Nico la Clusaz

Courir dans les 2 Savoie
N° 46
Janvier 2013
Elodie Mouthon
Fiona Porte
Anais Boucansaud
Mireia Miro
Rachel Bontaz
Manon Vanel
Escalade 2012, Clémentine Chamot l’emporte au sprint devant Clara Fantini chez les cadettes
Photo Germain fantini
Mag n° 46 Janvier 2013

En avant pour une nouvelle année, ce mois-ci je le consacre aux filles, non pas que
je fasse une différence mais le hasard a fait que… donc on va faire la connaissance
de Clémentine Chamot du club d’Annecy et Elodie Mouthon, on va aussi prendre
des nouvelles de Fiona Porte, Anais Boucansaud, Mireia Miro, on va aussi faire la
connaissance de Rachel Bontaz qui va aussi nous présenter une jeune athlète du
Mag n° 46 Janvier 2013
Fac en la personne de Manon Vanel……...et bien d’autres petites choses !

KALENJI
Pointes d’athlé AT MID
pour les pratiquants de demifond,
800m ou 1500m
215g en taille 43
49.95€
Marie Laure Dumergues nous
fait des réponses flash à nos
questions flash !
Comment vas tu, tu veux revenir sur ta saison
2012 ?
Ooouuh en effet....ma saison 2012..... une saison
off mais bon, ça fait du bien
On te voit où cette année tu cibles la montagne
?
Ah oui...j'ai envie de revenir...et puis, c'est un des
moyens pour essayer de revoir Fiona... je l'attends
dans les Pyrénées, mais elle ne vient pas* !
Tu as deja établi ton programme ? tu fais le
France de montagne, tu vas faire des trails ?
Non, pas de trail.. je vais essayer de faire la saison
montagne en ciblant le France et puis pourquoi pas
septembre ... (montée descente c'est pour ça, et en
Pologne, j'y ai un ami... ça motive encore plus !)
Et cet hiver ?
Les cross... essayer de refaire un peu de "caisse"
mais c'est pas gagné....
*Le message est passé !
Une boutique CRAFT vient d'ouvrir
au Grand Bornand.
CRAFT (société suédoise) à l'ambition d'être toujours
à l'avant garde de l'évolution du vêtement
de sport fonctionnel .
Les responsables du magasin sont Gaêtan et
mélanie; caroline (jeune "retraitée" de l'équipe de
France de ski de fond) sera présente les lundi
mardi mercredi et dimanche, Christian sera présent
les jeudi vendredi et samedi. Les horaires
sont de 10h à 12h30 puis de 14h à 19h (tous les
jours).
Un team "trail-ski de fond"
(article à venir).
vient d'être créé
Constance Devillers, Fiona porte et Marie Laure Dumergues
Mag n° 46 Janvier 2013

Le site
Mag n° 46 Janvier 2013

Summits of my life
Venez supporter le projet de Kilian Jornet en achetant le film
ou les autres articles en vente sur le site, la qualité du film est
exceptionnelle, les images sublimes, à voir absolument !
Avec un apport économique de 40 € en échange duquel vous recevrez
le premier film de Summits of my life, A fine line, sous
format DVD, un Tee-shirt exclusif dessiné et réservé uniquement
pour les amis, et l’adhésif officiel de la saison 2012/2013 de
Summits pour que vous partagiez avec tout le monde le fait de
faire partie de ce projet passionnant.
Le site
LA CHARTE DE VALEURS
1. Personne ne nous a dit ce que nous étions. Personne ne nous a dit d’y aller. Personne ne nous a dit que ce serait facile. Quelqu’un
a dit que nous étions ce que nous rêvons. Que si nous ne rêvons pas, nous sommes morts.
Nous lutterons pour nos rêves, nous suivrons nos passions, parce que nous croyons que le sens de la vie est de ne suivre le chemin de personne.
Ce qui a un sens, c’est de tracer notre chemin vers ce que nous aimons. Et malgré les difficultés, nous apprendrons à chaque chute
pour pouvoir continuer.
2. Nos pas suivent l’instinct qui nous mène vers l’inconnu.
Prendre des risques ce n’est pas parier, c’est évoluer, c’est changer la personne que l’on est. Être libre c’est être nous-mêmes, ne suivre personne,
c’est prendre nos décisions. C’est choisir. Choisir de former une famille, choisir de faire un sommet, choisir un métier. À la montagne,
ce sont nous qui marquons nos empreintes, qui décidons si descendre ou non un couloir, si faire un sommet ou un autre. Parfois nous
voyons juste et d’autres fois non, mais nous ouvrons notre voie à un endroit où il n’y a pas de chemins.
3. Nous ne regardons pas les obstacles que nous avons surmontés, mais ceux qui sont devant nous.
Nous devons apprendre du passé, sans y vivre, acquérir de l’expérience de notre vécu, du respect et de la peur pour pouvoir construire un
futur solide. Le passé n’est pas la vie qui nous fait vivre. Ce que nous faisons aujourd’hui ne doit pas être un crédit pour assurer le lendemain.
Nous vivrons chaque instant du présent en regardant ce que nous avons devant nous.
4. Il ne s’agit pas d’être les plus rapides, les plus forts ou les plus grands. Il s’agit d’être nous-mêmes.
« Jusqu’à quel point les difficultés extrêmes justifient-elles des moyens extrêmes ? », se demandait Walter Bonatti. L’homme a démontré
qu’avec la technologie il est capable de construire ce qu’il se propose. Mais cela a-t-il un sens ? Nous devons apprendre à vivre avec
moins, avec ce dont nous avons besoin pour pouvoir être les plus humains possible, les plus adaptés à l’environnement, à la nature. Notre
force, ce sont nos pieds, nos jambes et notre corps, notre esprit.
5. Nous ne sommes pas des coureurs, des alpinistes ou des skieurs… ni même des sportifs… nous sommes des personnes.
Les émotions partagées ne s’additionnent pas, elles se multiplient. Un sommet est un point géographique, une date et un chrono. Un sommet,
ce sont des souvenirs, des émotions emmagasinées en nous, ce sont les personnes qui nous accompagnent ou qui nous attendent en
bas. Nous-mêmes sommes toutes les personnes que nous aimons et admirons, qui nous accompagnent quand elles ne sont pas présentes.
6. Nous ne sommes pas sûrs de réussir, mais nous sommes convaincus de conquérir le bonheur.
Échouer c’est ne pas essayer. Échouer c’est ne pas jouir de chaque pas du chemin, échouer c’est ne pas sentir. Il y aura des coups de poing,
il y aura de la douleur et des objectifs qui resteront loin, mais en aucun cas nous ne pouvons échouer si le chemin est plein, même si nous
ne réussissons pas à faire le sommet.
7. Avec simplicité.
Nous irons à la montagne sans intermédiaires, sans assistance, sans aides externes, avec humilité, sans vouloir être supérieurs à la montagne,
parce que nous savons qu’elle est beaucoup plus forte, et nous irons jusqu’où elle nous permettra d’aller. Nous apprendrons à vivre
avec le monde réel, celui des rochers, celui des plantes, de la glace, ce qui est sous le ciment. Celui qu’il y avait avant nous et qui sera là
quand nous en partirons.
8. En silence.
Nous ferons en sorte que nos pas ne se remarquent pas, en suivant un chemin écologique, sans rien laisser d’autre que nos empreintes que
le vent effacera. La vie authentique est celle que nous portons en nous, et c’est en silence que nous pouvons nous explorer à nous-mêmes.
9. Avec responsabilité.
Parce qu’à la montagne il n’y a pas de main pour nous aider quand nous sommes en danger, nous ne pouvons pas abandonner le chemin
parce qu’il n’y a pas de chemin ; mais il n’y a personne non plus pour nous féliciter quand nous réussissons ce que nous nous étions proposé
de faire. Parce que la montagne est loin de l’hypocrisie, parce que la montagne est sincère. Nous sommes responsables de tous nos actes,
qu’ils soient une réussite ou non.
10. Que cherchons-nous ? Vivre peut-être ?
Quel es l’objectif final de toute entreprise, de toute aventure, de la vie ? C’est atteindre des objectifs ou s’acheminer vers eux ? C’est attraper
l’horizon ou découvrir les paysages que nous traversons en marchant ? La vie est la médaille de l’arrivée ou les émotions et les sentiments
que nous avons emmagasinés en nous ? Nous sommes des hommes forgés dans des rêves, des émotions et des sentiments.
Kilian Jornet, décembre 2012
Mag n° 46 Janvier 2013

