ENTREVUES MES PLAISIRS MA MAISON - Flèche Mag
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<strong>ENTREVUES</strong><br />
<strong>MA</strong> <strong>MA</strong>ISON<br />
<strong>MES</strong> <strong>PLAISIRS</strong><br />
RRÉÉAAT<br />
T<br />
ORTAGE<br />
ISTIQUE<br />
’ANNÉE<br />
DS DS PRIX<br />
OURISME<br />
ENTIDES<br />
011<br />
LLAAU URRÉÉAAT<br />
T<br />
REPORTAGE<br />
TOURISTIQUE<br />
DE L’ANNÉE<br />
G RANDS PRIX<br />
DU DU TOURISME<br />
LAURENTIDES<br />
2012<br />
LLAAU URRÉÉAAT<br />
T<br />
REPORTAGE<br />
TOURISTIQUE<br />
DE L’ANNÉE<br />
G RANDS PRIX<br />
ans<br />
DU DU TOURISME<br />
LAURENTIDES<br />
2013
2 mai2013 – www.flechemag.com L’artdevivre… lesLaurentides !
Ciao !<br />
N° 136 mai2013<br />
Ça sent le bonheur !<br />
Ah, que nous sommes chanceux de vivre ici ! Nous<br />
avons le bonheur de vivre réellement quatre saisons<br />
et quand le printemps nous frappe, ayoye<br />
que ça fesse et que ça fait du bien !<br />
Bon, c’est vrai que cette année, on dirait que c’est arrivé plus<br />
tard; c’est peut-être que l’an passé, le beau temps est arrivé<br />
si tôt. Mais ça ne change rien, c’est… WOW ! YÉ !<br />
Personnellement, je trouve le festival des couleurs printanières<br />
tellement beau ! 10, 15, 20 teintes de verts habillent nos montagnes<br />
et nos vallées. Bleu, blanc, rouge, vert, mauve, voilà<br />
nos cyclistes, nos coureurs et même nos golfeurs heureux de<br />
s’élancer. Multicolores, les pépinières nous enchantent avec<br />
leurs plantes, fleurs, décorations et nouveautés.<br />
Cette explosion de couleurs rend les gens de bonne et de<br />
belle humeur. Bonjour monsieur ! Bonjour madame ! On se<br />
salue dans la gaieté avec le sourire et la fierté… Hé que ça<br />
sent l’bonheur dans nos Laurentides !<br />
Ciao !<br />
Pour vous faire sourire :<br />
« Tous les hommes font des erreurs…<br />
Mais il semblerait que les hommes en couple<br />
s’en rendent compte plus vite !»<br />
Jean-Pierre Charland, Éditeur<br />
4 mai2013 – www.flechemag.com L’artdevivre…
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DO<strong>MA</strong>INE DE RÊVE À SAINT-SAUVEUR<br />
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ST-ADOLPHE D'HOWARD – BORD DE L'EAU<br />
Domaine de près de 2 acres sur les rives du lac Long (non navigable)<br />
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1 295 000$<br />
SAINT-SAUVEUR VILLAGE – PLACE DES CHEVALIERS<br />
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et de Ste-Agathe. Vue panoramique sur 3 lacs. Cottage en pierres<br />
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Imposant manoir surplombant le 12 e trou du prestigieux golf<br />
privé Balmoral avec vue panoramique. Érigé sur un terrain de<br />
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BORD DU LAC FIDDLER<br />
Orientation franc sud. Propriété haut de gamme sise sur un<br />
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chambre des maîtres avec foyer, grande cuisine avec îlot central.<br />
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ST-SAUVEUR – TOUTE NEUVE<br />
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élégante et vraiment fonctionnelle. Quartier des maîtres privé,<br />
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SAINT-SAUVEUR – VUE PANORAMIQUE<br />
Propriété de prestige à quelques min. des services, érigée sur<br />
plus d'une acre de terrain aménagé professionnellement. Pl.<br />
de bois/céramique radiants, plafond cathédrale, poutres, cinéma<br />
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CAP MOLSON<br />
Chaleureuse propriété construite avec des matériaux de haute<br />
qualité, design fonctionnel ! Au cœur du village de St-Sauveur,<br />
vue panoramique. Aucun voisin arrière. Quartier d'invités,<br />
cuisine de rêve et grande terrasse. Elle a VRAIMENT TOUT !<br />
795 000$<br />
LANTIER / SAINTE-AGATHE<br />
Havre de paix ! 600 pieds de façade sur le lac Cardin, navigable.<br />
Domaine de plus de 3 acres. Conçu avec le plus grand<br />
souci du détail. Son orientation sud lui apporte un maximum<br />
d'ensoleillement.10 minutes de Ste-Agathe ou Tremblant.<br />
749 000$<br />
MORIN-HEIGHTS – VUE<br />
Superbe plain-pied de style contemporain, concept aire ouverte.<br />
Une vraie cuisine de chef ! Chaque pièce est un pur délice !<br />
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! Beaucoup de rénovations ont été faites au fil des ans…<br />
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piscine creusée… À voir absolument !<br />
550 000$<br />
SAINT-SAUVEUR – VUE PANORAMIQUE<br />
Superbe cottage au charme rustique et convivial. Situé sur<br />
une rue sans issue, sans voisin arrière et accès façile aux pentes<br />
de ski. Vue sur les montagnes, fenestration abondante et<br />
magnifique paysagement… À VOIR ABSOLUMENT !<br />
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SKI IN – SKI OUT<br />
Superbe condo haut de gamme dans un prestigieux complexe<br />
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SAINT-SAUVEUR – NOUVEAU PRIX<br />
Au cœur du village dans le prestigieux Domaine de la Marquise,<br />
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PIEDMONT – MONT BELVÉDÈRE<br />
Très beau cottage de style suisse, sis sur un grand terrain avec<br />
piscine creusée et vue sur les montagnes. Le rez-de-jardin est<br />
aménagé d'une cuisine donc, peut servir d'intergénération<br />
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SAINT-SAUVEUR VILLAGE<br />
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www.flechemag.com – mai2013<br />
5
Ma<br />
Vie dans les<br />
Laurentides<br />
Sommaire<br />
N° 136 mai2013<br />
charles<br />
lafortune<br />
La voix de La Voix<br />
23<br />
18<br />
on jase là<br />
normand latourelle<br />
immobilier<br />
Vivre au chalet…<br />
à l’année<br />
36<br />
16<br />
ma vie dans les laurentides<br />
De quoi changer le monde, un 10 e Relais pour la vie, une histoire à raconter, petit<br />
théâtre deviendra grand, le printemps fêté tard, la région se démarque, en tout bien tout<br />
honneur, des projets au parc, pour l’amour de l’eau, des gens en marche, de l’ouvrage à<br />
Mirabel, des outils pour performer, à vélo pour la cause, pour l’espoir et 15 ans d’Accès.<br />
30 Objectif Laurentides<br />
Sainte-Agathe-des-Monts, je dis oui !<br />
31 SAVEURS DU NORD<br />
Voyager sans passeport !<br />
33<br />
35<br />
Escapade<br />
Généreux de nature<br />
On joue dehors !<br />
Le parcours du débutant<br />
Chroniques<br />
6 mai2013 – www.flechemag.com L’artdevivre…
lesLaurentides !<br />
www.flechemag.com – mai2013<br />
7
ma<br />
maison<br />
Sommaire<br />
N° 136 mai2013<br />
41<br />
Symphonies<br />
en sol<br />
L’art d’aménager l’été<br />
47<br />
la vie<br />
côté jardin<br />
Faire la cour aux pavillons<br />
59<br />
61<br />
63<br />
65<br />
Home Déco<br />
Pour un été festif !<br />
on aura tout vu<br />
Terre des hommes<br />
Les Trucs de Louise<br />
Propre dedans comme dehors !<br />
Cours et jardins<br />
En toute intimité<br />
51<br />
Chroniques<br />
Un orteil<br />
dans l’été<br />
Des idées dans la cour<br />
8 mai2013 – www.flechemag.com L’artdevivre…
lesLaurentides !<br />
www.flechemag.com – mai2013<br />
9
plaisirs<br />
Mes<br />
Sommaire<br />
N° 136 mai2013<br />
73<br />
À vos balles…<br />
prêts ? frappez !<br />
Guide des indispensables<br />
70<br />
on jase là<br />
Élizabeth<br />
blouinbrathwaite<br />
68<br />
77<br />
82<br />
Chroniques<br />
mes plaisirs<br />
Des chefs-d’œuvre en bois, une fête à Harrington, une nouveauté musicale,<br />
un rocker à l’église, l’humain en gravure, du celtique au jardin, des pommiers<br />
en fleurs, des toiles nature, un brin de salsa, quelques coups de pédale, des<br />
nouvelles d’Anne Frank, un symposium et le retour de Vilain Pingouin.<br />
76 On va y goûter<br />
Le paprika<br />
78<br />
79<br />
79<br />
On se fait la malle<br />
Tous les chemins mènent à… Marseille !<br />
Tentations<br />
Mortier & cie<br />
Disques<br />
Par amour pour Philou et autres nouveautés à se mettre dans l’oreille<br />
Livres<br />
Mensonges et autres tromperies et autres trouvailles littéraires pour la détente<br />
Cinéma maison<br />
Catimini et autres nouveautés pour soirées sofa<br />
10 mai2013 – www.flechemag.com L’artdevivre…
lesLaurentides !<br />
www.flechemag.com – mai2013<br />
11
Éditeurs fondateurs<br />
Édito<br />
La détermination du brin d’herbe<br />
J’ai grandi dans l’est de Montréal et déjà à cette époque, l’asphalte était reine. Les<br />
enfants surveillaient le printemps plus que quiconque. Ils seraient les premiers à aller<br />
au parc farfouiller la terre, peu inquiétés de se crotter le fond de culotte et les ongles.<br />
J’avais même un voisin qui s’amusait à manger des vers de terre pendant que celui<br />
d’en face faisait la vie dure aux chats.<br />
Un jour, il a posé ses doigts sur le trottoir tiède le temps de ramasser une grosse<br />
mâchée juteuse de gomme Bazooka presque entièrement<br />
noircie de fourmis. Après avoir refusé la moitié qu’il m’offrait,<br />
je me suis demandée comment une seule bouche pouvait<br />
contenir le tout jusqu’au moment où il l’engloutit. Le jeune<br />
garçon avait pris soin auparavant de balayer négligemment<br />
quelques insectes de son nouveau trésor, mêlant sa bave<br />
fraîche à la salive déposée sur le morceau laissé vacant.<br />
Je dirigeai à nouveau mes yeux vers le sol, comme pour vérifier<br />
que je n’avais pas rêvé. C’est alors que j’aperçus un brin<br />
d’herbe naissant surgi d’une fissure tracée à même le bitume.<br />
Il était déjà fier et droit. La ligne était mince entre la vie et<br />
la mort. Entre ce monde terne qu’on avait bâti pour conserver nos chaussures d’une<br />
propreté sommaire – ce qui était bien illusoire et temporaire compte tenu de nos âges<br />
et de nos insouciances – et le vert tendre et joyeux qu’offrait le spectacle de la nature<br />
en éveil.<br />
Chaque printemps qui revient, chaque moment de découragement ou de déprime me<br />
ramène à cet instant précis. On ne pourra jamais enterrer la terre. La fureur de vivre<br />
réside dans la détermination du brin d’herbe qui éclot.<br />
Pour ce formidable miracle au quotidien, pour cette foutue neige qu’on déteste en<br />
mai mais qui finit par laisser place à la chaleur, il vaut la peine de rendre hommage<br />
aux saisons. Et ceux et celles qui auront le courage de s’agenouiller<br />
pour mettre en terre fleurs et semis verront la magie<br />
constante et méticuleuse de Mère Nature opérer devant leurs<br />
yeux. Comme quoi sur chaque lopin de terre, on peut creuser<br />
sa tombe ou en faire un jardin. Profitons-en, pour une fois que<br />
ça pousse dans la bonne direction !<br />
Production<br />
Révision-Correction<br />
Distribution<br />
Journalistes et collaborateurS<br />
Reporter-photographe<br />
comptabilité<br />
Nathalie Deraspe<br />
Rédactrice en chef<br />
nathaliederaspe@hotmail.com<br />
ventes<br />
ÉDITEURS fondateurs Jean-Pierre Charland, Brigitte Latour DIRECTEUR Artistique<br />
Karl Morrisseau GRAPHISTE Marie Blanchard Reporter-photographe Colombine<br />
Drouin RÉVISION-CORRECTION Carole Gagné, Lyse Normandin comptabilité Lise Benoît<br />
DISTRIBUTION Sylvain « Bonneau » Charbonneau, Georges Charbonneau journalistes et<br />
cOLLABORATEURS Valérie Boisvert, Josianne Haspeck, Marc Lajambe, Geneviève Lamothe,<br />
Philippe Lépine, Francine Loubert, Christine Ouin, Mathieu Régnier, Louise Robitaille,<br />
Natalie Sicard, Mireille Villeneuve<br />
Dépôt légal - Bibliothèque et Archives Canada - ISSN 1118160<br />
30 000 exemplaires certifiés<br />
SERVICE DES VENTES 450.229.5444<br />
NATALIE LÉVESQUE levesquenatalie@hotmail.com<br />
Chantal demers chantal.flechemag@gmail.com<br />
carole lafond flechemag@rst-marseille.com<br />
serge chevrette sergechevrette@gmail.com<br />
Marie-Claude Savard mc.flechemag@hotmail.com<br />
N° 136<br />
mai2013<br />
L A U R É A T<br />
REPORTAGE<br />
TOURISTIQUE<br />
DE L’ANNÉE<br />
G RANDS PRIX<br />
DU TOURISME<br />
LAURENTIDES<br />
2010<br />
L A U R É A T<br />
REPORTAGE<br />
TOURISTIQUE<br />
DE L’ANNÉE<br />
G RANDS PRIX<br />
DU TOURISME<br />
LAURENTIDES<br />
2011<br />
L A U R É A T<br />
REPORTAGE<br />
TOURISTIQUE<br />
DE L’ANNÉE<br />
G RANDS PRIX<br />
DU TOURISME<br />
LAURENTIDES<br />
2012<br />
L A U R É A T<br />
REPORTAGE<br />
TOURISTIQUE<br />
DE L’ANNÉE<br />
G RANDS PRIX<br />
DU TOURISME<br />
LAURENTIDES<br />
2013<br />
<strong>Flèche</strong>, le magazine des Laurentides est publié 10 fois par année par 9262-3578 Québec inc., dont le siège social est situé au 1652, boulevard de Sainte-Adèle Sainte-Adèle (Québec) J8B 2N5 - 450.229.5444 - info@flechecible.com - www.flechemag.com <strong>Flèche</strong> est distribué gratuitement à 30 000 exemplaires,<br />
100% en dépôt de Montréal à Tremblant et de Repentigny à Lachute. Le contenu publicitaire du magazine ne peut être reproduit en tout ou en partie sans autorisation écrite. Le contenu des publicités n’engage que les annonceurs et en aucun cas <strong>Flèche</strong> ne peut être tenu responsable de leur incidence. Production<br />
par 9262-3578 Québec inc. © Tous droits réservés textes et photos<br />
12 mai2013 – www.flechemag.com L’artdevivre…
lesLaurentides !<br />
www.flechemag.com – mai2013<br />
13
<strong>Flèche</strong> présent partout<br />
Une ouverture en<br />
GRAND<br />
Le 10 avril, Kinzo Galeries Laval célébrait en grande<br />
pompe son ouverture officielle. C’est dans un décor<br />
et une ambiance de grande qualité que les amateurs<br />
de ce jeu populaire pourront désormais s’amuser.<br />
Notre éditeur Jean-Pierre Charland s’est empressé<br />
de féliciter Pierre et Benoît Bougie ainsi que son<br />
bon ami Gilles Clément, propriétaires de l’endroit.<br />
Épater la<br />
GALERIE<br />
30 ANS !<br />
Il y a 30 ans, notre éditeur<br />
Jean-Pierre Charland embauchait Daniel Beaucage à titre de représentant à CKOI.<br />
Maurice Tietolman, alors propriétaire de la station de Verdun, avait dit : « Hé JP, qui<br />
viens-tu d’engager ? Ce gars-là est un GO, pas un rep ! Il ne fera pas trois semaines ! »<br />
Toujours à CKOI, Daniel est le représentant radio qui compte le plus d’ancienneté au<br />
Québec. Un petit coucou était de mise !<br />
Le 26 avril, Jacinthe<br />
Dugal-Lacroix et son époux<br />
Marc Lacroix célébraient<br />
l’ouverture de leur galerie<br />
d’art Sculpture DuLac à<br />
Saint-Sauveur. Artiste<br />
sculpteure depuis près de<br />
15 ans, Mme Dugal-Lacroix<br />
a exposé ses œuvres jusqu’en Europe. Notre représentante<br />
Carole Lafond a salué son talent et celui de Ghislaine Dion, sœur de Céline, qui a<br />
livré une belle performance lors de l’événement.<br />
Et de<br />
UNE !<br />
Le bistro L’Ange Vagabond de<br />
Saint-Adolphe-d’Howard, a célébré<br />
son 1 er anniversaire. Tous sont venus<br />
remercier les propriétaires Michèle<br />
Méthot et Daniel Langlois. Artistes<br />
émergents ou bien établis, leur programmation<br />
recèle de gros calibres.<br />
Quoi de mieux qu’un spectacle en<br />
formule intime ? Notre représentante<br />
Natalie Lévesque et Réjean<br />
Gravel, maire de la municipalité,<br />
étaient de l’événement.<br />
Et la<br />
LUMIÈRE fut !<br />
Sainte-Agathe-des-Monts a lancé<br />
la programmation de sa 2 e édition<br />
de Lumières sur le lac en musique<br />
avec l’auteur compositeur interprète<br />
Antoine Gratton (en spectacle le<br />
8 août) et une brochette d’invités<br />
et dignitaires. Du 2 au 11 août, on<br />
verra notamment Michel Pagliaro,<br />
Gino Vanelli, Les Trois Accords et<br />
Mes Aïeux. Les passeports pour les<br />
spectacles sont déjà en vente !<br />
4 bannières<br />
4 CAUSES<br />
Une cinquantaine de personnes<br />
étaient réunies au Tapis Rouge de<br />
Saint-Jérôme avec le groupe Raffy<br />
pour lancer la 1 ère édition de la<br />
Coupe des Maîtres, qui aura lieu<br />
le 30 mai au Club de golf Glendale<br />
de Mirabel avec la porte-parole et<br />
coureuse automobile Isabelle<br />
Tremblay. L’événement réunira<br />
les bannières Re/Max de l’Avenir,<br />
Royal LePage Plus, Sutton<br />
Humania et Via Capitale Saint-Jérôme et a pour but d’amasser des fonds pour la Fondation Édouard<br />
et ses étoiles, Opération Enfant Soleil, la Fondation de l’Hôpital régional de Saint-Jérôme et le Club des<br />
petits déjeuners du Québec. Notre représentante Carole Lafond participait au lancement.<br />
Des LIVRES<br />
qui font le poids<br />
Notre collaboratrice<br />
Geneviève Lamothe<br />
multiplie les projets<br />
d’écriture. Elle a plongé<br />
à fond dans l’aventure<br />
de Caméra Danger, une<br />
série dédiée aux 9 à 15<br />
ans, avec les auteurs<br />
Gilles Parent et Philippe<br />
Amiguet. Le trio a pondu<br />
8 bouquins en un an et<br />
demi. L’éditeur Marcel<br />
Broquet propose un<br />
concours aux jeunes<br />
lecteurs en collaboration<br />
avec Radio-Canada.<br />
Un PARTY pour la cause !<br />
Le party de patio du 27 avril chez Rona Forget Mont-Tremblant animé par l’humoriste<br />
Jean-Marie Corbeil, était l’occasion d’amasser des fonds pour La traversée, fondation<br />
qui œuvre à la mise sur pied de maisons de soins palliatifs dans la région. L’organisatrice<br />
France Forget était fière des bénévoles et musiciens. L’événement a connu un franc<br />
succès. Notre représentant Serge Chevrette peut en témoigner.<br />
14 mai2013 – www.flechemag.com L’artdevivre…
SAINTE-AGATHE-DES-MONTS • 549 000 $<br />
VAL-MORIN • 539 O00 $<br />
VAL-DAVID • 449 000 $ VAL-MORIN • 369 000 $<br />
VAL-DAVID • 348 900 $<br />
Maison de prestige, finition de qualité. Plafonds à 9 pieds, fenestration<br />
abondante donnant une bonne luminosité à chaque pièce de grande<br />
dimension. Foyer au salon et dans la ccp avec sdb attenante. Salle de<br />
cinéma maison et salle de gym. 4 cac, véranda grillagée 16x16, piscine<br />
H-T chauffée. Terrain paysagé de 24 655 p.c. MLS 10099507<br />
VAL-DAVID • 329 900 $<br />
Spacieuse propriété champêtre, boiseries, plafond cathédrale, superbe<br />
et unique escalier en pin avec rampe en fer forgé. Cuisine offrant beaucoup<br />
de rangement et immense ilot. 3 cac à l’étage + grande sdb avec<br />
douche en céramique et bain. Sous-sol offrant plusieurs possibilités<br />
(chambre, sfm, salle de jeu) garage intégré. À voir! MLS 9845865<br />
LANTIER • 299 900 $<br />
<strong>Mag</strong>nifique Belle d'autrefois (1929). Cachet préservé avec savoir-faire.<br />
Site exceptionnel dans le noyau villageois. Au bord de la Rivière du Nord.<br />
Ancienne maison du meunier "maison Albert-Leroux". 5 cac, zonage<br />
offrant plusieurs possibilités: hébergement,resto, etc. Face au parc<br />
linéaire. FAITES VITE! MLS 10183965<br />
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Cuisine, planchers et moulures en pin. Beau grand terrain plat et paysagé<br />
bordé par un ruisseau. Inclus dans la vente 1/50 du lac Arc-en -ciel donnant<br />
un accès à la plage à distance de marche. MLS 10614145<br />
VAL-DAVID • 249 000 $<br />
Bord du lac Ludger, navigable, bateau à moteur. <strong>Mag</strong>nifique<br />
vue du lac. Grand terrain plat de 39 813 p. c. Maison mobile<br />
en bonne condition avec fondation et sous-sol avec porte de<br />
garage pour vtt, motoneige etc. 2 chambres. Poss de vendre<br />
meublée et équipée. MLS 10816685<br />
Accès au LAC OUIMET avec quai et bord de ruisseau en cascade sur ±600<br />
pieds. Emplacement privé et paisible avec grand terrain boisé de<br />
92 581 p.c. Plain-pied de 3 chambres. Salon à aire ouverte et solarium<br />
4 saisons. Planchers de bois et céramique. Foyer. Sous-sol avec sortie<br />
extérieure offrant plusieurs possibilités. MLS 10561975<br />
Spacieuse et lumineuse propriété de 5 CAC. Orientation plein sud. Vue<br />
sur les montagnes et le lac des Sables. Secteur recherché à proximité<br />
du village, du lac, hôpital etc. Planchers de bois franc. Foyer à combustion<br />
lente au salon et au sous-sol. Vendue sans garantie légale de qualité<br />
aux risques et périls de l'acheteur (succession). MLS 10571601<br />
SAINTE-AGATHE-DES-MONTS • 239 000 $ VAL-MORIN • 269 000 $ VAL-DAVID • 219 900 $<br />
195 pieds au bord de la Rivière du Nord. À distance de marche<br />
du village, du parc linéaire et du parc régional. Propriété rénovée<br />
avec goût (nouvelle cuisine, salle de bain, etc). 3 chambres.<br />
Beau terrain plat et boisé de 27 850 p.c. Accès direct à<br />
la rivière en canot, kayak. MLS 10667164<br />
SAINTE-AGATHE-DES-MONTS • 218 000 $<br />
Spacieux et lumineux plain-pied agrandi en 2010, 2 très grands<br />
salons. Garage double 25x25. Garage et SFM avec planchers<br />
chauffants. 3 chambres. Coin tranquille. Rue sans issue, vue<br />
sur les montagnes. ACCÈS AU LAC PAQUIN NOTARIÉ. Piscine<br />
hors-terre 12x24 et spa. Accès facile à la 15. MLS 10669214<br />
Propriété impeccable! Planchers chauffants en céramique.<br />
Foyer au gaz double face. 2 CAC. Grande salle familiale peut être<br />
divisée pour ajout d'un bureau ou chambre supplémentaire.<br />
Garage chauffé. Cour clôturée avec piscine. Terrain paysagé. À<br />
