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N° 20 Septembre Octobre 2009 – 3 – www.entreprissimolemag.fr<br />

L’interview<br />

Pascal De n i s<br />

Fr a n ç o i s Ro s s i g n o l<br />

Li o n e l Ro b e l i n<br />

Le triumvirat<br />

de vernet-behringer<br />

R 28331 - 0020 - F : 3,00 €<br />

Dossier<br />

00200<br />

3 782833 103000<br />

toujours laisser<br />

le dernier chiffre à 0<br />

(arbitraire)<br />

International :<br />

priorité à l’export<br />

0300 = prix<br />

dernier chiffre = clef


CITROËN DIJON - Place Saint-Exupéry - 03 80 71 83 00<br />

CITROËN MARSANNAY - Route de Beaune - 03 80 54 02 60<br />

Succursales usine


Dossier / International<br />

Lire pages 9-13<br />

Sommaire /<br />

L’interview / P. Denis, F. Rossignol, L. Robelin<br />

Le triumvirat de Vernet-Behringer 4<br />

Tableau de bord /<br />

Indicateurs de performances 7<br />

DOSSIER / International<br />

priorité à l’export 9-13<br />

Priorité à l’export<br />

Pour une entreprise, y compris pour une<br />

PME, s’ouvrir à l’international est un moyen<br />

de se développer. Il peut s’agir de s’implanter<br />

dans un pays ciblé ou de trouver de nouveaux<br />

marchés. Quelle que soit sa démarche, en<br />

Bourgogne, le candidat à l’exportation peut<br />

s’appuyer sur un vaste réseau et de multiples<br />

aides.<br />

Édito<br />

Mieux vaut prévenir que guérir<br />

En cette rentrée qui laisse présager selon les sources<br />

officielles une p a n d é m ie de la grippe A/H1N1, vos CCI<br />

vous informent et vous serez prêts à agir avec toutes les<br />

cartes en m a i n. Le site et le blog de la CCI Dijon vous<br />

renvoient au plan m i s en place par le gouvernement<br />

avec les conséquences de perturbation de l’activité qui<br />

pourront survenir, des plus légères aux plus alarmistes.<br />

Pratiques, les fiches techniques destinées à maintenir la<br />

bonne santé de vos entreprises : elles vous indiqueront<br />

les méthodes et m o y e n s de protection et d’information<br />

des personnels, ainsi que les m o d e s d’organisation pour<br />

le soutien de l’activité.<br />

w w w.Beaune.cci.fr, w w w.dijon.cci.fr<br />

et w w w.presidentccidijon.blogs.com<br />

Le Mag, lui, donne « la pêche » : au s o m m a i re dans<br />

ce n u m é r o, un dossier export qui élargit les horizons,<br />

les créateurs m i s à l’honneur et un m o d è l e de<br />

m a n a g e m e n t original avec les trois dirigeants de Vernet-<br />

Behringer. Sans oublier notre grand rendez-vous<br />

dynamisant : Entreprissimo l’événement, 4 e édition,<br />

qui aura lieu les 25, 26 et 27 novembre.<br />

Bonne rentrée, en pleine f o r m e,<br />

entreprissimo.l e m a g@dijon.cci.fr<br />

L’équipe éditoriale<br />

Made in Côte-dOr /<br />

Entreprendre en Côte-d’Or /<br />

événement / 17-18<br />

Entreprissimo : de succès en succès<br />

métal / 19<br />

MBO s’impose à l’international<br />

L’actualité des CCI de Côte-d’Or /<br />

L’École du Créateur fait sa rentrée<br />

Chambre de Commerce et d’Industrie de Dijon : 2 avenue de Marbotte – 21000 Dijon –<br />

Tél. 03 80 65 91 00 – Fax 03 80 65 37 09 – entreprissimolemag@dijon.cci.fr – Directeur<br />

de la publication : Patrick Laforêt – Direction éditoriale : Jean Belin, Vincent Jaurou,<br />

Philippe Rouiller, CCI Dijon, Stéphane Lang, CCI Beaune et Esprit Public – Rédacteur<br />

en chef : Christian Colombet – Ont collaboré à ce numéro : Bélinda Belin, Déborah<br />

Moussu, Emmanuelle Bissieux, Aleth Saint Eve – Photos : Jean-Marc Schwartz –<br />

Publicité : Contact’S – 06 82 58 61 67 et 03 80 55 05 68 – Mise en page : Esprit<br />

Public – Impression : IPPAC – Maquette : Agence UBM, Dijon. – Abonnement : un an<br />

(6 numéros) 15 TTC (27 pour deux ans). Chèque à l’ordre de la CCI Dijon.<br />

est publié 6 fois par an – Tirage 19 000 ex. Dépôt légal août 2009.<br />

N° de Commission paritaire 1103AD – ISSN 1951-0756.<br />

15<br />

I-IV<br />

Passion d’entrepreneurs / Jacky prudent<br />

« L’aïkido a nourri ma réussite » 21<br />

Dans l’air du temps / consommation<br />

Le Team Buying arrive en France 23<br />

L’éco des territoires / emploi<br />

L’industrie et les zones rurales : pour un destin commun 25-27<br />

Vu ailleurs / coopération<br />

Bourgogne-Rhénanie Palatinat : un partenariat durable 29<br />

Arrêt sur image /<br />

Comme si vous y étiez 30<br />

3<br />

N° 20 Septembre Octobre 2009


L’interview/<br />

François Rossignol, Pascal Denis, Lionel Robelin<br />

Le triumvirat<br />

de Vernet-Berhinger<br />

Fin 2004, François Rossignol, Pascal Denis et Lionel Robelin rachètent ensemble la société<br />

Vernet-Behringer, alors en difficulté. Spécialisée dans la conception de m a c h i n e s, lignes<br />

complètes et logiciels, à destination des fabricants de charpentes métalliques et de pylônes,<br />

l’entreprise a renoué avec la croissance, grâce à l’association, originale, de leurs compétences.<br />

Bio-express<br />

En 2004, vous rachetez tous les<br />

trois l’entreprise Vernet-Behringer qui est alors au plus<br />

mal. Un rachat à trois, c’est plutôt rare. Comment l’idée<br />

a-t-elle mûri ?<br />

François Rossignol : Nous avons tous les trois fait<br />

une partie de notre carrière chez Cermex. Pascal<br />

Denis à la tête du département commercial et marketing,<br />

Lionel Robelin à la tête du département technique,<br />

moi-même à la tête du département finance et<br />

RH. En 2002-2003, le groupe Sidel auquel appartient<br />

Cermex a été acheté par Tetra-Laval. L’organisation de<br />

ce groupe ne nous convenait pas. Tous les trois, nous<br />

partagions les mêmes valeurs. Cela nous a naturellement<br />

amené à nous associer. Mais il nous fallait<br />

trouver une entreprise assez grande, nécessitant<br />

un renforcement de son encadrement. Avec Vernet-<br />

François Rossignol<br />

1959 : Naissance à Dole<br />

1982 : d i p l ô m é de l’ESC Dijon<br />

1982 : entre chez Cermex c o m m e contrôleur de<br />

gestion puis directeur financier et DRH<br />

2004 : rachat de Vernet-Behringer avec ses deux<br />

associés<br />

2006 : devient président de l’association Cap Nord<br />

(club d’entreprises du nord-est dijonnais)<br />

Lionel Robelin<br />

1959 : Naissance à Dijon<br />

1983 : d i p l ô m é de l’ENSAM (arts et métiers)<br />

1985 : responsable méthode chez Alstom-Parvex<br />

1986 : rejoint Cermex c o m m e ingénieur R&D puis directeur technique<br />

Pascal Denis<br />

1962 : Naissance à Toulon<br />

1983 : d i p l ô m é de l’ENSEM Nancy<br />

1986 : ingénieur d’affaires chez Otis<br />

1987 : entrée chez Cermex c o m m e ingénieur c o m m e r c i a l (export) puis<br />

directeur c o m m e r c i a l et marketing<br />

2009 : devient le président, pour la Bourgogne, des conseillers du<br />

c o m m e r c e extérieur de la France<br />

Photo : JM Schwartz<br />

Behringer, nous avons pu faire un « copier-coller », en<br />

conservant la même répartition des tâches.<br />

Ce rachat était pourtant risqué.<br />

L’entreprise était alors en difficulté. Comment avez-vous<br />

redressé la barre ?<br />

F. R. : Vernet-Behringer comptait alors 80 salariés.<br />

Elle réalisait 10 millions d’euros de chiffre d’affaires<br />

mais elle en perdait deux. Aujourd’hui, elle compte<br />

120 salariés, réalise 19 millions d’euros de chiffre<br />

d’affaires, avec un résultat bénéficiaire. Notre développement<br />

s’est appuyé sur trois vecteurs. Notre part<br />

à l’export, de 40 %, est passée à 75 % avec une répartition<br />

géographique large. Parallèlement, nous avons<br />

travaillé le couple marché-produit, en investissant<br />

beaucoup en R&D. Enfin, nous avons développé une<br />

gestion rigoureuse. Tout ceci nous permet de mieux<br />

passer cette période de troubles économiques.<br />

Quel poids accordez-vous<br />

à la R&D ? N’êtes-vous pas freinés par la crise<br />

économique ?<br />

F. R. : Nous y investissons quasiment 5 % de notre<br />

chiffre d’affaires…<br />

Pascal Denis : C’est essentiel ! Surtout en temps de<br />

crise, où il faut décupler les efforts. Si nous avions<br />

considéré que tout avait été inventé, nous n’avions<br />

plus qu’à attendre la vague chinoise ou indienne.<br />

Nous avons pratiqué une innovation défensive, pour<br />

abaisser nos coûts et être plus compétitifs. Mais surtout<br />

offensive, pour entrer sur les marchés où nous<br />

n’étions pas présents.<br />

Lionel Robelin : Notamment dans la production de<br />

logiciels qui nous permettent, par exemple, de faire<br />

de la télémaintenance par internet, alors que cela<br />

n’est pas très développé dans notre métier.<br />

L’entreprise a également fait un<br />

bond à l’export. Quelle a été votre stratégie dans ce<br />

domaine ?<br />

P. D. : Dans un premier temps, l’entreprise devait<br />

redorer son chiffre d’affaires. Nous avons donc<br />

4<br />

Mag a z i n e é c o n o m i q u e d e s Ch a m b r e s d e Co m m e r c e et d’In d u s t r i e d e Cô t e-d’Or


SANTÉ ET PRÉVOYANCE,<br />

PROTÉGEZ<br />

VOTRE INDÉPENDANCE.<br />

Vernet-Behringer compte 120 salariés et réalise 19 millions d’euros de chiffre d’affaires.<br />

redynamisé les réseaux qui existaient, sur<br />

les marchés de proximité (Europe occidentale<br />

et Maghreb), car il fallait que l’investissement<br />

soit rentable à court terme.<br />

Ensuite, nous avons étendu notre aire<br />

d’influence à l’Europe orientale et, par<br />

extension, aux BRIC (Brésil, Russie, Inde<br />

et Chine) où passe 80 % de la croissance<br />

mondiale.<br />

Votre modèle de<br />

gouvernance, à trois, est-il toujours facile à<br />

vivre ?<br />

F. R. : C’est une richesse car nous sommes<br />

relativement complémentaires.<br />

L. R. : Même si un dirigeant essaie toujours<br />

de traiter ses problématiques avec<br />

des angles de vue différents, à trois, l’excentration<br />

est facilitée.<br />

P. D. : Dans une entreprise moderne,<br />

toutes nos fonctions sont assumées, sauf<br />

que le chef d’entreprise, s’il est seul,<br />

passe son temps à changer de casquette.<br />

Il lui faut être le plus compétent possible<br />

partout. C’est un exercice difficile.<br />

Beaucoup de PME en sont freinées, parce<br />

que le dirigeant n’a que 24 heures par<br />

jour, parce qu’il a aussi ses préférences,<br />

selon qu’il est plutôt technicien ou plutôt<br />

gestionnaire. À trois, nous procédons à<br />

l’analyse et à la prise de décision. Ensuite,<br />

chacun rentre dans sa chapelle, pour une<br />

mise en œuvre plus rapide. Je pense,<br />

vraiment, qu’on ne peut plus réussir seul<br />

aujourd’hui où la différence se cache<br />

dans les détails.<br />

Un pouvoir tripartite,<br />

c’est donc la solution rêvée ?<br />

P. D. : Cela crée aussi des problèmes !<br />

Lorsqu’un seul dirige, il montre le cap,<br />

et tout le monde suit. Au quotidien, dans<br />

nos prises de position, alors que nous<br />

n’exerçons pas les mêmes fonctions, alors<br />

que nous n’avons pas les mêmes personnalités,<br />

il faut que les salariés et les clients<br />

comprennent que nous sommes indissociables<br />

sur l’essentiel. Cela demande du<br />

travail. Si le ciment risque de craqueler,<br />

sur tel ou tel thème, nous en parlons et<br />

nous nous mettons d’accord…<br />

nos performances<br />

– L a dernière entreprise française sur ce m a r c h é de n i c h e<br />

– H ausse de 50 % de l’effectif ces c i n q dernières a n n é e s<br />

– U n chiffre d’affaires en p r o g r e s s i o n de 50 % entre<br />

2004 et 2008<br />

– 75 % du chiffre d’affaires à l’e x p o r t<br />

en savoir plus<br />

Vernet-Behringer<br />

13 rue de la Br o t – 21000 Dijon<br />

03 80 73 21 63 – w w w.vernet-behringer.c o m<br />

5<br />

N° 20 Septembre Octobre 2009<br />

Photo : Gilbert Toillon<br />

Fort de la confiance de 141 000<br />

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vous, votre activité et votre famille.<br />