Clémentine Chamot, athlète
bien sympathique et performante
du club d’Annecy,
elle a testé beaucoup de
sport et par bonheur elle a
choisi l’athlé !
Hello Clémentine, tu peux te présenter en quelques
mots s'il te plaît ?
Je suis une lycéenne de 16 ans. j'habite à Annecy-le-
Vieux. J'ai un frère et une sœur jumeaux de 12 ans qui
me manquent beaucoup quand je suis à l'internat de
Thônes la semaine.
Je vis à 300 à l'heure, je suis dynamique et je déteste
rester chez moi à ne rien faire ! Entre les compétitions
et les entraînements, j'essaie malgré tout de toujours
trouver le temps de profiter de mes amis et de mes
cousines. J'aime faire du shopping avec ma maman et
du ski avec mon père. J'aime aussi beaucoup voyager,
découvrir des paysages et des cultures différentes, immortaliser
à travers mon appareil photos des instants
magiques. J'aime également parler en anglais ou en allemand
avec mes amis ou avec des sportifs rencontrés
au cours de mes compétitions.
Tu cours pour Annecy, tu peux nous parler de ton
club et de ton entraîneur ?
Il y a deux ans, je me suis naturellement dirigée vers
le club d'athlétisme d'Annecy car il se trouve près de
chez moi. L'ambiance entre les athlètes de toutes les
disciplines est plutôt bonne, c'est toujours agréable
d'arriver aux entraînements et de voir tout le monde.
Mon entraîneur s'appelle Sébastien GAMEL. Même si
cette année, il ne fait plus partie du club d'Annecy, j'ai
souhaité poursuivre mes entraînements avec lui. En effet,
l'année dernière lorsqu’il est arrivé sur Annecy, j'ai
tout de suite accroché avec ses méthodes d’entraînement,
et je pense que c'est un peu grâce à lui si j'ai autant
progressé en une année. Sébastien est pour moi
bien plus qu'un simple entraîneur. Il est à l'écoute, motivé
et compétiteur. Je le remercie beaucoup d'être là
pour moi !
venir essayer le demi fond au club. Je n'ai pas trop accroché
la première année, jusqu'au moment ou j'ai
changé de catégorie et ou j'ai commencé à avoir Seb
comme entraîneur. Aujourd'hui, je n’imagine pas ma
vie sans ce sport !
Quelle est ta distance, on te voit sur 400, 800, 1500
et bien sur sur 4X100 pour ton club ?
Je ne pense pas encore avoir de distance «à moi ».
Même si c'est sur un 1500m que j'ai fait 3ème au
championnat de France cadets à Lens et que je me
sens le mieux en compètes. Pour autant, j'aime aussi
courir sur des distances plus courtes (400m, 800m) ou
plus longues (en cross ou à la course de l'escalade de
Genève). D'après mon entraîneur, les années cadettes
sont faites pour tester plusieurs distances avant de découvrir
"la sienne".
J'ai à priori une bonne base de vitesse, c’est pour cela
qu'il m'arrive d’être remplaçante sur des relais
4x100m.
France FFA à Lens, Clémentine médaillée de Bronze sur
1500m en compagnie de Noureen Nhari
...
Pourquoi avoir choisi l'athlé ?
J'ai découvert tardivement l'athlétisme. Avant de découvrir
ce sport, je faisais du handball, de la danse et
beaucoup de ski. J'étais scolarisée à l'école Saint Michel
à Annecy. Le collège proposait différentes activités
sportives telles que le cross ou l'athlétisme, et dans
l'optique de toujours découvrir de nouvelles choses, je
m'y suis inscrite. C'est en gagnant à plusieurs reprises
des cross scolaires ou des 1000m que Philippe GUE-
RIN, le directeur technique de l'AHSA m'a proposé de
2’19 au 800m, 4’38 au 1500m, 1 sélection en France scolaire
Mag n° 46 Janvier 2013