voir absolument!!!. MLS 9530885<br />
Site privé, vue sur les montagnes et le mont Belle-Neige. Maison<br />
lumineuse, armoires en chêne, boiseries, planchers de chêne<br />
et céramique. Foyer combustion lente et plafond cathédrale au<br />
salon. Sous-sol avec sortie extérieure. Terrain 28 974 p. c. aménagé.<br />
MLS 10761974<br />
Construction 2012. Plain-pied à aire ouverte. Planchers de<br />
bambou et céramique au RDC. Grande fenestration. Salle de<br />
bain avec douche et bain podium. 2 chambres. Possibilité de<br />
chambre et pièce suppl. au sous-sol. Desservie par l'aqueduc<br />
municipale. MLS 9185319<br />
Lumineux cottage const. 2010. Vue panoramique sur les montagnes.<br />
Fenestration abondante. 3 CAC et 2 SDB. Salon, cuisine et SAM à aire ouverte.<br />
Planchers de bambou sur 2 étages. Sous-sol avec porte double vitrée. Prêt<br />
pour vos projets. Possibilité de logement pour revenu ou chambres supplémentaires,<br />
une autre SDB etc. 2 btes électriques. Cul-de-sac. MLS 9056191<br />
lesLaurentides !<br />
www.flechemag.com – mai2013<br />
15
Ma<br />
Vie<br />
dans les<br />
Laurentides<br />
LAURENTIDES<br />
La région se démarque<br />
Le Gala national des Grands prix du tourisme québécois, qui aura lieu le<br />
14 mai prochain à Gatineau, accueillera à nouveau plusieurs finalistes issus des<br />
Laurentides. L’Ironman Mont-Tremblant arrive en tête dans la catégorie Festivals<br />
et événements touristiques, suivi de l’Auténtica Fiesta Cubana de Saint-Sauveur.<br />
Le vignoble Rivière du Chêne brille dans la catégorie Agrotourisme et produits<br />
régionaux et côté hébergement, l’Auberge et Chalets du Trappeur, le Fiddler<br />
Lake Resort, l’Auberge Chez Ignace et la Pourvoirie Mekoos sont en lice. Benoît<br />
Masson, de Station Mont-Tremblant et Simon Pagé, du Mont-Saint-Sauveur se<br />
sont également illustrés, alors que l’athlète Jasey-Jay Anderson figure dans la<br />
catégorie Personnalité touristique de l’année.<br />
www.gptq2013.com<br />
L’Autenticà Fiesta Cubana de Saint-Sauveur 2012.<br />
SAINTE-LUCIE-DES-LAURENTIDES<br />
De quoi changer le monde<br />
La sociologue environnementaliste Laure Waridel sera de<br />
passage à Sainte-Lucie-des-Laurentides à l’occasion d’une<br />
conférence intitulée Changer le monde un geste à la fois.<br />
Bien connue auprès du public, l’auteure et fondatrice de<br />
l’organisme Équiterre dressera quelques pistes de solutions<br />
pour que monsieur et madame Tout-le-monde puisse agir<br />
positivement sur leur environnement.<br />
Mercredi 29 mai, 19 h 30<br />
Église Sainte-Lucie-des-Laurentides<br />
10 e rue, Sainte-Lucie-des-Laurentides • 819 322-2540<br />
Aperçu des sentiers du marécage Tylee de Rosemère.<br />
SAINTE-AGATHE-DES-MONTS ROSEMÈRE<br />
En tout bien tout honneur<br />
Les villes de Sainte-Agathe-des-Monts et de Rosemère ont reçu une reconnaissance dans<br />
le cadre de l’événement Villes et villages à la rescousse pour leur contribution à la protection<br />
de milieux naturels et d’espèces en péril. Les efforts de Sainte-Agathe-des-Monts en vue de<br />
l’acquisition, en collaboration avec le Camping Sainte-Agathe-des-Monts, de 200 acres de terre<br />
pour créer un parc de conservation et de récréation légère sont ainsi récompensés. Le projet<br />
est d’autant plus louable que le secteur abrite une forêt ancienne. Rosemère a été félicitée<br />
pour ses démarches en vue de protéger le Marécage Tylee, visé par un important projet de<br />
restauration et de mise en valeur. Piedmont, Prévost et Saint-Hippolyte ont déjà reçu une telle<br />
reconnaissance par le passé.<br />
www.villesetvillagesalarescousse.org<br />
PIEDMONT<br />
15 ans<br />
d’Accès<br />
Le journal hebdomadaire<br />
Accès a célébré récemment<br />
ses 15 années d’existence.<br />
Avec un contenu d’abord<br />
exclusivement culturel, la<br />
publication s’est peu à peu<br />
tournée vers l’information<br />
régionale. Propriété des<br />
femmes d’affaires de<br />
la région, Josée Pilotte<br />
et Marie-Josée Gladu,<br />
Accès demeure un des<br />
rares hebdomadaires dits<br />
indépendants.<br />
SAINT-JÉRÔME<br />
Le printemps fêté tard<br />
La fête du printemps organisée par le Parc régional<br />
de la rivière du Nord a dû être reportée faute de…<br />
printemps ! À vrai dire, les draveurs auraient eu<br />
bien du mal à montrer leur savoir-faire alors que la<br />
rivière était encore pleine de glace. Le public est donc<br />
convié à nouveau sur le site de l’ancienne pulperie<br />
pour revivre l’histoire de la drave. On y parlera de<br />
tous les aspects de la vie des draveurs et on mettra<br />
à l’épreuve l’agilité des plus braves. Jeux et danses<br />
traditionnels feront swinguer la compagnie. En cas de<br />
pluie, l’événement sera reporté au lendemain.<br />
Samedi 18 mai<br />
Parc de la rivière du Nord<br />
750, chemin de la Rivière-du-Nord, Saint-Jérôme<br />
450 431-1676 • 1 877 731-1676<br />
www.parcrivieredunord.ca<br />
LAURENTIDES<br />
Pour l’amour de l’eau<br />
Des partenaires des secteurs économique et<br />
communautaire sont réunis pour une première<br />
fois afin de mettre en œuvre le Programme<br />
d’échantillonnage de l’eau du bassin versant<br />
de la rivière du Nord. Ceux-ci financeront les<br />
analyses physico-chimiques et bactériologiques<br />
des échantillons prélevés entre avril et<br />
novembre. Mis sur pied en 2010, le nombre de<br />
stations d’échantillonnage est passé de deux à<br />
24. Huit autres stations subsistent grâce à l’appui<br />
du gouvernement, mais on est toujours à la<br />
recherche d’un nouveau partenaire pour le suivi<br />
d’une des stations sur la rivière à Simon. Les<br />
résultats des analyses sont disponibles sur le site<br />
Internet d’Abrinord.<br />
www.abrinord.qc.ca<br />
MIRABEL<br />
C’est de l’ouvrage !<br />
Selon l’Institut de la statistique du<br />
Québec, Mirabel occupe le premier<br />
rang des 10 MRC ayant enregistré la<br />
plus forte croissance du nombre et du<br />
taux de travailleurs, de 2010 à 2011. En<br />
2011, 49 MRC ont un taux de travailleurs<br />
supérieur à celui qu’on observe<br />
au Québec. Grâce à une croissance<br />
vigoureuse en 2011, la ville présentait<br />
pour la première fois depuis 2002 le<br />
taux de travailleurs le plus élevé de la<br />
province, soit 87,1 %. Selon la même<br />
étude, Mirabel compte également les<br />
plus fortes hausses du nombre de<br />
travailleurs féminin, soit 5,4 %.<br />
www.stat.gouv.qc.ca<br />
16 mai2013 – www.flechemag.com L’artdevivre…
SAINT-SAUVEUR<br />
Une histoire<br />
à raconter<br />
photo : © SHGPH<br />
Les personnes intéressées à découvrir un brin de leur histoire sont invitées<br />
à participer aux journées d’initiation à la généalogie organisées par la<br />
Société d’histoire et de généalogie des Pays-d’en-Haut. Les informations<br />
qu’ils en tireront leur permettront de dresser les contours de leur arbre<br />
généalogique. Les rencontres ont lieu deux jours par semaine. Par ailleurs,<br />
les bureaux de la Société sont accessibles aux chercheurs tous les lundis<br />
et mercredis après-midi.<br />
Chalet Pauline-Vanier<br />
33, avenue de l’Église<br />
Saint-Sauveur<br />
450 227-2669 poste 427<br />
LAURENTIDES<br />
Un 10 e<br />
Relais pour la vie<br />
La 10 e édition du Relais pour la vie aura lieu à la fin<br />
du mois. L’événement coïncide avec le 75 e anniversaire<br />
de la Société canadienne du cancer. À Sainte-<br />
Agathe-des-Monts, Motel 72 et Jérôme Charlebois<br />
rendront hommage aux survivants et célébreront la<br />
vie de façon spectaculaire, tandis qu’à Saint-Jérôme,<br />
ce mandat a été confié à Guy Jodoin, Émily Bégin<br />
et Nick Beauregard. Les fonds amassés serviront à<br />
financer la recherche sur le cancer, à soutenir les<br />
personnes atteintes et à prévenir la maladie.<br />
Vendredi 31 mai, 19 h<br />
Place Lagny 2, rue St-Louis, Sainte-Agathe-des-Monts<br />
Parc Maurice St-Pierre 27 e rue, Saint-Jérôme<br />
www.relaispourlavie.ca<br />
photo : © Serge St-Hilaire<br />
VAL-MORIN<br />
Petit théâtre<br />
deviendra grand<br />
Le Théâtre du Marais fera peau neuve grâce à un coup<br />
de pouce financier de Québec de plus de trois millions<br />
de dollars. La somme représente 75 % du total des<br />
coûts de construction. Le futur établissement, dont<br />
l’ouverture est prévue pour le printemps 2015, sera<br />
doté d’équipements scéniques des plus modernes, tout<br />
en reflétant l’aspect intimiste de l’ancienne synagogue.<br />
Entretemps, la Corporation du Théâtre du Marais<br />
organise un premier spectacle bénéfice mettant en<br />
vedette Richard Séguin. Le lendemain, c’est au tour<br />
de Michel Rivard de venir tester son nouveau matériel<br />
pour un album à paraître à l’automne. Mais vous vous<br />
en doutez bien, c’est complet !<br />
www.theatredumarais.com<br />
MIRABEL<br />
VAL-DAVID<br />
À vélo pour<br />
la cause<br />
Les adeptes de vélo se préparent à<br />
s’élancer sur les routes à l’occasion<br />
de la 26 e édition du Vélotour des<br />
Pays-d’en-Haut-La Cordée.<br />
Le parcours traversera entre autres<br />
les villages de Saint-Adolphed’Howard,<br />
Prévost, Sainte-Adèle<br />
et Val-Morin. Les fonds amassés<br />
lors de l’activité sont destinés à<br />
la Fondation du Cégep André-<br />
Laurendeau, qui vient en aide à des<br />
enfants du Népal et du Maroc.<br />
Samedi 18 mai<br />
Place de la Gare<br />
2525, rue de l’Église, Val-David<br />
www.valdavid.com<br />
Des projets<br />
au parc<br />
Le parc régional du bois de Belle-Rivière élargit<br />
à nouveau ses activités grâce à la collaboration<br />
d’anciens et nouveaux partenaires. Cette année,<br />
huit projets totalisant près de 60 000 $, seront mis<br />
de l’avant pour diversifier les activités de ce parc<br />
récréotouristique. Il y aura création d’un nouveau site<br />
Internet, retour de la fête de la pêche et du Méchoui<br />
gourmand, implantation d’un parcours de disc golf au<br />
jardin forestier du parc, transformation d’un refuge,<br />
aménagements aux secteurs forestiers, ajout d’éléments<br />
éducatifs et services d’hébergement accrus<br />
pour agrémenter le confort du séjour de la clientèle.<br />
Plus que jamais, une visite au parc s’impose !<br />
www.boisdebelleriviere.com<br />
Système d’aspirateur central<br />
À VOTRE SERVICE DEPUIS<br />
PLUS DE 20 ANS<br />
Vente - Service - Installation<br />
Aspirateur central - Portatif<br />
Résidentiel - Commercial<br />
Neufs ou usagés<br />
Réparation de toutes marques<br />
Pièces et accessoires<br />
Système centralisé d’aspiration<br />
770-B, rue Labelle, Saint-Jérôme<br />
450.565.9449<br />
LAURENTIDES<br />
Des outils pour<br />
performer<br />
Le Centre local de développement des Laurentides<br />
(CLD) offre une foule de séances de formation<br />
aux travailleurs et nouveaux entrepreneurs. Parmi<br />
celles-ci, une session d’information pour le Soutien<br />
aux travailleurs autonomes (STA) et une sur le démarrage<br />
d’entreprise. Des sessions pour améliorer<br />
nos performances informatiques sont également<br />
offertes, notamment au Cégep de Saint-Jérôme,<br />
ainsi que des cours de français et d’anglais. Parce<br />
qu’il n’est jamais trop tard pour bien faire…<br />
CLD des Laurentides<br />
71255, Chemin des Lacs, Saint-Faustin-Lac-Carré<br />
819 681-3373 poste 1400<br />
SAINT-JÉRÔME<br />
MONT-TREMBLANT<br />
Pour l’espoir<br />
Le 26 mai, des milliers de<br />
personnes marcheront d’un même<br />
pas pour soutenir les personnes<br />
atteintes de sclérose en plaques<br />
pour financer la recherche de pointe, de même que les programmes et<br />
services offerts aux Laurentiens touchés par la maladie. La SP est une<br />
maladie imprévisible pouvant affecter la vision, la mémoire, l’équilibre<br />
et la mobilité, entre autres. Les inscriptions auront lieu de 8 h 30 à<br />
9 h 30. Le départ est prévu pour 10 h et le parcours est de 5 km.<br />
Dimanche 26 mai<br />
Place de la Gare, Saint-Jérôme<br />
Hôtel de ville de Mont-Tremblant<br />
1145, rue de Saint-Jovite, Mont-Tremblant<br />
1 866 590-4469 • www.marchedelespoir.ca<br />
lesLaurentides !<br />
www.flechemag.com – mai2013<br />
17
On jase là<br />
Remède<br />
de cheval<br />
Ex-producteur de disques et de spectacles, il a<br />
organisé les tournées de Jean-Pierre Ferland, Diane<br />
Dufresne, Charlebois, Diane Tell, a fait rayonner le<br />
Cirque du Soleil au-delà de nos frontières et installé<br />
10 ans de tradition avec Les Légendes fantastiques.<br />
Ses deux créations équestres sillonnent la planète<br />
avec comme décor le plus grand chapiteau du monde.<br />
Pourtant, beaucoup de gens ignorent son nom.<br />
Né d’une famille modeste, cet ingénieux créateur<br />
l’est tout autant. Aidé de sa conjointe et de ses deux<br />
fils, il a érigé un véritable empire du divertissement,<br />
ce qui lui a valu l’Ordre national du Québec. Cavalia a<br />
attiré chez nous 750 000 spectateurs. Un record. Avec<br />
Odysseo, qu’il a produit pour 35 millions de dollars, il<br />
effectue un retour à Laval avant de repartir en selle<br />
pour Boston et le Mexique. Après avoir été fasciné par<br />
Walt Disney, à son tour de nous offrir son carrousel de<br />
rêves. Voici le merveilleux monde de…<br />
Normand Latourelle.<br />
Par Nathalie Deraspe • PHOTO : Colombine drouin<br />
D’<br />
où viennent tes rêves ?<br />
Quand j’avais 4 ou 5 ans, ma grand-mère venait nous<br />
visiter de Labelle et achetait des disques. Je faisais venir<br />
tous mes amis. Je faisais des guirlandes de bonhommes, je mettais<br />
de la musique et je leur offrais de la limonade. C’était mes premiers<br />
spectacles. J’ai fait ma première production au secondaire<br />
à l’âge de 12 ans. J’avais réuni les musiciens de l’école, le groupe<br />
de danse et j’avais pris les meilleurs en dessin pour faire le décor.<br />
Étais-tu musicien ?<br />
Non. Moi, j’étais un patenteux. Je pouvais trouver des haut-parleurs<br />
de TV pour faire des boîtes de son, je faisais le DJ… Ma<br />
première vraie tournée, je l’ai fait à 16 ans. J’avais écrit un projet<br />
et on avait réussi à obtenir une subvention de 23 000 $. J’ai monté<br />
une troupe, j’ai acheté un autobus et on a fait le tour du Québec.<br />
À cette époque, il y avait du financement.<br />
Au début du Cirque du Soleil, on avait bon an mal an un demimillion<br />
ou presque de subvention. Ce n’est plus le cas aujourd’hui.<br />
Avec Cavalia, ça été très difficile. Je n’arrivais pas à trouver mon<br />
financement. Ma conjointe Dominique est venue me donner un<br />
coup de main. On est allé voir des investisseurs privés et j’ai mis<br />
toutes mes billes dans le pot. Au départ, je pensais faire juste<br />
un show. Et je me suis rendu compte au fil des années que ça<br />
devenait une entreprise. On fête notre 10 e anniversaire en août.<br />
C’est toute une aventure !<br />
Cavalia a un succès extraordinaire en Australie. C’est un spectacle<br />
tellement impressionnant que la marche était haute. Odysseo<br />
amène ça complètement ailleurs. On a poussé beaucoup plus<br />
loin l’aspect scénographique et technologique. Je pense qu’on<br />
est la tournée la plus avant-gardiste qui existe.<br />
Ça prend combien de temps pour monter un<br />
spectacle du genre ?<br />
18 mai2013 – www.flechemag.com L’artdevivre…
Avec Odysseo, on a réussi à<br />
révolutionner le monde équestre.<br />
Ma<br />
Vie dans les<br />
Laurentides<br />
Ça a pris 8 ans entre la première de Cavalia et la première d’Odysseo.<br />
Je fais le premier scénario, mais c’est beaucoup un travail d’équipe.<br />
Pour certains chevaux, il faut que tu décide 6 ans d’avance ce qu’ils<br />
vont faire. Il faut aussi que les acrobates s’acclimatent aux chevaux.<br />
En cours de répétitions, on en a perdu six.<br />
D’où vient cet amour des chevaux ?<br />
La première fois que j’ai amené un cheval dans un spectacle c’était<br />
dans Légendes fantastiques, à Drummondville. Un spectacle qui<br />
a duré presque 10 ans. Dans mon histoire, un village prenait naissance<br />
et j’avais besoin d’animaux. Je me suis rendu compte que<br />
quand les chevaux venaient sur scène, ils volaient la vedette aux<br />
artistes. J’en ai acheté six et l’année suivante, mes chevaux étaient<br />
dans le spectacle. Maintenant on en a 190 en Australie, à Los<br />
Angeles, en France et à notre ferme.<br />
Que t’ont-ils appris ?<br />
Les chevaux m’ont montré le silence. Les chevaux ont un langage de<br />
mouvements, pas de sons. Dans Cavalia et dans Odysseo justement, il<br />
y a des moments de silence. Des moments calmes comme les chevaux.<br />
As-tu déjà eu peur de te casser la gueule ?<br />
Tous les jours. Chaque matin, je me dis : tout à coup que ça ne<br />
marche pas ? Chaque ville est un nouveau défi. Il n’y a rien d’acquis.<br />
Qu’est-ce qui fait la particularité du spectacle ?<br />
Avec Odysseo, on a réussi à révolutionner le monde équestre. Si je<br />
banalise, les chevaux font maximum dix choses. Et chaque cheval<br />
en apprend juste une. Benjamin et moi, on s’est donné un défi<br />
en disant : il faut qu’ils apprennent à en faire trois. Et le résultat<br />
est absolument extraordinaire ! Les chevaux ne sont jamais blasés.<br />
Ils demeurent très amusés par le travail. Ils font sept spectacles<br />
par semaine mais ils sont beaucoup plus alertes et beaucoup plus<br />
heureux. On commence à étendre cette philosophie-là à Cavalia.<br />
Le respect des chevaux prime ?<br />
À un certain moment, on a 32 chevaux sur scène. La moitié sont<br />
des étalons. En théorie, tu ne peux pas en mettre deux côte à côte.<br />
Mais ils sont tellement complices des entraîneurs qu’ils les suivent<br />
comme des petits chiens. On en perd un de temps en temps et ça<br />
fait partie de ce qu’on aime bien. Il faut que les chevaux restent des<br />
chevaux. On ne leur demande pas de faire des trucs comme dans<br />
des cirques. Tadam ! Je suis bon parce que je contrôle les animaux.<br />
À Cavalia, c’est tadam… les chevaux sont extraordinaires ! Il faut<br />
beaucoup d’humilité pour les artistes.<br />
Combien de pays représentés par ces artistes,<br />
justement ?<br />
Dans Odysseo, il y en a 10 ou 11. C’est touchant parce qu’ils ont<br />
tous mis leur drapeau dans la tente artistique.<br />
Ce doit être tout un défi de casting ?<br />
Y’a rien de facile. Odysseo, c’est la plus grosse tournée au monde.<br />
U2, les Rollings Stones, c’est des petites tournées par rapport à<br />
nous. Ils ont 65 semi-remorques, nous on en a 120.<br />
Parle-nous de ton aventure américaine.<br />
De Montréal, on est allés à Atlanta. On a eu des critiques fantastiques.<br />
Ensuite, on est allés à Miami, où les critiques étaient encore<br />
meilleures. On est arrivés à Los Angeles, le cœur du show business.<br />
Jay Leno avait vu Cavalia deux fois et il voulait qu’on amène un<br />
cheval dans son émission. J’ai dit : Si on fait Jay Leno, on va le faire<br />
pour vrai. Et là, on a pris possession de la place. Pour notre quatre<br />
minutes, on était 75.<br />
Quel a été l’impact de cette diffusion ?<br />
C’est plus une reconnaissance par rapport à la notoriété de<br />
l’émission. Il y a quand même cinq millions de personnes qui<br />
voient ça. Ça fait une petite fleur. Et c’était tout un défi !<br />
Est-ce qu’on doit s’attendre à un Odysseo 2.0 ?<br />
Moi, je serais très mauvais en cinéma parce que j’ai toujours<br />
l’impression que l’œuvre est incomplète. J’ai toujours le désir de<br />
changer, d’adapter, de pousser plus loin. C’est ce qui a fait que<br />
Cavalia est revenu six fois à Montréal. À la fin, presque la moitié du<br />
spectacle avait changé. Odysseo évolue de la même façon. J’ai écrit<br />
une nouvelle finale dans laquelle je pousse plus l’élément eau. Y’a<br />
quelques surprises à venir.<br />
Et si tu pouvais décrire le spectacle à ceux qui ne<br />
l’ont pas vu ?<br />
On retrouve ce qu’amenait Disney : le rêve du merveilleux.<br />
Quelle est ta plus grande fierté ?<br />
C’est touchant de voir comment j’ai réussi à entrer autant de monde<br />
dans une folie semblable. Ça finit par être l’accomplissement d’un<br />
groupe. J’étais tout seul dans mon coin à écrire des idées, à me<br />
battre, et c’est devenu l’affaire de 120 personnes en tournée. Ma<br />
récompense ultime, c’est le public qui se lève debout à la fin du<br />
spectacle. Avec Odysseo, je suis arrivé aussi loin que possible avec un<br />
spectacle de tournée. On ne peut pas faire plus. Impossible.<br />
Odysseo sera présenté du 14 mai au 9 juin à Laval.<br />
lesLaurentides !<br />
www.flechemag.com – mai2013<br />
19
Ma<br />
Vie dans les<br />
Laurentides<br />
Vos réactions<br />
SAINT-EUSTACHE<br />
En marche !<br />
La Fondation André-Boudreau et Tourisme Basses-<br />
Laurentides s’associent au profit de la campagne Bâtir<br />
l’avenir créer l’espoir. Ainsi, la Grande Marche Zéro Toxique<br />
réunira tous ceux et celles qui désirent appuyer les efforts<br />
des jeunes toxicomanes en voie de réhabilitation. Des parcours<br />
de 5 à 20 km développés par l’organisme en charge<br />
de La Marche d’Alphonse, sillonneront les municipalités<br />