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En Bourgogne : AUTUN - AUXERRE<br />

BOURBON LANCY - CHALON S/<br />

SAONE - CHAUFFAILLES - NEVERS<br />

SENS


Tableau de bord/ indicateurs de performances<br />

350<br />

300<br />

250<br />

200<br />

150<br />

100<br />

50<br />

0<br />

35000<br />

30000<br />

25000<br />

20000<br />

15000<br />

50000<br />

10000<br />

5000<br />

40000 0<br />

30000<br />

20000<br />

10000<br />

0<br />

5000<br />

4500<br />

4000<br />

3500<br />

3000<br />

2500<br />

2000<br />

1500<br />

1000<br />

500<br />

0<br />

Démographie des entreprises<br />

J<br />

F<br />

Recours au travail temporaire en Côte-d’Or<br />

Nombre de contrats conclus<br />

1 er trimestre<br />

2009<br />

2008<br />

2007<br />

M<br />

(Source : DDTEFP de Côte-d’Or)<br />

Évolution boursière /<br />

Les entreprises côte-d’oriennes cotées en bourse<br />

Cours<br />

en , au<br />

15/7/09<br />

Variation<br />

depuis le<br />

1/1/09<br />

Variation<br />

sur un an<br />

Belvedère 35,06 30,08 % 20,70 %<br />

Tonnellerie François Frères 27,30 20,51 % – 21,12 %<br />

Bernard Loiseau 5,05 – 8,01 % – 21,58 %<br />

APRR 49,58 2,27 % – 6,95 %<br />

SEB 30,80 44,45 % – 5,00 %<br />

Essilor 35,30 5,44 % – 1,35 %<br />

Sanofi-Aventis 43,20 – 4,10 % – 1,58 %<br />

Thomson 0,62 – 32,29 % – 75,56 %<br />

Vallourec 81,47 0,19 % – 57,84 %<br />

Schneider Electric 53,26 0,79 % – 34,41 %<br />

Unilever 18,01 3,86 % 1,18 %<br />

Eurogerm 12,90 41,44 % – 17,91 %<br />

(Source : Euronext)<br />

A<br />

M<br />

Immatriculations d’entreprises inscrites au Registre du Commerce Surface de locaux et des autorisés<br />

Sociétés (Sociétés Commerciales – Sociétés civiles – GIE – Commerçants). 3 T 05<br />

(Source : Greffe du Tribunal de Commerce de Dijon)<br />

3 T 06<br />

2 e trimestre<br />

Immatriculations d’entreprises au RCS<br />

3 e trimestre<br />

2009 2008 2007<br />

Bâtiments agricoles Bâtiments industriels Bâtiments commerciaux Bureaux<br />

4 e trimestre<br />

Immatriculations de véhicules Côte-d’Or<br />

janv.-07<br />

févr.-07<br />

Voitures occasion<br />

Voitures neuves<br />

mars-07<br />

avr.-07<br />

mai-07<br />

juin-07<br />

juil.-07<br />

août-07<br />

sept.-07<br />

oct.-07<br />

nov.-07<br />

déc.-07<br />

janv.-08<br />

(Source : Observatoire Économique et Statistique des Transports)<br />

J<br />

févr.-08<br />

mars-08<br />

avr.-08<br />

J<br />

mai-08<br />

juin-08<br />

A<br />

juil.-08<br />

août-08<br />

S<br />

sept.-08<br />

oct.-08<br />

nov.-08<br />

O<br />

déc.-08<br />

janv.-09<br />

N<br />

févr.-09<br />

mars-09<br />

avr.-09<br />

D<br />

mai-09<br />

Côte-d’Or /<br />

Indicateurs<br />

Superficie : 8 763 km 2<br />

Densité : 59 hab/km 2<br />

(2005)<br />

Population<br />

1990 : 493867 hab<br />

1999 : 506755 hab<br />

2007 : 518000 hab<br />

(Estimation INSEE)<br />

Demandes d’emplois<br />

en fin de mois<br />

(Toutes catégories)<br />

Mai 2009 : 17 678<br />

Évolution annuelle : + 27,7 %<br />

(mai 2009 – mai 2008)<br />

Évolution mensuelle : + 1,9 %<br />

(mai 2009 – avril 2009)<br />

(Source : DDTEFP)<br />

France /<br />

Indicateurs<br />

PIB 2008 :1 948,6 Mds d’<br />

Évolution du PIB :– 1,2 %<br />

(1 erv trimestre 2009)<br />

Prod. industrielle : – 1,4 %<br />

(variation mensuelle – Avril 2009)<br />

Parités Euro (au 12/8/2009)<br />

Dollar US : 0,70<br />

Livre Sterling : 1,16<br />

Yen (100) : 0,736<br />

(Sources : Les Échos)<br />

Flashs<br />

Dernières<br />

publications<br />

à la CCI Dijon<br />

Commerce extérieur / Exportations<br />

et importations de la Côte-d’Or<br />

• Cartographie des<br />

établissements<br />

industriels de Côted’Or<br />

Juillet 2009<br />

• La consommation<br />

des ménages en 2008<br />

Juillet 2009<br />

• L’énergie photovoltaïque<br />

Août 2009<br />

• L’Agglomération<br />

dijonnaise en chiffres<br />

Septembre 2009<br />

• La Côte-d’Or en<br />

chiffres<br />

Août 2009<br />

• Tableau de bord<br />

de l’économie côted’orienne<br />

Septembre 2009<br />

• L’énergie éolienne<br />

Septembre 2009<br />

Ces publications<br />

sont disponibles au<br />

Centre d’Information<br />

Économique de la CCI<br />

Dijon (en consultation<br />

ou en vente) ou<br />

téléchargeables sur<br />

le site de la CCI<br />

(uniquement les<br />

documents gratuits).<br />

www.dijon.cci.fr<br />

Exportations<br />

(en M FAB)<br />

Importations<br />

(en M CAF)<br />

1 er trimestre 2008 660 530<br />

2 e trimestre 2008 741 561<br />

3 e trimestre 2008 631 548<br />

4 e trimestre 2008 637 527<br />

1 er trimestre 2009 527 473<br />

(Source : Direction régionale des douanes)<br />

7<br />

N° 20 Septembre Octobre 2009


Dossier/ se développer à l’international<br />

En 2008, CCI International Bourgogne a organisé le déplacement d’entreprises bourguignonnes dans le cadre de 11 salons internationaux.<br />

Priorité à l’export<br />

Pour une entreprise, y compris pour une PME, s’ouvrir à l’international est un<br />

moyen de se développer. Il peut s’agir de s’implanter dans un pays ciblé ou de<br />

trouver de nouveaux marchés. Quelle que soit sa démarche, en Bourgogne, le<br />

candidat à l’exportation peut s’appuyer sur un vaste réseau et de multiples aides.<br />

9<br />

N° 20 Septembre Octobre 2009


Dossier/<br />

se développer à l’international<br />

Jérôme Gallo, professeur<br />

d’économie à l’ESC Dijon :<br />

« nous n’avons pas d’autres<br />

choix ».<br />

France : 5 e<br />

exportateur<br />

mondial<br />

En valeur absolue, la France<br />

est le 5 e exportateur mondial<br />

derrière l’Allemagne,<br />

la Chine, les États-Unis et<br />

le Japon. « C’est plutôt bien compte<br />

tenu de la taille relative de notre<br />

pays », affirme Jérôme Gallo, professeur<br />

d’économie à l’ESC Dijon,<br />

avant de nuancer : « Mais comme<br />

en matière d’exportation la performance se mesure également par<br />

rapport au niveau des importations, il faut relativiser tout cela. En<br />

effet, avec un déficit commercial qui est passé de 5 milliards en 2004<br />

à 56 milliards début 2009, notre capacité à exporter n’est pas à la<br />

hauteur de notre niveau de consommation de produits étrangers. »<br />

La nécessité d’une analyse aussi prudente se confirme quand on<br />

mesure la contribution de l’export dans la croissance du Produit<br />

Intérieur Brut de la France. Avec 515 milliards d’euros en 2008<br />

pour un PIB total de 1 950 milliards d’euros, les exportations ne<br />

contribuent qu’à un quart de la création de richesse nationale.<br />

Enfin, depuis 2003, il convient de noter une baisse préoccupante du<br />

nombre d’exportateurs en France, notamment dans les entreprises<br />

de moins de 250 personnes.<br />

« De l’audace ! »<br />

De l’audace, de l’envie, de la prise de risques. » Voilà ce<br />

que recommande Jérôme Gallo aux chefs d’entreprise.<br />

Pour lui, le modèle à suivre est l’Allemagne : des produits<br />

et un service associé de qualité, poussés par des<br />

investissements financiers et humains qui génèrent de l’innovation.<br />

L’anti-modèle serait, nous l’avons compris, le protectionnisme.<br />

« Pour paraphraser une citation connue, je dirais : « Si tu ne vas pas<br />

à l’international, l’international viendra à toi !». Les Chinois et les<br />

Indiens ne sont pas à nos portes. Ils sont déjà là, et c’est tant mieux<br />

car cela signifie que le monde bouge. Nous n’avons pas d’autres choix<br />

que d’aller les challenger sur leurs propres marchés. »<br />

Les performances<br />

françaises en recul<br />

Si aujourd’hui, en termes d’export, les performances<br />

françaises ne sont pas ce qu’elles devraient être, cela<br />

s’explique en raison de plusieurs phénomènes selon<br />

Jérôme Gallo : « Pour commencer, en France, nous avons<br />

peu la culture de l’international. Ensuite, il faut reconnaître que<br />

nous avons beaucoup de travail à réaliser pour faire connaître au<br />

monde entier les produits et les services de qualité que nous sommes<br />

capables de produire. » En outre, aux yeux de cet économiste qui,<br />

le 4 juin dernier, pour la conférence qu’il a donnée dans les locaux<br />

de la CCI Dijon, avait choisi une formule choc avec « Sauvé de<br />

la crise par la mondialisation ?», les chefs d’entreprise français<br />

doivent abandonner la culture défensive qui les caractérise : « Les<br />

Anglo-Saxons n’ont peut-être pas grand-chose à nous apprendre d’un<br />

point de vue culinaire. À l’inverse, ils ont le culte de la performance,<br />

de la qualité du service. » Enfin, Jérôme Gallo estime également<br />

que les mêmes chefs d’entreprise français n’investissent pas assez<br />

en R&D pour « générer des inventions qui, ensuite, seront porteuses<br />

d’avantages concurrentiels sur les marchés mondiaux ».<br />

Chiffres<br />

Les pays clients de la Cô t e-d’Or<br />

1 - Allemagne (14,2 %) 2 - États-Unis (10,8 %)<br />

3 - Italie (7,8 %) 4 - Grande-Bretagne (7,3 %)<br />

5 - Espagne (7 %) 6 - Japon (5,4 %)<br />

(…) 9 - Chine (2,5 %)<br />

Selon les chiffres du premier trimestre 2009, la Chine est<br />

classée au 9 e rang des pays clients de la Côte-d’Or. « Quand<br />

on sait que ce même pays occupait le 12 e rang en 2007, on<br />

constate une indéniable progression », remarque Yves Louaisil,<br />

conseiller commerce international pour la Côte-d’Or, avant<br />

de poursuivre : « La tendance est certes au développement<br />

dans ce pays, mais tout ne sera pas pour autant possible car<br />

il s’agit d’une culture très différente de la nôtre. Or l’export ne<br />

met pas en jeu qu’un produit. Il est aussi question de temps de<br />

négociation, de distance, de réglementation,<br />

de besoins… »<br />

Exportissimo<br />

Exportissimo, 25 n o v e m b r e, Parc des Ex p o s i t i o n s, Dijon<br />

Comment faire du commerce international, étape incontournable du développement d’une entreprise : conseils, solutions financières,<br />

partenaires… le 25 novembre, Entreprissimo l’événement prendra l’accent « exportissimo ». Des contacts, des ateliers, des<br />

animations…. à ne pas manquer pour franchir le pas. www.entreprissimo.fr – 0 810 720 801 (appel local)<br />

10<br />

Mag a z i n e é c o n o m i q u e d e s Ch a m b r e s d e Co m m e r c e et d’In d u s t r i e d e Cô t e-d’Or


CCI International<br />

Bourgogne :<br />

porte d’entrée<br />

de l’export<br />

L’exportation et les relations commerciales internationales sont certes à la<br />

portée d’un plus grand nombre d’entreprises bourguignonnes que l’on peut<br />

le penser, mais travailler à l’international ne s’improvise pas. » Directeur de<br />

CCI International Bourgogne, Pierre-Olivier Ghintran est convaincu que<br />

l’entreprise qui aborde l’international ou qui se lance sur un nouveau marché doit<br />

être accompagnée car « il faut de vraies aptitudes en termes de produits, de savoir-faire,<br />

d’investissements humains et financiers, de temps et de motivation. L’international induit<br />

un investissement préalable sans contrepartie immédiate et, parfois, un risque à moyen<br />

ou à long terme. En ce sens, CCI International Bourgogne est un vecteur de réussite dans<br />

l’approche internationale des entreprises, une boîte à outils nécessaire, un partenaire<br />

incontournable », ajoute-t-il. En partenariat avec le Conseil Régional et Ubifrance, CCI<br />