13 au France de cross à la Roche sur Yon 2012
Tu peux nous parler de ta saison 2012, tu as réalisé
une grosse saison sur piste, tu as franchi un sacré
palier ?
La saison 2012 est ma première véritable saison
d'athlétisme. Ma motivation et mes objectifs s'étant
élevés au cours de l'année, j'ai augmenté le nombre
d’entraînements par semaine (3 à 4 en 2012 et maintenant
5 à 6 en 2013) Je suis plutôt satisfaite de ma saison
2012. Cette année a en effet été marquée principalement
par 3 évènements :
3ème place au France de cross par équipe : un moment
exceptionnel de partage d'émotions avec mes 6
co-équipières.
Ma participation aux jeux internationaux de la Fisec à
Malte, ou j'ai gagné sur 800m et 1500m : un souvenir
inoubliable avec des parties de rigolade avec les sportifs
français mais également étrangers. Cette compétition
fût pour moi une première approche vers les
compétitions internationales.
Un podium au France FFA à Lens sur 1500, suivi d'un
stage national clôturé par mon record aux 1500.
Je ne sais pas si l'on peut parler de palier car je suis
exigeante avec moi même et j'aimerai toujours faire
mieux.. mais pour une première année de compétition,
je suis plutôt contente ! :
On te voit ou cette année 2013, tu fais les cross
bien sur avec la superbe place de l'an passé (13 au
France de cross à la Roche sur Yon) ?
Ma saison 2013 va surtout être basée autour des
France ou j'espère faire une bonne place, mais également
sur l'amélioration de mes records sur 1500m et
800m. Je vais m’entraîner plus et mieux que l'année
dernière pour essayer de gagner ma place au championnat
du monde cadets, même si j'ai conscience du
niveau... Je vais
également faire
quelques compétitions
en indoor
et peut être
un 400 pour travailler
ma vitesse.
Tous les athlètes aiment courir pour l'équipe, tu es
de cet avis ? qu'est ce que t'apporte l'équipe dans
un sport individuel ?
J'aime particulièrement l'ambiance et le principe des
Interclubs. Chacun apporte son « talent » pour le club
afin de faire la meilleure perf possible pour le collectif.
J'ai aussi beaucoup aimé courir les cross avec une
équipe, on se dit alors que chaque place est importante
et qu'elle pourra servir pour les autres. Néanmoins,
je suis très mauvaise perdante et très compétitrice,
c'est donc pour cela qu'en général je préfère
courir seule et pour moi même, car en cas d'échec, je
ne peux m'en prendre qu'à moi même !
Tu vois comment ton avenir dans le sport ?
Je me projette seulement dans un avenir proche parce
que l'on ne sait jamais ce que la vie nous réserve.
Mais bien-sûr que je rêve, (comme tout athlète qui se
respecte) à une très belle carrière sportive ! Pour le
moment, j'espère continuer à progresser tout en me
faisant plaisir dans ce sport que j'aime tant, et dans la
compétition, au travers de sélections.
Pour finir la parole est à toi, tu peux nous dire ce
que tu veux……………ou pas :)
Une de mes phrases préférées que mon entraîneur me
répète souvent : Train hard to win easy !! ;)
Entraînez-vous dur pour gagner facilement*
*Entraînez-vous
dur
pour gagner
Facilement
Le dicton des
Kenyans
Mag n° 46 Janvier 2013

En informatique on
parle de multitâche
pour des actions multiples
simultanées,
eh bien avec
Elodie Mouthon on
peut parler d’athlète
multitâche !
Bonjour, Elodie, peux-tu te
présenter rapidement s’il te
plaît ?
Bonjour à toutes et à tous,
Je suis Elodie Mouthon, une pure
Haute-Savoyarde de 25 ans,
athlète multisports et apprentie
aventurière. Je suis athlète durant
la saison estivale, snowboardeuse
l'hiver, baroudeuse durant
l'inter-saison et doctorante en
droit international lorsqu'il me
reste du temps.
Comment es-tu venue à la
course à pied ? Peux tu nous
parler de ton expérience ?
Issue d'une famille de sportifs
aguerris, je suis tombée très tôt
dans la marmite de la course à
pied. J'ai gagné ma première
course à l'âge de 6 ans (course
des jeunes au Pâquier) et dès lors
je n'ai cessé de parcourir les
pistes d'athlétisme ou les chemins
de la vie en courant plutôt
qu'en marchant.
A l'instar des Kenyanes, je préférais
aller à l'école en courant plutôt
que de prendre le bus. Mes
parents ont dû freiner mon hyper
-activité et ce n'est qu'en Benjamine
2 qu'ils m'ont autorisé à
m'inscrire au club d'athlétisme
d'Annecy. Après avoir touché à
toutes les disciplines, je me suis
consacrée au demi-fond quand je
suis passée dans la catégorie cadette.
J'ai remporté plusieurs
titres de championne de France
sur 1500m et 3000m steeple. J'ai
d'ailleurs eu dans cette discipline
tous les records de France dans
les catégories jeunes et j'ai eu la
chance de participer à divers
championnats internationaux
(championnats du monde junior
à Pékin, championnats d'Europe
Espoir à Debrecen). En 2008, je
remporte le titre de championne
de France de cross court mais
quelques mois plus tard une rupture
au tendon d'Achille va
mettre un terme à ma progression.
Ce n'est qu'après quatre années
de calvaire que je n'ai pu reprendre
la course à pied en effectuant
quelques trails (victoires
aux Glaisins, à Praz de Lys et
aux Glières) cet été et en reprenant
ainsi le plaisir de courir.
Je viens de prendre ma licence à
l'AS Aix-les-bains. Je tiens d'ailleurs
à remercier les dirigeants
aixois pour m'avoir fait confiance
et me donner l'opportunité
de bénéficier d'un environnement
propice à la performance.
Quels autres sports pratiquestu
?
Je pratique à peu près tous les
sports plein air imaginables
(VTT, vélo, roller, parapente,
kytesurf, wakeboard). J'aime autant
les sports d'endurance que
les sports de glisse. Durant l'hiver
je privilégie tout particulièrement
le snowboard freeride, ce
qui me permet de couper avec
l'athlétisme, d'évoluer en altitude
mais également de voyager aux
quatre coins du monde pour participer
aux étapes du Freeride
World Tour.
...
Mag n° 46 Janvier 2013

Ton meilleur et ton pire souvenir?
Mon meilleur et mon pire souvenir
athlétique ont eu lieu au
stade d'athlétisme de Lyon Parilly.
En juillet 2003, je gagne
mon premier titre de championne
de France (1500m cadette)
et cinq ans plus tard, je
m'effondre à cent mètres de la
ligne d'arrivée des championnats
de France espoir sur
1500m. Mon tendon d'Achille
se rompt, brisant ainsi mes
rêves athlétiques. Tout s'arrête
là ou tout avait commencé !
Même si je crois à la destinée,
je ne crois pas à la fatalité, ma
première vie athlétique s'est
achevée pour me permettre de
vivre d'autres expériences et
pour mieux recommencer une
nouvelle carrière sportive en
ayant appris des erreurs du passé.
Quels sont tes objectifs pour
cette année (en course à pied,
et …. le reste !!! )
Mes objectifs athlétiques sont de
représenter dignement l'AS Aix les
Bains lors des interclubs sur 1500
ou 3000m, d'effectuer quelques
trails et de reprendre plaisir à courir
« vite » !!
Côté snowboard, j'espère terminer
sur le podium du Freeride World
Tour et ouvrir des nouvelles voies
dans les Bauges ou les Aravis en
compagnie de ma sœur jumelle et
de Pierre Tardivel.
En ce qui concerne mes études,
j'espère réussir à avancer ma thèse
en droit international, ce qui signifie
qu'il faut que je trouve un remède
pour rester assise au moins
deux heures par jour :)
Quels sont les sportifs que tu admires
le plus ?
Xavier Delerue, Karine Ruby et
Kilian Jornet sont de véritables
sources d'inspiration pour moi. Ils
représentent tout ce que j'aspire à
être puisqu'ils cherchent à repousser
les limites de leurs sports et de
leurs corps non pas pour l'argent
ou la médiatisation mais dans le
but de mieux se connaître, de vivre
pleinement de sa passion et de partager
avec les autres leurs découvertes.
Au niveau des pays de Savoie,
je suis complètement
fan de Monsieur Robert Bogey.
Je n'ai rarement vu
quelqu'un d'aussi humain.
(voir ci-contre)
Un dernier mot ? : )
Je tiens à remercier Virginie
pour m'avoir donné la
chance de m'exprimer sur
ce beau portail. J'en profite
également pour féliciter
Nico de mettre aussi
bien en lumière la course
à pied dans les 2 Savoie.
Je remercie aussi toutes
les personnes qui m'encouragent
le long des parcours
de trail, au bord des
pistes d'athlétisme ou lors
de mes différents projets.
Mille mercis !!!
A tous les lecteurs de ce
Mag, je vous souhaite
une excellente année
athlétique, professionnelle,
familiale et personnelle.
Que cette nouvelle
année vous apporte 2013
moments d'intense bonheur
et que vos rêves deviennent
réalité.
PS : Vous pouvez suivre mes
aventures sur :
www.twinsproject.new.fr
Robert Bogey c’est 34 sélections internationales ; cinq titres nationaux
des 5 000 m, 10 000 m et cross-country ; sept records de
France sur 3 000 m, 2 miles, 5 000 m (deux fois) et 10 000 m, ainsi
qu'un record du monde du 4X1 500 m en compagnie de Michel
Jazy, Michel Bernard et Jean Clausse.
3000 mètres- 7'56''2
5000 mètres - 13'53''6)
10000 mètres - 28'48''2)
Mag n° 46 Janvier 2013