aux abords du Lac des Deux-Montagnes. L’activité est une<br />
initiative de l’entrepreneur Michel Hébert, ancien usager du<br />
Centre de réadaptation en dépendance des Laurentides. La<br />
Fondation André-Boudreau, chargée de soutenir les activités<br />
du Centre, accueillera les dons du public du 18 au 26 mai.<br />
L’objectif final est d’amasser 1,5 million de dollars pour<br />
construire une maison de réadaptation destinée aux 12 à<br />
17 ans. La région des Laurentides est une des seules au<br />
Québec à être privée d’une telle ressource.<br />
Samedi 25 mai<br />
www.fondationandreboudreau.com<br />
www.basseslaurentides.com<br />
Madame Haspeck,<br />
C’est avec enthousiasme que j’ai appris que vous vous êtes méritée<br />
les honneurs en remportant une mention dans la catégorie Reportage<br />
touristique de l’année lors de la cérémonie de remise des Grands Prix<br />
du tourisme Desjardins Laurentides 2013 le 27 mars dernier.<br />
Il est vital de compter sur des gens comme vous, consciencieux et<br />
empreints de détermination, afin de maintenir à un niveau élevé<br />
l’offre touristique régionale.<br />
Je vous encourage à continuer de communiquer votre passion et à<br />
conserver votre esprit visionnaire afin d’assurer à la population du<br />
Québec un tourisme durable. Notre région regorge d’un potentiel<br />
touristique énorme et votre implication contribue grandement à son<br />
épanouissement. En effet, son rayonnement s’étend bien au-delà<br />
des frontières québécoises.<br />
Je vous félicite pour cette belle reconnaissance et je vous<br />
prie d’agréer, Madame Haspeck, l’expression de mes cordiales<br />
salutations.<br />
Sylvain Pagé<br />
Député de Labelle<br />
Madame Haspeck,<br />
Le CLD des Pays-d’en-Haut est heureux de constater que vous avez<br />
remporté le prix « Reportage touristique de l’année » dans le cadre<br />
du dernier gala des Grands Prix du tourisme Desjardins Laurentides<br />
2013.<br />
Au nom du conseil d’administration et de l’équipe du CLD, nous<br />
vous transmettons nos plus sincères félicitations.<br />
Michel Lagacé, président<br />
Stéphane Lalande, MBA directeur général<br />
Bravo à toute l’équipe et toutes mes félicitations ! Votre travail est<br />
magnifique, vous le méritez amplement !<br />
Nadine Cazanave<br />
Saint-Sauveur<br />
Je vous écris au sujet d’un article sur l’immobilier par Mathieu<br />
Régnier paru dans <strong>Flèche</strong>, avril 2013. Il mentionne que les dépenses<br />
de rénovation, toiture et plancher sont déductibles d’impôts.<br />
Je voudrais savoir si on parle ici d’une résidence permanente ou<br />
locative compte tenu qu’il n’en fait pas mention. Je me suis informée<br />
auprès de quelques comptables et on me dit que ces déductions ne<br />
sont valables que pour un immeuble locatif. Comme je m’apprête à<br />
refaire la toiture, j’aimerais bien vérifier la véracité de ces propos.<br />
Merci d’avance de votre collaboration.<br />
P.S. Votre journal est super intéressant justement pour ces articles<br />
sur l’immobilier et autres.<br />
Monik Van Der Meerschen<br />
Sainte-Adèle<br />
NDLR : Une erreur s’est glissée dans l’article intitulé Acheter et rénover<br />
sans se ruiner et paru dans notre dernière édition. On y mentionnait<br />
que « les dépenses de rénovation qui augmentent la valeur d’une<br />
maison comme la réparation ou le changement d’un toit ou l’ajout<br />
d’un plancher neuf sont déductibles d’impôts ». C’était le cas en 2009,<br />
mais cette mesure a été abolie depuis. Toutes nos excuses.<br />
Écrivez-nous<br />
Envoyez-nous vos commentaires et suggestions à info@flechecible.com ou au<br />
1652, boulevard Sainte-Adèle, Sainte-Adèle (Québec) J8B 2N5.<br />
Vos lettres doivent être signées et contenir vos coordonnées, qui resteront confidentielles.<br />
<strong>Flèche</strong> se réserve le droit d’abréger certaines lettres.<br />
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www.flechemag.com – mai2013<br />
21
22 mai2013 – www.flechemag.com L’artdevivre…
oi<br />
Le<br />
Charles
Il a beau<br />
se considérer<br />
bon dans tout,<br />
excellent dans rien,<br />
la fortune lui sourit.<br />
Qu’il soit comédien,<br />
animateur,<br />
improvisateur,<br />
Charles Lafortune<br />
constitue une valeur<br />
sûre. Cet hiver, il a<br />
tenu le Québec en<br />
haleine avec La Voix,<br />
en plus de nous<br />
accompagner sur les<br />
ondes de CKOI en<br />
fin de journée.<br />
Aimant multiplier<br />
les projets, il vient<br />
d’ouvrir une boîte<br />
de production. Pour<br />
l’amour du petit<br />
Mathis, lui et sa<br />
conjointe Sophie<br />
Prégent militent<br />
pour la cause de<br />
l’autisme. Trois mots<br />
pour le décrire ?<br />
Humanisme, sensibilité,<br />
générosité.<br />
Voilà pourquoi ce<br />
chouchou du public<br />
vient de s’illustrer<br />
pour une énième<br />
fois au Gala Artis.<br />
Reportage : Nathalie Deraspe<br />
photos : colombine drouin<br />
Enfant, te<br />
voyais-tu comédien ?<br />
Ah mon Dieu, non !<br />
Tu es né où ?<br />
À Saint-Bruno. Ensuite, mes<br />
parents sont déménagés à<br />
Lorraine, dans les Basses-<br />
Laurentides. Au secondaire, je<br />
suis allé au Collège St-Sacrement<br />
de Terrebonne. Le même collège<br />
que Paul Houde. On a eu les<br />
mêmes profs. Et c’est là que j’ai<br />
découvert l’impro.<br />
Comment as-tu eu la piqûre ?<br />
La première fois, c’était à Télé-<br />
Québec. Je devais avoir 13 ou<br />
14 ans. Y’avait Patrice L’écuyer,<br />
Marie Michaud, Robert Gravel,<br />
Claude Laroche, Denis Bouchard…<br />
J’avais trouvé ça capoté. Je pense<br />
que quand t’es bon en impro, ça<br />
fait pas nécessairement de toi<br />
un bon comédien, mais ça fait<br />
quelqu’un qui peut faire à peu<br />
près n’importe quoi. T’apprends à<br />
te revirer vite sur un 10 cents.<br />
Avais-tu d’autres passions ?<br />
Je jouais au basketball.<br />
Et tu comptais faire quoi ?<br />
J’ai fait mon DEC en sciences<br />
humaines avec maths, me disant<br />
que je m’en irais en droit ou<br />
quelque chose comme ça. En<br />
même temps, je retournais à<br />
l’école secondaire pour donner<br />
des cours de théâtre, j’ai coaché<br />
l’équipe d’impro des plus jeunes;<br />
j’étais bien impliqué. Et après mon<br />
cégep, j’ai pensé au théâtre.<br />
Où as-tu étudié ?<br />
J’ai décidé d’aller à l’Université<br />
du Québec à Montréal. J’aimais<br />
ça, mais je trouvais qu’on était<br />
beaucoup. C’est là que j’ai décidé<br />
de faire des auditions. J’ai été<br />
refusé à l’École nationale, mais<br />
accepté au Conservatoire d’art<br />
dramatique de Montréal. J’ai fini<br />
en 1993.<br />
Comment as-tu<br />
trouvé l’expérience ?<br />
C’est toujours étonnant. Quand<br />
t’arrives dans ta classe, tu te rends<br />
compte que tout le monde dans<br />
son petit patelin était le meilleur.<br />
Là tu fais comme… Ok, vous êtes<br />
tous des « comme moi »!<br />
Qu’est-ce que t’en retire ?<br />
On est notre interprète et notre<br />
instrument en même temps. Le<br />
violoniste peut changer le son de<br />
son violon mais là, le violon, c’est<br />
toi. On te fait travailler des choses<br />
qui sont complètement en dehors<br />
de toi. T’apprends vraiment à<br />
construire un personnage.<br />
Et comment as-tu<br />
été découvert ?<br />
Pendant quatre jours, le Quat’ sous<br />
24 mai2013 – www.flechemag.com L’artdevivre…
Je pense que quand t’es bon en impro, ça fait pas<br />
nécessairement de toi un bon comédien, mais ça fait quelqu’un<br />
qui peut faire à peu près n’importe quoi.<br />
reçoit les finissants des écoles. Tous<br />
les agents de casting viennent<br />
voir ça. Ça passe ou ça casse. Moi,<br />
ça c’est super bien passé. Mon<br />
premier rôle professionnel, c’était<br />
dans Le Dindon de Feydeau, mis<br />
en scène par Luc Durand. C’est<br />
drôle parce que c’était à l’ancien<br />
Théâtre du Vieux-Terrebonne,<br />
alors que j’avais étudié au Collège<br />
St-Sacrement, juste en haut de<br />
la côte. C’était une super belle<br />
distribution. Je jouais avec Marc<br />
Béland, Patricia Tulasne, Edgar<br />
Fruitier et bien sûr, Luc Durand.<br />
De là, les choses se sont<br />
enchaînées…<br />
On a fait une tournée après.<br />
L’hiver d’ensuite, j’ai remplacé<br />
Benoit Brière dans un show pour<br />
enfants avec Guy Jodoin. Puis, je<br />
me suis retrouvé à Watatatow.<br />
Tu as souvent fait<br />
des cycles de 5 ou 6 ans.<br />
J’ai été chanceux. J’étais dans des<br />
shows qui ont fonctionné.<br />
Mais tu t’es distancié<br />
du théâtre, non ?<br />
Oui. La dernière fois, c’était au<br />
théâtre du Rideau Vert dans<br />
Les fourberies de Scapin. En 2001<br />
ou 2002.<br />
Avec quoi aimes-tu<br />
le plus jongler ?<br />
J’aime faire beaucoup de projets<br />
en même temps. L’animation a été<br />
comme un accident de parcours<br />
qui a été très positif. Et des<br />
animateurs, il n’y en a pas tant<br />
que ça.<br />
Et ta cote d’amour<br />
est élevée…<br />
C’est de réussir à trouver quelque<br />
chose qui marque. Patrice L’Écuyer,<br />
c’est quand il s’est mis à faire Les<br />
détecteurs de mensonge, Julie,<br />
ç’a été Sortir et après Le point J,<br />
et moi, ç’a été L’école des fans.<br />
C’est le projet où j’ai été le plus<br />
autonome. Je jouais avec l’enfant,<br />
mais j’avais des blagues pour les<br />
adultes à la maison. Je pense que<br />
c’est à ce moment-là que j’ai vu que<br />
j’avais mon genre, mon créneau.<br />
Ce qui ne t’a pas<br />
empêché d’être comédien.<br />
J’ai joué dans Les poupées russes<br />
durant 6 ans, dans Diva. Mais<br />
maintenant, j’ai moins de temps<br />
et je pense que les producteurs ne<br />
m’approchent pas en pensant que<br />
je n’en ai pas du tout. La dernière<br />
chose que j’ai fait, c’était dans<br />
Les sœurs Elliott où je jouais mon<br />
propre rôle ! C’est la chose la plus<br />
difficile. Mais j’adore jouer.<br />
C’est un joyeux<br />
dilemme, non ?<br />
Tout à fait. C’est sûr que quand<br />
tu animes, t’es plus maître de<br />
ton plateau.<br />
lesLaurentides !<br />
www.flechemag.com – mai2013<br />
25
oi<br />
Le<br />
Charles<br />
Es-tu quelqu’un de<br />
difficile à diriger ?<br />
Moins maintenant. Parce que<br />
je prends plus de plaisir à jouer<br />
et à me laisser faire. Mais il y a<br />
eu une époque où je trouvais<br />
que c’était long.<br />
Et comme animateur,<br />
on te laisse aller ?<br />
Je suis quand même très entouré.<br />
C’est comme au judo : faut que<br />
tu te serves des forces de tout le<br />
monde. Dans La Voix, on était<br />
vraiment buddy Stéphane Laporte<br />
et moi. On va écrire des textes<br />
pour savoir où on s’en va, mais<br />
je ne suis pas l’animateur qui va<br />
faire du mot à mot. Je trouve que<br />
ça manque de chaleur.<br />
rêve de réussir. La moyenne de<br />
l’émission a été de 2 605 000<br />
auditeurs. Tout ce monde-là<br />
connaissait les participants mais<br />
les quatre personnes assises dans<br />
les chaises ignoraient tout d’elles.<br />
C’est ça la beauté du show. La<br />
seule chose qu’on leur disait,<br />
c’est : calmez-vous avant de peser<br />
sur le piton. C’est électrisant !<br />
Étais-tu très présent<br />
dans le processus ?<br />
Oui. Moi, je me mêle de tout.<br />
C’est le plus gros show que<br />
tu as jamais animé, non ?<br />
Une fois, on a fait L’école des fans<br />
avec Céline Dion et on a eu 2,7<br />
millions d’auditeurs.<br />
Mon premier rôle professionnel,<br />
c’était dans Le Dindon de Feydeau.<br />
C’est drôle parce que c’était à l’ancien<br />
Théâtre du Vieux-Terrebonne, alors que<br />
j’avais étudié au Collège St-Sacrement,<br />
juste en haut de la côte.<br />
Parle-nous de<br />
cette expérience.<br />
J’étais déjà un fan de La Voix.<br />
Ça a bien coïncidé. Je m’étais<br />
mis à regarder des versions<br />
australiennes, chinoises,<br />
brésiliennes. Avoir des chaises qui<br />
se tournent, des coachs. J’aimais<br />
aussi l’idée que si la personne<br />
arrivait à faire tourner une,<br />
deux ou trois chaises, le pouvoir<br />
revenait dans ses mains. Et il y a<br />
trois émissions dans la même; les<br />
auditions à l’aveugle, les duels et<br />
juste au moment où on pourrait<br />
se tanner, on s’en va au direct.<br />
Quand le public s’est mis à voter,<br />
ç’a été l’explosion.<br />
Comment as-tu vécu<br />
ça de l’intérieur ?<br />
C’était très touchant. On avait<br />
fait 5 000 pré-auditions et on<br />
en a sélectionné 140. Puis, 56<br />
personnes ont été choisies. Là,<br />
tu vis l’énergie de tout ça et le<br />
T’attendais-tu à<br />
autant de succès ?<br />
Oui. C’était du bonbon. J’ai pris<br />
une gageure sur la première et<br />
j’ai dit : ça va faire 2,5. Et on a<br />
fait 2,6. Notre pire score, c’était<br />
au Super Bowl, avec 2 250 000<br />
auditeurs. On était un peu<br />
déprimés. (rires) Le show était<br />
de qualité. Y’avait des filles de<br />
40 ans, des gars de 50 ans qui<br />
venaient chanter. Ça donnait<br />
l’idée aux gens que c’est nous qui<br />
décidons d’arrêter de rêver de<br />
vouloir changer notre vie.<br />
L’autisme te tient à cœur.<br />
Je dis toujours que je n’ai pas<br />
choisi une cause, mais c’est la<br />
cause qui m’a choisi.<br />
Vous auriez pu<br />
vivre ça en intimité.<br />
C’aurait été comme si j’avais mis<br />
un tabou là-dessus. Rapidement,<br />
je me suis aperçu que d’en parler,<br />
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oi<br />
Le<br />
Charles<br />
À CKOI, je suis le<br />
comic relief. Je suis<br />
là pour puncher et<br />
faire des gags, rentrer<br />
une réplique qui tue.<br />
les autres parents se sentaient<br />
moins seuls. Il y a lui, mais il<br />
y a ses parents, ses frères, ses<br />
sœurs, ses grands-parents qui ne<br />
comprennent pas toujours, les<br />
cousins, les amis… Ça te met<br />
un peu en dehors du monde.<br />
Moi, je n’ai pas de game de<br />
soccer, de remise de diplôme,<br />
de fête d’enfants. Je n’ai pas un<br />
enfant « ordinaire ».<br />
Qu’est-ce que Mathis<br />
t’as le plus apporté ?<br />
L’insomnie ? (rires) Beaucoup<br />
de soucis, relativiser mon métier,<br />
donner un sens à tout ce que je<br />
fais. Je travaille beaucoup.<br />
Parfois, je me suis réfugié<br />
là-dedans. En même temps, c’est<br />
devenu une force. On aurait eu le<br />
choix de se briser là-dedans et on<br />
a décidé de s’aimer.<br />
Est-ce difficile pour deux<br />
personnalités publiques ?<br />
En fait, ça facilite les choses.<br />
Les gens ont de l’empathie. Et<br />
bizarrement, quand on est en<br />
vacances, je reste dans le même<br />
minding. Comme si tout le<br />
monde le savait.<br />
Tu as été maintes fois<br />
récompensé. Comment<br />
réagis-tu face à ça ?<br />
Au début, c’est très flatteur, très<br />
touchant. Après, tu vis avec le<br />
doute : Je ne suis plus nommé; ils<br />
ne m’aiment plus ?<br />
Quelle est la fois où<br />
tu as eu l’air le plus fou ?<br />
Je faisais un show qui s’appelait<br />
Chasse à l’homme à Radio-Canada<br />
et j’étais au lancement de la<br />
programmation. J’anime le tapis<br />
rouge, j’ai un gâteau de Radio-<br />
Canada et je m’en vais dans une<br />
fête. Tout le monde est dans le<br />
studio 42 et je dis à la caméra :<br />
on s’en va chez Nathalie, grande<br />
fan de Virginie et j’ai une carte<br />
que tous les artisans de TVA ont<br />
signé… J’entends dans l’oreillette :<br />
as-tu dis TVA ? Je cogne à la porte,<br />
on n’est pas à la bonne adresse !<br />
Pendant que la dame me parle,<br />
son chat est en train de manger le<br />
gâteau que j’ai déposé par terre.<br />
Quel cauchemar ! Le lendemain,<br />
on a diffusé l’émission mais ils<br />
m’ont coupé.<br />
Parle-nous<br />
de l’aventure CKOI.<br />
J’ai commencé en 2003. Depuis<br />
deux ans, je fais l’émission du<br />
retour. Moi je suis le comic relief.<br />
Je n’ai pas à m’occuper de la<br />
poutine. Je suis là pour puncher<br />
et faire des gags, rentrer une<br />
réplique qui tue. C’est une autre<br />
facette de mon métier que j’aime<br />
beaucoup.<br />
Un mot sur ta<br />
boîte de production ?<br />
Ça s’appelle C Majuscule Médias.<br />
Le but est de développer des<br />
émissions pour le groupe de<br />
Quebecor. Autant en sports, qu’en<br />
CASA, enfance… On est déjà dans<br />
des projets.<br />
On va voir ça quand ?<br />
L’hiver prochain. Y’a<br />
probablement une émission que<br />
je vais développer pour moi<br />
là-dedans.<br />
Vous verra-t-on<br />
toi et Sophie ensemble ?<br />
Si on faisait ça, mon fils serait avec<br />
une éducatrice et on n’aime pas<br />
ça. Et ça nous tentait pas d’être le<br />
petit couple à la télé. On a essayé<br />
de se garder séparés dans l’œil du<br />
public. Bizarrement, plus que de<br />
ne pas parler de notre fils. On n’a<br />
même pas le même agent.<br />
Le cinéma, ça te tente ?<br />
Oui ! Je développe justement<br />
une télésérie avec ma compagnie<br />
de production.<br />
lesLaurentides !<br />
www.flechemag.com – mai2013<br />
29
Objectif Laurentides<br />
Sainte-Agathe-des-Monts, je dis oui !<br />
par COLOMBINE DROUIN<br />
Peut-être que le soleil printanier et la proximité de l’eau y sont pour<br />
quelque chose… Mais ici, je me sens plus près des belles heures<br />
d’été que jamais ! Avec ses vastes espaces près du Lac des sables, le<br />
camping, la plage, le parc et ses nombreuses attractions, ainsi que les<br />
petites rues environnantes parsemées de commerces. C’est à ton tour<br />
Ste-Agathe de te laisser parler d’amour… Bon 150 e anniversaire !<br />
30 mai2013 – www.flechemag.com L’artdevivre…
Par Geneviève Lamothe<br />
Saveurs du Nord<br />
Voyager sans passeport !<br />
Un vivifiant mélange d’odeurs vous envahit. Les yeux ne savent<br />
plus où poser le regard. Vous êtes au Moulin aux épices !<br />
Pénétrer dans cette petite boutique<br />
de Piedmont, c’est traverser une<br />
frontière qui vous mènera aussi loin<br />
que votre curiosité et votre audace vous le<br />
permettent. Depuis 2006,<br />
l’endroit y propose plus<br />
d’une trentaine de mélanges<br />
d’épices exclusifs. Et<br />
Nathalie Bergeron, propriétaire,<br />
sait flairer ceux<br />
qui conviennent le mieux<br />
à chacun de ses clients.<br />
Initiée au monde particulier<br />
des épices par son père, cette femme<br />
d’affaires a poussé un cran plus loin sa passion<br />
dévorante. Elle déniche constamment<br />
de nouvelles saveurs et s’empresse de les<br />
faire découvrir à ceux et celles qui désirent<br />
parfumer leurs repas d’une façon originale.<br />
Les restaurateurs de toute la région s’y<br />
approvisionnent.<br />
Les habitués arrivent sur place avec leur<br />
recette sous le bras, sûrs de pouvoir profiter<br />
de ses judicieux conseils. La spécialiste<br />
demeure une référence précieuse au cas où<br />
votre trouvaille culinaire contient un ingrédient<br />
à prime abord introuvable; dégotter un<br />
assaisonnement rare constitue le sport favori<br />
de cette maniaque d’épices.<br />
Le monde entier<br />
sur ses tablettes<br />
Pour l’explorateur culinaire, le Moulin aux<br />
épices est un véritable paradis. Guide hors<br />
pair, Nathalie transporte sa clientèle d’un<br />
pays à l’autre, par une description détaillée<br />
des multiples parfums qui se dégagent de<br />
ses tablettes. Humer les effluves d’herbes<br />
et d’épices est un plaisir simple et fabuleux<br />
qui devrait toujours faire partie du rituel de<br />
la cuisine.<br />
Vous croyez tout connaître de l’origan, détrompez-vous<br />
! Lorsque notre hôtesse ouvre<br />
Humer les effluves<br />
d’herbes et d’épices<br />
est un plaisir simple<br />
et fabuleux qui devrait<br />
toujours faire partie du<br />
rituel de la cuisine.<br />
le sac d’origan mexicain pour qu’on le sente<br />
un bon coup, une brise fraîche et ensoleillée<br />
nous traverse de part en part. On comprend<br />
immédiatement qu’il n’y pas « l’origan », mais<br />
bien des origans, tous<br />
aussi uniques les uns que<br />
les autres.<br />
Quand on aborde le sujet<br />
des poivres, le voyage<br />
s’avère riche et infini.<br />
Comme Nathalie a un<br />
faible marqué pour cette<br />
épice, elle en propose<br />
une dizaine de variétés, en provenance de<br />
partout. Sentir un poivre aux accents d’eucalyptus<br />
et de menthol change à jamais notre<br />
goût de cet assaisonnement.<br />
Oser la nouveauté<br />
Les mélanges concoctés dans la boutique<br />
s’harmonisent très bien avec les plats cuisinés<br />
généralement au Québec, quoique<br />
certains relèvent de nouvelles saveurs,<br />
question de varier l’expérience culinaire de<br />
la clientèle.<br />
Son Chimichurri, inspiré des assaisonnements<br />
utilisés pour la viande en Argentine,<br />
saura rehausser les grillades à coup sûr, tout<br />
comme le Rodéo Rub, également élaboré<br />
pour la cuisine au BBQ. Son mélange à base<br />
de piments chipotle et de paprika fumé<br />
confère au porc ou aux pilons de poulet<br />
une saveur des plus intéressantes.<br />
Les amateurs de légumes ne sont pas en<br />
reste avec le mélange Abruzzes, nommé<br />
ainsi en l’honneur de cette magnifique<br />
région d’Italie où poussent en abondance<br />