International Bourgogne accompagne au quotidien l’entreprise dans son développement<br />

international grâce à un travail de proximité. En 2008, il est devenu le premier<br />

service consulaire d’appui à l’international entièrement régionalisé dont l’activité<br />

s’articule autour du métier de conseil international et de l’organisation d’opérations<br />

collectives telles que des salons professionnels à vocation internationale en France<br />

et à l’étranger, des missions de prospection et d’approche des marchés étrangers,<br />

ou encore des journées et séminaires d’information sur l’export. En novembre 2008,<br />

en collaboration avec la Chambre de Commerce Franco-Australienne, cet organisme<br />

a, par exemple, organisé le déplacement de vingt producteurs et négociants en vins<br />

bourguignons en Australie dans le cadre d’un Wine Tour, à Sydney et Melbourne<br />

(photo ci-dessus). Les principaux importateurs, distributeurs, détaillants, cavistes,<br />

journalistes spécialisés et sommeliers des meilleurs restaurants australiens étaient<br />

au rendez-vous. Les maisons bourguignonnes ont ainsi pu constater le dynamisme<br />

du marché australien<br />

Pour<br />

ceux qui<br />

savent qu’on<br />

est plus<br />

efficace<br />

quand on<br />

est bien<br />

informé.<br />

GESTION DES FLUX<br />

DES INFORMATIONS<br />

CLAIRES ET RAPIDES<br />

POUR MIEUX GÉRER<br />

VOS FLUX FINANCIERS<br />

La maîtrise des flux bancaires et financiers est capitale pour<br />

une entreprise. C’est pourquoi les experts en région<br />

des Banques Populaires vous proposent aujourd’hui des outils<br />

qui optimisent la gestion des frais professionnels,<br />

les échanges sécurisés dématérialisés,<br />

la vente des produits à distance, l’organisation de la transmission<br />

des ordres bancaires, la centralisation des recettes,<br />

la gestion de la trésorerie<br />

ou la simplification des règlements fournisseurs.<br />

De quoi garder le contrôle.<br />

Formations<br />

Pour réussir en équipe<br />

Assistant(e) import/export trilingue<br />

D’octobre 2009 à juin 2010. Formation de 1036 heures (dont 350 heures de stage<br />

en entreprise)<br />

BTS commercial international (cycle Long)<br />

À partir de septembre 2009 : 2 ans en alternance, en contrat de professionnalisation.<br />

Manager des affaires internationales<br />

Formation de 1239 heures (dont 490 heures de stage en entreprise)<br />

– Crédit documentaire – 1 jour<br />

– Environnement du Commerce international – Les incoterms – 1 jour<br />

– Liasse documentaire – 1 jour<br />

– Logistique transport – 1 jour<br />

– Paiements et leurs garanties – 1 jour<br />

CCI Formation Côte-d’Or – 03 80 25 94 50 et 03 80 39 19 51.<br />

11<br />

N° 20 Septembre Octobre 2009<br />

www.braintrust.fr


Dossier/<br />

se développer à l’international<br />

Opérations collectives, un vecteur de réussite<br />

En 2008, CCI International<br />

Bourgogne a organisé le<br />

déplacement d’entreprises<br />

bourguignonnes dans<br />

le cadre de onze salons internationaux,<br />

neuf missions à l’étranger,<br />

mais aussi deux réceptifs d’acheteurs<br />

étrangers. Au total, les 39<br />

opérations collectives organisées<br />

par CCI International Bourgogne<br />

ont regroupé pas moins de<br />

672 entreprises bourguignonnes.<br />

En 2008 et 2009, la société<br />

TEB, concepteur et installateur<br />

d’équipements de vidéosurveillance et de sécurité<br />

qui réalise 30% de son CA à l’export, a participé à ce<br />

type d’opération, à Singapour. Avec, pour objectif de<br />

« découvrir ce marché, mais aussi d’assurer une prospection<br />

efficace » explique Stéphane Bidault, président de<br />

TEB. Rétrospectivement, celui-ci juge cette expérience<br />

très concluante : « Nous avons trouvé des clients dans<br />

la grande distribution qui sont aujourd’hui de vrais<br />

générateurs de chiffre d’affaires. Ces opérations collectives<br />

sont vraiment intéressantes parce que les personnes qui<br />

en sont responsables sont très compétentes. » Parmi ce<br />

que l’on appelle les opérations collectives, il y a aussi –<br />

nous l’avons dit – des réceptifs d’acheteurs étrangers<br />

en Bourgogne. Ici, pour CCI International Bourgogne,<br />

l’idée consiste à accueillir des délégations étrangères<br />

et rencontrer des chefs d’entreprises bourguignonnes<br />

potentiellement intéressantes pour elles. Pendant trois<br />

jours, la CRCI s’occupe de tout pour ces délégations :<br />

voyage, hébergement, restauration, déplacements. En<br />

décembre 2008, la société Corton André, qui réalise<br />

60 % de son CA à l’export, a ainsi participé à un réceptif<br />

d’acheteurs des Pays baltes composé d’importateurs, de<br />

cavistes, mais aussi de journalistes. « Nous avons fait<br />

déguster nos produits en compagnie d’autres entreprises<br />

bourguignonnes. Ce type de rencontres permet d’aller<br />

à l’essentiel. On ne signe pas de contrats le jour J car,<br />

ensuite, c’est le suivi commercial qui fait la différence.<br />

Mais dans le cas présent, six mois plus tard, à Bordeaux,<br />

sur le salon Vinexpo, nous avons signé un contrat avec des<br />

acheteurs baltes rencontrés lors de ce réceptif », explique<br />

Florence Garnier, responsable d’une zone export pour<br />

Corton André.<br />

Un accompagnement à la carte<br />

Chaque département de la Bourgogne compte<br />

un conseiller en développement export.<br />

En Côte-d’Or, cette fonction revient à Yves<br />

Louaisil : « Nous avons pour objectif d’aider<br />

les entreprises qui ont déjà une activité export à aller vers<br />

de nouveaux marchés, mais aussi de permettre à des<br />

primo-exportateurs de se lancer à l’international. Avec<br />

elles, nous validons la viabilité de leur projet. » Est-ce que<br />

l’entreprise a les moyens, les structures, le temps pour<br />

exporter ? Autant de questions que les conseillers en<br />

développement export examinent de près avec les entreprises<br />

concernées, dans une vraie relation de proximité.<br />

« Nous ne prenons pas la place du chef d’entreprise. Nous<br />

validons certains choix avec lui. Mais nous pouvons aussi<br />

les aider à obtenir des financements avec la COFACE,<br />

le Conseil régional de Bourgogne ou Ubifrance. En fait,<br />

nous sommes des facilitateurs », déclare Yves Louaisil.<br />

Ce que reconnaît spontanément François de Maillard,<br />

dirigeant de la société SBM qui, en décembre 2005, a<br />

sollicité un accompagnement individuel pour obtenir un<br />

financement destiné à favoriser son export en Ukraine et<br />

en Russie : « La recherche et le développement dans un<br />

pays qu’on ne connaît pas est relativement long. Notre<br />

expérience démontre qu’il faut trois ans pour savoir si on<br />

peut ou non se développer dans un pays étranger. C’est<br />

pour cela que constituer dès le début un dossier avec des<br />

connaisseurs est capital. » Au final, SBM a obtenu le<br />

concours du Conseil régional de Bourgogne à hauteur<br />

de 40 % de la somme qu’il a engagée pour son développement.<br />

« Quel gain de temps ! Grâce à cela, aujourd’hui,<br />

nous réalisons déjà 5 % de notre CA en Russie. C’est<br />

peu, mais je suis sûr que dans cinq ans ce sera bien plus<br />

conséquent », affirme François de Maillard.<br />

12<br />

Mag a z i n e é c o n o m i q u e d e s Ch a m b r e s d e Co m m e r c e et d’In d u s t r i e d e Cô t e-d’Or


L’atout des réseaux<br />

Association loi 1901, le Club Export 21 est l’un<br />

des nombreux clubs thématiques regroupant<br />

des entrepreneurs de la Côte-d’Or. Il fédère les<br />

exportateurs, les importateurs et les prestataires<br />

qui veulent affirmer leur présence à l’international.<br />

« Si l’international est une « école » où rigueur, flexibilité,<br />

ouverture d’esprit, voire modestie sont encore plus indispensables<br />

qu’ailleurs, il ne faut pas en avoir peur. L’échange<br />

d’expériences, heureuses ou malheureuses, entre exportateurs<br />

peut tous nous aider à avancer efficacement et nous éviter<br />

de trébucher sur les mêmes pierres. Un réseau n’est efficace<br />

que si les personnes se connaissent suffisamment pour se<br />

faire confiance et donc échanger », affirme Joanny Merle,<br />

président du Club Export 21. Une quarantaine d’entreprises<br />

est aujourd’hui membre de ce club. La société Guillemin,<br />

qui fabrique des machines à riveter et des machines<br />

d’assemblage à Longvic, en fait partie. Pour elle qui réalise<br />

40 % de son CA à l’export en Espagne, Pologne, République<br />

Tchèque, Allemagne, mais aussi au Mexique et en Chine, le<br />

fait d’appartenir à ce réseau d’exportateurs est important<br />

comme l’explique Luc Guillory, commercial export : « Cela<br />

nous permet d’avoir des échanges sur des thématiques<br />

diverses. Le brassage d’idées, d’expériences, de méthodes est<br />

un réel atout. »<br />

Où s’informer ?<br />

Le plus souvent, les dossiers que nous traitons sont en<br />

rapport avec le droit européen. Tout simplement parce<br />

qu’il impacte une grosse partie du développement<br />

international de nos entreprises. Le marché européen<br />

est, en effet, la cible privilégiée de 74 % des entreprises<br />

bourguignonnes. » Juriste au sein de la CRCI Bourgogne,<br />

Robert Guyon anime régulièrement, avec l’ensemble des CCI<br />

locales, des réunions d’information technique export. Lors<br />

du premier trimestre 2009, il en a déjà animé treize sur l’ensemble<br />

de la région Bourgogne. D’une durée de deux heures,<br />

elles réunissent une trentaine d’entreprises, de la PME au<br />

groupe international. Les thèmes traités sont vastes : les<br />

garanties à fournir dans les contrats internationaux, vendre<br />

sur internet à destination de l’Union Européenne, les moyens<br />

de paiement à l’international, les obligations réglementaires<br />

et fiscales de la vente de vin sur internet… « Nous procédons<br />

toujours à une évaluation qualité. Globalement, les chefs d’entreprise<br />

sont très satisfaits » affirme Robert Guyon. Le service<br />

des Formalités de la CRCI Bourgogne donne également des<br />

informations réglementaires aux entreprises (documents<br />

d’accompagnement, etc.) en parallèle à la délivrance de visas<br />

nécessaires à l’exportation des marchandises.<br />

Outils<br />

J’exporte :<br />

à l’i n t e r n at i o n a l, un réseau d’acteurs<br />

publics au service de votre développement<br />

Depuis 2006, le Conseil régional de Bourgogne<br />

mise sur le partenariat. Le travail collaboratif mené<br />

avec l’ensemble des acteurs publics et des filières<br />

professionnelles en Bourgogne, sous la bannière<br />

« J’entreprends en Bourgogne », a permis une<br />

clarification des outils. Aujourd’hui, les entreprises<br />

peuvent bénéficier d’un accompagnement financier<br />

élaboré qui répond à chacun de leur projet de développement.<br />

À l’international, sous le titre « J’exporte », un<br />

réseau d’acteurs se déploie pour répondre aux<br />

besoins des entreprises :<br />

– les CCI, contact privilégié des entreprises et porte<br />

d’entrée du dispositif de soutien,<br />

– UBIFRANCE, agence de conseil de l’étude de<br />

marché à la communication export, en passant<br />

par des financements ponctuels,<br />

– les financeurs de projets : Conseil régional (subvention),<br />

Coface (avance remboursable) ou<br />

Oséo (prêt).<br />

De ce réseau découle une boîte à outils qui répond<br />

à chaque stade de développement à l’export : du<br />

débutant à l’exportateur confirmé. Certains outils<br />

sont là pour soutenir un projet de développement<br />

individuel à l’export, que ce soit la recherche d’informations<br />

et de conseil, le recrutement de personnel<br />

qualifié à l’export ou la prise en charge des frais de<br />

prospection à l’international. D’autres instruments<br />

servent à unir nos forces à l’export et à faire jouer<br />

les synergies commerciales à travers une batterie<br />

d’actions collectives sectorielles à l’étranger.<br />

Conseil régional de Bourgogne – Cellule export<br />

Anne Faucher – 03 80 44 37 76<br />

en savoir plus<br />

CCI International Bourgogne – Place des Nations Unies – 21000 Dijon<br />

03 80 60 40 33 – w w w.b o u r g o g n e.cci.fr<br />

Yves Louaisil, conseiller c o m m e r c e i n t e r n at i o n a l, CCI Cô t e-d’Or<br />

03 80 65 92 70 – y.louaisil@b e a u n e.cci.fr<br />

Ro b e r t Gu y o n, juriste – 03.80.60.43.63 –r.g u y o n@b o u r g o g n e.cci.fr<br />

Ca r o l i n e Go g u i l l o t, conseillère en formalités internationales<br />

03 80 65 92 71 – c.g o g u i l l o t@dijon.cci.fr<br />

Maria Pr é v o s t, conseillère en formalités internationales<br />

03 80 26 39 41 – m.p r e v o s t@b e a u n e.cci.fr<br />

Club Export 21 – w w w.c l u b e x p o r t21.n e t<br />

13<br />

N° 20 Septembre Octobre 2009


N° 20 Septembre Octobre 2009<br />

Actus CCI de Côte-d’Or<br />

Supplément détachable du Magazine économique des Chambres de Commerce et d’Industrie de Côte-d’Or<br />