Question flash
Et si on prenait des nouvelles
d’Anaïs Boucansaud qui va entamer
sa dernière année espoir avant
de basculer chez les seniors
Hello Anais tu nous prépares quoi pour cet hiver,
on t'attend un peu, beaucoup, avec tes derniers
résultats ?
Alors pour la saison de cross qui arrive, je ferai probablement
le cross long étant donné que c'est ma
dernière année espoir, j'aimerais beaucoup rentrer
dans le top 10 au France. Si on m'attend, je ne sais
pas trop puisque les cross de préparation que j'ai
fait jusque là étaient à l'échelle départementale,
oui il y avait de la concurrence tout de même sauf
que le niveau sera certainement plus élevé au
championnat Rhône Alpes et aux échéances suivantes.
Il faut donc que je m'entraine encore dur
pour pouvoir répondre présente aux évènements.
Tu retournes sur la piste ensuite ou tu va essayer
le hors stade ?
Je retournerai sur piste cette été, sur 3000m
steeple encore et toujours, j'aime beaucoup trop ça
pour partir du côté du hors stade! L'objectif sera je
pense une qualification pour les championnats de
France élite qui sera obligatoirement synonyme
d'un bon chrono.
Alors dis-moi avec ton niveau tu as des clubs qui
t'approchent ? Tu as des aides par un magasin ? Tu
vois comment ton avenir dans l'athlé ?
Oui, il y a eu quelques clubs m'ont approchée
quand j'étais junior mais depuis quasiment pas. Et
comme je suis très attachée à mon club et à mon
entraineur de père, les réponses ont été directement
négatives et sans aucune réflexion.
J'ai uniquement des aides venant de mon club, sinon
aucune aide d'un magasin ou d'un équipementier.
Mon avenir dans l'athlé je ne sais pas trop comment
le voir, je passe senior en janvier 2014 donc je
vais bien profiter de ma dernière année espoir et
ensuite je verrais bien. Je cours par plaisir, donc je
ne me prends pas la tête. Mais l'envie de progresser
est belle et bien là
© Gilles Boucansaud
Mag n° 46 Janvier 2013

Question flash
© Jean Louis Bal
Allons voir ce que devient
notre amie Fiona Porte,
attention c’est du lourd !
Hello Fiona, comment ça va en
ce moment, tu vas faire la saison
de cross avec ton nouveau club ?
Ola! Ca ne va pas trop mal, après
un gros passage à vide et une santé
pas top, je reprends "du poil de la
bête"! J'espère pouvoir faire les
cross avec la belle équipe d'Endurance
72, une petite tendinite au
genou me gène pour courir pour le
moment, espérons qu'elle s'en aille
rapidement!
c'est qu'il est très polyvalent et fait
partie de ces "néopréparateur physiques"
qui conçoivent l'entraînement
croisé comme un atout et non
l'inverse. De plus, passionné
d'athlétisme (entre autres!), il en
sait beaucoup sur les courses, les
coureurs (national et international)
et connait les points forts/faibles
de chacun ce qui peut pas mal aider!
Tu vas te structurer ou tu vas
continuer à t'entrainer à l'arrache
? Tu es toujours à 3 pots
de nutella par semaine ?
J'aimerais pouvoir répondre "bien
sûr que je vais me structurer..",
mais entre les bobos qui survien
nent n'importe où sans prévenir ce
qui nécessite d'improviser et
d'adapter les entraînements/
objectifs en fonction...Puis faut reconnaître
que pas mal d'autres
sports m'attirent (escalade, vtt, natation,
escalade, ski...). Mais il doit
être possible de construire un entraînement
"convenable" en se servant
de ces autres disciplines pour
l'entraînement de fond et garder les
séances à
On te voit où ensuite, tu retournes
sur le trail, tu peux nous
parler de ton entraineur ?
Beaucoup d'idées/d'envies pour
cette saison, j'irai surtout là où je
pourrais, selon la forme du moment...Je
ne m'avance pas sur ce
terrain là, quand je repense aux
courses prévues en 2012 et que je
vois ce que j'ai pu faire… RIEN à
voir, autant que je m'abstienne!
Jean Louis Bal devrait m'entraîner,
s'il tient bon..! Parce qu'entre mes
envies subites et mes pépins de
santé à gogo, difficile de gérer une
saison sportive..! Ce qu'il y a de
bien avec quelqu'un comme JL
pied pour la qualité. Ce qui en plus
permet de limiter les blessures, rééquilibrer
les groupes musculaires
et surtout de garder l'envie de pratiquer,
le plus important à mon
avis!
J'ai arrêté de consommer cette pâte
à tartiner (une drogue pourtant!) il
y a 1 an, et je tiens bon! Même s'il
m'arrive de croquer dans un Ferrero
Rocher et de me dire "cette sensation
forte...Waouh ca manque
quand même!" : mais je résiste...Tout
au mental !!!
Mag n° 46 Janvier 2013

