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VIE DES CONSERVATOIRES
rencontre avec
COMMENT AVEZ-VOUS DÉCOUVERT LA DANSE ?
J’ai commencé par le modern jazz vers l’âge de 6 ans,
avec un professeur qui, lorsqu’elle est partie, m’a recommandé
d’aller au conservatoire de Ville d’Avray
avec Sylvie Deves qu’elle connaissait bien.
QUEL EST VOTRE PARCOURS DEPUIS ?
A partir de 7/8 ans, j’ai fait quatre années au conservatoire
de Ville d’Avray. Puis j’ai intégré une classe de
6ème en horaires aménagés au Conservatoire National
de Région de Paris. J’y suis restée 3 ans. J’ai ensuite
passé 1 an au Conservatoire National Supérieur
de Paris avant d’auditionner à l’Opéra de Paris, où j’ai
fait les 3 dernières classes. On arrive ensuite à cette
année, qui était une année de transition entre l’école
et le milieu professionnel.
QUEL EST LE TRAVAIL QUE VOUS AVEZ EFFECTUÉ
AVEC SYLVIE DEVES ?
La 1ère année, elle insistait beaucoup sur l’esprit de la
danse et la musicalité. C’est à partir de l’observation
qu’on a commencé à travailler sur le placement et la
technique, tout en veillant à laisser fructifier la personnalité
et la sensibilité de chacune.
Victoire Debay
Ancienne élève du conservatoire de Ville d’Avray, Victoire Debay intègre
cette année la Compagnie de l’Opéra de Paris.
VOUS AVEZ DÉJÀ DES ACTIVITÉS PROFESSION-
NELLES, POUVEZ-VOUS NOUS EN PARLER ?
Dans le cadre de l’Opéra de Paris, j’ai dansé dans «La
fille mal gardée», l’année dernière dans «Giselle»
et cette année, j’ai fait le «Lac des Cygnes». On est
distribué sur des productions, souvent en tant que
remplaçant au début. Et là, j’intègre la Compagnie de
l’Opéra !
VOUS ÊTES-VOUS DÉJÀ PRODUITE À L’ÉTRANGER ?
Oui, j’ai dansé à Washington et à Tokyo avec l’Ecole
de l’Opéra. Avec le ballet, c’était toujours à Paris, au
Palais Garnier ou à l’Opéra Bastille.
COMMENT VOYEZ-VOUS VOTRE AVENIR?
Pour l’instant, mon rêve est d’intégrer le ballet de
l’Opéra de Paris que je connais bien maintenant, et
dont j’aime le répertoire proposé. Mais je serais aussi
tentée par des compagnies étrangères un peu moins
prestigieuses, en Europe ou aux Etats-Unis, où on a
souvent plus d’occasions de devenir soliste et de danser
!
Propos recueillis par Déborah Moreau