© DR<br />

Présentation du nouveau statut de « l’auto-entrepreneur » par l’École du Créateur.<br />

22 septembre<br />

l’École du Créateur fait sa rentrée<br />

L’École du Créateur profite de cette période de rentrée pour faire son bilan et fêter les créateurs<br />

d’entreprise qui ont cru en elle depuis son lancement en 2002. En répondant de façon réactive aux<br />

attentes des porteurs de projets, les CCI soutiennent pleinement le développement des entreprises<br />

tout au long de leur vie. Née d’une volonté forte et unique en France, cette affaire « qui m a r c h e »<br />

fait réussir la jeune entreprise.<br />

L’École du Créateur part d’une idée simple et pragmatique :<br />

accompagner les créateurs d’entreprise dans leur projet, de<br />

la conception à la 3 e année, en passant par la gestation et<br />

la naissance de l’entreprise, un parcours qui dure souvent<br />

plus de 9 mois… Pour répondre au plus près aux attentes et<br />

aux besoins, les porteurs de projets bénéficient d’un accompagnement<br />

cohérent et structuré à toutes les étapes de la<br />

création. Porte d’entrée de l’École, l’Espace Entreprendre<br />

accueille et oriente de façon individualisée le candidat à la<br />

création, après diagnostic de son projet. Première étape<br />

conseillée : des réunions collectives hebdomadaires destinées<br />

à le sensibiliser et à lui donner une première approche<br />

des démarches. Ensuite, des formations couvrent tous les<br />

secteurs d’activité : commerce/vente, hôtellerie/restauration,<br />

tertiaire, industrie. Elles présentent l’avantage d’être<br />

« à la carte », avec le choix de formules courtes (5 jours)<br />

ou longues (147 h/315 h). Ce dispositif innovant fait preuve<br />

d’une grande souplesse. Le suivi peut être individualisé,<br />

que ce soit au travers des rendez-vous individuels ou dans<br />

les formations longues. Il est complété par la tenue de<br />

conférences et d’ateliers thématiques destinés à fournir des<br />

outils opérationnels aux créateurs.<br />

L’École du Créateur s’avère ainsi un véritable « centre d’apprentissage<br />

du métier de chef d’entreprise » et repose sur<br />

une équipe de 12 collaborateurs, tous techniciens spécialisés<br />

en droit, fiscalité, finance, études de marché, mais aussi en<br />

partenariat avec des notaires, des assureurs… Sans compter<br />

les nombreux services ressources fournis par la CCI Dijon :<br />

le Centre de Formalités des Entreprises (CFE) bien sûr,<br />

obligatoire pour l’immatriculation, mais aussi le Centre de<br />

N° 20 Septembre Octobre 2009<br />

I


L’École du Créateur /<br />

documentation, CAPP21 (conseils et solutions d’implantation<br />

pour l’entreprise), les réseaux Ecobiz, Achat-Côte-d’Or,<br />

Entreprissimo l’Événement…<br />

Le suivi post-création n’a pas été négligé. Pendant une<br />

durée de trois ans, le chef d’entreprise peut bénéficier<br />

d’un accompagnement en termes de bilan, de conseils en<br />

management… qui permettent de conforter la pérennité de<br />

l’entreprise. Dernier maillon de l’École du Créateur, l’École<br />

du Dirigeant assure aux chefs d’entreprise et aux cadres<br />

dirigeants des formations « à la carte » correspondant à<br />

leurs besoins, dispensées par des spécialistes de la stratégie<br />

d’entreprise. « Mais la création d’entreprise « made<br />

in CCI Dijon », c’est aussi le développement de l’entrepreunariat<br />

à tous niveaux : à l’école élémentaire grâce au programme<br />

EOSIS (Éveil Ouverture Sensibilisation Information<br />

Savoir), destiné à sensibiliser les élèves de CM2 au monde<br />

des métiers, du travail et de l’entreprise ; au collège et lycée,<br />

la création de mini-entreprises dans le cadre d’Entreprendre<br />

Pour Apprendre Bourgogne. La relève est assurée ! », se<br />

réjouit François Battault, vice-président de la CCI Dijon et<br />

président d’Entreprendre Pour Apprendre Bourgogne.<br />

Des chiffres 2008 qui parlent<br />

• 3 000 porteurs de projets accueillis dont 700 en rendezvous<br />

individuels<br />

• 137 créateurs en formation<br />

• 30 % des entreprises immatriculées accompagnées<br />

• 39 réunions collectives d’information<br />

• 900 élèves sensibilisés<br />

Un engagement gagnant<br />

85 % des entreprises accompagnées par l’École du Créateur<br />

sont pérennes à 3 ans, 75 % à 5 ans (respectivement 60 %<br />

et 50 % pour la moyenne nationale). Forte de ses résultats<br />

probants, l’École du Créateur, labellisée « Entreprendre en<br />

France », a peu à peu acquis la confiance et la reconnaissance<br />

de ses clients et partenaires. Un tiers des créateurs qui<br />

immatriculent leur entreprise passent ainsi sur « ses bancs ».<br />

Derrière ce succès, des experts compétents mais aussi des<br />

élus qui collaborent fructueusement depuis 5 ans au sein du<br />

Groupe de travail « Création », présidé par François Battault.<br />

Dresser le bilan du Pôle Création-Transmission et valoriser<br />

l’esprit d’entreprise sont les objectifs de la rentrée de l’École<br />

du Créateur. Une soirée organisée le 22 septembre 2009 réunira<br />

dans une ambiance conviviale, les élus, les équipes de<br />

la CCI Dijon, leurs partenaires et les créateurs accompagnés,<br />

mis à l’honneur à travers la concrétisation et la réussite de<br />

leurs entreprises. Un invité de marque viendra lui aussi<br />

témoigner… Entreprendre rime aussi avec surprendre…<br />

en savoir plus<br />

Jean-François Guépet – 03 80 65 92 91 – j.guepet@dijon.cci.fr<br />

zoom créateurs<br />

L’Atelier des Chefs :<br />

un réseau efficace<br />

« Le pire ennemi du<br />

créateur, c’est la solitude ! »<br />

D’emblée, Valérie Grandet<br />

donne le ton, pour elle,<br />

bien entreprendre c’est<br />

être bien accompagnée.<br />

Et ça marche ! Né il y a à<br />

peine un an, L’Atelier des<br />

chefs, atelier de cours de<br />

cuisine, en plein cœur du<br />

vieux Dijon, compte déjà 2<br />

salariés et affiche une belle<br />

notoriété. Mais reconnaîtelle<br />

bien volontiers, « il y a<br />

loin du montage du projet<br />

à la création proprement dite, il y a beaucoup d’étapes ! » Au<br />

stade de la mise en œuvre du projet, l’expertise de l’École<br />

du Créateur est particulièrement efficace et nécessaire.<br />

Toutefois, « il ne faut pas attendre qu’on fasse les choses à<br />

notre place. Les conseillers de la CCI nous mettent en réseau, ils<br />

nous aident à trouver les bons interlocuteurs au bon moment,<br />

c’est toute une dynamique qui s’instaure. Ils nous permettent<br />

aussi de valider le projet à des étapes-clés et de se poser les<br />

bonnes questions ». Aujourd’hui, avec le suivi de l’APH21,<br />

elle n’entend pas se priver de conseils pour développer et<br />

pérenniser son entreprise.<br />

L’Atelier des chefs – 18 rue Chaudronnerie 21000 Dijon<br />

03 80 31 72 75 – www.atelierdeschefs.com<br />

BEI : reprendre<br />

c’est créer (un peu)<br />

C’est dans le secteur<br />

industriel que Marc<br />

Guillien a choisi de se<br />

lancer, décidé à revenir<br />

s’installer dans sa<br />

Bourgogne d’origine. En<br />

janvier 2009, il reprend<br />

l’entreprise de travaux de<br />

façades architecturales BEI,<br />

comptant maintenant 17<br />

salariés pour une activité<br />

sur la France entière.<br />

Pour mettre toutes les<br />

chances de son côté, cet ingénieur de formation a effectué<br />

au préalable une formation de créateur-repreneur à la CCI<br />

Dijon. Au total, 315 heures dont il est ressorti très satisfait :<br />

une bonne connaissance du « terroir », de l’économie<br />

de la Côte-d’Or, un tour d’horizon de toute la création<br />

d’entreprise (juridique, RH) et la mise en relation avec les<br />

banques, des représentants de l’URSSAF, des assurances…<br />

un service de ressources et de compétences qui fait la<br />

différence et une mise en réseau appréciée. Tout pour<br />

« agencer les briques entre elles » !<br />

BEI – 9 rue du professeur Georges Chabot – 21600 Longvic<br />

03 80 74 00 46 – bei-sa.com<br />

II<br />

L’actualité d e s Ch a m b r e s d e Co m m e r c e et d’In d u s t r i e d e Cô t e-d’Or


CCI formation Côte-d’Or/<br />

Le contrat de professionnalisation : recruter intelligent<br />

Aux entreprises qui recherchent :<br />

– un assistant chargé de la gestion administrative, comptable<br />

et commerciale<br />

– un commercial dédié à la fidélisation et au développement<br />

de la clientèle<br />

– un vendeur sur point de vente,<br />

– un collaborateur à l’import-export,<br />

CCI Formation propose 4 BTS :<br />

– BTS Assistant de gestion de PME-PMI<br />

– BTS Négociation et relation client<br />

– BTS Management des unités commerciales<br />

– BTS Commerce international.<br />

Ces BTS en alternance, en contrat de professionnalisation,<br />

présentent des avantages multiples pour les entreprises :<br />

l’intégration d’un nouveau collaborateur pour pérenniser et<br />

développer son activité ; la transmission de la culture d’entreprise,<br />

la connaissance de ses produits et savoir-faire.<br />

Sans oublier des avantages financiers :<br />

– Rémunération de 55 à 100 % du SMIC selon l’âge et le<br />

niveau de qualification de l’alternant<br />

– Exonération de tout ou partie des cotisations patronales<br />

– Aide Forfaitaire de l’État (AFE) sous certaines conditions<br />

(embauche en CDI d’un jeune de moins de 26 ans ; embauche<br />

en CDD ou CDI d’un demandeur d’emploi indemnisé)<br />

– Aide de l’État spécifique aux groupements d’employeurs<br />

– Aides par AGEFIPH pour favoriser l’embauche de personnes<br />

handicapées<br />

– Pour les entreprises de moins de 10 salariés, versement<br />

d’une prime exceptionnelle<br />

– Prime exceptionnelle de 1 000 E versée par Pôle Emploi<br />

pour l’embauche d’un jeune de moins de 26 ans entre juin<br />

2009 et juin 2010.<br />

en savoir plus<br />

Hélène Méliand – 03 80 65 91 70 – h.meliand@beaune.cci.fr<br />

Une formation d’aujourd’hui :<br />

Chargé d’affaires en vente de solutions durables<br />

CCI Formation innove et s’adapte aux besoins des entreprises<br />

en proposant la formation Chargé d’affaires en vente de<br />

solutions durables. Destinée à un public de niveau Bac + 2 et<br />

plus, cette formation qualifiante (titre certifié de niveau II Bac<br />

+ 3/4), en alternance sur 1 an, débouche sur des fonctions<br />

de technico-commercial chargé d’affaires énergie thermique,<br />

technico-commercial en énergies renouvelables, attaché<br />

commercial en biens d’équipements professionnels, cadre<br />

technique de l’environnement, technico commercial dans une<br />

éco entreprise.<br />

À raison de 455 heures de formation en stratégie commerciale<br />

en contexte environnemental, marketing, négociation,<br />

Formation pour grandes enseignes<br />

Devenir responsable univers, responsable de rayon ou responsable<br />

de secteur, et, avec de l’expérience, directeur de<br />

magasin, c’est possible en suivant la formation Manager<br />

de centre de profit. Conditions requises : être titulaire d’un<br />

niveau Bac + 3 et plus toutes filières (ou niveau Bac + 2<br />

avec une expérience professionnelle significative), avoir un<br />

potentiel pour le management et le commerce et être mobile<br />

géographiquement. Cette formation d’un an en alternance et<br />

approche technique des produits et concepts écologiques,<br />

gestion et développement durable de clientèle, management<br />

et communication, les alternants sont à même de :<br />

– Mettre en œuvre une stratégie de vente de solutions durables<br />

– Proposer, négocier et contractualiser des solutions sur<br />

mesure, économiquement viables et respectueuses de<br />

l’environnement<br />

– Accompagner et conseiller les clients dans leur démarche<br />

environnementale.<br />

Début de la formation : janvier 2010<br />

en savoir plus<br />

Séverine Delidais – 03 80 65 91 72 – severine.delidais@escdijon.eu<br />

contrat de professionnalisation, à raison de 75 % du temps<br />

en entreprise pour 25 % en centre de formation, comprend<br />

des cours de gestion, de management, de marketing commercial<br />

et environnement de l’entreprise, assurés par des<br />

professionnels. Trois grandes enseignes (IKEA, Leroy Merlin<br />

et Decathlon) sont déjà partenaires. Début : octobre 2009.<br />

en savoir plus<br />

Mélissa Méridan – 03 80 72 58 94 – melissa.meridan@escdijon.eu<br />

III<br />

N° 20 Septembre Octobre 2009


CCI flashs / infos pratiques<br />

Club Sécurité / Le travail c’est la santé<br />

Dix-sept entreprises industrielles du sud de la Côte-d’Or ont répondu<br />

présentes pour participer au Club Sécurité lancé par la CCI Beaune. Sous<br />

forme de rencontres en entreprise ou à la CCI, ce club permettra de partager et<br />

d’échanger expériences et bonnes pratiques en matière de santé et de sécurité au<br />

travail. Derniers thèmes traités : accueil des entreprises extérieures ; formation,<br />

sensibilisation et communication en matière de santé/sécurité dans l’entreprise.<br />

en savoir plus<br />

Eric Monod – 03 80 26 39 58 – e.monod@beaune.cci.fr<br />

«P<br />

Tourisme/ Tout savoir à la CCI<br />

orte d’entrée » des prestataires touristiques, le Pôle tourisme de la CCI<br />

Dijon évolue dans sa démarche pour être en contact quotidien avec les<br />

chefs d’entreprises afin de les renseigner et de les orienter au mieux tout au<br />

long de la vie de leur entreprise (connaissance du marché, des normes, des<br />

aides financières, promotion, recherche de partenaires…). Mais aussi pour<br />

structurer l’offre touristique au moyen d’actions « transversales » (développement<br />

de partenariats, animation de la communauté tourisme Ecobiz…). Lors<br />

d’Entreprissimo l’Événement 2009, du 25 au 27 novembre, le « Village tourisme »<br />

proposera des rendez-vous avec des experts de la réglementation touristique, des<br />

solutions pour nouer de nouveaux partenariats commerciaux dans le domaine<br />

du réceptif et la promotion de l’offre régionale « tourisme d’affaires » auprès des<br />

entreprises locales.<br />

en savoir plus<br />

Marie-George Pernaton – 03 80 65 91 84 – mg.pernaton@dijon.cci.fr<br />

Ecobiz Tourisme – Virginia Boilleaut – 03 80 65 91 85 – v.boilleaut@dijon.cci.fr<br />