Question flash
© Jean Louis Bal
Mireia Miro est de retour, et pour
notre plus grand bonheur elle ne
change rien.
Hello Mireia, comment ça va, on ne t'a pas
trop vu ces derniers temps, tu peux revenir
sur ta saison 2012 ?
La saison 2012 tant en hiver comme en été a été
très dure et épuisante psychologiquement. Je ne
garde pas un très bon souvenir de cette dernière
année, j'ai eu beaucoup de hauts et des bas
avec une blessure au genou qui a fini avec
toutes mes énergies!!
Tu nous prépares quoi pour cet hiver ?
Bon, vu le "succès" de l'an dernier j'ai dû changer
un peu mon état d'esprit et la façon de prendre
les choses si je ne voulais finir avec une dépression
héhé. Les changements? Essayer de me
faire un max de plaisir, pas m'entraîner ou faire
des compétitions si j'ai mal, mettre les résultats
dans le dernier item de ma liste de priorités et la
santé-bonheur le premier, et le reste…on verra!
Donc voilà le choix de ma non participation sur la
coupe du Monde (trop de prépa spécifique et trop
prise de tête avec des soucis physiques).
Je vais essayer de préparer les Champs. du
Monde, les 4 de la Grande Course, je vais faire
d'autres petites, grandes courses comme la Sella
ronda, Mountain Atack ou Vall Fosca, je vais essayer
de faire une traversée dans les Pyrénées
( carros de Foc) en non stop, et voilà, occuper un
peu mon temps comme ça!! ;-) et deux ou trois
Coupes du Monde pour prendre le rythme aux
jambes! :-)
On te revoit ou cette année en trail, tu as de
gros objectifs ou des courses à découvrir ?
Uauuu, c'est très loin le trail, mais je vais attaquer
avec même état d'esprit que cet hiver, donc
si j'ai mal en courant…je vais disparaitre et vous
n'allez plus me voir!! ;-)
J'ai envie de découvrir le monde de l'air et du
( BASE) jump. Où est ce que ça va finir tout ça??
Aucune idée, on revoit au mois de juin??
Mag n° 46 Janvier 2013

Question flash
Rachel Bontaz est une figure du forum
de Pelloche, si on en découvrait
un peu plus sur le personnage.
Hello Rachel tu peux te présenter en quelques
mots s'il te plait et nous donner ton programme
pour cet hiver et ce printemps ?
Bonjour, j'ai 41 ans, je vis à Marnaz , en Haute-
Savoie, je suis agent de planning dans une société
de décolletage; je suis licenciée au FAC de
Cluses et appartiens au team Sport 2000 pays
rochois ; 2 structures où je me sens super bien.
Je remercie d'ailleurs le magasin Sport 2000
pays rochois pour son soutien, et plus particulièrement
Roland Zede. Durant cet hiver, je vais travailler
la vitesse en semaine, grâce au plan d’entrainement
établi par Daniel Vanel, et l'endurance
en ski de fond et avec des sorties trails sur neige;
je participerai à quelques épreuves, histoire de
mettre un dossard. Le 1er objectif vient réellement
au printemps, le 10 mars, le trail des cabornis
de 40 km et 2200+, un trail que j'adore .
Parlons trail, comment juges tu l'essort du
trail, le niveau des femmes qui montent et l'arrivée
de montagnardes sur les courses ?
Je suis ravie que le trail se développe de cette façon
: en effet , on voit des sportifs de tout niveau
et de tout milieu arriver, des personnes qui n'auraient
jamais oser mettre un dossard il y a
quelques années. Le niveau monte dans le haut
du classement car les meilleurs coureurs de tout
horizon se mettent au trail, et c'est bien et
agréable de se confronter à l'élite. Mais pour ma
part, j'admire et je félicite chaque participant, du
1er au dernier et je les invite à apprécier leur
classement, quel qu' il soit : n'oublions jamais
que pouvoir courir est une chance .
Tu communiques énormément sur le forum de
peloche, tu peux nous parler de ce forum et
de son contenu ?
Ah si le forum n'existait pas il faudrait l'inventer
....et oui , remercions Joël Pellicier, Pelloche ,
d'avoir créé ce formidable moyen de communication
: j 'invite les lecteurs de ce magazine à le visiter
, le consulter quotidiennement et participer
utilement aux conversations : en effet , n'oublions
pas que ce sont les membres qui le font vivre .
Et quelle chance nous avons d'avoir des administrateurs
très compétents , qui assurent la qualité
des débats .
Merci Pelloche .....
Mag n° 46 Janvier 2013

Question flash
© Daniel Vanel
Rachel nous présente
une jeune pousse du
club du FAC, Manon
Vanel.
Bonjour Manon, peux-tu
te présenter : quel âge
as-tu ? Où habites-tu ?
Tu es en quelle classe ?
Bonjour, j’ai 9 ans, j’habite
à Cluses et je suis en
CM1 et ma maîtresse fait
aussi de la course à pied.
Comment es-tu venu à
la course à pied? Pourquoi
ce sport et pas la
danse par exemple, ton
papa t’a t’il influencé
dans ce choix ?
J’ai fait de la course à
pied parce que j’ai vu mon
père courir et ça m’a plu.
Je déteste la danse et je
préfère quand ça bouge.
Mon père ne m’a absolument
pas influencée.
Es-tu licenciée ? Où ?
Quand et comment t’entraînes-tu
?
Oui, je suis licenciée au
Faucigny Athletic club depuis
que j’ai 6 ans. Je
m’entraîne le mardi et le
vendredi. On court, on fait
des éducatifs, on fait des
© Daniel Vanel
relais et j’aime bien ça.
Avoir son papa comme
entraineur, c’est bien ou
pas ? il t’interdit le chocolat
les veilles de
course ?
Oui, je n’aimerais pas
avoir quelqu’un d’autre.
Mon papa est gentil
comme entraîneur. Mais il
faut être sérieux à l’entraînement.
Tu as déjà fait des compétitions
: le dossard
sur le dos, ça te motive
?
Oui j’ai déjà fait plusieurs
courses. J’aime bien faire
la course contre les autres.
comment envisages-tu
ton avenir dans ce
sport ?
J’espère pouvoir courir
encore longtemps et je
n’ai pas envie d’essayer
un autre sport.
Mag n° 46 Janvier 2013