les fines herbes. Son dosage unique de<br />
persil, de basilic et de sauge rehaussera vos<br />
bruschettas en un tournemain.<br />
Soucieuse de partager ses connaissances<br />
avec les amateurs de bonne bouffe,<br />
Nathalie Bergeron offre à sa clientèle une<br />
variété de viandes biologiques du Québec<br />
et propose des ateliers de cuisines, dont<br />
certains exclusivement consacrés aux épices.<br />
Mais attention : la dépendance croît<br />
avec l’usage !<br />
Où trouver<br />
les produits ?<br />
Le Moulin aux Épices<br />
159, chemin du Pont, Piedmont<br />
450 227-5135<br />
info@lemoulinauxepices.ca<br />
lesLaurentides !<br />
www.flechemag.com – mai2013<br />
31
32 mai2013 – www.flechemag.com L’artdevivre…
Par JosianNe Haspeck<br />
Escapade<br />
Généreux de nature<br />
Mirabel se trouve à la croisée des chemins entre l’agriculture et l’industrie; l’aéronautique<br />
et le plancher des vaches. Un territoire à explorer parsemé de découvertes.<br />
LAC DES DEUX-MONTAGNES<br />
POINTE CALUMET<br />
Superbe propriété avec une fenestration imposante<br />
offrant une vue exceptionnelle sur le lac.<br />
669 000 $<br />
LAC BASKATONG<br />
FERME NEUVE<br />
<strong>Mag</strong>nifique résidence scandinave au bord du Baskatong<br />
voisin du Windigo offrant vue panoramique et<br />
architecture cathédrale. 649 000 $<br />
GRAND LAC<br />
GAGNON<br />
Spacieuse résidence de prestige avec plage au bord du majestueux lac Gagnon.<br />
795 000 $<br />
LAC CASTOR<br />
RIVIÈRE ROUGE<br />
Navigable offrant une vue panoramique où la proximité des services, les activités et<br />
la nature se réunissent. 474 900 $<br />
Bords de l’eau • Fermettes • Domaines<br />
En voiture ou à vélo, Mirabel révèle<br />
plusieurs richesses : patrimoine,<br />
terroir, culture et nature se côtoient<br />
sur cette superficie de 477 kilomètres<br />
carrés. Premier arrêt,<br />
la ferme Alpagas Brise<br />
des champs. Fondée en<br />
2010, cette ferme d’élevage<br />
démythifie dans un<br />
décor champêtre l’animal<br />
et sa fibre hypoallergénique,<br />
chaude, plus<br />
douce et plus résistante<br />
que la laine des moutons.<br />
Tuques et foulards<br />
confectionnés à partir de la fibre de ceux-ci<br />
sont vendus sur place.<br />
En continuant notre route sur le Chemin du<br />
terroir, circuit agrotouristique de la région,<br />
les parfums floraux nous entraînent sur la<br />
Route des gerbes d’Angelica, où une dizaine<br />
de jardins thématiques transportent les visiteurs<br />
dans divers univers. Dès le 11 mai,<br />
les 50 000 tulipes et jonquilles arboreront<br />
leurs mille couleurs. Pour casser la croûte,<br />
les pains et pizzas à l’angélique cuits dans<br />
l’un des trois fours ancestraux plairont aux<br />
plus gourmands.<br />
En voiture ou à vélo,<br />
Mirabel révèle plusieurs<br />
richesses : patrimoine,<br />
terroir, culture et nature<br />
se côtoient sur cette<br />
superficie de<br />
477 kilomètres carrés.<br />
Avant de s’arrêter chez Intermiel pour se<br />
régaler de divers produits mielleux – un arrêt<br />
obligé pour qui explore Mirabel – une visite<br />
de l’église de Saint-Benoît s’impose. Pour<br />
s’y rendre, on contemple<br />
l’étendue des champs qui<br />
précède le village incendié<br />
en 1837 pendant les<br />
rébellions des Patriotes.<br />
Reconstruite en 1853 sur<br />
les mêmes fondations et<br />
avec les mêmes pierres<br />
que l’originale, l’église<br />
peut être admirée de<br />
l’intérieur les dimanches :<br />
un plafond en toiles marouflées, l’orgue<br />
Casavant no 83 au jubé et diverses pièces<br />
datant du début du 20 e siècle.<br />
Le Bois-de-Belle-Rivière se révèle l’endroit<br />
parfait pour se reposer de cette tournée<br />
champêtre. Question de se connecter avec<br />
la nature, le sentier Art3 propose 14 œuvres<br />
intégrées à la forêt auxquelles s’ajouteront<br />
en août deux nouveautés, dont une œuvre<br />
expérimentale.<br />
Si Mirabel offre quelque 230 km de sentiers<br />
équestres sur son territoire, le grand public<br />
peut s’adonner à l’équitation principalement<br />
au Bois-de-Belle-Rivière, où des randonnées<br />
à cheval d’une heure et avec guide se font<br />
sans trot ni galop.<br />
À l’opposé, le circuit ICAR, un complexe ultra<br />
moderne de sports motorisés, rassemble<br />
tous les mordus du genre.<br />
À l’agenda<br />
n Église Saint-Benoît<br />
Dany Bédar en spectacle le 24 mai à<br />
20 h au profit de la Fondation Héritage<br />
Saint-Benoît-de-Mirabel.<br />
DO<strong>MA</strong>INE PRIVÉ<br />
Vaste domaine privé incluant une piste d’atterrissage<br />
de 3500 pieds au bord du réservoir Gouin.<br />
495 000 $<br />
RÉSIDENCE<br />
SCANDINAVE<br />
<strong>Mag</strong>nifique chalet de rêve en bois rond style scandinave<br />
situé en Haute Matawinie à proximité du lac Taureau<br />
et du village de Saint-Michel-des-Saints. 429 000 $<br />
FERMETTE DO<strong>MA</strong>INE-VERGER<br />
<strong>Mag</strong>nifique domaine incluant une maison champêtre situé en pleine nature à proximité<br />
du renommé village de Saint-Joseph-du-Lac. Le tout accompagné d’une excellente<br />
occasion d’affaires. 1 349 000 $<br />
ANCESTRALE<br />
AU BORD DU RICHELIEU<br />
<strong>Mag</strong>nifique et chaleureuse propriété ancestrale en pierres, construite en 1797,<br />
possédant trois foyers et entièrement restaurée. 649 000 $<br />
Situé tout près, en légère altitude dans un<br />
coteau rocheux, le Vignoble des Négondos<br />
fait déguster sept boissons allant du vin<br />
blanc Saint Vincent (Médaille d’argent<br />
aux Grands vins du Québec 2012) au vin<br />
fortifié. Producteur de quelque 9000 bouteilles<br />
de vin biologique chaque année, il<br />
a embouteillé, il y a quelques semaines à<br />
peine, la cuvée 2012 du Rosois. Un rosé<br />
qui trouve preneur rapidement aux dires<br />
des vignerons.<br />
n Intermiel<br />
La Fête de l’abeille aura lieu les 25 et 26<br />
mai prochain. Du 15 mai au 15 octobre, le<br />
site propose trois visites guidées par jour.<br />
www.intermiel.com<br />
n Route des gerbes d’Angelica<br />
Le 18 juin : ouverture du jardin d’ombre<br />
réalisé au milieu d’une cathédrale à ciel<br />
ouvert à partir de vestiges de l’église ancestrale<br />
Grande Fresnière de Saint-Benoît-de-<br />
Mirabel. www.gerbesdangelica.com<br />
n Bois-de-Belle-Rivière<br />
La nouveauté 2013 : un parcours<br />
de neuf paniers de disc golf.<br />
www.boisdebelleriviere.com<br />
lesLaurentides !<br />
www.flechemag.com – mai2013<br />
33
WENTWORTH / DO<strong>MA</strong>INE<br />
LE SANCTUAIRE DES LACS<br />
6 terrains à vendre 5 acres et plus, dont 4 plein<br />
sud. Tél + élec rendus. Gardien et barrière électrique.<br />
Terrain «bord de lac» plus de 265 pi<br />
de frontage à 5 km de Morin-Heights et 20 km<br />
de St-Sauveur. 118 000$ et plus + taxes.<br />
LAC LEMIEUX<br />
www.monlac.com<br />
PRIX<br />
RÉDUIT<br />
PRÉVOST<br />
Commerciale & Résidentielle<br />
Domicile & bâtisse commerciale<br />
attachée. Grand entrepôt. Vitrine<br />
commerciale sur la 117 & piste<br />
cyclable. Près du nouveau secteur<br />
d'activités commerciales.<br />
Zonage multiple. Immense bâtisse<br />
commerciale, peut convenir<br />
à la plupart des commerces.<br />
ST-SAUVEUR / Mini domaine • 568 000$<br />
4%<br />
COLLABORATEUR<br />
PRÉVOST<br />
Triplex construction 2009<br />
Proximité du centre-ville et<br />
de tous les services. Très<br />
beau avec deux unités de<br />
900 p.c. (4 1/2) et une unité<br />
de 1100 p.c. (5 1/2) dans<br />
secteur tranquille avec<br />
grande cour arrière. À deux<br />
pas de la piste cyclable.<br />
598 000$<br />
378 000$<br />
LAVAL<br />
Secteur Duvernay<br />
ÉTAIT<br />
278 000$<br />
STE-ADÈLE<br />
Chaleureuse à souhait<br />
ÉTAIT<br />
338 000$<br />
Propriété de pierres et de<br />
briques, bien située. Belle fenestration,<br />
foyer au salon, soussol<br />
fini, garage, terrain plat,<br />
paysagé et clôturé. Air climatisé<br />
central. Thermopompe centrale<br />
2012. Toiture refaite en 2012.<br />
314 900$<br />
Propriété située sur 2,65 acres de terrain boisé avec petit ruisseau en cascade.<br />
Maison lumineuse avec ses fenêtres magistrales, de construction récente<br />
et de bonne qualité. Plancher chauffant, tuiles de porcelaine. Aire<br />
ouverte avec plafond cathédrale et foyer. Abri d'auto et cabanon.<br />
Très jolie propriété des plus chaleureuses.<br />
Aire ouverte, grandes pièces,<br />
foyer combustion lente avec mur de<br />
pierres, poutres et plafond de bois.<br />
Grande chambre des maîtres. Belle fenestration.<br />
Orientation ouest. Vue panoramique.<br />
Garage, 2 cabanons. Terrain<br />
plat et paysagé avec arbres matures.<br />
264 900$<br />
ÉTAIT<br />
249 500$)<br />
ST-SAUVEUR<br />
Vue Superbe<br />
STE-ADÈLE / Prix réduit • 239 900$<br />
ST-ADOLPHE-D’HOWARD<br />
À petit prix<br />
Au sommet du Domaine St-<br />
Sauveur, secteur de choix et<br />
paisible près du ski & golf.<br />
Terrain très privé. Deux<br />
grands balcons dont un privé<br />
dans la chambre des maitres.<br />
Rez-de-chaussée à aire ouverte,<br />
foyer.<br />
4%<br />
COLLABORATEUR<br />
ÉTAIT<br />
158 000$<br />
Intimité et tranquillité, située<br />
sur un terrain de 28 000 p.c.,<br />
décor champêtre remarquable.<br />
Maison rénovée au cachet chaleureux<br />
et douillet. À proximité<br />
de 2 lacs, un avec accès à<br />
la plage. À 15 min. de St-Sauveur<br />
et du ski.<br />
242 500$<br />
147 900$<br />
ÉTAIT<br />
159 000$<br />
+TX<br />
PIEDMONT<br />
Condo & Vue<br />
Très jolie condo de construction récente<br />
avec foyer. Belle fenestration.<br />
Planchers de bois. Vue sur le Mont St-<br />
Sauveur & Avila. Grande salle de bain.<br />
Terrasse avant et arrière. À distance de<br />
marche des services et accès rapide à<br />
l'autoroute 15. Décoration moderne.<br />
Installation laveuse-sécheuse.<br />
148 999$ + tx<br />
Propriété récente dans un nouveau secteur. Belle fenestration,<br />
boiseries, foyer au gaz. Planchers de bois et céramique.<br />
Plafond cathédral. Véranda. À deux minutes des<br />
services et du ski.<br />
MORIN-HEIGHTS<br />
Privé avec vue<br />
Charmant et chaleureux plain-pied<br />
surplombant un magnifique jardin<br />
de fleurs. Propriété confortable pour<br />
une vie de campagne à deux ou petite<br />
retraite. Profitez de la vue sur les<br />
montagnes, du petit ruisseau, patio<br />
et solarium. À proximité du ski et<br />
des services. À 15 min. de St-Sauveur<br />
et 45 min. de Mont-Tremblant.<br />
139 000$<br />
34 mai2013 – www.flechemag.com L’artdevivre…
Par Geneviève Lamothe<br />
On joue dehors !<br />
Le parcours du débutant<br />
Plusieurs de vos amis le font chaque semaine, les autres à quelques reprises,<br />
mais vous jamais. Cette année faites le grand saut, allez golfer !<br />
Il est normal de se sentir maladroit<br />
lorsqu’on arrive pour la toute première<br />
fois sur un départ de golf avec un sac<br />
rempli de bâtons et l’impression que quoi<br />
qu’on fasse, on choisira le<br />
mauvais. Mais il fait beau,<br />
le paysage est magnifique<br />
et les heures qui viennent<br />
nous transporteront à des<br />
années-lumière de nos<br />
soucis quotidiens.<br />
Reconnu pour être un sport des plus techniques,<br />
le golf peut sembler très sérieux vu<br />
la concentration des joueurs. Ce défi de<br />
précision permet aux amateurs d’en faire<br />
une pratique voisine de la méditation.<br />
Imaginez : tout le monde se tait, laissant la<br />
place aux oiseaux et au vent dans les feuilles<br />
des arbres. Bâton en main, vous prenez<br />
quelques respirations profondes et d’un<br />
mouvement gracieux, frappez votre balle.<br />
Adieu pensées concernant la prévision des<br />
repas ou la planification du budget !<br />
Le tournoi formule<br />
Vegas est une<br />
façon amusante de<br />
s’initier au golf sans<br />
ralentir le groupe.<br />
au golf, vous pouvez vous tourner vers un<br />
enseignant ou encore un DVD, qui vous<br />
expliqueront les techniques de base.<br />
En premier lieu, il faut<br />
apprendre à maîtriser<br />
la prise du bras avant et<br />
du bras arrière, la visée<br />
et la position du corps.<br />
Ces trois gestes cruciaux<br />
précèdent tout mouvement<br />
et influencent la<br />
réussite d’un coup.<br />
Avant de se lancer sur le parcours, il est<br />
conseillé d’apprendre à manipuler ses bâtons,<br />
histoire de les apprivoiser avant d’être<br />
sur le terrain. On peut pratiquer sa position<br />
et quelques mouvements dans le confort de<br />
son foyer, pour s’assurer d’être plus à l’aise<br />
au moment de briser la glace. L’équipement<br />
de base peut d’ailleurs être emprunté pour<br />
un essai.<br />
Pas de bâtons dans les roues<br />
Si l’expérience plaît, on peut magasiner des<br />
bâtons usagés, quitte à changer les manches<br />
trop usés, ce qui ne coûte qu’une dizaine<br />
de dollars. Pour faciliter la vie du débutant,<br />
Sylvie Schetagne, golfeuse professionnelle<br />
et enseignante, propose un choix de quatre<br />
bâtons de base, soit l’hybride 5, le fer 7, le<br />
pitching wedge et un putter pour les coups<br />
d’approche. Elle suggère à l’aspirant golfeur<br />
de choisir des parcours de golf par 3, d’éviter<br />
les 18 trous (trop longs) et pour s’encourager,<br />
de débuter le trou à partir de 200 verges.<br />
Préparez-vous à devenir accros !<br />
Le climat fait le jeu<br />
Tous les joueurs vous le diront, le climat<br />
social qui règne lors d’un parcours fait le succès<br />
ou l’échec de la journée. Aussi, mieux<br />
vaut choisir des partenaires sur la même<br />
longueur d’ondes pour s’assurer d’une belle<br />
expérience. C’est d’autant plus crucial quand<br />
on débute. Personne ne veut passer cinq<br />
heures aux côtés d’un expert qui soupire<br />
sans arrêt de devoir attendre.<br />
Pour éviter de se sentir bousculé, il est bon<br />
de débuter une partie en fin de journée –<br />
pour ne pas « être dans le trafic », comme<br />
disent les golfeurs expérimentés. On peut<br />
ainsi prendre tout notre temps pour jouer.<br />
Et apprendre.<br />
Bien se positionner<br />
Si vous n’avez pas la chance d’avoir un<br />
ami généreux, disponible, patient et habile<br />
Où aller pour débuter ?<br />
n Club de golf Capri<br />
342, boulevard Kenna, Saint-Colomban<br />
450 436-5261 • golfcapri.com<br />
n Golf de la Vieille Ferme<br />
5803, route 117, Sainte-Agathe-des-Monts<br />
819 324-0138 • golflavieilleferme.com<br />
n l’Hôtel le Chantecler (9 trous)<br />
1609, rue Bernina, Sainte-Adèle<br />
1 888 916-1616 • lechantecler.com<br />
n Club de golf Les Ruisseaux<br />
692, chemin de la Sauvagine, Saint-Faustin<br />
819 688-2188 • golflesruisseaux.ca<br />
n Le Golf de la Maskinonge<br />
2122, chemin du lac Cameron, Vendée<br />
819 687-3838 • golfdelamaskinonge.com<br />
lesLaurentides !<br />
www.flechemag.com – mai2013<br />
35
Immobilier<br />
Vivre au<br />
chalet… à l’année<br />
On déménage de plus en<br />
plus au chalet. Que ce soit à<br />
la retraite, à la préretraite<br />
ou en pleine carrière<br />
professionnelle, on prolonge<br />
nos fins de semaine pour<br />
étirer le plaisir de la<br />
guimauve fondue sur feu de<br />
bois. Est-ce la disparition<br />
du chalet traditionnel ?<br />
PAR Mathieu Régnier<br />
Le chalet ou la résidence secondaire se transforme<br />
de plus en plus en lieu de résidence<br />
principal. C’est ce qu’on observe dans<br />
toute la couronne champêtre de Montréal. Mais<br />
qu’est-ce qu’un chalet au juste ? La<br />
notion est élastique. Mauvaise isolation,<br />
éclairage à la chandelle, peau<br />
d’ours, bécosse, mononcle-canne-debine<br />
et sa caisse de douze ? De toute<br />
évidence, la manière d’imaginer<br />
le chalet change ! Aujourd’hui, un<br />
chalet peut être à la fois une cabane<br />
en bois rond sans commodités ou une<br />
maison tout confort de type manoir<br />
néo-victorien – le « monster-house ».<br />
Le chalet classique ne disparaîtra<br />
pas, mais on le trouve de plus en plus<br />
loin des centres urbains. Pour décrire<br />
le phénomène, on parle de rurbanisation.<br />
C’est la graduelle urbanisation des zones<br />
rurales. Les anglophones parlent plutôt d’exurbia<br />
– la banlieue de la banlieue.<br />
Nouveaux paysages<br />
Les paysages des Laurentides changent. On voit<br />
poindre des maisons là où des boisés et des clairières<br />
s’étendaient il y a quelques années. Mais<br />
au-delà de la densification des lieux habités, on<br />
assiste à une modification du paysage démographique.<br />
C’est que les baby-boomers changent la<br />
donne. Ils représentent en effet près de 40 % de la<br />
population québécoise.<br />
Plusieurs s’installent de manière permanente dans<br />
des lieux voués principalement à la villégiature.<br />
Comme ils ont des sous de côté, ils rénovent leur<br />
chalet, y passent de plus en plus de temps et finissent<br />
souvent par s’y installer de manière permanente.<br />
Ceci a des implications sérieuses au plan<br />
environnemental. Une maison moderne habitée à<br />
l’année augmente la pression sur le milieu naturel<br />
autrement plus qu’un chalet visité de temps à<br />
autre les fins de semaine. Sur le plan visuel, ces<br />
changements ne sont pas toujours bienvenus. En<br />
voulant rendre leur logis plus confortables, certains<br />
de ces nouveaux résidents ont des idées de<br />
grandeur qui pourrait semer la bisbille dans le<br />
voisinage. Chérie, j’ai gonflé le chalet…<br />
En considérant le prodigieux développement des<br />
Laurentides, on pourrait revoir la définition même<br />
de résidence secondaire, car il s’agit de moins en<br />
moins d’une habitation qui s’ajoute à la résidence<br />
principale où l’on séjourne pendant les vacances<br />
et les fins de semaine. On y passe en effet de plus<br />
en plus de temps.<br />
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nombreux restaurants, boutiques et centres de<br />
loisirs à proximité.<br />
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36 mai2013 – www.flechemag.com L’artdevivre…
Ma<br />
Vie dans les<br />
Laurentides<br />
Pour déterminer s’il s’agit d’une résidence principale<br />
ou secondaire, on peut se fier sur la désignation<br />
de résidence principale, mais c’est parfois<br />
un mauvais reflet de la réalité sur le terrain.<br />
Plusieurs observateurs fixent la barre à 180 jours<br />
d’occupation pour établir si, dans les faits, l’habitation<br />
est utilisée de manière saisonnière ou sur<br />
une période prolongée. En accord avec la réglementation<br />
québécoise, certaines municipalités<br />
demandent aux propriétaires d’en faire la déclaration<br />
dans le cadre des obligations d’entretien<br />
des fosses septiques.<br />
Tendance confirmée<br />
En 2001, une étude de la Société canadienne<br />
d’hypothèques et de logement identifiait le désir<br />
d’aller vivre dans sa résidence de campagne de<br />
manière permanente comme précurseur d’un<br />
véritable mouvement social : 38 % des Montréalais<br />
et 34 % des habitants de Québec partageaient<br />
alors ce rêve. La tendance est confirmée par Pierre<br />
Gill de l’Institut d’urbanisme de l’Université de<br />
Montréal. Le chercheur s’intéresse aux rapports<br />
entre changements démographiques, modes de<br />
vie et habitations. Dans la seule MRC des Paysd’en-Haut,<br />
le nombre de personnes âgées de 50<br />
à 64 ans a augmenté de manière exponentielle.<br />
« Ces retraités et préretraités sont en santé et souvent<br />
très actifs. Ils s’installent dans de nouvelles<br />
maisons cossues ou ils rénovent leur chalet. » Un<br />
de ses étudiants de Matawinie, Marc-Olivier Deschamps,<br />
a passé beaucoup de temps le nez dans<br />
Partager son temps<br />
entre ville et campagne<br />
deviendra-t-il une banalité<br />
pour la génération mobile ?<br />
le rôle d’évaluation foncière. Vers 1999, 43 % des<br />
habitations du coin étaient des chalets, alors qu’il<br />
n’en restait que 18 % en 2011. Ici, comme ailleurs<br />
dans les Laurentides, la thèse des baby-boomers<br />
rénovateurs de chalets se confirme.<br />
D’autre part, le travail de 9 à 5 est de moins en<br />
moins la norme. Selon Daniel Gill, on parle plutôt<br />
d’horaires atypiques. Partager son temps entre<br />
ville et campagne deviendra une banalité pour<br />
la génération mobile ? L’arrivée d’Internet haute<br />
vitesse dans plusieurs régions éloignées plaît déjà<br />
à plus d’un Robinson Crusoé laurentien. Pour le<br />
meilleur et pour le pire, inévitablement, la lente<br />
transformation du chalet en résidence principale<br />
poursuivra sa lancée dans plusieurs coins des<br />
Laurentides.<br />
Les plus<br />
n La verdure réduit le stress !<br />
n Taxes municipales souvent moins élevées.<br />
n Fini les embouteillages !<br />
Les moins<br />
n Dépenses à prévoir pour la mise à<br />
niveau du chalet.<br />
n Lenteur du réseau Internet dans<br />
certains endroits reculés.<br />
n Horaire des transports en commun limités.<br />
lesLaurentides !<br />
www.flechemag.com – mai2013<br />
37
38 mai2013 – www.flechemag.com L’artdevivre… lesLaurentides !