Internet / Un site exemplaire<br />

L<br />

’implication forte de la CCI Dijon en matière de nouvelles technologies n’est<br />

pas un vain mot. Parce que le monde évolue, la CCI Dijon met à la disposition<br />

des entreprises et du grand public un site à la pointe de la modernité, ainsi que<br />

son blog et ses newsletters. Elle s’est également dotée d’un compte Twitter. Des<br />

outils nombreux mais aussi hautement qualitatifs, puisque le site de la CCI Dijon,<br />

avec celui de la CCI Seine-et-Marne, a été retenu comme modèle pour la maquette<br />

de refonte du portail des CCI sur le plan national. Objectif NTIC aussi dans<br />

l’Espace Numérique Professionnel de la CCI Dijon en direction des entreprises<br />

du tourisme et des créateurs d’entreprises, avec des ateliers de sensibilisation à<br />

l’usage d’internet.<br />

en savoir plus<br />

www.dijon.cci.fr<br />

ESC Dijon-Bourgogne/ Summer team<br />

Un été à la fois convivial et studieux, c’est la 8e édition du Global<br />

Competitiveness Programm qui s’est tenue du 22 juin au 3 juillet à l’ESC<br />

Dijon-Bourgogne. Le principe : 20 étudiants d’Ohio University viennent en<br />

Bourgogne et se joignent à 20 étudiants de l’ESC Dijon pour former des équipes<br />

multiculturelles de 3 ou 4, avec pour objectif de réaliser de véritables missions de<br />

conseil à forte valeur ajoutée pour les 9 entreprises partenaires. Des missions qui<br />

portent sur l’analyse d’un problème ponctuel rencontré par l’entreprise ou encore<br />

sur l’élaboration d’un plan de développement en liaison avec un projet existant.<br />

en savoir plus<br />

Fabrice Galia – 03 80 72 59 40 – fabrice.galia@escdijon.eu<br />

Terminal Dijon Bourgogne /<br />

Nouveau départ<br />

Inauguré fin 2002 par le précédent<br />

Président de la CCI Dijon, Michel Bernard,<br />

le « Terminal Dijon Bourgogne », plateforme<br />

bimodale rail-route située à Perrignylès-Dijon,<br />

fut subitement abandonné en<br />

août 2005, faute de trafic. Aujourd’hui, le<br />

Terminal prend un nouveau départ avec<br />

un nouvel opérateur, Naviland Cargo<br />

(également filiale de la SNCF), et déjà deux<br />

liaisons hebdomadaires annoncées, vers les<br />

ports du Havre et de Fos-sur-Mer.<br />

en savoir plus<br />

Jean-Claude Jacobi – 01 43 98 40 00<br />

Instalisy /<br />

6 e Soirée d’accueil des<br />

nouveaux collaborateurs<br />

Comme chaque année à la rentrée, la<br />

CCI Dijon organise en partenariat avec<br />

le Grand Dijon une soirée de bienvenue<br />

pour les nouveaux collaborateurs des<br />

entreprises locales.<br />

Cette année, l’événement aura lieu le 1er<br />

octobre 2009 au Palais des Congrès de<br />

Dijon. Soirée conviviale à laquelle sont<br />

conviés les nouveaux salariés et leurs<br />

conjoints ainsi que les dirigeants et<br />

directeurs des ressources humaines des<br />

entreprises.<br />

Cette soirée est le temps fort du service<br />

Instalisy, dont la raison d’être est de faciliter<br />

l’intégration des nouveaux collaborateurs<br />

et de leur famille dans leur nouveau cadre<br />

de vie. Instalisy propose notamment<br />

une aide pour l’accès aux logements,<br />

pour la scolarité et les gardes d’enfants,<br />

pour la recherche d’emploi du conjoint…<br />

Depuis le début de l’année, Instalisy c’est<br />

déjà 50 familles accompagnées. Les clés<br />

d’une installation réussie, au service de<br />

l’attractivité du territoire.<br />

en savoir plus<br />

Françoise Bureau – 03 80 65 92 63<br />

f.bureau@dijon.cci.fr<br />

IV<br />

L’actualité d e s Ch a m b r e s d e Co m m e r c e et d’In d u s t r i e d e Cô t e-d’Or


Made in Côte-d’Or/ flashs<br />

Gewiss France /<br />

Open Dev /<br />

L’intelligence<br />

logicielle<br />

C<br />

’est à Quetigny, non<br />

loin du campus,<br />

qu’Open Dev société<br />

informatique spécialisée<br />

dans les logiciels libres<br />

vient d’ouvrir son agence<br />

(Parc du golf Quetigny –<br />

03 80 27 08 60). Née à<br />

Clermont-Ferrand, cette<br />

entreprise de 15 personnes<br />

a choisi Dijon pour asseoir son développement,<br />

en particulier dans le domaine de la santé,<br />

en liaison avec la recherche universitaire.<br />

« Les compétences ici sont exceptionnelles,<br />

il y a tout en Bourgogne », s’enthousiasme<br />

Denis Garcia, co-gérant avec Benoît Martinet.<br />

Les applications conçues et mises en place<br />

Melt’In Bloc / L’irrésistible<br />

ascension<br />

Pour Mathieu Farget, l’escalade est une<br />

passion qui se communique. Unique à<br />

par Open Dev sont d’une haute technicité<br />

innovante, destinée à répondre aux besoins<br />

complexes des clients en open source :<br />

répertoires de ressources hospitalières,<br />

logiciels de prescriptions médicamenteuses<br />

spécifiques… mais aussi logiciels à l’usage des<br />

collectivités locales.<br />

Dijon, la salle d’escalade qu’il a créée en<br />

octobre 2008 (avec l’APH21), Melt’In Bloc<br />

(ZAE Cap Nord – Dijon – 09 51 93 28 85),<br />

accueille aussi bien les grimpeurs chevronnés<br />

désireux de s’entraîner, que les novices. Dans<br />

un espace « grimpable » de 300 m 2 en accès<br />

libre, plusieurs choix de voies correspondant à<br />

des difficultés de niveaux différents, des « pans<br />

Güllich » sont disponibles. Pour l’initiation, une<br />

structure spécifique particulièrement adaptée<br />

aux enfants et aux personnes handicapées et la<br />

possibilité de cours sont proposées. Avec ces<br />

formules diversifiées, un espace bar-détente<br />

sur place, l’escalade se pratique en solo ou en<br />

groupe (scolaires, centres de loisirs, comités<br />

d’entreprise).<br />

L’heure est à<br />

l’innovation<br />

Le Groupe Gewiss, qui fait partie des<br />

leaders dans le domaine des installations<br />

électriques intégrées, se développe à l’écoute<br />

du marché et vise à l’excellence en matière<br />

d’adaptation aux demandes de ses clients.<br />

En 2008, 17 millions d’euros ont été investis<br />

pour la reconstruction et la rénovation du<br />

site de Liernais (03 80 90 51 00) dédié à la<br />

production de chemins de câble, également<br />

siège de Gewiss France dirigé par Daniel<br />

François, et qui emploie dans sa totalité<br />

une centaine de salariés. En 2009, l’heure<br />

est plus que jamais à l’innovation et à la<br />

qualité au sein du département Recherche<br />

et Développement du site avec des matières<br />

premières de haute technicité résistantes à<br />

la corrosion sans nécessité de traitement et<br />

l’amélioration en matière de supportage.<br />

Au Beaun’Accueil /<br />

Les vacances pour tous<br />

Double célébration pour Marie-Jo<br />

et Patrick Garlatti en juin dernier :<br />

l’inauguration officielle de leur établissement<br />

de chambres d’hôtes qualité « Fleurs de<br />

soleil » (trois étoiles), situé en plein vignoble<br />

bourguignon (Merceuil – 03 80 20 45 84),<br />

ainsi que l’obtention du label « Tourisme et<br />

Handicap » qui concerne deux de leurs cinq<br />

chambres. Premiers hôtes à être certifiés<br />

en Côte-d’Or, les propriétaires garantissent<br />

ainsi aux personnes en fauteuils roulants<br />

l’accessibilité totale de leur établissement<br />

(chambres, salles de bains, accès voiture,<br />

salle petit-déjeuner). Ils proposent aussi des<br />

services paramédicaux adaptés, sans oublier<br />

l’accès à des visites touristiques (caves<br />

viticoles). Un investissement volontariste<br />

qui « vient du cœur » pour des vacances<br />

pour tous !<br />

15<br />

N° 20 Septembre Octobre 2009


Entreprendre en Côte-d’Or / flashs<br />

Corinne Strauss Conseils / Une stratégie durable<br />

Le<br />

développement<br />

durable<br />

est une valeur sûre<br />

pour les entreprises.<br />

Depuis septembre<br />

2008,<br />

Corinne Strauss<br />

(accompagnée par<br />

l’École du Créateur) spécialisée en management,<br />

conseille les entreprises dans leurs<br />

actions collectives et leurs démarches ponctuelles<br />

en matière d’environnement, de qualité,<br />

de sécurité, de RSE (Responsabilité Sociale<br />

des Entreprises). Le développement durable<br />

consiste à prendre en compte les attentes de<br />

toutes les parties prenantes pour résoudre au<br />

mieux les impacts engendrés par les entreprises.<br />

La méthode de Corinne Strauss cherche à<br />

s’adapter au plus près à leurs demandes, avec<br />

souplesse et pragmatisme. Elle délivre aussi<br />

ses compétences dans le cadre de formations,<br />

car, regrette-t-elle : « le développement<br />

durable est encore très peu enseigné en écoles<br />

d’ingénieurs par exemple ».<br />

en savoir plus<br />

Co r i n n e Strauss Co n s e i l s – 155 av e n u e Vi c t o r Hugo – 21000 Dijon – 06 14 67 39 18<br />

Exxite / Hommes tendance<br />

Nul doute, Ahmed Khsiba<br />

a l’esprit d’entreprise<br />

chevillé au corps. À 25 ans,<br />

cet ex-cadre commercial vient<br />

d’inaugurer Exxite, le magasin<br />

de mode italienne tendance<br />

pour hommes (vêtements,<br />

parfums, chaussures), à<br />

Beaune. Une belle victoire<br />

pour ce jeune entrepreneur<br />

bénéficiaire du NACRE (Nouvel Accompagnement pour les<br />

Créateurs et Repreneurs d’Entreprises), soutenu par les CCI<br />

de Côte-d’Or qui a obtenu l’APH21. Il envisage également<br />

l’ouverture l’année prochaine d’un magasin Exxite femmes<br />

et, à plus long terme, le développement de cette jeune<br />

franchise rennaise pour le secteur Est de la France.<br />

en savoir plus<br />

Exxite – 13 rue Gu s tav e Eiffel – 21200 Be a u n e – 03 80 24 60 73<br />

Aux Pagnotins / Service rural<br />

Ruralité rime avec<br />

convivialité et service,<br />

qu’on se le dise ! Avec cet<br />

esprit, Magaly Hudelot<br />

vient de s’installer, depuis<br />

mai dernier, à Pagny-la-<br />

Ville, soutenue par les<br />

collectivités, la CCI Beaune<br />

et accompagnée par l’École<br />

du Créateur. Dans un espace<br />

clair et moderne de 120 m 2 ,<br />

« Aux Pagnotins » (du nom des habitants de Pagny) se veut à la fois une épicerie<br />

de proximité qui propose des produits frais, crémerie et légumes, pain artisanal,<br />

des produits de première nécessité, mais aussi un café avec restauration rapide<br />

et plat du jour. Aussi bien qu’en ville ! Dans ses projets, des meublés de tourisme<br />

avec locations de vélos : la « Voie bleue » qui borde la Saône n’est pas loin…<br />

en savoir plus<br />

Aux Pa g n o t i n s – 21250 Pa g n y-la-Ville – 03 80 55 07 32<br />

Voo TV / Nouveau regard sur les territoires<br />

Une nouvelle TV locale est née : Voo TV<br />

(« voir » en bourguignon). Projet issu de<br />

Dijon Première, Web TV dijonnaise depuis<br />

2005, elle ouvrira son antenne vendredi 4<br />

septembre 2009. Max Rebouillat, le Directeur<br />

général et ancien PDG de Dijon-Première,<br />

ne cache pas sa satisfaction devant cet<br />

aboutissement, fruit d’un engagement marqué<br />

de ses partenaires locaux, en particulier la Ville<br />

de Dijon et le Grand Dijon. Avec un budget<br />

de 1,1 million d’euros la première année, la<br />

chaîne se veut une TV citoyenne en prise<br />

avec le territoire pour le valoriser sous ses<br />

aspects variés : sportif, économique, social,<br />

culturel. Possibilité sera donnée également<br />

aux annonceurs de faire leur diffusion. Voo<br />

TV sera accessible à tous les habitants du<br />

Grand Dijon via le câble et sur le canal 21 de<br />

la TNT, avec en perspective la couverture de<br />

l’ensemble de la Bourgogne.<br />

en savoir plus<br />

Vo o TV – 20 rue des Ar d e n n e s – 21000 Dijon – 03 80 48 62 21 – w w w.v o o t v.fr<br />