Question flash
Merci Manon, allez,
maintenant, on laisse ton papa
nous présenter ton club ;
Daniel à toi la parole.
Le faucigny athletic club est
le club de course à pied du bassin
clusien. Il compte parmi ses
membres quelques figures de
notre sport en Haute-Savoie :
Gilles Farina, Rachel Bontaz,
Olivier Morin, Yann Curien… Au
début, ce club n’était ouvert
qu’aux adultes et aux jeunes à
partir de cadet. Petit à petit, j’ai
eu l’idée de proposer des
créneaux aux coureurs de plus
en plus jeunes.
En 2009, on a créé la section
des petits galopins qui avait
pour objectif d’apprendre à courir
aux enfants. L’idée est partie
de Manon et de sa Maman.
Manon me suivait autant sur la
piste à l’entraînement que sur
les courses. Elle a eu très vite
envie de faire comme nous. A 3
ou 4 ans, elle s’amusait déjà à
faire des éducatifs avec nous.
Elle en parlait à l’école avec ses
copains qui ont eu envie de faire
pareil. Sous la pression de quelques
parents (il n’a pas fallu
longtemps pour me convaincre),
j’ai commencé à faire un essai
pour quelques séances avec
Manon et 4 de ses copains. Le
© Daniel Vanel
groupe des petits galopins était
né. La première année (en
2009), ils étaient 9 (on avait
choisi de ne pas faire de publicité)
entre 4 et 6 ans. L’instituteur
de mon fils, Bruno Peschoud,
m’a aidé la première année à
gérer ce petit groupe.
Ensuite, avec le bouche à
oreille et un peu de communication,
la section s’est agrandie.
Pascal Cartier m’a aidé à développer
le groupe qui compte
aujourd’hui une cinquantaine
d’enfants de 4 à 10 ans. On est
6 entraîneurs à encadrer. Du
groupe de 2009, presque tous
les enfants sont restés et commencent
à participer à des
courses comme la course de
Saint-Pierre, les foulées annemassiennes
ou encore le cross
de la colline à Vétraz. Mais je
leur propose aussi de participer
à des animations en gymnase.
Chaque année le père Noël
vient nous rendre visite au mois
de décembre. Il emporte un
grand succès tant chez les enfants
que chez les parents.
Ce groupe a bien grandi puisque
les premiers galopins seront
poussins le 1 er janvier et
participeront aux départementaux
de cross au mois de
janvier. Ils ont pris cette année
le chemin de la piste et des entraînements
avec les benjamins.
Mais je leur laisse le choix de
rester encore avec le groupe
des galopins (initiation).
Ma fierté, c’est que les instituteurs
de l’école de mes enfants
parlent de mon activité aux
autres parents d’élèves et
recommandent notre club. Le
but de cette section n’est pas de
faire des champions mais de
partager la passion qui est la
nôtre et de faire du sport de
manière générale.
Mag n° 46 Janvier 2013

On continue nos visites avec
le magasin Technicien du sport à
Seynod dans la galerie marchande
du centre commercial Val Semnoz.
Petit magasin familial qui s’est installé depuis une
douzaine d’année maintenant dans la zone et qui fait
donc partie de l’ «ancienne» galerie marchande.
Cette petite entreprise est spécialisé dans le RUN-
NING c’est-à-dire la course à pied touchant une
clientèle restreinte. Une gamme de TRAIL a été développée
permettant aux sportifs de prendre des chemins
plus accidentés grâce à des chaussures spécifiques.
Des produits énergétiques sont en ventes également
pour améliorer leurs capacités d’effort et autres spécificités
liées à ces produits. Une gamme plus élargie
concernant les chaussures de loisir a été mise en
place pour élargir la clientèle tout en restant dans le
domaine de la chaussure comme Puma, Adiddas,
Nike, Timberland,…pour les tout petits pieds comme
les plus grands car nous proposons des chaussures
ou plutôt « chausson » pour les bébés allant du 16 au
52 pour les plus grands. Et bien évidemment pour
parfaire l’équipement d’un bon coureur, du textile
adapté à ses besoins est disponible à l’achat dans le
magasin avec des shorts, des sous-vêtements thermiques
ou encore des chaussettes de récupération ou
de compression par exemple. Un large choix de
montre chrono ou cardio est mis en vente également
pour permettre aux coureurs de suivre leurs progressions,
leurs fréquences cardiaques ou encore leurs
parcours grâce à des accessoires qu’on peut additionner
avec la montre.
Vous y trouverez des conseils personnalisés et de
qualités, ainsi qu’une amabilité résistante a toutes
épreuves grâce à ses employés chaleureux, un responsable
formidable et respecter tant par ses performances
dans le domaine que par sa capacité à enseigner
ses nombreuses connaissances dans le sport et
plus particulièrement dans la chaussure.
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Mag n° 46 Janvier 2013

Technicien du Sport
Seynod
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http://www.cardiofrequencemetre.net/
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Mag n° 46 Janvier 2013

Découvrez le MKTDC, si cher à Samuel Wanjiru
Rappelez vous, un an jour pour jour, le monde de l’athlétisme
était endeuillé par une terrible nouvelle. Complètement choqué
! On apprenait la disparition du jeune marathonien prodige
Samuel Wanjiru. A 21 ans, il était devenu à Pékin le premier
Kényan à devenir champion olympique du marathon. L’avenir
lui était promit et il aurait eu à cœur de défendre son titre
olympique à Londres cet été. Malheureusement, Samuel
Wanjiru nous quittait dans la force de l’âge, à seulement 24
ans, dans des circonstances toujours troubles.
par Romain ADAM
Pour lui rendre hommage, plutôt que de retracer de nouveau
son parcours comme nous l’avons déjà fait (article à lire ici),
nous aimerions vous parler d’un projet qui lui tenait tellement
à cœur. Un projet porté par son mentor Stephen Ndungu. Stephen
était celui qui avait aidé le jeune Samuel à sortir de la
pauvreté pour devenir le champion que l’on connaissait.
Stephen Ndungu a également permis à de nombreux autres
athlètes de s’épanouir. Samuel Wanjiru était sa fierté et les
deux hommes avaient pour projet de créer ensemble une fondation
d’aide aux jeune coureurs kényans, filles ou garçons,
venant d’un milieu social défavorisé. Ce projet était en passe
de se concrétiser quand Samuel Wanjiru a trouvé la mort en
mai 2011.
Cette fondation a pour nom le MKTDC, ou le Mount Kenya
Talents Development Centre de son appellation complète.
C’est le seul lien qui reste sur terre de l’héritage de Samuel
Wanjiru. Il avait à cœur d’aider à son tour de jeunes athlètes
issus de familles pauvres et débordait d’idées pour cette fondation.
Nous étions en contact avec Stephen Ndungu lorsque nous devions
interviewer Samuel Wanjiru début 2011. Il souhaite faire
connaître au plus grand nombre sa fondation.
Pour présenter brièvement le MKTDC, il s’agit d’une ONG
kényane, à but non lucratif, qui aide techniquement et financièrement
des jeunes défavorisés de façon à leur fournir un environnement
social stable. Dans la fondation, on retrouve des
jeunes désirant devenir des champions internationaux de
course à pied, mais pas seulement. La course à pied est un
moyen de cohésion dans le groupe et la communauté. Surtout,
le sport est une formidable école de la vie. Il permet d’apprendre
le goût de l’effort, la persévérance, la concentration
sur un objectif, la cohésion, et tant d’autres choses encore.
Le MKTDC est situé à environ 200km du nord est de Nairobi,
au pied du Mont Kenya, dans la ville de Nyahururu, la plus
haute ville du Kenya, à 2400m d’altitude. Tout près de la ville,
se trouvent les magnifiques chutes de Thompson.
Stephen Ndungu a fondé en 1998 le Thompson Fall Athletic
Club, après que des jeunes athlètes défavorisés lui ai demandé
de l’ aide pour espérer devenir des champions de course à pied.
Il leur apportait un soutien de tous les jours, sans véritable
structure. Le club a changé de nom en 2002 pour devenir le Mt
Kenya High Altitude Training Camp et désormais le Mt Kenya
Talents Development Centre. Le club possède désormais 23
coureurs, du 1500m au marathon.
...
Mag n° 46 Janvier 2013