ma<br />
maison<br />
Symphonies<br />
en sol<br />
La vie<br />
côté jardin<br />
Un orteil dans l’été<br />
CHRONIQUES<br />
Home Déco On aura tout Vu ! Les trucs de Louise Cours et jardins
40 mai2013 – www.flechemag.com L’artdevivre…
maison<br />
Symphonies en sol<br />
C’est inévitable, il faut<br />
brasser un peu le sol avant<br />
toute activité sérieuse de<br />
paysagement, mais il ne<br />
faut pas se laisser terrasser<br />
par le terrassement. Il est<br />
souvent déjà complété quand<br />
vient enfin le moment de<br />
planifier son jardin.<br />
Par Mathieu Régnier<br />
Mis en dormance à l’automne, nos projets<br />
d’aménagement paysager font lentement<br />
surface au printemps. Pour ceux<br />
qui ont le pouce vert ou tout simplement le goût<br />
de prendre un peu de soleil, y voir devient une<br />
bonne manière de jouir de la beauté<br />
et du charme de sa propriété, mais<br />
pourra aussi en maximiser la valeur.<br />
Se mettre à niveau<br />
La nature offre rarement un terrain<br />
à angle droit à partir duquel reproduire<br />
un croquis de plates-bandes.<br />
Le terrassement, surtout en terrain<br />
escarpé, est une étape inévitable<br />
qu’il vaut mieux laisser aux experts.<br />
Il faut connaître la topographie d’un<br />
terrain ainsi que la nature et l’hydrologie<br />
du sol.<br />
Par terrassement, on désigne l’ensemble des opérations<br />
de mise en forme d’un terrain comme le<br />
nivellement du sol ou la création de tranchées<br />
pour la mise en place de canalisations. On pense<br />
aussi à l’apport de nouvelle terre ou à l’enrochement<br />
pour retenir des talus. Pour le jardinier, le<br />
terrassement c’est comme la pâte du chef cuisinier<br />
: si la base est bonne, il y a plus de chances<br />
que ça lève. Les travaux de terrassement sont<br />
souvent déjà faits quand on achète une résidence,<br />
mais vaut mieux s’en assurer à l’achat pour éviter<br />
des coûts importants.<br />
Prendre racine<br />
L’arboriculteur Bernard Morin connaît bien<br />
les Laurentides. Il considère que la région n’est<br />
pas épargnée par la tendance nord-américaine<br />
d’appauvrissement du sol qui vient souvent<br />
Pour le jardinier, le terrassement<br />
c’est comme la pâte du chef<br />
cuisinier : si la base est bonne, il<br />
y a plus de chances que ça lève.<br />
des mauvaises pratiques de terrassement. Pour<br />
lui, il faudrait au moins quinze centimètres de<br />
bonne terre en surface et idéalement jusqu’à<br />
lesLaurentides !<br />
www.flechemag.com – mai2013<br />
41
Symphonies en sol<br />
suite<br />
20 centimètres pour permettre aux végétaux de<br />
bien pousser – y compris pour le gazon dont on<br />
sous-estime l’importance. « Un sol trop sablonneux<br />
ou trop argileux aura des conséquences<br />
négatives après quelques années, dit-il et, malheureusement,<br />
une fois les travaux de structure<br />
effectués, on tartine une terre de mauvaise<br />
qualité en surface pour faire pousser une première<br />
semence de gazon qui pousserait de toute<br />
manière sur presque n’importe quelle surface. »<br />
Aussi, il faut s’assurer de la qualité des sols dès le<br />
début des travaux.<br />
Il arrive que l’apport de nouvelle terre soit<br />
superflu. Un arbre planté dans un trou rempli<br />
d’une bonne terre deviendra rapidement<br />
confronté à la moins bonne qualité du sol environnant.<br />
« Parfois, il n’est pas plus mal de le<br />
plonger directement dans un sol de moins bonne<br />
qualité pour éviter que la pousse subisse deux<br />
chocs consécutifs. »<br />
Pour Juliette Patterson, architecte-paysagiste, il<br />
faut savoir dialoguer avec un terrain. On ne planifie<br />
pas un terrain comme on décore un salon.<br />
Pour la professeure invitée à l’école d’architecture<br />
du paysage de l’Université de Montréal, « un<br />
lieu fournit des indices sur la manière d’organiser<br />
un espace jardin, mais il faut d’abord prendre<br />
le temps de les recueillir ». Quelles seront les<br />
meilleures zones d’ensoleillement, où seront<br />
les sentiers, les escaliers, faudra-t-il faire passer<br />
42 mai2013 – www.flechemag.com L’artdevivre…
maison<br />
l’électricité, un système d’arrosage ? Des questions<br />
auxquelles on ne répond pas entre deux gorgées de<br />
rosé sous le soleil de mai !<br />
Shakkei laurentien<br />
En s’inspirant du shakkei, un principe d’aménagement<br />
à la japonaise, on peut « emprunter un paysage<br />
» ou un point de vue en plantant par exemple<br />
des rangées de buissons ou en installant des écrans<br />
à des endroits stratégiques afin de donner l’impression<br />
que le terrain est plus grand. On focalise ainsi<br />
les regards sur un élément distant du terrain en<br />
jouant avec l’effet de perspective.<br />
Un aménagement réussi fera ressortir les éléments<br />
intéressants déjà sur place. Grâce à quelques<br />
arbustes, même une remise peut être mise en valeur.<br />
À l’opposé, il faut penser cacher ce qui nous déplaît :<br />
le garage un peu trop en vue du voisin par exemple.<br />
On recommande d’organiser son terrain en sections.<br />
Il faudra penser à une zone d’intimité, à une zone<br />
de rangement et aux espaces de circulation. Les sentiers<br />
créent aussi des liens visuels entre différentes<br />
sections. Sans surprise, la zone d’intimité sera souvent<br />
placée dans la cour arrière.<br />
Les espaces conçus ont avantage à être délimités<br />
pour créer des effets de profondeur. Prévoir une<br />
plantation intéressante ou une belle pierre à un<br />
endroit particulier permet de créer un point focal.<br />
On peut démarquer ces espaces très simplement<br />
lesLaurentides !<br />
www.flechemag.com – mai2013<br />
43
Symphonies en sol<br />
suite<br />
avec des pots de fleurs, des nivellements de différentes<br />
hauteurs, des clôtures ou encore avec des<br />
haies ou des écrans de végétaux.<br />
Et le BBQ dans tout ça ?<br />
Pour plusieurs, terrasse rime avec BBQ et BBQ<br />
avec terrasse. La construction de perrons, patios<br />
et terrasses est d’ailleurs l’une des plus importantes<br />
dépenses de paysagement. Il y en a pour<br />
tous les goûts, mais évitez les dalles de béton qui<br />
ne retiennent pas l’eau de pluie. Une terrasse en<br />
pierres naturelles demeure un excellent choix<br />
quand on y insère des îlots de plantations qui<br />
déborderont rapidement de verdure. En plus du<br />
BBQ, plusieurs rêvent d’installer un spa de type<br />
Jacuzzi. Vu l’entretien requis et les coûts d’utilisation<br />
élevés, certains experts considèrent que<br />
l’effet de mode passera même si l’industrie du<br />
spa est florissante. Chez nous, il s’en écoule plus<br />
de 10 000 par année et les ventes auraient doublé<br />
depuis le début des années 2000.<br />
Les professionnels du paysagement intègrent de<br />
mieux en mieux ce type d’installations sur les<br />
terrains et ils connaissent normalement les règlementations<br />
en vigueur.<br />
La valeur d’une propriété peut<br />
augmenter de 5 à 15 % avec un<br />
aménagement paysager complet.<br />
Un investissement qui rapporte<br />
Pour Bertrand Dumont, horticulteur et auteur,<br />
la valeur d’une propriété peut augmenter de 5<br />
à 15 % avec un aménagement paysager complet<br />
(arbres de bonnes dimensions, végétation abondante,<br />
terrasse, etc.). Sur le plan de la revente,<br />
une maison sertie d’un terrain paysagé sera certainement<br />
plus attirante.<br />
De son côté, l’Association américaine des architectes<br />
paysagistes recommande d’investir au<br />
moins 10 % de la valeur d’une résidence en<br />
44 mai2013 – www.flechemag.com L’artdevivre…
Combien<br />
investit-on ?<br />
n Un pied carré de gazon ? Environ 2 $<br />
n Un pied carré de dalles en pierres<br />
des champs ? Environ 20 $<br />
n Avant le dernier ralentissement<br />
économique, la dépense moyenne par<br />
ménage en produits et services en<br />
horticulture ornementale était évaluée<br />
à 650 $ par année.<br />
maison<br />
aménagements extérieurs, mais attention, avant de<br />
vous lancer, pensez au budget d’entretien. « Les projets<br />
les mieux réussis sont ceux qui ne cherchent pas<br />
à en mettre plein les yeux », explique Juliette Patterson<br />
en insistant sur la nécessaire recherche d’harmonie<br />
avec « l’esprit du lieu ».<br />
lesLaurentides !<br />
www.flechemag.com – mai2013<br />
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46 mai2013 – www.flechemag.com L’artdevivre…
maison<br />
La vie côté jardin<br />
Les pavillons de jardin sont<br />
devenus le prolongement<br />
de la maison ; on les utilise<br />
pour partager des repas,<br />
se détendre ou recevoir des<br />
convives. Pourquoi ne pas y<br />
travailler ou y dormir ?<br />
Par Francine Loubert<br />
Les espaces extérieurs accueillent une panoplie<br />
de structures, de la gloriette à la tonnelle,<br />
en passant par l’arche et la pergola.<br />
À cela s’ajoutent les abris saisonniers ou pavillons<br />
de jardin, communément appelés gazébos.<br />
Aujourd’hui, ces petits bâtiments<br />
sont loin de ceux qui servaient de<br />
rangement ou de salle mécanique<br />
pour la piscine !<br />
Voués d’abord à protéger du soleil,<br />
des intempéries et parfois des<br />
insectes, leur usage a considérablement<br />
évolué. Une conséquence<br />
directe du outdooring – ou son équivalent<br />
français jardinisme ou tendance<br />
jardiniste – cet art de vivre à<br />
l’extérieur dans le même confort qu’à l’intérieur.<br />
S’ils contribuent à maximiser l’usage de la cour et<br />
à prolonger la belle saison, les pavillons de jardin<br />
font également office de pièce à vivre. Beau temps,<br />
mauvais temps, ils prennent des airs de séjour, de<br />
salle à manger, d’espace de jeux pour enfants, de<br />
refuge pour ados, de cinéma maison, d’espace de<br />
travail et même de chambre à coucher.<br />
Le tour du jardin<br />
Petit refuge ombragé en forme de rotonde ou<br />
d’hexagone, la gloriette s’entoure de parois<br />
ouvertes et parfois de treillage ou de moustiquaire.<br />
À l’époque, l’endroit favorisait le repos et la poésie<br />
ou servait de belvédère pour admirer la nature.<br />
Souvent fait de fer forgé, il se fond au décor dès<br />
que la végétation s’y agrippe.<br />
Il en va de même de la pergola, érigée à partir de<br />
poteaux sur lesquels reposent poutres et solives.<br />
Sa structure permet d’ombrager l’espace dédié au<br />
repos ou aux repas, comme au temps de l’Antiquité.<br />
Sa version bioclimatique offre une parfaite<br />
étanchéité. Grâce à des lames orientables, on peut<br />
moduler l’ensoleillement et la luminosité en fonction<br />
du climat.<br />
S’ils contribuent à maximiser l’usage<br />
de la cour et à prolonger la belle<br />
saison, les pavillons de jardin font<br />
également office de pièce à vivre.<br />
Une structure exposée au vent aura avantage<br />
à offrir une meilleure résistance et sera idéalement<br />
munie d’un évent sur le toit. Par ailleurs,<br />
la construction d’un pavillon de jardin devra se<br />
conformer aux exigences municipales, d’où l’importance<br />
d’obtenir un permis si nécessaire.<br />
Temporaire ou permanent ?<br />
Malgré sa version avec toiture rigide, le pavillon<br />
de jardin fait d’une légère structure d’aluminium<br />
lesLaurentides !<br />
www.flechemag.com – mai2013<br />
47
La vie côté jardin<br />
suite<br />
avec toiles souples a souvent la cote, en raison de<br />
sa facilité de montage et de son coût abordable.<br />
Il faut toutefois s’assurer qu’il s’agit bel et bien<br />
d’aluminium, puisque l’acier finit par rouiller.<br />
Certains tissus résistent mieux à la décoloration,<br />
tout en offrant imperméabilité et longévité.<br />
Aussi vaut-il mieux s’assurer de la qualité des<br />
matériaux du modèle choisi avant de procéder à<br />
l’achat.<br />
Entièrement fermés et judicieusement<br />
aménagés, les pavillons quatre saisons<br />
permettent de profiter d’une pièce<br />
additionnelle à l’année.<br />
Aux toitures en verre, plastique ou métal – avec<br />
ou sans puits de lumière – peuvent se greffer une<br />
structure et des panneaux d’intimité de bois, de<br />
plastique ou de métal. Les toits en polycarbonate<br />
offrent une grande luminosité, sans pour autant<br />
compromettre la protection aux rayons UV. Ces<br />
couvertures rigides requièrent toutefois plus d’espace<br />
lorsque vient le temps de les entreposer. Si<br />
les toiles et rideaux doivent également être rangés<br />
durant la saison froide, la structure d’aluminium<br />
peut en revanche demeurer à l’extérieur.<br />
Combien<br />
ça coûte ?<br />
n Abri de jardin 10 pi x 12 pi<br />
avec toiture et côtés souples :<br />
de 250 $ à 1 200 $.<br />
n Abri de jardin (trois ou quatre<br />
saisons) avec structure en aluminium<br />
et acier, toit en polycarbonate et<br />
moustiquaires : 700 $ et plus.<br />
n Pavillon quatre saisons de<br />
13 pi x 13 pi avec structure en aluminium,<br />
toit en polycarbonate et portes<br />
coulissantes : 2 000 $ et plus.<br />
n Pavillon quatre saisons<br />
10 pi x 14 pi avec structure en cèdre,<br />
toiture en résine, puits de lumière,<br />
portes en aluminium et fenêtres en<br />
verre trempé : 6 000 $ et plus.<br />
n Pavillon de jardin 12 pi x 12 pi en<br />
bois traité avec porte-moustiquaire,<br />
murs en planches (et moustiquaires)<br />
et toiture en bardeaux d’asphalte :<br />
9 000 $ et plus.<br />
48 mai2013 – www.flechemag.com L’artdevivre…
maison<br />
Entièrement fermés et judicieusement aménagés,<br />
les pavillons quatre saisons permettent de profiter<br />
d’une pièce additionnelle à l’année. Portes coulissantes<br />
ou françaises, fenêtres en mica, polymère,<br />
plexiglas ou verre trempé les agrémentent. Les<br />
constructions sur mesure font appel au bois, à la<br />
pierre naturelle, aux blocs de béton ou même à<br />
la céramique. L’ajout de panneaux de polymère<br />
recrée une pièce pouvant abriter un spa, un coin<br />
détente et pourquoi pas un atelier de peinture !<br />
Tendance oblige, ces installations au look de plus<br />
en plus contemporain sont faciles d’entretien et<br />
conçues dans un esprit durable.<br />
Des nouveautés surprenantes<br />
En Europe, des designers semblent avoir laissé<br />
leurs désirs d’enfant influencer leurs créations<br />
pour le moins ludiques. À preuve, ce pavillon de<br />
jardin fait de rondins de bois imaginé aux Pays-<br />
Bas qui, une fois les fenêtres fermées, pourrait<br />
aisément se confondre à une pile de bois emmagasinée<br />
sur un terrain. Le concept néerlandais<br />
séduit à un point tel qu’on en a fait un objet de<br />
collection au musée d’art moderne d’Amsterdam !<br />
À quand ma cabane – de jardin – au Canada ?<br />
Plus près de nous, des abris extérieurs importés<br />
de France et faits en forme de bulles ont créé une<br />
réelle effervescence au dernier Salon national<br />
de l’habitation de Montréal. Esthétiques et à<br />
faible empreinte écologique, ces sphères avantgardistes<br />
entièrement transparentes offrent un<br />
espace privilégié sur la nature. Leur version partiellement<br />
opaque permet l’aménagement d’un<br />
espace de massage, d’une chambre à coucher et<br />
même d’une salle de bains – avec toilette sèche,<br />
s’entend ! L’absence de structure et la facilité<br />
d’installation de ces bulles gonflées à l’aide d’une<br />
turbine spéciale en font une solution temporaire<br />
versatile qui ne nécessite aucun permis de<br />
construction.<br />
Le bonheur est dans la cour !<br />
Désormais, une gamme d’accessoires variés<br />
permet de répondre à nos moindres besoins;<br />
les lampes suspendues font concurrence aux<br />
lumières intégrées et aux formes lumineuses<br />
colorées à l’aide d’éclairage DEL, tandis que les<br />
chauffe terrasses et les foyers prolongent journées<br />
et saisons. Comme le veut la tendance, notre<br />
confort extérieur doit rivaliser avec le bien-être<br />
qu’on retrouve au cœur de notre maison et dans<br />
lequel on aime tellement se lover…<br />
lesLaurentides !<br />
www.flechemag.com – mai2013<br />
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50 mai2013 – www.flechemag.com L’artdevivre… lesLaurentides !
maison<br />
Un orteil<br />
dans l’été<br />
L’hiver a été interminablement long mais voilà que pointe enfin l’été. Dès<br />
les premiers soubresauts de chaleur, nous bouillons d’envie de délaisser<br />
nos chaussures et nos routines casanières au seuil de la porte pour profiter<br />
de l’extérieur au maximum. Une fois les dégâts de l’hiver constatés, il faut<br />
se dépêcher pour rendre les lieux invitants pour le barbecue et le farniente.<br />
Ainsi va la vie dans notre coin de pays ! La danse des saisons nous pousse à<br />
l’action. De quoi remercier le ciel d’être nés sous ce parallèle !<br />
PAR Nathalie Deraspe<br />
lesLaurentides !<br />
www.flechemag.com – mai2013<br />
51
Un orteil<br />
dans l’été<br />
suite<br />
L’imagination au pouvoir<br />
Vous voulez profiter d’un coin de jardin sans trop investir ? Mettez votre cervelle à profit ! En faisant une virée à l’écocentre, vous dénicherez<br />
de quoi meubler votre été. Deux palettes de bois raboutées et voilà une table qui pourra sans remords affronter la pluie. De vieilles chaudières<br />
accueilleront vos boutures et des cordelettes de coton suffiront à attacher les toiles que vous aurez découvertes dans la grange du voisin. « Comme<br />
l’imagination a créé le monde, elle le gouverne », disait Beaudelaire.<br />
52 mai2013 – www.flechemag.com L’artdevivre…
maison<br />
Toucher du bois<br />
En installant des structures de poutres laminées sur une bonne partie de la cour, cette terrasse prend des allures de palais. D’immenses<br />
banquettes de bois et un vaste plancher de céramique confèrent au décor une allure chic et minimaliste. Un ingénieux panneau rétractable<br />
couvre une partie des lieux, ce qui permet de faire fi d’un mauvais temps subit. Des causeuses sont installées à l’écart pour prendre l’apéro<br />
sous les rayons tout chauds. Quand aux palmiers, ils nous font voyager l’espace d’un été !<br />
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Un orteil<br />
dans l’été<br />
suite<br />
Prolonger le plaisir<br />
De plus en plus d’architectes bien au fait de la tendance qui privilégie le outdooring incluent dans leurs plans d’imposantes terrasses raccordées<br />
directement à la piscine. Cet espace de vie facilite le passage vers l’extérieur et invite à profiter davantage de la belle saison. En accordant un soin<br />
méticuleux à l’ameublement et à l’éclairage, on obtient l’ambiance zen des spas. Pour ce faire, la simplicité est de mise. Moins on encombre les<br />
lieux, plus l’effet s’avère majestueux. Ne reste plus qu’à plonger à l’eau !<br />
54 mai2013 – www.flechemag.com L’artdevivre…
lesLaurentides !<br />
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Un orteil<br />
dans l’été<br />
suite<br />
La cité grecque<br />
Les habitants de ce domaine archi luxueux n’ont rien ménagé pour épater leurs convives. Pour abriter l’immense foyer de pierres qui trône au<br />
fond de la terrasse, des colonnades blanches et une arche aux allures magistrales, coiffées de planches de bois aux teintes naturelles. Pour briser<br />
la monotonie, des coussins d’un vif orangé viennent garnir fauteuils et causeuses, tandis qu’une table de céramique s’accorde agréablement avec<br />
le sol recouvert de pierres pâles. Malgré ses trois îlots distincts, l’ensemble demeure très harmonieux.<br />
56 mai2013 – www.flechemag.com L’artdevivre…
maison<br />
Décor salin<br />
La meilleure façon de jouir à fond de l’été, c’est de voyager à même son jardin. Installé sur un piédestal aménagé au fond de la terrasse, ce<br />
pavillon au design exceptionnel possède un look exotique inestimable. Bien que sa toiture ne soit pas faite de paille, sa structure de poutres<br />
et de rondins fait songer aux huttes érigées en bord de mer. Qu’on se pense à Tahiti ou au Mexique, le daiquiri et la bière fraîche ont bien<br />
meilleur goût !<br />
lesLaurentides !<br />
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58 mai2013 – www.flechemag.com L’artdevivre…
Par Valérie Boisvert<br />
Home Déco<br />
Pour un été festif !<br />
L’été s’en vient et nous sommes fébriles. Même si la chaleur<br />
se fait timide, on imagine de quoi seront faits les beaux jours.<br />
Rien de tel qu’un confortable pavillon<br />
extérieur pour étirer les belles soirées<br />
d’été à l’abri des bibittes ou de la<br />
fraîcheur de nos soirées nordiques. Mais<br />
comment aménager ce<br />
petit espace que l’on<br />
souhaite suffisamment<br />
chaleureux pour abriter<br />
nos soupers entre amis ?<br />
Dans ce domaine, la tendance<br />
est très large, et va<br />
du simple et pratique au<br />
grand luxe : canapé hyper<br />
confortable, barbecue<br />
dernier cri, rideaux assortis et téléviseur HD<br />
avec écran de cinéma. Rien de trop beau !<br />
Personnalisez votre<br />
cocon estival avec<br />
de gros coquillages<br />
ramenés du bord de<br />
la mer ou des objets<br />
originaux dénichés dans<br />
les ventes de garage.<br />
peint surtout pas ! On teint et on joue avec<br />
les textures du grain des bois. Par exemple,<br />
les colonnes de coin et la structure de toit<br />
en 6“ x 6“ de pin teintées d’une couleur<br />
chaude avec un plafond<br />
recouvert de bambou. À<br />
l’opposé mais avec un fini<br />
tout aussi chaleureux, une<br />
structure en gris charcoal<br />
foncé avec un toit fait de<br />
panneaux de tôle galvanisée<br />
qu’on laisse apparaître<br />
de l’intérieur.<br />
Les murs du pavillon sont<br />
en majeure partie composés de fenêtres à<br />
battant ou à auvent. On a l’embarras du<br />
choix. Les fenêtres peuvent descendent très<br />
bas, pour atteindre jusqu’à un pied du sol.<br />
Plutôt que de mettre un bas de mur, on peut<br />
y aller tout simplement d’une belle poutre<br />
brute agencée aux autres. Autre option, un<br />
bas de mur fait de quelques planches verticales<br />
espacées d’un joint, pour conférer un<br />
style oriental. Les portes-fenêtres pliantes en<br />
accordéon constituent un choix très intéressant.<br />
Quand elles ornent les quatre murs, on<br />
les ouvrira pleine grandeur les jours ensoleillés.<br />
Quel bonheur !<br />
Vivre dehors ou presque !<br />
Mettons ici l’accent sur un pavillon qui nous<br />
gardera en contact avec notre agréable nature<br />
estivale. La structure d’un pavillon est<br />
toujours faite de bois, et au cours des dernières<br />
années, les colonnes et les poutres<br />
sont devenues brutes et apparentes. On ne<br />
Un sol en harmonie<br />
Le plancher gagne à se fondre avec la nature<br />
pour nous laisser l’impression d’être toujours<br />
dehors. On peut utiliser des pierres plates,<br />
offertes dans une multitude de textures et<br />
de teintes. Si on préfère le confort du bois,<br />
optez pour un plancher en caillebotis, une<br />
surface de bois faite de petites lattes espacées<br />
déposées sur un lit de petit gravier, qui<br />
permet d’éviter l’humidité.<br />
Créer une ambiance intérieure agréable est<br />
important. Cet espace utilisé quelques mois<br />
par année devient un endroit spécial, un peu<br />
comme la cabane dans les arbres de notre<br />