16<br />

Mag a z i n e é c o n o m i q u e d e s Ch a m b r e s d e Co m m e r c e et d’In d u s t r i e d e Cô t e-d’Or


Entreprendre en Côte-d’Or/<br />

événement<br />

Entreprissimo :<br />

de succès en succès<br />

À l’aube de sa 4 e édition, q u i aura lieu du 25 au 27 n o v e m b r e au<br />

Parc des Ex p o s i t i o n s de Dijon, Entreprissimo l’événement est devenu<br />

i n c o n t o u r n a b l e d a n s le paysage é c o n o m i q u e b o u r g u i g n o n. Cette a n n é e,<br />

u n e f o i s e n c o r e, ce s a l o n va faire preuve d’i n n o vat i o n.<br />

Avec 860 exposants et 17 000<br />

visiteurs depuis 2006, le salon<br />

Entreprissimo l’événement est un<br />

franc succès. Destiné à dynamiser<br />

le marché local, à promouvoir les entreprises<br />

et les savoir-faire régionaux, mais<br />

aussi à créer une réelle synergie entre<br />

les différents acteurs bourguignons, ce<br />

rendez-vous économique rencontre, en<br />

effet, chaque année son public. Pourquoi ?<br />

Parce qu’il ne s’agit pas uniquement d’un<br />

salon. « Entreprissimo l’événement, c’est<br />

aussi un vaste programme d’ateliers et de<br />

tables rondes portant sur une soixantaine<br />

de débats d’actualité, des soirées conviviales<br />

pour faire du business autrement, un événement<br />

pendant lequel les entreprises peuvent<br />

créer leur propre événement en lançant une<br />

nouvelle gamme, un nouveau produit »,<br />

explique Émilie Billot, chargée de projet<br />

pour la CCI Dijon. Que ce soit chez les<br />

visiteurs ou chez les exposants, le niveau de<br />

satisfaction est important. Exposant l’année<br />

dernière, Guy Thénard des Restaurateurs de<br />

France déclare : « Entreprissimo est devenu<br />

le rendez-vous annuel, le seul événement de<br />

la région qui nous permet de rencontrer une<br />

grande partie des acteurs économiques de<br />

la région et même au-delà. » En tant que<br />

visiteuse, Karine Toussaint, créatrice de la<br />

société Dix Katre, lui emboîte le pas : « En<br />

2008, je suis venue avec des questions et je<br />

suis repartie avec des réponses. J’ai même<br />

obtenu des réponses à des questions que je<br />

ne me posais pas encore. »<br />

17<br />

N° 20 Septembre Octobre 2009


Faites comme plus de 300 entreprises et partenaires,<br />

rejoignez vous aussi Entreprissimo l’évènement !<br />

Entreprendre en Côte-d’Or/ événement<br />

Plein de nouveautés en 2009<br />

Crise économique oblige, cette année, du 25 au 27 novembre,<br />

Entreprissimo l’événement va mettre l’accent, entre<br />

autres, sur l’accompagnement et la mise en réseau des<br />

chefs d’entreprise et des porteurs de projets. L’opération<br />

intitulée « Les Rendez-vous d’experts » aura ainsi pour<br />

objectif, avec l’aide de comptables et de juristes, de<br />

recevoir les chefs d’entreprise sous la forme de rendezvous<br />

personnalisés et de les conseiller gratuitement<br />

dans leurs démarches juridiques, notariales, fiscales et<br />

sociales. « Quelles sont les obligations comptables liées<br />

à la création d’une entreprise ?», « Quel est le régime<br />

social des dirigeants d’une SARL ?», questions parmi<br />

tant d’autres auxquelles les experts devront apporter<br />

des réponses. En termes de nouveautés, l’édition 2009<br />

va proposer une « Soirée des Réseaux » pour favoriser<br />

les rencontres entre les professionnels et les membres<br />

locaux des incontournables réseaux sociaux tels que<br />

Viadeo, Facebook, Linkedin, Ecobiz Bourgogne. « Durant<br />

cette soirée, il y aura également un speed meeting<br />

business géant car cette formule correspond à l’attente<br />

des professionnels : rencontrer des clients, des partenaires<br />

pour signer de nouveaux contrats », précise Émilie Billot.<br />

Au rayon des nouveautés, Entreprissimo l’événement va<br />

également présenter un espace « Protection sociale »<br />

dans lequel les acteurs de la protection sociale (CPAM,<br />

CRAM, RSI et Urssaf) conseilleront les dirigeants. Enfin,<br />

jeudi 26 novembre, la « Soirée de gala des chefs » sera,<br />

en quelque sorte, un voyage gastronomique avec des<br />

chefs cuisiniers et des vignerons locaux qui feront<br />

découvrir et déguster leur savoir-faire. « En lieu et place<br />

3 jours, 3 thèmes !<br />

contacts organisation du salon :<br />

Emilie Billot<br />

Chef de projet Entreprissimo l’évènement<br />

e.billot@dijon.cci.fr<br />

03 80 65 92 36<br />

Caroline Oblin<br />

Contact Exposants<br />

c.oblin@dijon.cci.fr<br />

03 80 65 91 53<br />

Vanessa Merle<br />

Chargée des Partenariats<br />

v.merle@dijon.cci.fr<br />

03 80 65 92 39<br />

commercialisation des stands :<br />

Contact’s<br />

Elisabeth Prévost<br />

entreprissimo@orange.fr<br />

03 80 55 05 68<br />

06 82 58 61 67<br />

0 810 720 801<br />

www.entreprissimo.fr<br />

coût d’un appel local<br />

Mercredi 25 novembre – International<br />

– Rendez-vous individuels au sujet de l’export entre<br />

des experts bourguignons et des entreprises.<br />

– Ateliers et tables rondes sur les dispositifs d’aide à<br />

l’export.<br />

Jeudi 26 novembre - Compétitivité et croissance<br />

– Blogs, réseaux sociaux : ils ont testé… ça marche !<br />

– Conseils juridiques, comptables, sociaux, fiscaux<br />

– Rendez-vous avec des experts Tourisme et CHR pour<br />

des réponses personnalisées aux questions d’ordre<br />

règlementaire (normes, aides, promotion…).<br />

– Table ronde sur le Plan de soutien à<br />

l’économie : clarification des différents dispositifs<br />

d’accompagnement en partenariat avec le Conseil<br />

régional de Bourgogne.<br />

Vendredi 27 novembre - Entreprises et collectivités :<br />

partenariat gagnant !<br />

– Rencontre entre donneurs d’ordres et prestataires.<br />

– Table ronde sur les Partenariats Public-Privé (PPP).<br />

d’une soirée traditionnelle avec un plan de table, cette<br />

soirée-événement aura lieu dans un espace convivial et<br />

festif pour faciliter les échanges. Passer d’un chef à l’autre<br />

aidera les gens à se rencontrer », explique Émilie Billot.<br />

Au-delà de ces nouveautés, pour sa quatrième édition,<br />

Entreprissimo l’événement proposera comme à son<br />

habitude les cinq villages qui ont très fortement contribué<br />

à son succès. Un village « Services à l’entreprise »<br />

hébergera des exposants en mesure de proposer de<br />

multiples solutions techniques et pratiques. Un village<br />

« Création, transmission, franchise » est également<br />

prévu pour accompagner les professionnels cherchant à<br />

concrétiser leurs projets. En 2008, plus de 200 dirigeants<br />

s’y sont rendus. Le village « Communication », lui aussi,<br />

sera reconduit pour permettre aux chefs d’entreprise de<br />

découvrir la richesse de ce qui existe aujourd’hui dans<br />

ce domaine, notamment en matière d’arts graphiques<br />

et d’audiovisuel. Quant au village « Nouvelles technologies<br />

», il présentera tous les supports informatiques et,<br />

bien entendu, les possibilités offertes par Internet pour<br />

le développement d’une entreprise. Avec son Arbratic, il<br />

offrira notamment une initiation aux nouveaux logiciels.<br />

Enfin, le village « Tourisme d’affaires » sera, une fois<br />

encore, de la partie avec, entre autres, des dégustations<br />

vinicoles et culinaires. En 2008, 11 % des visiteurs étaient<br />

spécialement venus sur le salon pour rencontrer les<br />

exposants de ce village. À noter que ces deux derniers<br />

villages seront dotés de placettes centrales destinées à<br />

optimiser le déroulement des animations en tous genres.<br />

Tout est prêt pour que la 4 e édition d’Entreprissimo<br />

l’événement soit cette année encore un succès.<br />

en savoir plus<br />

l e r e n d e z - v o u s d e s e n t r e p r e n e u r s<br />

In s c r i p t i o n s – w w w.entreprissimo.fr – 0 810 720 801<br />

Création - Transmission - Franchise<br />

Services<br />

Communication<br />

Nouvelles technologies<br />

25,26,27 novembre 09<br />

Parc des Expositions<br />

Dijon<br />

www.entreprissimo.fr<br />

Tourisme<br />

18<br />

Mag a z i n e é c o n o m i q u e d e s Ch a m b r e s d e Co m m e r c e et d’In d u s t r i e d e Cô t e-d’Or


Entreprendre en Côte-d’Or/ métal<br />

MBO s’impose à l’international<br />

Depuis plus d’un d e m i-siècle, MBO c o m m e r c i a l i s e des p r o d u i t s de soudure. Progressivement,<br />

cette entreprise de Ch e v i g n y-Sa i n t-Sauveur, q u i est aujourd’h u i le seul fabricant français sur<br />

le m a r c h é des p r o d u i t s de brasure tendre*, a réussi à s’i m p o s e r h o r s de l’He x a g o n e.<br />

Titulaire d’un doctorat de biochimie, Catherine<br />

Vergnaud est devenue PDG de MBO (Métaux<br />

Blancs Ouvrés) en 1987. À l’époque, sept<br />

acteurs sont présents sur le marché français<br />

des produits de soudure. Des matériaux utilisés pour<br />

souder notamment des composants sur des circuits<br />

imprimés, impliqués dans la confection d’appareils<br />

électroniques. Des exemples de produits finis connus<br />

de tous ? Le téléviseur, le téléphone portable, le décodeur...<br />

En septembre 2008, MBO rachète le dernier<br />

concurrent restant sur le marché français, et devient<br />

ainsi le seul fabricant français de produits de brasure<br />

tendre. MBO est-elle pour autant épargnée par la crise ?<br />

Catherine Vergnaud nuance : « Ce rachat a permis<br />

d’atténuer les conséquences de la crise. Cependant, nous<br />

connaissons une baisse d’activité, car le secteur automobile<br />

aujourd’hui en difficulté représente 30 % de notre<br />

activité. » En 2008, l’entreprise affichait tout de même<br />

un peu plus 15 millions d’euros de chiffre d’affaires.<br />

Elle a d’ailleurs multiplié sa production par trois en<br />

vingt ans. Certifiée ISO 9001 depuis 1990, MBO vient<br />

d’obtenir la certification dans sa version 2008. Côté<br />

références clients, l’entreprise familiale impressionne :<br />

Continental, Bosch, Schneider, Valeo, Sagem, Seb,<br />

pour ne citer que ceux-là. Si les principaux clients sont<br />

issus du secteur électronique, d’autres officient dans<br />

le domaine électrique ou encore électro-mécanique<br />

(fabricants de condensateurs, de fusibles). Garante de<br />

la satisfaction des clients, l’équipe MBO compte 42<br />

personnes. Le service R&D assure le développement<br />

des produits et leur conformité avec les règlementations<br />

européennes. L’entreprise ne fait pas de négoce,<br />

elle commercialise uniquement ses propres produits.<br />

L’équipe technique, quant à elle, apporte aux clients<br />

le support et le conseil dont ils peuvent avoir besoin.<br />

Disponibilité et savoir-faire sont les maîtres-mots de<br />

MBO, implantée à Chevigny-Saint-Sauveur, qui dispose<br />

aujourd’hui de filiales au Royaume-Uni, en Pologne<br />

et en Chine. « Actuellement, nos principaux concurrents<br />

fabriquent leurs produits en Asie (notamment<br />

en Malaisie) et aux États-Unis », souligne Catherine<br />

Vergnaud. Tous sont, comme MBO, dépendants des<br />

cours des matières premières, très fluctuants. Le<br />

marché français n’étant pas en phase d’expansion, c’est<br />

En 2008, MBO est devenu le seul fabricant français de produits de brasure tendre.<br />

en Tunisie, au Maroc et en Europe centrale (Bulgarie,<br />

Hongrie, Slovaquie) que MBO installe aujourd’hui des<br />

distributeurs, afin d’assurer son développement. « Cette<br />

proximité nous permet d’intervenir en direct chez nos<br />

clients et nous ouvre des perspectives encourageantes »,<br />

explique Catherine Vergnaud qui envisage ainsi l’avenir<br />

de sa société avec optimisme.<br />

* Il est question de « brasure » ou « brasage » tendre lorsque<br />

la température de fusion de l’alliage d’apport est inférieure à<br />

450 °C.<br />

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19<br />

N° 20 Septembre Octobre 2009


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Gravures et Bronzes originaux<br />

