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Les nouveaux visages de l'apprentissage - Tourcoing

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QUARTIERS<br />

7<br />

De l’art et <strong>de</strong> la technique. C’est ce qu’il faut à<br />

Laurent Noclain pour rendre à <strong>de</strong> vieilles<br />

affiches, usées par le temps, toute leur beauté et<br />

tout leur éclat. En 2003, il n’hésite pas à investir<br />

dans sa ville natale : «J’ai réhabilité une<br />

ancienne fabrique <strong>de</strong> pain d’épices en lofts et en<br />

atelier, pour vivre <strong>de</strong> mon art». Faire du neuf<br />

avec du vieux, c’est décidément la spécialité <strong>de</strong><br />

Laurent, pour qui «la restauration d’affiches<br />

nécessite une technique pointue. Le désentoilage<br />

et le traitement chimique sont <strong>de</strong>s processus<br />

délicats. Mais la satisfaction est gran<strong>de</strong> <strong>de</strong> relever<br />

le défi et <strong>de</strong> redonner vie à une œuvre d’art».<br />

Ses clients sont <strong>de</strong>s professionnels, exposants et<br />

reven<strong>de</strong>urs. «Je travaille principalement pour<br />

Laurent Noclain,<br />

un restaurateur<br />

en tête d’affiche<br />

VIROLOIS<br />

<strong>Tourcoing</strong>, ville <strong>de</strong>s lofts et <strong>de</strong>s artistes.<br />

Laurent Noclain, restaurateur d’affiches, l’a<br />

bien compris : l’artisan exerce dans une ancienne<br />

fabrique <strong>de</strong> pain d’épices.<br />

<strong>de</strong>s étrangers. Après les Américains, actuellement<br />

ce sont plutôt <strong>de</strong>s Européens», nous confie<br />

Laurent, dont la réputation internationale n’est<br />

plus à faire. <strong>Les</strong> affiches françaises sont<br />

d’ailleurs reconnues mondialement et sont<br />

signées Picasso, Miro, et bien sûr Toulouse-<br />

Lautrec. «Ce sont ces mêmes artistes qui m’inspirent.<br />

Je fais <strong>de</strong>s copies, je me fonds dans l’art<br />

d’un autre pour comprendre ses techniques».<br />

De l’art et <strong>de</strong> la technique… pour faire <strong>de</strong><br />

<strong>Tourcoing</strong> la cité <strong>de</strong>s métiers rares.<br />

e<br />

Salima Matassem<br />

> Laurent Noclain, 6 rue Henri Paris (06 26 51 59 13)<br />

http://passiongraphique.webno<strong>de</strong>.com<br />

CENTRE-VILLE<br />

Manger varié et sur le pouce,<br />

c’est facile rue <strong>de</strong> Tournai. En<br />

plus <strong>de</strong> Coffee & Cream qui<br />

vient d’ailleurs d’être repris,<br />

<strong>de</strong>ux <strong>nouveaux</strong> points <strong>de</strong> restauration<br />

rapi<strong>de</strong> y ont ouvert<br />

leurs portes.<br />

Class’sandwichs :<br />

vos repas ont <strong>de</strong> l’allure<br />

Du pain cuit sur place, <strong>de</strong>s sandwichs, <strong>de</strong>s<br />

pâtes, <strong>de</strong>s sala<strong>de</strong>s, le petit-déjeuner pour les<br />

lève-tôt … Telle est la recette gagnante <strong>de</strong><br />

Class’sandwichs, ouvert par Karine Houzet<br />

et Maryline Quertemps. Lilloises, les <strong>de</strong>ux<br />

belles-sœurs ont été séduites par <strong>Tourcoing</strong> :<br />

«La ville se transforme, et les loyers sont plus<br />

abordables». Karine et Maryline ont comme<br />

projet <strong>de</strong> varier la carte selon la <strong>de</strong>man<strong>de</strong><br />

et la saison. De quoi offrir encore plus <strong>de</strong><br />

diversité rue <strong>de</strong> Tournai.<br />

e<br />

> Class’Sandwichs, 43 rue <strong>de</strong> Tournai<br />

(03 20 76 49 10). Ouvert <strong>de</strong> 7h30 à 18h<br />

r ves<br />

<strong>de</strong> bulles<br />

Philippe Estran,<br />

bédéphile ? Un<br />

euphémisme,<br />

tant le Tourquennois<br />

se passionne<br />

pour le 9 e Art.<br />

Au point <strong>de</strong> courir les salons <strong>de</strong> ban<strong>de</strong>s <strong>de</strong>ssinées,<br />