enfance.<br />
Le mobilier en rotin, un grand classique est<br />
toujours très tendance. On accessoirise avec<br />
des chandeliers de différentes hauteurs, un<br />
rideau de couleur translucide derrière lequel<br />
on ajoute de petites lumières blanches<br />
<strong>Mag</strong>ique ! Autrement, on peut accrocher<br />
une ou deux lanternes de style marocain<br />
au plafond ou des boules en papier de riz.<br />
Personnalisez votre cocon estival à volonté,<br />
avec de gros coquillages ramenés du bord<br />
de la mer ou des objets originaux dénichés<br />
dans les ventes de garage. Soyez festif dans<br />
vos créations et vous passerez un merveilleux<br />
été !<br />
lesLaurentides !<br />
www.flechemag.com – mai2013<br />
59
60 mai2013 – www.flechemag.com L’artdevivre…
PAR Marc Lajambe<br />
On aura tout Vu !<br />
Terre des hommes<br />
Le jardinage et l’aménagement extérieur sont un art en soi. Qu’arrive-t-il donc<br />
lorsque la techno s’en mêle ? Découvrons un bouquet d’innovations côté jardin !<br />
Le jardin futuriste<br />
Véritable coin de paradis à installer dans votre jardin, cette cabine portative peut être rotative<br />
ou fixe et peut loger jusqu’à cinq personnes. Créé par les spécialistes britanniques du jardinage<br />
Ornate Garden, le G-POD peut être utilisé comme boudoir, comme salle à manger ou encore<br />
comme bureau. Enfermons-nous dans cette petite bulle de bonheur et évadons-nous !<br />
Jardinage vertical<br />
Menacées par l’urbanisme, les fermes<br />
seront-elles appelées à disparaître au profit<br />
du béton ? Plusieurs prédisent que dans un<br />
futur plus ou moins lointain, des installations<br />
qui font la promotion du jardinage vertical<br />
pourraient naître dans nos centres-villes afin<br />
de nous fournir en nourriture une fois les fermiers<br />
disparus…<br />
Toit vert et vert toit !<br />
Les jardins sur les toits sont partout par les<br />
temps qui courent, et ce, dans les centreville<br />
des grandes métropoles de la planète.<br />
Garnir ainsi les toits de verdure est largement<br />
inspiré par les célèbres jardins suspendus de<br />
Babylone. Oasis de bonheur et de pureté<br />
dans un décor industriel.<br />
Un potager<br />
dans ma cuisine<br />
Votre condo ne vous donne pas accès à un<br />
espace jardin, votre balcon est minuscule et<br />
le potager communautaire n’est pas votre<br />
tasse de thé ? Nano Garden est la solution<br />
idéale pour vous. Pas besoin de pesticides<br />
ni d’engrais : cette invention utilise<br />
l’hydroponique. Pour pallier la lumière du<br />
soleil, ce jardin artificiel a recours à son propre<br />
système d’éclairage. Des légumes frais à<br />
portée de main, et ce, en tout temps.<br />
Une ferme<br />
dans une boutique<br />
En mars 2011, le quartier East End de<br />
Londres a lancé la première boutiqueferme<br />
au monde ! La mission du centre<br />
alimentaire FARM : shop ? Reconnecter les<br />
gens à la nourriture ainsi qu’à leur environnement.<br />
Ainsi, on retrouve des poulets<br />
sur le toit, des aquariums remplis de tilapias,<br />
les champignons pullulent au sous-sol<br />
et d’interminables étagères d’herbes et de<br />
divers types de salades poussent en culture<br />
hydroponique. Laboratoire ou oasis de jardinage<br />
? www.farmlondon.weebly.com<br />
Et que ça pousse !<br />
lesLaurentides !<br />
Tondre à distance<br />
Tondre la pelouse est un vrai jeu d’enfant avec<br />
le robot tondeur haut de gamme Ambrogio<br />
L400 Carbone, la tondeuse high-tech la<br />
plus innovatrice qui soit. Cette merveilleuse<br />
machine au design italien est équipée de trois<br />
lames montées sur des bras indépendants et<br />
est totalement programmable et pilotable par<br />
le biais d’une console à écran tactile. Amorçons<br />
cette révolution à partir de notre chaise longue.<br />
n Vous n’avez pas le pouce vert ? Il existe<br />
une application iPhone pour venir à votre<br />
secours. Voici trois idées : Gardening<br />
Toolkit, Flower Pedia et Potager BIO.<br />
n Grâce à la connectivité et l’intelligence<br />
artificielle, les plantes de jardin seront<br />
bientôt en mesure de signaler au système<br />
d’irrigation de la maison qu’elles ont<br />
besoin d’eau : une solution économique<br />
et soucieuse de l’environnement. Vive la<br />
consommation d’eau à l’ère du 2.0.<br />
www.flechemag.com – mai2013<br />
61
62 mai2013 – www.flechemag.com L’artdevivre…
PAR LOUISE ROBITAILLE<br />
Les trucs de Louise<br />
Propre dedans comme dehors !<br />
Sitôt le ménage du printemps terminé, le beau temps nous pousse<br />
à mettre le nez dehors. Mais là aussi, un nettoyage s’impose !<br />
Pour empêcher les outils de jardin de<br />
rouiller, placez quelques briquettes<br />
de charbon de bois ou quelques<br />
bâtons de craie dans le coffre où vous les<br />
rangez ou encore sur les<br />
tablettes du cabanon.<br />
Enlevez la rouille sur les<br />
outils en les frottant avec<br />
une laine d’acier trempée<br />
dans la térébenthine.<br />
Avec un peu de cola, on vient à bout de la<br />
corrosion sur les boulons et les taches de<br />
rouille sur le chrome. Versez le liquide et laissez<br />
pétiller quelques heures avant d’essuyer.<br />
Des meubles comme neufs<br />
Le meilleur truc pour nettoyer les meubles<br />
en résine de synthèse reste de les frotter<br />
délicatement avec un nettoyeur de type<br />
Fantastic ou Vim et un tampon en acier<br />
inoxydable, et non une laine d’acier utilisée<br />
dans les cuisines. Prenez soin de ne pas<br />
frotter en décrivant des cercles : cela pourrait<br />
rayer la résine. Par ailleurs, la laveuse à<br />
pression nettoie bien les meubles de patio.<br />
Après un bon nettoyage des meubles en<br />
vinyle et en PVC, appliquez sur leur surface<br />
une couche de cire utilisée pour les bateaux.<br />
Vos meubles resteront beaux plus longtemps.<br />
Si vous devez réparer un accroc à un parasol<br />
ou à une chaise de jardin en tissu, utilisez de<br />
la soie dentaire cirée. Très tenace, elle saura<br />
résister aux intempéries.<br />
Du fer forgé nickel<br />
On peut laver le fer forgé avec de l’eau savonneuse.<br />
S’il est très encrassé, ajoutez un peu<br />
d’ammoniaque à l’eau. Essuyez bien avec un<br />
linge doux, sinon vous verrez des cernes de<br />
rouille s’y déposer très rapidement.<br />
Un produit spécialisé qu’on trouve en quincaillerie<br />
empêchera la rouille de l’attaquer<br />
tout en le polissant. Le vernis ou la peinture<br />
antirouille sont aussi recommandés pour<br />
l’extérieur. Une application une fois l’an<br />
suffit. Appliquez une couche de peinture<br />
antirouille, puis deux couches de peinture<br />
extérieure.<br />
Si le fer est oxydé, frottez-le avec de l’huile<br />
végétale. Passez ensuite à la flamme (si<br />
Une eau fortement<br />
salée nettoie les objets<br />
en osier et en vannerie.<br />
l’objet est petit, un simple briquet peut<br />
convenir). L’objet deviendra noir mat tout<br />
en gardant une patine intéressante. Pour<br />
conserver la couleur noire d’un fer forgé<br />
ni oxydé ni rouillé, frottez-le<br />
avec du cirage à<br />
chaussure noir. Laissez le<br />
produit pénétrer une trentaine<br />
de minutes avant de<br />
lustrer avec un chiffon qui<br />
ne laisse pas de charpie.<br />
Les planchers de cèdre à l’extérieur de la<br />
maison ont tendance à noircir. Nettoyez-les<br />
avec un mélange de 250 ml d’eau de Javel,<br />
60 ml de savon à vaisselle liquide et d’un<br />
litre d’eau. Brossez ensuite le bois pour lui<br />
redonner son apparence initiale.<br />
Les p’tits<br />
trucs de Louise<br />
n Le bois sculpté, les meubles de rotin<br />
et les lustres s’époussettent bien avec un<br />
pinceau qui pénètre dans les interstices.<br />
n Une eau fortement salée nettoie les<br />
objets en osier et en vannerie. Essuyez avec<br />
un linge doux et passez ensuite un chiffon<br />
imprégné d’huile de lin. Ce traitement<br />
prévient le jaunissement.<br />
n Si les boîtes à fleurs ou boiseries extérieures<br />
ont noirci, avant de les teindre à<br />
nouveau, passez un papier émeri fin dessus<br />
et frottez le bois avec du peroxyde jusqu’à<br />
ce que les marques noires disparaissent.<br />
Retrouvez tous ces trucs et beaucoup d’autres encore dans<br />
le livre de Louise Robitaille : L’ABC des trucs de<br />
Madame Chasse-taches, publié aux éditions Publistar et<br />
en vente dans toutes les bonnes librairies.<br />
lesLaurentides !<br />
www.flechemag.com – mai2013<br />
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64 mai2013 – www.flechemag.com L’artdevivre…
PAR MIREILLE VILLENEUVE<br />
Cours et jardins<br />
En toute intimité<br />
Une haie d’arbustes verte ou fleurie remplace avantageusement les clôtures<br />
de matériaux inertes. Elle fait jaser le voisinage, tout en préservant notre intimité.<br />
La haie a plusieurs fonctions : elle peut<br />
servir de brise-vent, créer des zones<br />
de microclimats, délimiter notre propriété<br />
ou diviser le terrain en petits jardins.<br />
Certains l’utilisent comme<br />
protection contre le bruit,<br />
ou pour décourager les<br />
chiens du voisin. Que ce<br />
soit pour faire de l’ombre<br />
ou protéger des regards<br />
indiscrets, elle donne<br />
assurément de la valeur<br />
à notre aménagement.<br />
Haie champêtre, composée d’arbustes<br />
variés, haie libre au port élégant, haie mixte<br />
de feuillus et de conifères ou haie formelle,<br />
d’une seule espèce, méticuleusement<br />
taillée, le choix du style et des végétaux est si<br />
grand qu’on peut se permettre bien des fantaisies.<br />
En plus de ces aspects esthétiques et<br />
fonctionnels, d’autres facteurs déterminent<br />
le choix de nos plantes, tel l’ensoleillement,<br />
l’espace, les conditions climatiques, la résistance<br />
aux insectes, aux maladies et aux sels<br />
de déglaçage. Sans oublier la proximité des<br />
fils électriques, des bâtiments et de la route.<br />
Le choix du style et<br />
des végétaux est si<br />
grand qu’on peut<br />
se permettre bien<br />
des fantaisies.<br />
bourgeons ou en période de dormance. Les<br />
sujets moins rustiques préfèrent être installés<br />
avant l’automne. Pour réaliser une haie<br />
à moindre coût, optez pour des arbustes à<br />
racines nues.<br />
Petit arbuste deviendra<br />
grand ! Prévoyez d’avance<br />
la taille qu’ils auront une<br />
fois matures pour leur<br />
laisser l’espace en conséquence.<br />
Les petits sujets<br />
seront plantés à un mètre<br />
et plus de toute construction et les plus<br />
grands, à plus de 10 mètres. La fosse de<br />
plantation doit être 2 à 3 fois supérieure au<br />
diamètre du pot. Vous pouvez aussi faire<br />
une fosse en continu. La profondeur du trou<br />
est égale à la hauteur du pot et ses parois<br />
sont inclinées vers le fond afin de favoriser<br />
le ruissellement de l’eau vers les racines.<br />
Un sol adéquat<br />
Sortez la plante de son contenant en prenant<br />
soin de conserver sa motte de racines.<br />
Si celles-ci sont enroulées, dépeignez-les<br />
légèrement avec les doigts. On remplit la<br />
fosse avec le sol existant, amendé de compost<br />
ou de tourbe pour l’alléger. Certaines<br />
plantes, comme les rosiers, exigent un sol<br />
fertile et bien drainé. D’autres, comme les<br />
rhododendrons, aiment les sols acides.<br />
Plusieurs arbustes indigènes, tels l’amélanchier<br />
et le cornouiller préfèrent les sols frais,<br />
assez humides. Prenez soin de ne pas trop<br />
enterrer votre plante. Le collet, à la base de<br />
la tige centrale, doit être à la même hauteur<br />
que dans son pot d’origine.<br />
Pendant la première saison, l’arrosage se<br />
fait régulièrement, à raison d’une fois par<br />
semaine, de préférence le matin et de<br />
façon graduelle, pour permettre à l’eau de<br />
pénétrer profondément, sans inonder la<br />
plante. La période idéale pour fertiliser les<br />
arbustes est au printemps, avant l’apparition<br />
des feuilles. On privilégie les engrais<br />
organiques et on suit les recommandations<br />
du manufacturier afin d’utiliser la bonne<br />
concentration du produit. Comme pour la<br />
plupart des plantes, arrêtez toute fertilisation<br />
à la mi-juillet, ce qui permettra à vos plantes<br />
de bien se préparer pour le long sommeil<br />
hivernal.<br />
Soif d’espace<br />
Les arbustes en pots ou en mottes peuvent<br />
être plantés au printemps dès que le<br />
sol est malléable jusqu’aux premiers gels<br />
d’automne. Avant le débourrement des<br />
Le dicton du mois<br />
Rosée de mai verdit les prés.<br />
lesLaurentides !<br />
www.flechemag.com – mai2013<br />
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66 mai2013 – www.flechemag.com L’artdevivre…
lesLaurentides !<br />
www.flechemag.com – mai2013<br />
67
plaisirs<br />
Mes<br />
Una noche<br />
SAINTE-ADÈLE<br />
de salsa<br />
VAL-DAVID<br />
L’humain<br />
comme terreau<br />
Marie-Claude Arnaud présente Quand le temps est venu… Née en Normandie,<br />
l’artiste a été sensibilisée aux arts plastiques par le dessin, puis la peinture.<br />
Après une constante et profonde démarche sur l’être humain et sa raison de<br />
vivre, elle expérimente des chemins de guérison et étudie les grands maîtres,<br />
tant en peinture qu’en gravure, technique qu’elle pratique intensément<br />
depuis près de 15 ans. L’exploration d’une création symbolique de messages à<br />
caractère psychologique, métaphysique ou spirituel, voire sacré, constitue le<br />
moteur de sa recherche. L’atelier est ouvert en semaine de 10 h à 17 h et de 13 h<br />
à 17 h les samedis et dimanches.<br />
Jusqu’au dimanche 26 mai<br />
Atelier de l’Île<br />
1289, rue Jean-Baptiste Dufresne, Val-David<br />
819 322-6359 • www.atelier.qc.ca<br />
Hôtel Le Chanteclerc<br />
1474, Chemin du Chantecler, Sainte-Adèle<br />
450 229-3555<br />
Tous les vendredis soirs et samedis matins, les amateurs de danse peuvent<br />
se rendre à l’Hôtel Le Chanteclerc et profiter des talents de Roberto<br />
Arenas Jr, danseur chilien et chorégraphe professionnel. Récompensé<br />
d’un trophée comme meilleur danseur tropical en 1998, M. Arenas a<br />
œuvré comme chorégraphe dans plusieurs émissions télévisées, en plus<br />
d’avoir récolté trois podiums au World Salsa Championship de Floride.<br />
Troisième au monde en 2005, il a été vice-champion mondial en 2007. En<br />
mai 2010, il a obtenu un disque platine pour sa contribution à la communauté<br />
de salsa au Canada à titre de producteur et instructeur. Avec lui, les<br />
danses latines n’ont plus de secret !<br />
TREMBLANT<br />
À l’orée du bois<br />
Le Service de la culture et des loisirs de Mont-Tremblant<br />
invite le public à découvrir les œuvres du sculpteur Michel<br />
Lajeunesse dans Révélation Dryades, secrets de la forêt.<br />
Après avoir fréquenté les Beaux Arts de Montréal dans<br />
l’espoir de travailler avec son père dans le lettrage et la<br />
calligraphie, l’artiste voit sa carrière récompensée de prix<br />
internationaux. Ses enseignes de bois enjolivées d’or font<br />
un tabac. En 2000, il effectue un virage et se concentre à<br />
créer des pièces uniques à partir de souches et bouts de bois<br />
imparfaits desquels il crée de véritables chefs-d’œuvre. Un<br />
vernissage aura lieu le vendredi 17 mai à 17 h.<br />
Du 15 mai au 2 juin<br />
Salle Alphonse-Desjardins<br />
1147, rue de Saint-Jovite, Mont-Tremblant<br />
Spectacles<br />
sur scène<br />
LES CHOIX DE FLÈCHE<br />
SAINT-ADOLPHE-D’HOWARD<br />
Éric Bélanger – Vendredi 10 mai, 20 h<br />
ANGE VAGABOND – 819 714-0213<br />
SAINT-EUSTACHE<br />
Les Zapartistes – Vendredi 10 mai, 20 h<br />
CENTRE D’ART DE LA PETITE ÉGLISE – 450 974-2787<br />
TERREBONNE<br />
Philippe Laprise – Mardi 14 mai, 20 h<br />
THÉÂTRE DU VIEUX-TERREBONNE – 450 492-4777<br />
SAINT-ADOLPHE-D’HOWARD<br />
Thomas Hellman – Vendredi 17 mai, 20 h<br />
ANGE VAGABOND – 819 714-0213<br />
SAINTE-ADÈLE<br />
Jim Zeller – Vendredi 17 mai, 20 h<br />
TAVERNAK – 450 745-1716<br />
SAINT-JÉRÔME<br />
Max Leblanc – Samedi 18 mai, 20 h<br />
LE TAPIS ROUGE – 450 436-7500<br />
68 mai2013 – www.flechemag.com L’artdevivre…
BROWNSBURG-CHATAM<br />
Anne Frank<br />
et l’intolérance<br />
Une exposition internationale bilingue développée par la Mai son Anne Frank d’Amsterdam est rendue disponible<br />
gratuitement aux gens de la région. On y retrace la vie de la jeune femme dont le récit a fait le tour du<br />
monde. Les visiteurs sont amenés à tracer un lien avec la discrimination et l’intolérance d’hier à aujourd’hui.<br />
Textes et photos nous permettent d’approfondir nos connaissances historiques et d’analyser le proces sus qui a<br />
conduit à l’Holocauste. L’exposition d’une durée d’une heure et demie, inclut le visionnement du documentaire<br />
« La Brève vie d’Anne Frank ». Visites les fins de semaine de 13 h à 17 h et sur réservation en semaine pour<br />
les groupes. Pour éviter que l’histoire ne se répète…<br />
Église St-Mungo’s<br />
661, route des Outaouais, Brownsburg-Chatham<br />
450 495-8022 • www.scpj.wordpress.com<br />
SAINT-COLOMBAN<br />
MONT-TREMBLANT<br />
Solo à l’église<br />
Le sympathique rocker Martin Deschamps dévoilera à<br />
nouveau son côté tendre au public lors d’une soirée intime<br />
présentée dans le cadre des Spectacles sous le clocher et<br />
inspirée de son très bel album Le Piano et la Voix. Le grain si<br />
particulier de la voix du chanteur met en valeur les textes vibrants<br />
choisis sur cet opus. Billets disponibles à la Fabrique<br />
de Saint-Sauveur. Soirée mémorable en perspective.<br />
Samedi 11 mai, 20 h<br />
Église St-Sauveur<br />
205, rue Principale, Saint-Sauveur<br />
450 227-2423<br />
SAINTE-ADÈLE<br />
Les Pingouins de retour<br />
Le spectacle bénéfice au profit des élèves de l’école polyvalente<br />
A.N. Morin et mettant en vedette les Vilains Pingouins a dû<br />
être reporté à cause de la tempête monstre survenue le jour<br />
de l’événement. Rudy Caya et ses complices ont accepté de<br />
reporter leur rendez-vous à Sainte-Adèle, en espérant que la<br />
foule sera nombreuse pour les accueillir. Billets disponibles sur<br />
place ou à la tabagie Le Calumet, chez les Produits Starca, à<br />
la Quincaillerie des saveurs, au Café douce dépendance, chez<br />
Voyage Invitation Jaro (Saint-Jérôme) et chez Les Presses du<br />
monde (Saint-Sauveur). À ce jour, plus de 10 000 $ en cartesrepas<br />
ont été offertes aux élèves dans le besoin.<br />
LAURENTIDES<br />
Après plus de 25 ans de carrière à son actif dont<br />
des tournées auprès de Roch Voisine et Zachary<br />
Richard, l’artiste acadienne Lina Boudreau nous<br />
propose Si fragile univers, un cinquième opus finement<br />
ciselé et appuyé d’une solide brochette de<br />
musiciens et d’auteurs dont son ami Zachary, Fred<br />
Alarie, Stéphane Côté et Calixte Duguay. Établie<br />
dans les Laurentides depuis de nombreuses<br />
années, la chanteuse a peaufiné son projet en<br />
compagnie de Réjean Bouchard, Rob Heaney et<br />
Jean-Sébastien Fournier. Il en ressort un album<br />
lumineux, sensible et porteur d’espoir. À noter<br />
la collaboration de l’auteure Francine Hamelin,<br />
qui signe la chanson Parcours. La pop-folk de<br />
Lina Boudreau est toute indiquée pour célébrer<br />
l’arrivée de la belle saison. Une belle nouveauté à<br />
se mettre dans l’oreille !<br />
La nature en héritage<br />
L’artiste peintre Jean-Robert Gagnon propose une exposition<br />
à saveur de liberté et de poésie. L’austérité de la forêt<br />
boréale et la lumière nordique inspirent l’autodidacte. La<br />
peinture lui permet d’entendre ce qui est à peine murmuré<br />
par le vent, de respirer le parfum des savanes et de goûter<br />
l’air bleu et vert des immensités nordiques. Lecteur de la<br />
nature, amateur d’art, il y trouve son âme et son portail<br />
sensible. Ses toiles sont souvent des synthèses d’un lien<br />
dans lequel l’homme et la terre se confondent.<br />
Bibliothèque de Saint-Colomban<br />
347, montée de l’Église, Saint-Colomban<br />
450 436-1453<br />
Vendredi 14 juin, 20 h<br />
Salle Augustin-Norbert-Morin<br />
258, boul. Ste-Adèle, Sainte-Adèle<br />
450 240-6220 poste 3002<br />
MONT-TREMBLANT<br />
Coups de pédale en montagne<br />
La Coupe du Québec et du Canada cesse de déménager de ville<br />
en ville et s’établit pour de bon dans la région de Tremblant. Une<br />
décision prise par les entreprises Cykel, nouvel organisateur<br />
de l’événement. Une piste d’essai sera installée au pied des<br />
pentes pour les jeunes, tandis que les adeptes pourront tester<br />
les plus récents modèles de vélo dans une zone aménagée à cet<br />
effet. L’activité attire en moyenne plus de 900 compétiteurs et<br />
quelque 20 000 visiteurs par an.<br />
Du 17 au 19 mai<br />
www.velomotion.ca<br />
HARRINGTON<br />
Le Centre musical du Lac MacDonald, communément appelé<br />
le CAM<strong>MA</strong>C, invite les musiciens amateurs à participer à une<br />
fin de semaine musicale pour lancer les célébrations de son 60 e<br />
anniversaire d’existence. Au programme, les oeuvres de Bach,<br />
la musique de chambre et la flûte à bec. Francis Colpron agira<br />
à titre de directeur musical tandis que Corrine Bergeron coordonnera<br />
le volet musique de chambre. Le calendrier de la fin de<br />
semaine comprend également un concert mettant en vedette Les<br />
Boréades de Montréal, un vin et fromage et des activités pour les<br />
jeunes. Inscriptions en ligne.<br />
Du 17 au 20 mai<br />
Centre musical du Lac MacDonald<br />
85, chemin Cammac, Harrington<br />
1 888 622-8755 • www.cammac.ca En avant la musique !<br />
OKA<br />
Le temps<br />
des fleurs<br />
Qui dit printemps, dit pommiers en fleurs. Pour en vivre pleinement toute la féerie,<br />
Labonté de la pomme, Verger et Miel lerie et les Vergers Lafrance ont décidé<br />
d’accueillir les visiteurs. Le public pourra profiter de la splendeur des bourgeons<br />
fleuris et déguster sur place quelques spécialités. Un vrai petit moment paradisiaque.<br />
Les jours d’ouverture seront déterminés au gré de Dame Nature.<br />
Du 18 au 26 mai<br />
Labonté de la pomme<br />
405, rang de l’Annonciation, Oka • 450 479-1111 • www.labontedelapomme.ca<br />
Vergers Lafrance<br />
1473, Chemin principal, Saint-Joseph-du-Lac • 450 491-7859 • www.lesvergerslafrance.com<br />
photo : © patrick nantel<br />
PRÉVOST<br />
De quoi être celtique<br />
Réunissez quatre amis de longue date, des artistes passionnés<br />
de musiques du monde, curieux, avides. Trois d’entre eux<br />
décident d’explorer, pour le plaisir, les répertoires celtiques et<br />
folkloriques des pays nordiques. Ils fouillent, dépoussièrent,<br />
s’abandonnent puis s’approprient ces airs charriés par vents et<br />
marées depuis des générations. Le quatrième joueur observe<br />
leur travail, apprécie, puis sans plus attendre, se joint au trio<br />
trois ans après sa fondation. Sans contredit, l’arrivée de ce<br />
percussionniste rehausse d’un cran la sonorité du groupe. Bel<br />
après-midi en perspective !<br />
Samedi 25 mai, 15 h<br />
Jardins de la Belle et la Belge<br />
2731, boul. du Curé-Labelle, Prévost<br />
www.diffusionsamalgamme.com • 450 436-3037<br />
BLAINVILLE<br />
L’art à l’air libre<br />
Le Symposium Artistes au travail est de retour pour une<br />