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2009<br />

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Beaune centre par les autoroutes A6 et A37


Passion d’entrepreneur/ Jacky Prudent<br />

« L’aïkido a nourri ma réussite »<br />

Jacky Prudent est à la tête du groupe France Frais, dont le siège est à Sainte-Marie-la-Blanche.<br />

Un poids lourd de la distribution alimentaire, avec 3 000 salariés et un milliard d’euros de<br />

chiffre d’affaires. Titulaire d’un seul CAP, autodidacte, Jacky Prudent m è n e également, avec<br />

réussite, une autre activité. Professeur d’aïkido, il est en effet l’un des rares non professionnels<br />

à avoir atteint le niveau cinquième dan.<br />

Votre parcours professionnel<br />

est étonnant. Avec pour seul diplôme un CAP, vous<br />

êtes aujourd’hui à la tête d’un des plus grands groupes<br />

que compte la Bourgogne. Mais votre réussite dans<br />

l’aïkido est tout aussi fulgurante. Comment avez-vous<br />

découvert ce sport ?<br />

Jacky Prudent : Plus jeune, je pratiquais la boxe<br />

anglaise. Mais lorsque je suis arrivé à Beaune en<br />

1975, j’ai arrêté le sport, pour me consacrer au travail.<br />

Je faisais un peu de vélo mais, physiquement,<br />

cela ne suffisait pas. J’ai découvert l’aïkido un peu<br />

par hasard, en 1980, au sein d’un club à Dijon. Il me<br />

fallait trouver un sport que je puisse pratiquer longtemps.<br />

Or, dans le foot par exemple, à 30 ans, vous<br />

n’êtes plus sportif. Dans l’aïkido, au contraire, à 60<br />

ans, vous êtes un grand maître.<br />

Aujourd’hui, malgré vos obligations<br />

professionnelles, vous formez les jeunes à ce<br />

sport. Qu’est-ce qui vous motive ?<br />

J. P. : Je ne le fais pas pour l’argent ! Dès 1990,<br />

j’ai monté un club à Sainte-Marie-la-Blanche et j’ai<br />

donné, en parallèle, des cours dans les écoles primaires.<br />

Transmettre ce que j’ai appris, cela me passionne.<br />

D’autant qu’aujourd’hui les enfants sont couvés<br />

par leurs parents. Après quelques mois de pratique,<br />

ils sont déjà plus sûrs d’eux, ils vous toisent. Ensuite,<br />

ils apprennent à respecter l’autre. Car l’aïkido est un<br />

sport de défense, conçu non pas pour se battre, mais<br />

pour défendre sa vie.<br />

Bio-express<br />

1950 : naissance à Jougne (Doubs)<br />

1967 : CAP d’électricien<br />

1967 à 1974 : travaille en Suisse, dans l’horlogerie<br />

puis dans le bâtiment<br />

1975 : arrivée à Beaune, c o m m e magasinier<br />

1980 : c o m m e n c e l’aïkido<br />

1994 : directeur du groupe France Frais<br />

2000 : reprise de la société Sodifragel à De m i gn y<br />

Cela doit monopoliser beaucoup<br />

de votre temps.<br />

J. P. : Je donne 10 heures de cours par semaine.<br />

Pendant ces séances, je pratique et, en dehors, je<br />

fais du sport de maintien (du vélo d’appartement<br />

et autres). Garder une activité physique importante,<br />

c’est ma force, et l’aïkido a nourri ma réussite. Ce<br />

sport m’a apporté un regard, une distance et une<br />

sérénité, d’autant que je travaille beaucoup sur les<br />

énergies, comme le chi kong.<br />

Mais comment faites-vous pour<br />

gérer ces deux vies ?<br />

J. P. : Je donne beaucoup d’heures pour l’entreprise<br />

et pour le sport. Mais c’est au détriment de la famille.<br />

C’est donc aussi grâce à elle que j’ai pu réaliser<br />

tout cela, parce qu’elle m’a laissé toute latitude.<br />

Encore maintenant, il n’y a pas un soir où je suis à<br />

la maison. Au début, cela dit, cela n’a pas été facile<br />

dans l’entreprise. Trois soirs par semaine, je quittais<br />

impérativement à 18 heures, pour donner mes cours.<br />

Il faut du courage et de l’énergie pour le faire accepter<br />

! Aujourd’hui, c’est plus simple, puisque je peux<br />

organiser mon travail. Les gens savent quelles sont<br />

mes contraintes. Si j’ai des déplacements à prévoir,<br />

je les cale les jours de la semaine où je ne donne pas<br />

de cours.<br />

en savoir plus<br />

w w w.francefrais.fr – w w w.s o d i f r a g e l.c o m – 03 80 26 60 70<br />

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21200 Levernois – 03 80 22 14 01<br />

21<br />

N° 20 Septembre Octobre 2009


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L’avenir est un choix de tous les jours


Dans l’air du temps/ Consommation<br />

Le Team Buying<br />

arrive en France<br />

« Marchander » p o u r faire baisser les prix se p r at i q u e depuis q u e le c o m m e r c e existe. Mais<br />

aujourd’h u i, avec le « Team Bu y i n g » q u i se développe sur Internet, ce m o d e de c o n s o m m at i o n<br />

p r e n d u n e nouvelle f o r m e : l’a c h at g r o u p é.<br />

Paris, 2 au 5 avril 2009, centre commercial des<br />

Quatre Temps de la Défense : des internautes se<br />

sont donné rendez-vous devant leurs enseignes<br />

préférées pour acheter le même produit à prix<br />

réduit, grâce à un négociateur. En France, il s’agit du<br />

premier test grandeur nature du « Team Buying »,<br />

autrement dit l’achat regroupé.<br />

Le marchandage, qui avait presque disparu dans nos<br />

sociétés occidentales, refait donc surface. Le principe<br />

est simple et fait déjà un tabac en Chine, où la pratique<br />

de négociation des prix est très courante. Des systèmes<br />

comparables à des « centrales d’achat » entre particuliers<br />

voient le jour, avec la création de nombreux sites dédiés.<br />

« Grâce à Internet et l’abolition de la contrainte espacetemps,<br />

de nombreuses pratiques tombées en désuétude<br />

réapparaissent. Tout le monde sait qu’en achetant en lot,<br />

la négociation est possible. Mais comment trouver quinze<br />

personnes intéressées par le même produit ? Internet offre<br />

cette possibilité de se regrouper facilement, sans nécessairement<br />

se retrouver physiquement », explique Djamchid<br />

Assadi, professeur et chercheur au département marketing<br />

de l’ESC Dijon. Il reste cependant parfois difficile<br />

pour les internautes de savoir à qui s’adresser. Au site<br />

vitrine ? Au distributeur ? Au fabricant ?<br />

Succès garanti ?<br />

Également nommé « Reverse auction » (ventes aux<br />

enchères inversées) aux États-Unis, le Team Buying<br />

connaît des limites. L’opération commerciale des Quatre<br />

Temps de la Défense, qui imposait aux acheteurs de se<br />

retrouver, a connu un succès relatif. Les groupes qui<br />

devaient initialement réunir de 6 à 15 personnes n’ont<br />

pas tous réussi à se former. Une jeune fille restée seule<br />

a ainsi vu s’envoler l’opportunité de s’acheter le bracelet<br />

de ses rêves à prix réduit. Autre limite : tous les produits<br />

ne sont pas adaptés au Team Buying. Il faut qu’ils soient<br />

destinés à être utilisés dans leur forme standard. « Prenez<br />

l’exemple d’un ordinateur, les fonctionnalités recherchées<br />

sont différentes selon que l’acheteur est un ingénieur ou<br />

un graphiste », démontre Djamchid Assadi, avant de<br />

poursuivre : « Pour que le Team Buying fonctionne, il<br />

faut que tous les participants aient<br />

exactement le même produit en vue,<br />

mais c’est difficile à une époque où<br />

la recherche de la personnalisation<br />

de l’achat est devenue essentielle. »<br />

De manière générale, les produits<br />

de consommation qui semblent les<br />

plus adaptés sur le marché français<br />

sont les « shopping purchase »,<br />

c’est-à-dire les vêtements et les<br />

produits de beauté.<br />

Alors, simple effet de mode ? A<br />

priori non. Certes accentué par la<br />

crise économique, le phénomène<br />

semble, en effet, être le signe d’une tendance profonde :<br />

les consommateurs cherchent de plus en plus à optimiser<br />

leurs achats. Une nouvelle fois, Internet y est pour<br />

beaucoup, en donnant la possibilité aux consommateurs<br />

d’être plus avertis, de comparer plus facilement les prix<br />

et ainsi de pouvoir négocier. Le Team Buying ne devrait<br />

donc pas bouleverser nos modes d’achat habituels, mais<br />

il faudra compter sur lui à l’avenir, estime Djamchid<br />

Assidi : « Via un clic sur un lien, l’achat regroupé devrait<br />

devenir l’une des possibilités systématiquement proposées<br />

à l’achat d’un produit sur Internet. »<br />

en savoir plus<br />

w w w.discounteam.c o m<br />

w w w.entreacheteurs.c o m<br />

Complément d’information<br />

A notre article du n° 18 sur le thème « Internet au<br />

menu du tourisme », il convient d’ajouter d’autres sites<br />

de référence :<br />

• www.divine-comedie.com, la bible des vins<br />

de Bourgogne avec son mode d’emploi de<br />

l’oenotourisme,<br />

• les portails du Bien Public bourgogne-restaurants.com ;<br />

bourgogne-vins.com et bourgogne-decouvertes.com<br />

23<br />

N° 20 Septembre Octobre 2009


Dijon-Beaune<br />

www.dijonbeaunemag.fr<br />

OUV DBMAGdef 26/06/09 1:14 Page 1<br />

D I J O N - B E A U N E M A G<br />

N°10 Juillet 2009 - 3,50€<br />

Dijon-Beaune<br />

LE MAGAZINE NEWS, SOCIÉTÉ, VIE ET LOISIRS DE VOTRE RÉGION<br />

EXCLU POLITIQUE<br />

DIJON-BEAUNE MAG - JULLET 2009 - NUMÉRO 10<br />

www.dijonbeaunemag.fr<br />

Vin, fric<br />

et plaisirs<br />

Milliardaires<br />

investisseurs<br />

Peoples<br />

dans les vignes<br />

Zen De Broissia<br />

VIGNES<br />

Faut-il craindre<br />

une pandémie ?<br />

ENVIRONNEMENT : Élithis tour des miracles<br />

DÉCO : tendances estivales - VINS : marsannays et vins de saison<br />

SORTIR : places, terrasses et festivals de l’été - HIGH-TECH<br />

Mag<br />

Mag<br />

ENFIN UN NEWS<br />

POUR NOUS !<br />

BUSINESS, POLITIQUE, SOCIÉTÉ...<br />

SUPPLÉMENT IMMOBILIER


L’éco des territoires/<br />

emploi<br />

L’industrie et les zones rurales :<br />

pour un destin commun<br />

Fin 2008, l’a n n o n c e de la fermeture de Neltec, à Mirebeau-sur-Bèze, a fait l’effet d’un c o u p<br />

de t o n n e r r e. Ci n q u a n t e-n e u f p e r s o n n e s o n t été licenciées… Le cercle vicieux est c o n n u : perte<br />

d’e m p l o i s, désertification des territoires ruraux, fragilisation, v o i r e fermeture des c o m m e r c e s<br />

et des services, m o i n d r e attractivité, difficulté à attirer de nouveaux habitants. Co m m e n t<br />

prévenir cette situation ?<br />

Comment préserver le tissu industriel dont<br />

dépend la vitalité des territoires ruraux ? La<br />

question est essentielle, dans une région où<br />

l’industrie représente encore 21 % des emplois<br />

salariés, contre 17 % pour la métropole. Or, il faut bien<br />

le constater, elle est peu traitée. Les élus, en premier<br />

lieu, sont peu nombreux à anticiper les besoins des<br />

entreprises. Résultat : elles s’expatrient. D’ici à quelques<br />

semaines, une entreprise va ainsi déménager, avec ses<br />

30 salariés, à cinq kilomètres de son lieu d’implantation,<br />

dans un canton voisin. « Elle souhaitait s’étendre mais elle<br />

a été rattrapée par les lotissements qui se sont construits<br />

autour », précise Emmanuel Bughin, chargé de mission<br />

CAPP21 à la CCI. Résultat : 100000 euros de taxe professionnelle<br />

en moins pour l’intercommunalité. C’est un<br />

moindre mal car, ici, l’emploi est préservé. Mais, il y a<br />

une dizaine d’années, A2P, à Laignes, a bien failli quitter<br />

la Côte-d’Or. En 1994, cette entreprise avait un projet<br />

d’extension. Il aura mis six ans à se réaliser. « Le dossier,<br />

conduit par la municipalité, a été annulé, pour vice de<br />

forme, dans sa rédaction, souligne Maryvonne Lestrohan,<br />

dirigeante de l’entreprise. Nous avions des propositions<br />

pour partir. Sens nous intéressait particulièrement car<br />

nous livrons tous les jours en région parisienne. Mais<br />

c’était laisser derrière nous autant de chômeurs. Nous<br />

avons donc choisi de rester, ce qui nous a mis en difficulté.<br />

Nous avons été obligés d’annuler des marchés que nous<br />

avions gagnés. » L’absence de réponse politique freine<br />

le développement des entreprises, voire menace leur<br />

pérennité. D’où le travail mené par CAPP21 pour aider<br />

les communes, en amont, à juger de l’opportunité de<br />

développer, ou non, une zone d’activité. « Il y a tout un<br />

travail de pédagogie à faire, précise Emmanuel Bughin,<br />

car beaucoup d’élus pensent qu’une zone peut être prête<br />

en six mois. Or, pour les grands projets, l’expérience<br />

montre qu’il faut au moins un an. Il est donc important<br />

d’anticiper, en délibérant sur les terrains qui pourront être<br />

dédiés aux zones d’activité ou aux extensions, en menant<br />

« Nous proposons des emplois de proximité », souligne Henri Bordet, qui dirige<br />