Leur première success-story a été Samuel Wanjiru, il se pourrait bien
que d’autres jeunes athlètes du MKTDC suivent ses traces !
L’un des objectifs du millénaire de l’ONU est d’éradiquer l’extrême
pauvreté d’ici 2015. La fondation essayera d’en apporter sa modeste
contribution et contribuera au maximum à créer un lien avec la population
locale, d’essayer de créer des emplois durables avec ses partenaires
et faire de la prévention en matière de santé.
L’éducation est bien la base de ce programme, leur apprendre à se
prendre en main pour réussir dans la vie. Pas seulement des connaissances,
mais aussi des valeurs fortes telle la recherche de la performance
et la cohésion.
Voici quelques uns des objectifs de la fondation :
Construire une véritable structure pour accueillir les jeunes athlètes.
Ils sont actuellement logés dans logements privés ou appartenant à
d’ancien coureurs. L’objectif est de vraiment structurer l’aide aux
jeunes garçons et jeunes filles.
Aider particulièrement les jeunes athlètes venant d’un milieu défavorisé.
Donner l’opportunité à ces jeunes de pouvoir partir étudier à l’étranger,
aux Etats-Unis, en Europe, au Japon (comme Samuel Wanjiru) en
les mettant en relation avec des universités pouvant leurs fournir des
bourses par exemple.
Faire de la prévention en matière de santé et de lutte anti-dopage. Développer
également la pratique du sport pour être en bonne santé.
Utiliser l’athlétisme pour aider à réconcilier les différentes communautés,
parfois très divisées après les violences au Kenya en 2008.
Fournir à ces jeunes un coaching professionnel, pour les aider à aller
jusqu’au bout de leurs rêves.
Même si la majorité ne deviendront pas des champions internationaux,
la fondation leur apporte des valeurs et une éducation qui leur
sera utile pour réussir dans la vie et devenir des citoyens actifs pour le
développement du Kenya.
Si vous souhaitez en savoir plus sur le MKTDC et/ou faire un don
(même modeste), visitez ce site.
Le Mount Kenya High Altitude Centre.
Samuel Kamau Wanjiru en gris et Stephen
Ndungu tout à gauche
Vous pouvez avoir confiance dans l’intégrité et l’enthousiasme de Stephen
et de l’équipe du MKTDC pour que l’argent soit utilisé de manière
intelligente.
NB : Stephen Ndungu a commencé à courir à l’âge de neuf ans, lorsqu’il
était à l’école. Il est devenu l’un des lièvres les plus réputés des
année 90. Il a ensuite remporté 3 fois le marathon de Houston, 2 fois
celui de Los Angeles avec un record à 2h09’54 en 2003. Il nous avait
accordé une interview pour parler du regretté Samuel Kamau Wanjiru.
Terminons sur une citation de John Ngugi, un des coachs du
MKTDC :
« Je me rappelle, quand j’étais à l’école primaire, des gens me disaient
que je ne pouvais pas courir et devenir un champion. Il y a toujours
des gens pour vous dire que vous ne pourrez pas y arriver, et ces gens
là doivent être ignorés. »
John Ngugi, champion olympique du 5000m en 1988 et 5 fois champion
du monde de cross
Romain et Guillaume Adam
Culture Athlé
Mag n° 46 Janvier 2013

Courir
sur tapis roulant
Blaise Dubois
www.lacliniqueducoureur.com
Nouveautés dans la prévention
des blessures en course à pied
L’hiver est à nos portes. Pour nous, coureurs de villes
et villages québécois et autres villes nordiques dans le
monde, la neige et le froid viendront certainement décourager
quelques coureurs pendant que d’autres s’en
frotteront les mains à l’idée de rafraîchissantes sorties
à courir sur le blanc revêtement, armés de chaussures
à crampons.
Il y a aussi ceux et celles qui choisiront le confort d’un
tapis roulant à l’intérieur pour garder la forme jusqu’au
printemps. Mais courir sur un tapis roulant est-il
la même chose que courir à l’extérieur ?
Pas tout à fait.
Le tapis roulant est légèrement moins demandant physiquement
par l’absence de vent relatif causé normalement
par la vitesse de course. Le sol sous le tapis roulant
sera souvent très absorbant et nuisible au comportement
biomécanique de modération d’impact responsable
de l’absorption des chocs.
Toutefois, et on ne cessera jamais de le répéter à La
Clinique Du Coureur, peu importe la façon dont vous
courez, les chaussures que vous portez, la vitesse/
durée/fréquence de vos sorties… l’important c’est de
courir (ou faire de l’activité physique)*. Alors pour
ceux qui auront fait le choix du tapis roulant, voici
quelques conseils importants:
1. Toujours être progressif quand il y a changement de
surface (comme par exemple du bitume au tapis
roulant) car cela implique, si minime soit-il, un
changement en terme de groupe musculaire stimulé.
N’oubliez pas d’en faire de même quand vous
serez de retour à l’extérieur à la fin de l’hiver.
2. Ne pas négliger l’échauffement au début de l’exercice
ni le retour au calme en fin d’exercice. (ce dernier
spécialement car vous constaterez des étourdissements)
3. Donner un léger angle d’élévation de 1 à 3 degrés
au tapis roulant peut simuler l’exigence physiologique
additionnelle qu’est courir à l’extérieur
(fendre l’air).
4. Favoriser les changements en vitesse plutôt que les
forts changements d’angle d’élévation du tapis pour
ajouter à l’effort. Soyez prudent de dépasser 7 degrés
d’élévation. Si vous désirez incorporer de
l’inclinaison dans votre exercice, assurez-vous que
ce soit par courtes fréquences comme ça le serait à
l’extérieur avec des montées occasionnelles.
5. Faire en sorte de garder la même foulée qu’en
course sur route de façon à ne pas prendre de mauvais
plis. L’environnement contrôlé qu’est le tapis
roulant vous permettra aisément de calculer votre
cadence, d’intégrer un peu de pied nu au début de
l’entraînement, de se familiariser à une chaussure
minimaliste… en étant toujours progressif.
6. Toujours rester concentré(e) sur votre position, les
accidents de tapis roulant peuvent être douloureux…
pour le corps et l’orgueil! Pour garder un
bon équilibre, éviter de regarder un écran télé ou la
lecture d’un livre.
7. Profiter des options du tapis roulant pour réaliser
des entraînements par intervalles. Plusieurs entraînements
variés et prédéterminés sont possibles.
Si vous magasinez un tapis-roulant, faites en sorte
qu’il soit le plus stable possible, avec une surface de
course la plus dure possible.
Bon hiver!
P.S. Pour ceux et celles qui braveront le froid, la
course en raquettes est une activité que l’on vous suggère
fortement. Et pour la course à pied sur la neige en
toute sécurité, vous retrouverez d’excellents conseils
sur notre page suivante COURIR SUR LA NEIGE.
*L’inactivité physique tue plus d’Américain que la cigarette,
le diabète et l’obésité réunis… L’inactivité physique a été associée
à environ 16% de décès subséquents sur une période de
suivi d’approximativement 20 ans. Fumer la cigarette a été
associé à environ 8% de décès dans cette période, l’obésité
4% et le diabète 2%. En somme, la faible condition physique
a tué une plus grande population que ce qu’on pourrait appeler
la « smokadiabesity ». » -Karim Khan
Mag n° 46 Janvier 2013