troisième année consécutive. L’événement regroupe une trentaine<br />
d’artistes en arts visuels de la région et d’ailleurs. Plusieurs<br />
activités parallèles auront lieu durant la fin de semaine afin de<br />
favoriser les échanges entre le public et les artistes. L’activité<br />
aura lieu sur le parterre de l’hôtel de ville, beau temps, mauvais<br />
temps, de 10 h à 17 h.<br />
25 et 26 mai<br />
Hôtel de ville de Blainville<br />
1000, Chemin du Plan-Bouchard, Blainville<br />
www.blainville.ca • 450 434-5275<br />
SAINTE-ADÈLE<br />
François Morency – Samedi 18 mai, 20 h<br />
DIFFUSION STE-ADÈLE – 450 745-3161<br />
TERREBONNE<br />
Les Denis Drolet – Mardi 28 mai, 20 h<br />
THÉÂTRE DU VIEUX-TERREBONNE – 450 492-4777<br />
VAL-DAVID<br />
Plants and Animals – Jeudi 30 mai, 21 h<br />
MOUTON NOIR – 819 322-1571<br />
LACHUTE<br />
DJ Dan Desnoyers Vendredi 31 mai, 23 h<br />
TOP SHOT – 450 565-5532<br />
TERREBONNE<br />
Roch Voisine – Vendredi 31 mai et samedi 1 er juin, 20 h<br />
THÉÂTRE DU VIEUX-TERREBONNE – 450 492-4777<br />
VAL-DAVID<br />
Gros méné – Samedi 1 er juin, 21 h<br />
MOUTON NOIR – 819 322-1571<br />
PRÉVOST<br />
Just Ladies – Samedi 1 er juin, 20 h<br />
ÉGLISE ST-FRANÇOIS-XAVIER – 450 436-3037<br />
SAINT-JÉRÔME<br />
Hommage à Pink Floyd – Samedi 1 er juin, 20 h<br />
LE TAPIS ROUGE – 450 436-7500<br />
SAINT-JÉRÔME<br />
Hommage à Pink Floyd – Samedi 1 er juin, 20 h<br />
LE TAPIS ROUGE – 450 436-7500<br />
lesLaurentides !<br />
www.flechemag.com – mai2013<br />
69
On jase là<br />
Une sirène<br />
sur scène<br />
La marraine de la première édition du Festival de<br />
musique des Laurentides s’y connaît en matière<br />
de showbizz. Elle a débuté sur scène à l’âge de<br />
4 ans aux côtés de sa mère. Alors que d’autres se<br />
seraient lancées dans une carrière solo au risque<br />
de tout bousiller faute de bien maîtriser le métier,<br />
Élizabeth Blouin-Brathwaite a fait ses classes<br />
et amorcé sa vie professionnelle en tant que<br />
choriste. À 27 ans, elle peut se targuer d’avoir<br />
une maturité musicale et un registre à mille<br />
lieues des jeunes femmes de son âge.<br />
Union parfaite entre la chanteuse Johanne Blouin<br />
et le multi instrumentiste Normand Brathwaite,<br />
Éli, comme plusieurs l’appellent affectueusement,<br />
a développé une nouvelle passion. On<br />
l’aperçoit de plus en plus aux percussions.<br />
Au lendemain de l’entrevue, elle testait ses<br />
premières compositions au O Patro Vys Montréal.<br />
Par Nathalie Deraspe • PHOTOs : Colombine drouin<br />
Tu as enregistré un album à 9 ans. Raconte.<br />
Ma voix était déjà présente quand j’avais six ou sept ans.<br />
La chanson que j’aimais le plus chanter, c’était Bonne Fête.<br />
Mon père me la faisait chanter aux partys de tout le monde. Je me<br />
mettais dans la salle de bain la porte fermée et je chantais avec<br />
le reverb. Un moment donné, ma mère a dit : On y va ! J’ai fait<br />
un album hommage aux chansons de Walt Disney en respectant<br />
les originaux.<br />
Est-ce que ça a marché ?<br />
Il y avait un gros public pour ça. Ça a marché tellement fort qu’on<br />
a fait un album de Noël après. Corneille est sur l’album. Camaro<br />
aussi. Aujourd’hui, ils sont rendus full big !<br />
Comment vivais-tu le fait d’être une enfant de stars ?<br />
Je n’ai jamais rien connu d’autre. J’allais dans des écoles<br />
privées. C’était un microcosme. Donc, je n’ai pas vraiment vécu<br />
d’intimidation.<br />
Et quand tu as débuté ?<br />
Je n’ai jamais ressenti de pression. Quand on regarde les familles<br />
en général, on aime travailler ensemble. Je voyais ça de la même<br />
façon. J’aime ça travailler avec mes parents. On fait plein de shows<br />
en duo ma mère et moi. D’ailleurs, on va faire l’OSL (Orchestre<br />
symphonique de Laval) le 5 décembre. C’est un show de Noël,<br />
mais ça se peut qu’on fasse des duos d’opéra. Je vais faire toutes<br />
les tounes jazz orchestrées, ma mère va faire le classique et un<br />
moment donné, on va fusionner.<br />
C’est la première fois que vous faites un<br />
spectacle aussi imposant ?<br />
Oui. Ça va être magique.<br />
Est-ce que ta mère t’a enseigné le chant ?<br />
Quand j’étais jeune, elle m’a dit : Si t’as besoin d’aide, tu peux<br />
m’appeler. Mais je veux que tu trouves ton identité vocale. Elle<br />
ne m’a pas donné de cours ou quoi que ce soit du genre parce<br />
qu’elle voulait que j’évolue à ma manière. Et j’ai développé une<br />
voix qui n’a aucun rapport avec la sienne. C’est sûr que quand il<br />
y a des moments de panique, elle me fait faire des vocalises. Elle<br />
m’a même donné un cours où on est reparties à zéro. J’avais un<br />
gros show à faire et la nervosité a fait en sorte que j’ai perdu la<br />
voix. On a fait une heure de cours. Elle est là pour moi.<br />
Tu as travaillé beaucoup comme choriste,<br />
qu’en retires-tu ?<br />
Je me suis rendue compte qu’être chanteuse lead, ça a ses exigences.<br />
Quand t’es choriste, y’a des exigences musicales, faut<br />
savoir harmoniser, ça prend beaucoup d’humilité et beaucoup<br />
70 mai2013 – www.flechemag.com L’artdevivre…
J’ai réalisé que si tu ne prends pas<br />
de chances dans la vie, tu plafonnes.<br />
Mes<br />
plaisirs<br />
de versatilité. Souvent durant les répétitions, tu vas chanter les<br />
tounes des artistes qui ne sont pas là où qui ne peuvent pas venir<br />
au show. Ça prend beaucoup de travail, beaucoup de concentration.<br />
Être choriste, c’est avoir le respect des musiciens. Quand t’es<br />
chanteuse lead, tu deales avec les médias, tu deales avec ce que tu<br />
veux dire dans tes tounes, tu deales avec ton identité acoustique. Je<br />
suis vraiment contente d’avoir fait des chœurs. Surtout avec Greg<br />
(Gregory Charles) parce qu’il y avait des demandes spéciales et<br />
ça m’a beaucoup appris. Dans la deuxième partie de MusicMan,<br />
c’était 45 minutes de demandes spéciales. Il fallait qu’on harmonise<br />
tout de suite. On prenait même pas le temps de se consulter. C’était<br />
une belle école.<br />
Maintenant, as-tu envie d’offrir tes propres chansons ?<br />
J’ai fait quatre chansons en studio avec entre autres Pascal Dufour,<br />
un ancien des Respectables. Je travaille pas mal avec lui. On fait<br />
un show qui s’appelle Addicted to the groove. C’est toutes des<br />
tounes des années 70, du rock, du vieux Janis… J’ai développé<br />
une relation très proche avec lui et c’est le principal gars sur mes<br />
compositions.<br />
C’est toi qui composes les textes ?<br />
Oui. Je compose en fusion avec une famille musicale de compositeurs.<br />
Ça part de moi, mais quand j’ai besoin de finetuner le texte,<br />
je vais chercher un tel; si j’ai besoin de plus d’idées de chords, je<br />
vais chercher quelqu’un d’autre… Il faut de l’aide des autres. Ça<br />
fait shiner encore plus la toune. Mais je vais faire les tracks de<br />
piano, de perc’ (percussions) et les back vocals.<br />
On pourra entendre ça quand ?<br />
Peut-être printemps 2014. Ce que j’ai compris, c’est que quand tu<br />
vas en studio, il faut que tu saches exactement où tu veux t’en aller.<br />
Il faut que tu aies une idée vraiment préconçue. Il faut aussi que tu<br />
sois en symbiose avec la personne que tu es, l’artiste que tu es, ce<br />
que tu veux dire, comment tu veux le dire. C’est quelque chose ce<br />
voyage-là, mais je suis en train de le faire.<br />
Est-ce que ce sera en français ?<br />
Il y aura peut-être une phrase ou deux en anglais pour faire une<br />
variante, mais ce sera majoritairement en français. Les textes parlent<br />
beaucoup de la nature, de l’océan, parce que mon signe, c’est<br />
Poisson. Je suis un peu une sirène dans mon énergie. J’y vais avec<br />
le flot de la vie !<br />
C’est important pour toi ?<br />
Oui. Je disais que je me sens comme dans une famille. C’est important<br />
de rendre aux gens ce qu’ils attendent de moi. J’ai l’impression<br />
qu’ils m’aiment tellement qu’ils vont dire que c’est bon. J’aimerais<br />
faire quelque chose qui me rende heureuse.<br />
Parle-nous de ton expérience à Belle & Bum.<br />
C’est toujours comme si j’allais dans ma famille. Je connais tout<br />
le monde évidemment. Je me sens toujours accueillie les bras<br />
ouverts. Je l’ai fait dernièrement avec mon frère Édouard, un<br />
rappeur freestylor vraiment écœurant. On a fait une de ses compositions<br />
qui s’appelle No Limits.<br />
Quelques mots sur le Festival de chanson<br />
des Laurentides ?<br />
Je suis une fille tellement proche de ses émotions. Le Festival<br />
permet la liberté et la versatilité. Ça me ressemble beaucoup. Y’a<br />
tellement de catégories que ça englobe l’ouverture. Je suis fière<br />
de le représenter.<br />
Quelle est ta chanson fétiche ?<br />
Fantasy d’Earth, Wind & Fire. C’est tellement une bonne chanson !<br />
J’aime beaucoup les années groove. J’aime Jamiroquoi, Marvin<br />
Gaye. On ne peut pas passer à côté. En plus, pour jouer des percussions,<br />
c’est super.<br />
C’est nouveau cette passion ?<br />
Ça fait deux mois. Je n’ai jamais pris de cours mais les gens<br />
disent que je suis la fusion parfaite de mes deux parents. C’est rare<br />
qu’on voit une chanteuse jouer des percussions. Avant d’en jouer,<br />
je voulais toujours contrôler le temps. Maintenant, c’est moi qui le<br />
contrôle. Et j’ai réalisé que si tu ne prends pas de chances dans la<br />
vie, tu plafonnes.<br />
Le Festival de la chanson des Laurentides aura lieu<br />
du 5 au 10 août à Sainte-Adèle. Les personnes<br />
intéressées ont jusqu’au 20 mai pour s’y inscrire.<br />
Pour informations, consultez le<br />
www.chansonlaurentides.com<br />
lesLaurentides !<br />
www.flechemag.com – mai2013<br />
71
72 mai2013 – www.flechemag.com L’artdevivre…
Mes<br />
plaisirs<br />
À vos balles…<br />
Prêts ? Frappez !<br />
Avec ses 364 clubs de golf,<br />
le Québec est devenu au fil<br />
du temps une destination<br />
de choix pour les golfeurs<br />
étrangers. Et les Laurentides<br />
figurent parmi les endroits<br />
les plus convoités en sol<br />
québécois. Qu’est-ce qui<br />
distingue tant la région ?<br />
Le golf s’est s’implanté dans la province au<br />
19 e siècle, grâce à l’immigration massive<br />
d’Écossais, habitués à ce sport depuis plus<br />
de 300 ans. En 1854, un jeune marin d’un navire<br />
marchand faisant escale à Québec s’installe sur<br />
les Plaines d’Abraham pour faire<br />
une démonstration de son swing.<br />
Mais il faudra patienter près de 20<br />
ans avant qu’un Écossais établi dans<br />
la métropole rassemble huit de ses<br />
concitoyens expatriés et des hommes<br />
d’affaires de la ville pour former le<br />
premier club en Amérique du Nord,<br />
le Royal Montreal Golf Club.<br />
Ça swing dans le Nord !<br />
Bien que la pratique du golf fut à ses<br />
débuts essentiellement destinée aux<br />
anglophones, la région des Laurentides<br />
attira l’attention et contribua rapidement à<br />
faire du Québec le berceau du golf en Amérique<br />
du Nord. Dès 1910, le Alpine Inn de Sainte-Adèle<br />
Par Marc Lajambe<br />
ouvre ses portes, tandis que 1917 souligne l’ouverture<br />
du premier club de golf francophone en<br />
Amérique du Nord. Toujours actif, le Club Lavalsur-le-Lac<br />
procédera cette année à l’inauguration<br />
de son parcours Bleu, conçu par Weir Golf Design,<br />
un duo formé par l’architecte de renom canadien<br />
Ian Andrew et le golfeur émérite Mike Weir.<br />
Avec ses 53 terrains dont 44 parcours publics et<br />
9 privés, les Laurentides comptent environ 15 %<br />
des sites de la province. Fondé à Sainte-Agathedes-Monts<br />
en 1921, le Club de golf Laurentien<br />
figure parmi les pionniers. Ce 9 trous classique<br />
construit pour les riches villégiateurs de l’époque<br />
est toujours en exploitation et offre une vue<br />
splendide sur le Lac des Sables et les montagnes<br />
environnantes.<br />
Les amateurs portés par les défis apprécieront la<br />
géographie des terrains situés plus au nord, tandis<br />
que les débutants et les golfeurs d’un certain<br />
âge préféreront fouler les verts des Basses-Laurentides.<br />
C’est bien là l’attrait exceptionnel de la<br />
région : la diversité de l’offre !<br />
Le cardinal Paul-Émile Léger devant une foule enthousiaste réunie au Laval-sur-le-Lac, premier club de<br />
golf francophone en Amérique du Nord.<br />
Fondé à Sainte-Agathe-des-Monts en 1921, le Club de golf Laurentien figure parmi les pionniers.<br />
Le Maître était classé au 35 e rang des parcours canadiens et 2 e au Québec par<br />
le magazine SCOREGolf en 2010.<br />
lesLaurentides !<br />
www.flechemag.com – mai2013<br />
73
À vos balles…<br />
Prêts ? Frappez !<br />
suite<br />
Des incontournables<br />
n En 1997, le prestigieux Canada’s Golf<br />
Course Ranking <strong>Mag</strong>azine classait le<br />
Royal Laurentien 65 e au pays et l’un des<br />
10 meilleurs au Québec.<br />
2237, Chemin Lac Nantel sud,<br />
Saint-Faustin-Lac-Carré<br />
819 326-5454 • www.royallaurentien.com<br />
n Classé au 35 e rang des parcours canadiens<br />
et 2 e au Québec par le magazine SCOREGolf<br />
en 2010, Le Maître se dessine sur 97 hectares<br />
de forêts, de rivages et de clairières.<br />
650, rue Grande Allée, Mont-Tremblant<br />
819 425-9888 • www.fr.lemaitre.clublink.ca<br />
n Le Blainvillier ouvrait ses portes le 18 mai<br />
1991, sous la gouverne du professionnel<br />
Raymond Richer. En 2004, le site était<br />
désigné comme le Centre d’entraînement<br />
de l’élite junior du Québec (CEP).<br />
200, rue du Blainvillier, Blainville<br />
450 433-1444 • www.golfblainvillier.com<br />
Du rouge au vert<br />
Malgré les efforts déployés au cours des dernières<br />
années, notamment dans le secteur de<br />
Tremblant, l’industrie du golf vit un bouleversement.<br />
Aux dires de France A. Martin, directrice<br />
générale de l’Association des terrains de golf du<br />
Québec (ATGQ), la situation est délicate. Depuis<br />
2007, le secteur du golf compte peu d’augmentation<br />
de revenu (0,9 %) mais enregistre une hausse<br />
de ses dépenses (+3 %).<br />
À cet effet, les associations de golf au Québec se<br />
mobilisent pour effectuer un projet de relance<br />
L’essor du golf…<br />
au féminin<br />
Les parcours de golf ont longtemps été<br />
la chasse gardée des hommes. Mais<br />
beaucoup d’eau a coulé sous les ponts<br />
avant que le célèbre club américain Augusta<br />
National décide en 2012 de devenir mixte.<br />
En 1890, des femmes réclamant leur place<br />
au Quebec Golf Club fondent le Quebec<br />
Ladies Golf Club. Trois décennies plus tard,<br />
elles assistent à la naissance de la section<br />
féminine du club qui leur était interdit.<br />
Au Québec, impossible de passer sous<br />
silence l’énorme contribution de la<br />
pionnière Jocelyne Bourassa qui,<br />
surclassant ses homologues masculins,<br />
a été la première à remporter un<br />
tournoi professionnel sur les circuits<br />
internationaux. Aujourd’hui, des initiatives<br />
comme la série Jocelyne Bourassa visent à<br />
inciter les femmes à pratiquer le golf.<br />
74 mai2013 – www.flechemag.com L’artdevivre…
Mes<br />
plaisirs<br />
Des balles<br />
et des chiffres…<br />
n En 2012, les clubs de golf des Laurentides<br />
détenaient un chiffre d’affaires estimé à 95 M $<br />
et créaient plus de 1 000 emplois directs.<br />
n La répartition de la clientèle des clubs de<br />
golf au Québec se compose à 70 % d’hommes<br />
et à 30 % de femmes, mais ce chiffre est en<br />
constante croissance.<br />
n Plus d’un million de personnes ont partagé<br />
les verts de la province en 2010.<br />
Le Club Laval-sur-le-Lac inaugure cette année son parcours Bleu, conçu par l’architecte de renom canadien Ian Andrew et le golfeur émérite Mike Weir.<br />
incluant trois chantiers : étude auprès des pratiquants<br />
et non-pratiquants, plan de mise en<br />
marché et réorganisation des structures pour<br />
améliorer la distribution de l’offre. Le projet se<br />
terminera en février 2014 par un grand forum.<br />
En attendant, les clubs mettent de l’avant des<br />
formules alléchantes (deux départs pour le prix<br />
d’un, forfaits illimités, droits de jeu à rabais après<br />
14 h, services gratuits aux nouveaux membres)<br />
afin d’attirer de nouveaux joueurs sur leurs terrains.<br />
Certaines initiatives en place contribuent<br />
à l’amélioration de l’offre. Pensons entre autres<br />
au système de réservation provincial ainsi qu’à la<br />
classification des terrains de golf au Québec. On<br />
se donne rendez-vous sur un terrrain ?<br />
lesLaurentides !<br />
www.flechemag.com – mai2013<br />
75
On va y Goûter !<br />
par Brigitte latour<br />
Le<br />
paprika<br />
Avec son goût sucré et légèrement amer, le paprika permet d’ajouter une touche<br />
parfumée et légèrement épicée à nos recettes. Importé d’Amérique du Sud par les colons<br />
espagnols, cette épice est devenue au fil des ans un des piliers de la cuisine hongroise.<br />
Commercialisé sous forme de poudre, le paprika s’affiche en plusieurs variantes, tant du côté de la couleur que du goût. Il est fabriqué à partir<br />
des fruits du poivron séchés au soleil ou à l’air chaud. On ignore toujours l’origine exacte de son nom, mais plusieurs estiment que c’est<br />
l’amalgame des mots « acre » et « poivre » qui expliquent son appellation. En serbe, « paprena » signifie « celui qui pique ».<br />
Pendant qu’au Sud, on avale des piments comme des bonbons depuis des siècles, au Nord, on se fait plus discret sur la chose. Les jalapenos et<br />
autres piments forts sont souvent mis de côté au profit de leurs versions douces. Mais si le paprika a connu une croissance aussi formidable en<br />
Europe, c’est qu’au contraire du poivre et du piment de Cayenne, il pouvait aisément supporter plusieurs hivers consécutifs.<br />
L’arbuste précieux aurait été introduit en Espagne par Christophe Colomb, avant d’aboutir en Italie. Au XV e siècle, le paprika atteint les Balkans. Trois<br />
cents ans plus tard, les Hongrois lui réservaient une place de choix dans leur assiette. C’était le « poivre du pauvre ». Aujourd’hui, le pays en serait le<br />
principal producteur et l’Espagne, son plus grand consommateur.<br />
Des vertus<br />
insoupçonnées<br />
Tout comme les autres variétés de<br />
piments, les poivrons, les tomates, les<br />
aubergines et les pommes de terre,<br />
le paprika appartient à la famille des<br />
Solanacées. En plus de posséder des<br />
vertus digestives, on le dit efficace pour<br />
déboucher les sinus et nettoyer les pores<br />
de la peau. Calorifique, il est utile pour<br />
prévenir le rhume. Riche en vitamine C,<br />
le paprika constitue un allié de taille pour<br />
passer au travers de l’hiver. Mais comme<br />
il favorise la circulation sanguine, aide à<br />
la digestion et est antiseptique, on serait<br />
fou de s’en priver le reste de l’année. Cela<br />
dit, les diabétiques doivent l’éviter car il<br />
contient du sucre.<br />
Marinade au<br />
paprika et coriandre<br />
pour barbecue<br />
Préparation<br />
Éplucher et hacher finement les gousses d’ail.<br />
Hacher finement la demi-botte de coriandre.<br />
Verser l’huile d’olive et tous les ingrédients<br />
dans un grand saladier.<br />
Mélanger jusqu’à obtenir une préparation bien<br />
homogène.<br />
Ingrédients<br />
- 200 g de farine<br />
- 3 gros œufs<br />
- 150 g de gruyère râpé<br />
- 3 oz d’huile d’olive<br />
- 4 oz de lait<br />
- 1 tasse d’olives vertes dénoyautées<br />
- 1,5 c. à soupe de paprika moulu<br />
- ½ sachet de levure chimique<br />
- sel et poivre<br />
Ingrédients<br />
5 oz d’huile d’olive<br />
4 c. à café de paprika<br />
2 gousses d’ail<br />
1 c. à soupe de coriandre en<br />
poudre<br />
½ bouquet de coriandre<br />
fraîche<br />
1 c. à café de cumin<br />
1 c. à café de sel<br />
½ c. à café de poivre noir moulu<br />
Y placer les ingrédients à faire mariner<br />
le temps adéquat en fonction des types<br />
d’ingrédients.<br />
De 30 minutes à 1 heure pour les fruits de mer<br />
et légumes, environ 2 heures pour les poissons,<br />
de 3 à 4 heures pour le bœuf, le porc, l’agneau<br />
et les morceaux de poulet et de 4 à 6 heures<br />
pour les pièces de viande et volailles entières.<br />
Cake aux olives<br />
et paprika<br />
Préparation<br />
Tamiser la farine, la levure, le paprika, le sel<br />
et le poivre.<br />
Ajouter les œufs battus, puis l’huile et le lait en<br />
délayant. Incorporer le gruyère râpé, les olives, l’huile<br />
d’olive et le lait et verser le tout dans un moule beurré.<br />
Faire cuire à mi-hauteur à 350°F pendant environ<br />
40 minutes.<br />
Préparation<br />
Éplucher les pommes de terre.<br />
Découper de fines tranches à<br />
l’aide d’une mandoline.<br />
Placer les tranches dans<br />
de l’eau froide pendant 30<br />
minutes.<br />
Les égoutter et bien les sécher<br />
sur un linge propre.<br />
Faire chauffer l’huile de la<br />
friteuse à 210°.<br />
Cuire les chips en 2 portions<br />
pour ne pas faire baisser la<br />
température de l’huile de<br />
manière trop brusque.<br />
Chips au<br />
paprika et<br />
au piment<br />
d’Espelette<br />
Ingrédients<br />
1 kg de pommes de terre<br />
(type charlotte)<br />
Huile de friture<br />
1 c. à café de sel<br />
1 c. à café de paprika<br />
1 c. à café de piment<br />
d’Espelette<br />
½ c. à café de poivre blanc<br />
fraîchement moulu<br />
Placer la moitié des lamelles<br />
de pomme de terre dans le<br />
panier de la friteuse.<br />
Plonger les lamelles dans<br />
l’huile et laisser frire quelques<br />
minutes, jusqu’à ce que les<br />
chips soient bien dorées.<br />
Retirer de l’huile et déposer<br />
les chips dans un plat recouvert<br />
de papier absorbant.<br />
Cuire la 2 e portion de chips.<br />
Mélanger le sel, le paprika, le<br />
piment d’Espelette et le poivre<br />
blanc dans un bol.<br />
Verser le mélange d’épices<br />
sur les chips et mélanger<br />
délicatement.<br />
76 mai2013 – www.flechemag.com L’artdevivre…
Natalie Sicard<br />
On se fait la malle<br />
Tous les chemins mènent à… Marseille !<br />
Nommée Capitale européenne de la culture 2013, la plus vieille ville de France<br />
est en pleine ébullition. Et c’est tout le territoire provençal qui festoie !<br />
Cet été, Marseille-Provence à ciel<br />
ouvert nous convie à vivre aux rythmes<br />
de la nature, à nous émerveiller<br />
avec les artistes qui ont peint le Midi et à<br />
redécouvrir les aventuriers<br />
qui ont sillonné la<br />
Méditerranée, le grand<br />
thème conducteur de<br />
l’année. Autant de chemins<br />
qui invitent au rêve<br />
et au voyage !<br />
Evénement phare de<br />
l’été, TransHumance<br />
nous fera revivre la migration<br />
de 3000 têtes de<br />
bétail, moutons, chevaux,<br />
bœufs et ânes en provenance de Camargue,<br />
du Maroc et d’Italie. Partis en début de mois,<br />
les troupeaux convergeront sur les routes<br />
pour aboutir à Marseille le 9 juin. Le concepteur<br />
de l’événement, le théâtre du Centaure,<br />
convie le grand public à participer massivement<br />
à cette grande marche collective, qui<br />
se veut un « vaste mouvement poétique et<br />
géographique ».<br />
« Marseille-Provence<br />
2013 » qui s’étend<br />
d’Aix-en-Provence à<br />
Marseille, à Arles et<br />