à Leuglay une entreprise spécialisée dans la carbonisation du bois.<br />

les études de faisabilité qui, entre les diagnostics de fouilles<br />

ou le dossier loi sur l’eau, sont longues. »<br />

Améliorer l’accueil des nouveaux arrivants<br />

Faciliter la vie des entreprises industrielles est d’autant<br />

plus important qu’elles doivent aujourd’hui batailler<br />

ferme pour se maintenir en zone rurale. La plupart<br />

de leurs dirigeants, souvent nés sur le territoire, le<br />

souhaitent pourtant. « Nous proposons des emplois de<br />

proximité, souligne ainsi Henri Bordet, qui dirige à<br />

Leuglay une entreprise spécialisée dans la carbonisation<br />

du bois. C’est important si l’on ne veut pas que les villages<br />

se vident. » Mais, premier problème qu’évoquent les<br />

dirigeants : celui de la main d’œuvre. Avec le départ<br />

en retraite de quatre de ses salariés, A2P a dû fermer<br />

25<br />

N° 20 Septembre Octobre 2009


Parce que diriger c’est décider et manager c’est prévoir<br />

Nous construisons votre pré vision et vous accompagnons au quotidien<br />

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L’éco des territoires/<br />

emploi<br />

Aujourd’hui, la plupart des chefs d’entreprise en appellent à<br />

leurs élus pour améliorer les conditions d’accueil.<br />

Zoom<br />

L’Auxois-Morvan met en place des<br />

outils pour développer les emplois<br />

Le club des entrepreneurs de l’Auxois-Morvan,<br />

créé en 1999, se mobilise pour le maintien des<br />

entreprises en zone rurale. Après le haut débit, le<br />

club travaille ainsi depuis deux ans à l’ouverture<br />

d’une crèche qui, sur le bassin de Montbard, offrirait<br />

aux jeunes parents une solution adaptée à leurs<br />

horaires atypiques. « C’est important car, depuis<br />

quelques années, la métallurgie essaie de recruter<br />

plus largement des femmes, souligne Jacques Caen,<br />

vice-président du club. Nous avons réalisé l’étude,<br />

avec le lycée de Semur et avec la CAF, et le dossier<br />

est maintenant entre les mains de la communauté<br />

de communes. » C’est également le club des<br />

entrepreneurs qui a été le relais le plus actif pour la<br />

mise en place du dispositif Alizé. Le principe : aider<br />

les PME qui veulent se maintenir ou se développer<br />

en leur « prêtant » des compétences, issues de<br />

grands groupes, comme Valinox. Enfin, initiative<br />

intéressante pour traiter la problématique main<br />

d’œuvre, le club des entrepreneurs travaille avec la<br />

Maison de l’emploi et de la formation en Haute-<br />

Côte-d’Or, pour informer les collégiens et les lycéens<br />

sur les métiers méconnus qui, comme le qualiticien<br />

ou le chargé d’affaires, recrutent sur le bassin.<br />

son unité de production polyester, pour se recentrer<br />

sur la fabrication de pièces en mousse polyuréthane.<br />

Malgré un accord signé avec Adecco, pour former de<br />

jeunes recrues, la relève n’a pas été assurée. « Les jeunes<br />

recherchent un emploi avant tout en ville, confirme<br />

Patrick Richardet, qui dirige l’entreprise Peignot, 12<br />

salariés à Précy-sous-Thil. Il faut les convaincre, prendre<br />

en charge beaucoup de choses, comme le déménagement.<br />

Les deux recrutements auxquels j’ai procédé, récemment,<br />

concernent des gens qui vivent à Sombernon, à qui je<br />

fournis un véhicule de fonction, avec lequel ils font les<br />

livraisons mais avec lequel ils peuvent également faire les<br />

trajets domicile-travail. »<br />

Aujourd’hui, la plupart des chefs d’entreprise en appellent<br />

à leurs élus pour améliorer les conditions d’accueil.<br />

C’est la condition sine qua non s’ils veulent avoir une<br />

chance de trouver le personnel dont ils ont besoin. Précysous-Thil<br />

fait aujourd’hui partie des rares communes<br />

rurales à gagner des habitants, en développant, depuis<br />

une dizaine d’années, les logements, avec Orvitis (ex-<br />

OPH21), mais également dans le cadre des opérations<br />

Cœur de Village. Avec l’ouverture d’une halte-garderie et<br />

d’un relais petite enfance, tous les services nécessaires à<br />

l’accueil des jeunes couples ont été réunis. Dans le pays<br />

châtillonnais, les élus se sont également emparés de la<br />

question, en mettant au cœur du programme Leader+<br />

(2007-2013) l’accueil des nouveaux arrivants.<br />

C’est d’autant plus important que le phénomène ne touche<br />

pas seulement les salariés. Les entreprises, en milieu<br />

rural, éprouvent des difficultés à trouver repreneur. Ainsi<br />

une scierie vient-elle de fermer, près de Châtillon, alors<br />

que le bâtiment de 1 600 mètres carrés, était tout neuf.<br />

« Le plus souvent, de telles installations sont perdues,<br />

laissées aux exploitants agricoles pour y stocker du foin,<br />

alors qu’elles sont intéressantes pour y développer une<br />

autre activité », regrette Emmanuel Bughin. Le chargé<br />

de mission CAPP21 mène actuellement un travail pour<br />

recenser, outre les zones d’activité, les bâtiments libres.<br />

Après l’Auxois-Morvan, il s’attaque au Châtillonnais. Son<br />

but : produire des documents directement utiles aux<br />

porteurs de projets que l’absence de visibilité décourage<br />

souvent : « Aujourd’hui, ils éprouvent des difficultés à joindre<br />

les petites mairies, qui ne sont ouvertes que quelques<br />

demi-journées par semaine. Ils éprouvent également des<br />

difficultés à rassembler les informations sur le coût du<br />

terrain, sur l’accès au haut débit, sur le raccordement<br />

haute tension… Grâce à ce document, toute l’offre pourra<br />

leur être présentée, par territoire. »<br />

en savoir plus<br />

An n e-Gaëlle ARBEZ, 03 80 65 92 92 – ag.arbez@dijon.cci.fr<br />

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27<br />

N° 20 Septembre Octobre 2009


Vu ailleurs/ coopération<br />

Bourgogne-Rhénanie Palatinat :<br />

un partenariat durable<br />

Les relations entre la Bo u r g o g n e et la Rh é n a n i e Pa l at i n at, initiées depuis près de c i n q u a n t e a n s,<br />

s o n t plus d y n a m i q u e s q u e jamais. No ta m m e n t sur les p l a n s é c o n o m i q u e et culturel.<br />

Les vignes qui s’étendent à perte de vue en Rhénanie<br />

Palatinat – région frontalière de la France dont les<br />

vignobles couvrent 63 % des vignobles d’Allemagne –<br />

rappellent étrangement les flancs de collines de la<br />

Côte de Beaune, entre Puligny-Montrachet et Meursault.<br />

Un « air de famille » étonnant dans la mesure où près de<br />

500 kilomètres séparent Dijon et Mayence, capitale régionale<br />

de la Rhénanie Palatinat. Pourtant, la coopération entre ces<br />

deux régions a officiellement été scellée dès 1962, époque<br />

du Traité de l’Élysée entre l’Allemagne et la France. « Depuis,<br />

nous entretenons réellement de vraies relations privilégiées »,<br />

s’enthousiasme Martina Adam, responsable des relations<br />

économiques avec l’Allemagne à la Maison de la Rhénanie<br />

Palatinat à Dijon. Aujourd’hui, cette coopération ne cesse<br />

de grandir. Sur le plan culturel d’abord. « Outre les 300<br />

communes jumelées de part et d’autre de la frontière, de<br />

nombreux contacts se sont formés entre établissements scolaires,<br />

universités et chambres consulaires », explique Martina<br />

Adam. « Nous avons une mission culturelle importante, avec<br />

l’organisation de conférences, de lectures ou de concerts lors<br />

desquels nous accueillons en Allemagne des Bourguignons<br />

comme Yves Jamait, qui s’est produit trois fois à Mayence »,<br />

confirme Mélita Soost, directrice de la Maison de Bourgogne<br />

à Mayence (antenne du Conseil régional de Bourgogne).<br />

Sans oublier les jeunes qui effectuent leurs études en totalité<br />

ou en partie et ceux qui sont placés en stages professionnels<br />

dans l’une ou l’autre région.<br />

Encourager les entreprises bourguignonnes<br />

à s’ouvrir<br />

Ce partenariat entre la Rhénanie Palatinat et la Bourgogne<br />

est également très actif dans le domaine de l’économie.<br />

Neuf entreprises d’outre-Rhin sont établies dans la<br />

région et emploient plus de 1 000 personnes. Pour attirer<br />

les entreprises bourguignonnes en Rhénanie Palatinat,<br />

la Maison de Bourgogne, située à Mayence, organise<br />

régulièrement des manifestations lors desquelles des<br />

PME bourguignonnes sont invitées à présenter leurs<br />

produits. C’est le cas des « Marchés du Terroir ». « Cela<br />

permet aux entreprises de Bourgogne, moins ouvertes que<br />

les entreprises allemandes à l’export, de constater que le<br />

La coopération entre la Bourgogne et la Rhénanie Palatinat a officiellement été scellée dès 1962,<br />

époque du Traité de l’Élysée entre l’Allemagne et la France.<br />

public allemand est demandeur. Plusieurs d’entre elles ont<br />

trouvé des revendeurs », souligne Mélita Soost. Depuis le<br />

18 juin 2009 et la signature d’un accord de coopération<br />

entre le Conseil régional de Bourgogne et le Land de<br />

Rhénanie Palatinat, ces liens économiques ont pris une<br />

nouvelle dimension. Cet accord porte sur trois points<br />

principaux : la mise en place d’actions communes dans<br />

le domaine des énergies renouvelables et de l’environnement,<br />

les transports ferroviaires et aéroportuaires (dans<br />

le cadre du projet Renaissance de l’Aéroport de Dijon)<br />

et la création de contacts entre les entreprises des deux<br />

régions. Un premier colloque sur le thème de l’environnement<br />

s’est tenu les 18 et 19 juin à Dijon. Un second<br />

colloque est prévu en 2010. D’ici là, la fin de l’année 2009<br />

sera marquée par la présence sur le salon Entreprissimo<br />

l’Événement (25-27 snovembre) du bureau des relations<br />

économiques de la Maison de Rhénanie Palatinat et du<br />

Ministère de l’économie de la région allemande, qui<br />

rencontreront les entreprises bourguignonnes pour les<br />

guider dans leurs démarches.<br />

en savoir plus<br />

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29<br />

N° 20 Septembre Octobre 2009


Arrêt sur image/ comme si vous y étiez<br />

11 es Journées Châtillonnaises : les entreprises se sont mobilisées pour<br />

faire connaître leurs savoir-faire.<br />

PRODEC, l’association des entreprises dijonnaises de traitement des<br />

déchets, fête ses 10 ans à l’Abbaye de La Bussière.<br />

Soutien du Grand Dijon à l’ESC Dijon-Bourgogne : François Rebsamen<br />

et Patrick Laforêt signent la convention « ESC Dijon-Bourgogne Horizons<br />

2012 ».<br />

Au lac Kir, 4 000 visiteurs ont participé à la 5 e édition de « l’Auxois à<br />

Dijon », vitrine des richesses et de l’attractivité économique du territoire<br />

de l’Auxois-Morvan.<br />

Pour faciliter l’hébergement des jeunes<br />

employés du secteur hôtelier, une convention<br />

entre le Club des Hôteliers du Sud Côte-d’Or<br />

et la Résidence Jeunes de Beaune : Stéphane<br />

Guyot, Gérard Morice Gérard Barbier et Cyril<br />

François.<br />

Remise des prix à la conférence « Bacchus<br />

Goes Green » organisée par l’ESC Dijon<br />

Bourgogne : Sophie Reboud, Directrice de la<br />

Recherche à l’ESC Dijon avec Liette Vasseur,<br />

Directeure de la Recherche à Brock University<br />

(Canada). Photo Julien Meugnier.<br />

Coup d’envoi au Beverly de la Campagne<br />

Harmonuits pour la qualité de la vie nocturne<br />

menée par la Ville de Dijon, la CCI Dijon<br />

et leurs partenaires, État, UMIH, Lycée des<br />

Arcades.<br />

30<br />

Mag a z i n e é c o n o m i q u e d e s Ch a m b r e s d e Co m m e r c e et d’In d u s t r i e d e Cô t e-d’Or


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