<strong>de</strong> se battre pour faire connaître <strong>de</strong>s talents<br />

auxquels il croit, d’investir <strong>de</strong> son temps et<br />

<strong>de</strong> son argent pour imprimer et faire diffuser<br />

<strong>de</strong>s albums inédits. Philippe Estran est<br />

éditeur <strong>de</strong> BD. S’il gère les impressions pour<br />

un groupe <strong>de</strong> vente à distance en tant<br />

que salarié, aujourd’hui, vivre exclusivement<br />

<strong>de</strong> sa passion est plus qu’un<br />

rêve : un projet. «En 2001,<br />

j’ai dépanné un ami libraire.<br />

En 2008, j’ai sorti un<br />

magnifique tirage <strong>de</strong><br />

tête <strong>de</strong> 400 exemplaires.»<br />

Mordu,<br />

Philippe Estran fait<br />

une rencontre décisive<br />

en la personne <strong>de</strong><br />

Wayne, un illustrateur<br />

dont le blog le www.lestylobulle.com<br />

MALCENSE-ÉGALITÉ<br />

séduit. Le 1 er décembre 2009, Le<br />

Stylo Bulle naît ; l’album Fœtus &<br />

Fœtus suit le 8 décembre. «Il fallait<br />

faire vite. Nous ne pouvions manquer<br />

Angoulême», confie-t-il. <strong>Les</strong> projets<br />

s’enchaînent, dont un album signé<br />

Effo, un auteur du Nord. Tous ses albums,<br />

labellisés Imprim’Vert, sont <strong>de</strong> belles factures,<br />

car «la BD c’est cher et le lecteur doit en<br />

avoir pour son argent.» Ils sont référencés<br />

dans la base Electre <strong>de</strong>s professionnels du<br />

livre et en vente sur e-Bay notamment.<br />

Amoureux <strong>de</strong>s livres et <strong>de</strong> la<br />

chose imprimée, Philippe Estran<br />

croit également au numérique.<br />

Fœtus & Fœtus sortira bientôt en<br />

«appli» pour l’iPhone… e<br />

© Christelle Taczala<br />

Christelle Taczala<br />

> Editions Le Stylo Bulle,<br />

25 rue d’Arcole<br />

Wayne et Effo seront en<br />

dédicaces au 5 e Salon<br />

<strong>de</strong> la BD et <strong>de</strong>s Arts<br />

graphiques <strong>de</strong> Roubaix<br />

les 24 et 25 avril<br />

Le Mag’ branché<br />

du matin au soir<br />

Décoration soignée, ambiance cosy et<br />

accès wifi. Au Mag’, le client est chouchouté.<br />

Fatima Bennabi et sa fille<br />

Cheïneze ont «voulu participer à la vitalité<br />

<strong>de</strong> la ville», en ouvrant un nouveau concept<br />

<strong>de</strong> restauration rapi<strong>de</strong> sans friture. À la<br />

place, pâtes, pizzas, sala<strong>de</strong>s, paninis et<br />

grilla<strong>de</strong>s sont cuisinés. L’après-midi, le<br />

salon <strong>de</strong> thé propose gaufres, crêpes,<br />

macarons, et pancakes. Le tout accompagné<br />

d’un chocolat traditionnel fait maison<br />

qui fait déjà la renommée du Mag’. e<br />

> Le Mag’, 59 rue <strong>de</strong> Tournai (03 20 70 49 31<br />

ou le.mag@hotmail.fr). Ouvert tous les<br />

jours <strong>de</strong> 10h à 22h<br />

Avril 2010

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