vie des conservatoires - Communauté d'Agglomération Grand Paris ...

VIE DES CONSERVATOIRES
rencontre avec...
Francis Palamarczuk
professeur de cor
au Conservatoire
de Chaville
Une vibration, un souffle, un son « qui englobe », une vocation, une
transmission... dont Chaville bénéficie depuis douze ans.
COMMENT ÊTES-VOUS VENU AU COR ET À SON
ENSEIGNEMENT ?
J’étudiais la trompette au sein d’une association
à Exincourt dans le Doubs. Très active au sein
de ce milieu ouvrier, cette fanfare envoyait
ses meilleurs éléments étudier avec des
professionnels. J’ai essayé un cor au cours d’un
stage et là : Plénitude ! Je me suis senti tout
simplement bien avec ce son qui m’englobait.
Il a fallu insister auprès de mes parents pour
que je puisse débuter l’instrument ! J’ai pu
alors rentrer dans la classe de Jean-Marie
Bourgeois et quatre ans plus tard je sortais du
Conservatoire National de Région de Besançon
avec mon prix en poche.
Après une première expérience professionnelle
dans l’orchestre philharmonique de cette ville,
je me suis installé en région parisienne où un
poste d’enseignant m’avait été proposé. J’en ai
profité pour me perfectionner aux Conservatoire
National de Région de Paris et de Boulogne-
Billancourt.
QUELLES SONT LES EXIGENCES SPÉCIFIQUES DE
VOTRE INSTRUMENT ?
Le cor nécessite avant tout une grande énergie !
Il est important d’être physiquement apte
à tenir un cor et à bien mettre les lèvres en
vibration.
Le caractère et la personnalité comptent aussi.
Un tempérament tonique fait selon moi plus
corps avec le cor. Il faut aussi un gros travail de
l’oreille intérieure.
COMMENT VOUS SITUEZ-VOUS PÉDAGOGIQUEMENT
PARLANT ?
J’ai naturellement suivi dans un premier temps
une pédagogie académique transmise par
mes professeurs. Mais au fil des années et en
particulier grâce à des projets en milieu scolaire,
j’ai constaté combien l’énergie générée par le
phénomène de groupe suscitait motivation et
progrès.
Je n’hésite donc pas à utiliser régulièrement
une pédagogie de groupe dans ma classe dès la
première année.
À partir de la troisième année les élèves
développent d’avantage cette pratique collective
au sein d’une harmonie.
QUEL RÉPERTOIRE NOUS CONSEILLEZ-VOUS ?
Les quatre concertos pour cor de Mozart ainsi
que ceux de Haydn et Glière. Les symphonies de
Beethoven, Schubert et Mahler.
Ecoutez aussi certaines musiques de film de
John Williams où le cor trouve une magnifique
place !
Propos recueillis par Carole Benchetrit
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