Courir sur la neige
L’hiver est là. Quelques coureurs saisonniers en profiteront
pour se régénérer et penser à autre chose pendant
que les mordus se frottent les mains à l’idée de courir
enfin en situation de fraîcheur avec un beau lit blanc
pour accueillir leurs pas. Avec les vêtements adéquats
(pas trop chauds et pas trop froids), il est possible de
vivre une superbe saison de course.
La course sur la neige l’hiver a beaucoup d’avantages
mais aussi quelques inconvénients auxquels il faut faire
attention.
Les avantages sont:
1- Atterrir sur la neige tapée irrégulière est un excellent
stimuli pour tout ce qui touche la proprioception et la
stimulation des muscles stabilisateurs.
2- Cette saison est souvent la suite de la saison morte et
de la période des résolutions… Profitez-en pour changer
vos mauvaises habitudes! (chaussures, nutrition,
type d’entraînement, …)
3- C’est un bon moment d’intégrer en douceur les
chaussures plus minimalistes (plusieurs excellentes
avec des crampons de trail) et un patron de course plus
léger et plus efficace. La neige glissante vous entraînera
automatiquement à faire de plus petits pas pour ne pas
glisser et la nature irrégulière de la neige permettra de
passer d’une attaque talon à une attaque mi-pied en
douceur.
4- La joie de courir sans se préoccuper des coups de
chaleur.
En revanche, il faut faire attention aux
dangers suivants:
1- Dans le dernier segment de la foulée, la poussée
amène le pied à glisser davantage. Ceci qui produit un
léger effet « slingshot / toe off » en flexion plantaire (le
pied pointe exagérément) ce qui peut amener des problèmes
de pied, de tendon d’Achille voir de dos.
2- Danger d’engelures par grands froids. Il faut bien se
couvrir le visage.
3- Danger de « brûler » les voies respiratoires si plus
froid que -15C à -20C.
Il est important de toujours être progressif dans ce
changement de saison car la nouvelle surface amène un
changement de biomécanique aussi petit soit-il. La Clinique
Du Coureur vous recommande donc de couper
votre volume de course en 2 pour les premières neiges
et prendre 2 à 3 semaines pour revenir à votre volume
régulier.
Il serait important de favoriser le volume plutôt que la
vitesse en cette saison car en plus des changements biomécaniques
induits par les nouvelles surfaces, le froid
et les efforts intenses semblent incompatibles sur certains
points : l’échauffement des muscles, tendons et articulations
est plus laborieux et augmente substantiellement
le risque de claquages, tendinites et douleurs articulaires
tandis que la respiration haletante pourrait irriter
voire brûler les voies respiratoires. Donc profitez de
cette belle saison pour vous faire une base en volume et
vous renforcer en courant sur des surfaces molles et
instables en chaussures ou en raquettes!
Bon hiver!
Le blog
Mag n° 46 Janvier 2013

http://desbossesetdesbulles.blogspot.fr/
Mag n° 46 Janvier 2013

Mag n° 46 Janvier 2013

Mag n° 46 Janvier 2013

Vacances à Megève
Le Refuge de Margot et Léon,
chambres d'hôtes, table
d'hôte et gîte de groupe, a
pour vocation, quelque soit la
formule choisie, d'être un lieu
authentique, simple, où il fait
bon vivre. Megève, petit village
de montagne, et aussi un
vaste site de sports d'hiver au
profil familial qui, l'été, laisse
place à une nature préservée.
Nathalie et Guillaume FONTAINE
32 route du tour
74120 MEGEVE
Téléphone : 04 50 18 52 02
E-mail : megeve@refuge-margot-leon.com
http://refuge-margot-leon.com
Mag n° 46 Janvier 2013

Sport 2000 Pays Rochois
Roland , votre conseiller
Le Mag
Le Magasin SPORT 2000 AMANCY vous propose un
rayon Running Trail très technique avec un vaste choix
de marques Textiles, Accessoires, Produits énergétiques
et surtout une gamme complète de chaussures de route
et de trail pour hommes et femmes, du débutant au
confirmé.
Venez nous voir, discuter, essayer ...
Cette année de nouvelles marques sont présentes dans
notre rayon comme X-BIONIC, COMPRESSPORT, MX3
CRAZY.
Roland , un coureur à votre écoute pour un maximum
de conseils
Le magasin , c'est des animations, des présentations de
produits, des tests.... mais aussi des échanges, des impressions
entre coureurs.
Sport 2000 Amancy
15, Impasse des Champs
ZAC de la Vulpillère
74800 AMANCY
Tél. : 04.50.03.22.59
Mag n° 46 Janvier 2013

Sport 2000 Pays Rochois
Mag n° 46 Janvier 2013

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Mag n° 46 Janvier 2013

Mag n° 46 Janvier 2013
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Voici le tableau des "minimas" pour se qualifier
dans les différents championnats de France
Minimas semi marathon
Catégories Hommes Femmes
Minimas 10 km
Catégories Hommes Femmes
Juniors 37' 46'
Espoirs 35' 44'
Séniors 34' 43'
Vétérans 1 37' 48'
Vétérans 2 40' 51'
Vétérans 3 46' 55'
Vétérans 4 51' 55'
Juniors 1h21 1h55
*Espoirs 1h17 1h50
Seniors 1h15 1h45
Vétérans 1 1h21 1h50
Vétérans 2 1h30 1h55
Vétérans 3 1h40 2h00
Vétérans 4 1h55 --
Minimas marathon
Catégories Hommes Femmes
Espoirs / Séniors 2h45 3h30
Vétérans 1 3h05 3h45
Vétérans 2 3h20 3h52
Vétérans 3 3h45 4h00
Vétérans 4 4h30 ---
Mag n° 46 Janvier 2013