Le Saulchoir qui a le projet de mettre en place un<br />

tel Conseil et qui souhaitait obtenir conseil auprès des différents membres le pratiquant au sein de<br />

leur établissement. Nous parlerons davantage de Conseil de Vie Sociale. Celui-ci serait constitué des<br />

représentants des usagers ainsi que ceux des différentes familles, d’un titulaire par secteur (ou<br />

site) d’établissement, d’une personne de l’extérieur pouvant avoir un regard critique sur ce qui est<br />

discuté.<br />

Précisons enfin qu’il n’est pas discuté des problèmes indivi<strong>du</strong>els mais bien de ceux<br />

rencontrés par l’ensemble des représentants. Les décisions prises doivent se faire en concertation<br />

avec l’équipe réunie et au bénéfice de cette dernière et des personnes représentées.<br />

Perspectives : mutualisation des formations<br />

Le Parc Barbieux nous fait part d’une formation reçue sur le thème de la gestion de la<br />

violence au sein des institutions. A l’origine, cette formation a eu lieu au Québec (CPI) et<br />

concerne un public tout venant, mais peut tout à fait s’appliquer à nos services auprès des<br />

personnes présentant un TED ou autre. On y propose des techniques de prise en charge, de<br />

prévention mais aussi des moyens pratiques visant à la mise en sécurité <strong>du</strong> personnel ainsi que<br />

des personnes impliquées dans le processus de violence.<br />

L’idée serait d’inviter un formateur de l’équipe québécoise afin de former des personnes<br />

pouvant elles-mêmes faire office de formateurs au sein de leurs propres établissements. Tout<br />

établissement intéressé est prié d’en informer au plus vite les responsables <strong>du</strong> Parc Barbieux<br />

(L.Obin-Leclercq ou E.Bourhis).<br />

La prochaine réunion <strong>du</strong> Continuum TED aura lieu le jeudi 21 mars <strong>2013</strong> à l’IME<br />

Georges Meilliez à Hénin-Beaumont, à l’adresse suivante :<br />

Rue Védrines<br />

62254 Hénin-Beaumont<br />

Tél. : 03.21.08.10.90<br />

Estelle Brunet-Cardon : 06.32.66.89.93<br />

Pour l’équipe,<br />

Les représentantes de l’IMPro « Le Saulchoir »<br />

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