à La Ciotat, propose<br />
près de 400 événements<br />
culturels et une<br />
centaine d’expositions.<br />
des Beaux-Arts de Marseille et De Cézanne<br />
à Matisse au Musée Granet d’Aix-en-Provence,<br />
sans compter Picasso céramiste et<br />
la Méditerranée à Aubagne et Raoul Dufy,<br />
de Martigues à l’Estaque<br />
à Martigues.<br />
À l’occasion de cette<br />
année culturelle, le Vieux-<br />
Port, cœur palpitant et<br />
emblématique de la cité<br />
phocéenne a fait peau<br />
neuve. Entre son marché<br />
aux poissons et sa « Bonne<br />
Mère » la basilique Notre-<br />
Dame-de-la-Garde, on<br />
s’y balade en admirant<br />
les « pointus », ces barquettes de pêche<br />
marseillaises et on en profite pour goûter à<br />
la bouillabaisse, cette soupe parfumée aux<br />
12 poissons ! On y découvrira aussi la Villa<br />
Méditerranée, un nouveau lieu qui présente<br />
des expositions autour des thèmes de la<br />
mer, du monde sous-marin et le nouveau<br />
Musée des Civilisations de l’Europe et de<br />
la Méditerranée ou MuCEM, un superbe<br />
bâtiment tourné vers la « grande bleue » qui<br />
ouvrira ses portes en juin.<br />
Des chemins de traverse<br />
Les visiteurs pourront se lancer sur le<br />
GR@2013, un sentier de randonnée de<br />
360 km traversant le paysage périurbain<br />
de Marseille ou suivre les traces d’Ulysse,<br />
d’après un itinéraire d’art contemporain<br />
élaboré autour de cette figure légendaire.<br />
On pourra également goûter à la cuisine de<br />
rue de la Méditerranée grâce aux Grandes<br />
Carrioles de la Friche, des charrettes ambulantes<br />
et spectaculaires créées par des duos<br />
chef-artiste.<br />
À cela s’ajoutent de nombreux festivals de<br />
théâtre, de musique, d’art lyrique, de photographie.<br />
De quoi se cultiver et s’émerveiller<br />
cet été en Provence !<br />
Dans nos valises<br />
Sur les traces des artistes<br />
La lumière de Provence a été une grande<br />
source d’inspiration pour les peintres et<br />
la Provence elle-même, un grand atelier<br />
à ciel ouvert. L’exposition Le grand atelier<br />
du Midi illustre les différents mouvements<br />
picturaux qui ont ponctué l’histoire de l’art<br />
de 1880 à 1960. De juin à octobre, plus de<br />
deux cents chefs-d’œuvre seront présentés<br />
avec De Van Gogh à Bonnard au Musée<br />
n Une liste de spécialités à déguster<br />
sans modération : calissons de Provence,<br />
pastis, tapenade, anchoïade, soupe au<br />
pistou, sel de Camargue<br />
n Un guide indispensable : Marseille-<br />
Provence 2013, Le Routard, édition<br />
spéciale 2013, publié chez Hachette.<br />
n Tout sur la programmation<br />
Marseille-Provence 2013 au<br />
www.mp2013.fr<br />
lesLaurentides !<br />
www.flechemag.com – mai2013<br />
77
Tentations<br />
par COLOMBINE DROUIN<br />
Mortiers & cie<br />
Avec toutes les variétés d’épices offertes chez nos commerçants de nos jours, nous sommes<br />
bien loin des étagères de petit pots poussiéreux de nos mères… On peut maintenant découvrir les<br />
effluves, formes et couleurs de leurs grains à l’état brut. Voici donc plusieurs suggestions pour<br />
ajouter du piment à vos plats et peut-être vous inspirer des recettes des milles et une nuits !<br />
7<br />
9<br />
5<br />
1. Mortier indonésien en bois de tek 90 $ Kosé Rare 2. Service indonésien en rotin et bois de cocotier; les coupoles servent à mettre les épices d’accompagnement<br />
55 $ Kosé Rare 3. Mortier de pierre 32,95 $ Moulin aux épices 4. Mortier japonais Suribachi 42,95 $ Moulin aux épices 5. Mortier indonésien, parfait pour les<br />
herbes fraîches et les mélanges de style aïoli 11,95 $ Moulin aux épices 6. Mortier de céramique 78,99 $ Pot Pourri 7. Infuseur à épices en acier inoxydable<br />
11,99 $ Pot Pourri 8. Mortier en céramique fait à la main par Julien Mongeau 94,98 $ Luluberlue 9. Piment Alessi Pour écraser les graines de piments<br />
séchées avec la main 35 $ Luluberlue<br />
6<br />
8<br />
4<br />
3<br />
2<br />
1<br />
adresses<br />
Kosé Rare<br />
194, rue Principale, St-Sauveur<br />
www.koserare.com • 450 744-1868<br />
Moulin aux épices<br />
159, Chemin du Pont, Piedmont<br />
www.lemoulinauxepices.ca • 450 227-5135<br />
Pot Pourri<br />
220D, Chemin du Lac Millette<br />
Saint-Sauveur • 450 227-0666<br />
Luluberlue<br />
150, Chemin Grande Côte, Rosemère<br />
www.luluberlue.com • 450 818-8110
PAR Nathalie Deraspe<br />
Disques<br />
PAR MIREILLE VILLENEUVE<br />
Livres<br />
Alain Labonté réunit pour une<br />
deuxième fois sur disque une brochette<br />
d’artistes aussi talentueux que<br />
généreux. Classée parmi les meilleurs<br />
vendeurs depuis sa sortie à la miavril,<br />
cette compilation de 13 pièces<br />
originales au profit d’un centre de répit<br />
pour handicapés est un véritable petit<br />
bijou. Les mélomanes pourront s’amuser<br />
à découvrir à l’oreille le phrasé des<br />
pianistes invités, d’André Gagnon à Oliver Jones, en passant par François Bourassa, Coral Egan,<br />
Florence K et Lorraine Desmarais. Outre plusieurs spécialistes de jazz, on (re)découvre avec joie<br />
la sensibilité musicale de la comédienne Isabelle Cyr. Pour la cause et bien plus !<br />
<strong>MA</strong>URANE<br />
Maurane Live<br />
GSI Musique<br />
PAR AMOUR<br />
POUR PHILOU<br />
Justin Time<br />
Donner carte blanche à Maurane, c’est s’assurer de faire<br />
place à la fête. Enregistré lors des dernières FrancoFolies<br />
de Montréal, l’album réunit une pléiade de talents. Au<br />
travers de plusieurs succès populaires, on vit de beaux<br />
frissons, que ce soit en partageant la folie d’Antoine<br />
Gratton, avec Le prélude de Bach entonné aux côtés de<br />
Daniel Lavoie, La complainte de la serveuse automate<br />
avec Isabelle Boulay, ou avec la très touchante Pas belle, composée pour sa fille Lou, qui<br />
pour l’occasion, pousse la note avec elle. La chanteuse belge s’éclate littéralement sur scène<br />
et nous fait oublier le désagrément des applaudissements.<br />
OLIVER JONES<br />
Just for my lady<br />
Justin Time<br />
L’infatigable jazzman signe son 23 e opus sous l’étiquette<br />
Justin Time. Cet abonné du Festival de jazz de Montréal<br />
a invité ses vieux potes Éric Lagacé (contrebasse) et Jim<br />
Doxas (batterie) à une nouvelle formule gagnante. Le<br />
prodige a convié la violoniste Josée Aidans à l’accompagner<br />
dans son univers. Habituée à la scène pop<br />
canadienne, la soliste navigue dans les eaux bleues avec<br />
une aisance qui rappelle Stéphane Grappelli. La belle n’est pas à un défi près. Elle a suivi sur<br />
disque Céline Dion, Pavarotti, Yes, Diana Ross et combien d’autres. On ne souhaite qu’une<br />
chose, une suite pour ce quatuor !<br />
ALEXANDRE DA COSTA<br />
LALO Symphonie Espagnole<br />
Warner Classics<br />
La fougue d’Alexandre Da Costa donne un élan nouveau<br />
à ce concerto pour violon composé en 1874 par<br />
Édouard Lalo. Lauréat d’un prix Juno en 2012, le jeune<br />
violoniste laurentien fait partie de la nouvelle génération<br />
à s’intéresser de façon sérieuse à une des œuvres<br />
majeures du compositeur. Il vient d’ailleurs d’obtenir<br />
une critique élogieuse dans le très sérieux Guardian de<br />
Londres et pour cause. La sensibilité et la précision d’exécution de Da Costa se trouvent<br />
magnifiées sous la baguette de Carlos Kalmar, qui dirige de main de maître l’Orquestra<br />
Sinfonica de Radio Television Espanola. De la grande musique !<br />
DAWN & PAUL<br />
Southland<br />
L-Abe<br />
Charles Papasoff propose une virée intimiste dans la<br />
galaxie blues de Dawn Tyler Watson et Paul Deslauriers.<br />
Réuni pour une deuxième fois sur disque, le duo appuyé<br />
par Greg Morency à la basse et Sam Harrison à la<br />
batterie, a également accueilli David Ellis, le temps d’une<br />
apparition au violoncelle sur On Small Ceremonies. Organique<br />
à souhait, Southland écarte tout flafla inutile. Ici, la<br />
simplicité est synonyme d’intégrité. Les titres s’égrènent comme un chapelet, qu’il s’agisse de<br />
compositions ou de reprises. Comme cette version splendide du Ne me quitte pas de Brel<br />
ou l’étonnante Rain Song de Led Zeppelin. Du véritable bonbon !<br />
ROSEAUX<br />
Tôt ou Tard<br />
Quand un DJ programmateur de radio et deux musiciens allumés passent<br />
une dizaine de titres à la moulinette, comment ne pas susciter un réel<br />
engouement ?<br />
TEREZ MONTCALM<br />
I Know I’ll Be Allright<br />
Unversal<br />
Entre compositions et coups de cœur, la voix rauque de l’auteure compositeure<br />
interprète réarrange Bécaud, Michael Jackson, Neil Young et Bowie<br />
de façon inimitable.<br />
JÉRÔME MINIÈRE<br />
Jérôme Minière danse avec Henri Kopter<br />
La Tribu<br />
Minière prouve qu’un auteur-compositeur-interprète peut faire danser la<br />
compagnie aussi bien que n’importe quel DJ new-yorkais. Le résultat est<br />
drôlement efficace. Un incontournable pour l’été !<br />
Mensonges<br />
et autres<br />
tromperies<br />
François Jobin<br />
La courte échelle, 144 pages<br />
Tout à l’image de l’auteur, les neuf<br />
personnages présentés savent enjoliver<br />
la réalité. Leur existence est truffée de<br />
petites tricheries tantôt légères, tantôt<br />
graves. Avec beaucoup de verve et<br />
une plume allègre, Jobin se joue<br />
parfois du lecteur et lui réserve bien<br />
des surprises dans le dénouement de<br />
chacune de ses nouvelles.<br />
vous serez conquis !<br />
Coup de cœur<br />
Anita, une<br />
fille numérotée<br />
Claude Jasmin<br />
XYZ éditeur, 188 pages<br />
Culs de sac<br />
Sergio Kokis<br />
Lévesque éditeur, 250 pages<br />
Il était une rivière<br />
Bonnie Jo Campbell<br />
JC Lattès, 396 pages<br />
À l’âge de 16 ans, Margo manipule la carabine et le fusil de<br />
chasse comme personne dans tout le Michigan. Elle passe<br />
le plus clair de son temps sur la rivière, dans la vieille barque<br />
héritée de son grand-père, La River Rose. Toujours en fuite du<br />
monde des hommes, si attirants et si terribles, qui l’entourent.<br />
Cette jeune fille, farouche comme « ces enfants qui sont élevés<br />
par des loups », vit de tout ce qu’elle chasse et trouve en<br />
remontant la rivière, à la recherche de sa mère, mais aussi d’elle-même. Une belle histoire<br />
d’eau et de quête d’identité.<br />
Il a certainement fallu beaucoup de<br />
courage à l’auteur pour nous confier cette<br />
histoire personnelle, un péché de jeunesse<br />
qui lui a laissé bien des remords. En nous<br />
parlant de son amour impossible pour une<br />
jeune et très belle juive,<br />
on découvre le romancier<br />
et chroniqueur laurentien,<br />
jeune étudiant à l’école<br />
du meuble, fréquentant<br />
les artistes et poètes tels<br />
Claude Gauvreau et « ses<br />
zélotes dépenaillés aux<br />
longs cheveux, aux visages<br />
blêmes ». Il en profite<br />
également pour nous<br />
dépeindre la bohème montréalaise des<br />
années 1950, et la vie d’après-guerre avec<br />
ses relents d’antisémitisme.<br />
Cet auteur prolifique, conteur fabuleux, a longtemps travaillé<br />
comme psychologue. Ses quinze nouvelles, nées de ses années<br />
d’observation de la nature humaine, racontent l’histoire de<br />
personnages rendus à un point tournant de leur vie, parfois au<br />
bout du chemin. Certains de ces textes, très denses ont l’allure<br />
de longues apologies. D’autres, plus succincts, nous étonnent,<br />
tout simplement.<br />
Elvis et Dolorès<br />
André Pronovost<br />
XYZ éditeur, 296 pages<br />
Dolorès Hart, partenaire du grand Elvis au cinéma, a renoncé à<br />
la gloire et à l’amour pour entrer chez les Bénédictines. Inspiré<br />
d’une histoire vraie, l’auteur tente de comprendre les raisons<br />
qui ont motivé la réclusion de cette magnifique actrice. Donnant<br />
la voix aux humbles habitants d’une petite ville du Maine,<br />
il intente une sorte de procès où de grands personnages historiques<br />
seront convoqués à la barre des témoins. Fans d’Elvis,<br />
Livres de poche<br />
Veuf<br />
Jean-Louis Fournier<br />
Le livre de poche, 140 pages<br />
émouvant.<br />
D’abord le titre, puis<br />
cette phrase : « Cette<br />
année, on n’ira pas<br />
faire les soldes<br />
ensemble ». La suite<br />
est un bouquet<br />
d’éloges à l’être<br />
aimé. Inspirant et<br />
Room<br />
Emma Donoghue<br />
Le livre de poche, 454 pages<br />
Jack, cinq ans, ne<br />
connaît du monde<br />
que la chambre<br />
qu’il habite avec sa<br />
mère et Madame<br />
table, Monsieur lit,<br />
Madame porte. Il y<br />
a aussi les visites de<br />
Grand Méchant Nick,<br />
celui qui les séquestre. Mais la vie<br />
est-elle plus belle à l’extérieur ?<br />
L’artdevivre… lesLaurentides !<br />
www.flechemag.com – mai2013<br />
79
DOMINIC ET <strong>MA</strong>RTIN<br />
Dominic Sillon a grandi à Saint-Eustache. Malgré son attirance vis-à-vis de<br />
l’humour de Louis de Funès et des Charlots et ses joutes d’impro à la poly, il<br />
s’inscrit en cinéma au Cégep de Saint-Jérôme. C’est en bifurquant vers l’École<br />
nationale de l’humour qu’il fait la connaissance de Martin, un gars qui manie<br />
le rire depuis l’enfance. Le duo né sur les bancs d’école il y a 20 ans n’a jamais<br />
cessé d’épater le public. De la scène à la télé en passant par la radio, au DVD<br />
salué d’un Olivier, voilà un couple qui sait durer !<br />
Samedi 1 er juin, 20 h<br />
THÉÂTRE DU <strong>MA</strong>RAIS<br />
1201, 10 e Avenue, Val-Morin<br />
www.theatredumarais.com • 819 322-1414<br />
LAVAL<br />
val-david / val-morin<br />
RAOUL SOSA<br />
Considéré par la critique comme « l’un des musiciens<br />
actuels les plus importants », le pianiste septuagénaire<br />
de réputation internationale épatait déjà à l’âge de cinq<br />
ans. Dès l’adolescence, il se met à composer. Il entame<br />
par la suite une brillante carrière qui le conduit dans les<br />
principaux centres artistiques d’Europe et d’Amérique.<br />
À Tokyo, on parle du « pianiste à la main gauche en or ».<br />
Considéré comme un grand spécialiste de la musique<br />
romantique, il a multiplié les<br />
récompenses. Qu’il soit récitaliste,<br />
soliste, chambriste, compositeur<br />
ou chef d’orchestre, Raoul Sosa se<br />
démarque par sa grande sensibilité.<br />
Samedi 18 mai, 20 h<br />
ÉGLISE ST-FRANÇOIS-XAVIER<br />
994, rue Principale, Prévost<br />
www.diffusionamalgamme.com<br />
450 224-4484<br />
sainte-adèle<br />
saint-donat<br />
80 mai2013 – www.flechemag.com L’artdevivre…
<strong>MA</strong>RJO<br />
Marjolène Morin a fait ses débuts dans une<br />
comédie musicale signée François Guy. On dit<br />
qu’elle était mannequin quand on l’a invitée à<br />
joindre les rangs du groupe Corbeau. On connaît<br />
la suite. Grâce à sa présence fougueuse sur scène,<br />
la formation rock a atteint des sommets. Les<br />
succès qu’elle a accumulés par la suite durant sa<br />
carrière solo ont confirmé sa popularité. Marjo<br />
a maintes fois été récompensée à l’ADISQ et<br />
plusieurs de ses chansons demeurent gravées<br />
dans le cœur des Québécois. Le public sera<br />
heureux de la retrouver sous peu sur les planches.<br />
Parions que les billets s’envoleront vite.<br />
Vendredi 7 juin, 21 h 30<br />
RESTO-BAR TOP SHOT<br />
417, rue Principale, Lachute<br />
www.letopshot.com • 450 562-5532<br />
Guid’resto<br />
et<br />
BellesSorties<br />
CŒUR DE PIRATE<br />
Ses doigts ont atteint bien jeunes les touches du piano. Et dès son premier album en 2008,<br />
elle obtenait le Félix Révélation de l’année, une nomination aux Juno ainsi qu’une mention<br />
aux prix Polaris. Son succès s’est traduit dans toute l’Europe, grâce à un deuxième opus<br />
acclamé qui la maintient en tête du palmarès pop. Sacrée interprète féminine de l’année<br />
2012, Béatrice Martin se lance seule au clavier. Une chance unique de voir la jeune star en<br />
toute intimité. En première partie, l’excellente Fanny Bloom.<br />
Dimanche 26 mai, 19 h 30<br />
THÉÂTRE DU VIEUX-TERREBONNE<br />
866, rue St-Pierre, Vieux-Terrrebonne<br />
www.theatreduvieuxterrebonne.com • 450 492-4777<br />
Piedmont / saint-sauveur / morin-heights<br />
lesLaurentides !<br />
www.flechemag.com – mai2013<br />
81
Cinéma maison<br />
PAR CHRISTINE OUIN<br />
CATIMINI<br />
SORTIE : 7 <strong>MA</strong>I<br />
Ce drame social sans complaisance raconte<br />
l’histoire de quatre filles âgées de six à<br />
dix-huit ans mises sous la protection de la DPJ<br />
et ballottées entre familles d’accueil et foyers.<br />
Bien qu’on ignore les raisons de leur placement,<br />
leurs traumatismes se lisent dans leurs silences,<br />
leurs regards, leurs révoltes. Ici, la bonne volonté<br />
des adultes est aux prises avec un système qui<br />
nie l’enfant en tant qu’individu. L’interprétation<br />
bouleversante de chacune chavire le cœur.<br />
Avec Émilie Bierre, Joyce-Tamara Hall, Rosine<br />
Chouinard-Chauveau, Frédérique Paré.<br />
BEAU TEMPS<br />
<strong>MA</strong>UVAIS TEMPS<br />
MISEZ SUR LEUR<br />
POUVOIR D’ATTRACTION.<br />
CARACTÉRISTIQUES OFFERTES<br />
À LA LOCATION<br />
dépôt<br />
de sécurité<br />
0 $ km alloués<br />
20 000 km/année<br />
km excédentaires<br />
0,10 $/km<br />
2013<br />
Location à partir de<br />
299 $*<br />
XV CROSSTREK - Moteur BOXER SUBARU à 4 cylindres, de 2,0 litres et 148 chevaux de puissance, de série<br />
- Système de contrôle de la dynamique du véhicule et système de contrôle de la traction, de série<br />
- Boîte manuelle à 5 rapports, de série ou boîte CVT Lineartronic ® (boîte à variation continue)<br />
pour un rendement énergétique remarquable, en option<br />
OUTBACK - Moteur BOXER SUBARU à 4 cylindres, de 2,5 litres et 173 chevaux de puissance, de série<br />
- Boîte manuelle à 6 rapports, de série ou boîte CVT Lineartronic ® (boîte à variation continue)<br />
pour un rendement énergétique remarquable, en option<br />
- Technologie de réduction des émissions PZEV, en option<br />
/mois<br />
taxes en sus<br />
XV CROSSTREK 2013<br />
48<br />
MOIS<br />
• Comptant exigé : 948,27 $ (taxes en sus)<br />
ou échange équivalent<br />
• Montant total exigé avant le début<br />
de location : 1 451,30 $ (taxes incluses)<br />
MEILLEUR CHOIX SÉCURITÉ †<br />
Subaru est le seul constructeur<br />
à recevoir une mention « Meilleur<br />
choix sécurité » de l’IIHS pour<br />
tous ses modèles, et ce, pour une<br />
quatrième année consécutive.<br />
CLOUD ATLAS<br />
CLOUD ATLAS<br />
SORTIE : 14 <strong>MA</strong>I<br />
Cet ambitieux film fantastique mêle six récits étalés sur cinq<br />
siècles au cours desquels les personnages se croisent, renaissent<br />
et se retrouvent dans des espaces-temps différents. Leurs<br />
actions et leurs décisions ont des répercussions qui dépassent<br />
largement leur vie, signifiant ainsi que tout est lié. La mise en<br />
scène spectaculaire, la narration extrêmement dense, la virtuosité<br />
du montage et l’excellente interprétation de cette épopée<br />
visuelle génèrent une émotion électrisante. Avec Tom Hanks,<br />
Halle Berry, Hugh Grant et Susan Sarandon.<br />
EFFETS SECONDAIRES<br />
SIDE EFFECT<br />
SORTIE : 21 <strong>MA</strong>I<br />
Une jeune femme, à qui un psychiatre a prescrit un antidépresseur<br />
expérimental, commet un acte violent dont elle est<br />
déclarée irresponsable et qui met son médecin sur la sellette.<br />
Il mène alors une enquête pour tenter de sauver sa réputation.<br />
Ce brillant suspense multiplie les surprises et les coups de<br />
théâtre, tout en soulevant des réflexions sur le fonctionnement<br />
de l’industrie pharmaceutique. Un scénario intelligent, servi par<br />
une réalisation efficace et de talentueux acteurs : Jude Law,<br />
Rooney Mara et Catherine Zeta-Jones.<br />
POPULAIRE<br />
SORTIE : 28 <strong>MA</strong>I<br />
En 1958, Rose quitte son petit village de Normandie pour se<br />
faire embaucher comme secrétaire par un assureur de Lisieux.<br />
Celui-ci, impressionné par la vitesse vertigineuse à laquelle la<br />
jeune femme tape à la machine, l’inscrit à des concours de<br />
vitesse dactylographique et l’entraîne en l’installant chez lui.<br />
Pimpante et rythmée, cette comédie romantique inspirée par<br />
le cinéma hollywoodien des années 1950 est tournée comme<br />
un match de boxe de plus en plus intense. Surprenant. Avec<br />
Romain Duris et Déborah François.<br />
2.5i Commodité 2013<br />
Location à partir de<br />
349 $*<br />
/mois<br />
taxes en sus<br />
48<br />
MOIS<br />
• Comptant exigé : 1 642,71 $ (taxes en sus)<br />
ou échange équivalent<br />
• Montant total exigé avant le début<br />
de location : 2 307,21 $ (taxes incluses)<br />
MEILLEUR CHOIX SÉCURITÉ+ †<br />
OUTBACK 2013<br />
MEILLEUR VÉHICULE<br />
UTILITAIRE INTERMÉDIAIRE<br />
OUTBACK 2013<br />
LORE<br />
LORE<br />
SORTIE : 28 <strong>MA</strong>I<br />
Après la défaite de 1945, une adolescente allemande de<br />
15 ans prénommée Lore et fille d’un haut dignitaire nazi, est<br />
obligée de s’enfuir à pied avec ses frères et sœur cadets, en<br />
emportant pour seuls biens l’argenterie et les bijoux de sa<br />
mère. En traversant le pays dévasté, elle découvre avec incrédulité<br />
les horreurs commises par ses héros. Mais lorsque son<br />
chemin croise celui de Thomas, un jeune juif rescapé qui les<br />
prend sous son aile, elle est alors définitivement ébranlée dans<br />
ses convictions. Un drame historique courageux doté d’une<br />
esthétique superbe.<br />
Japonais et plus encore !<br />
SUBARU RIVE-NORD<br />
4530, Ambroise Lafortune, Boisbriand<br />
450 437-2315<br />
www.subarurivenord.com<br />
* À la location, les frais d’inscription au Registre des droits personnels et réels mobiliers sont inclus. Transport et préparation inclus. Immatriculation (prix varie selon<br />
le client) et assurances en sus. Recyclage Québec, droit sur les pneus neufs inclus. Le concessionnaire peut offrir un prix ou taux moindre. Offres applicables sur<br />
approbation de crédit des Services Financiers Subaru par TCCI. ‡ Prix valeurs résiduelles 2013 ALG Canada pour la Subaru Outback 2013, segment véhicule utilitaire<br />
intermédiaire. † Une cote « Bien » constitue la meilleure cote possible aux cinq tests de collision (frontale à chevauchement modéré, frontale à chevauchement faible,<br />
latérale, arrière et de capotage) réalisés par l’Institut des assureurs américains (IIHS) (www.iihs.org). Pour mériter la mention « Meilleur choix sécurité 2013 », un véhicule<br />
doit obtenir la cote « Bien » aux quatre tests. Pour mériter la mention « Meilleur choix sécurité+ 2013 », un véhicule doit obtenir la cote « Bien » à au moins quatre tests<br />
et une cote « Bien » ou « Acceptable » au cinquième test. Pour plus d’information sur ces offres, voyez votre concessionnaire Subaru Rive-Nord. Photo(s) à titre indicatif<br />
seulement. Les spécifi cations techniques sont sujettes à changement sans préavis. Offres valables pour un temps limité.<br />
Autres sorties à surveiller<br />
14 <strong>MA</strong>I<br />
OR NOIR<br />
Drame de Jean-Jacques Annaud avec Tahar Rahim,<br />
Antonio Banderas, Freida Pinto.<br />
21 <strong>MA</strong>I<br />
LES HISTOIRES QU’ON RACONTE<br />
Documentaire de Sarah Polley.<br />
LE DERNIER COMBAT<br />
Drame policier de Kim Jee-woon avec Arnold<br />
Schwarzenegger, Eduardo Noriega, Forest Whitaker.<br />
SUR LE CHEMIN DE COMPOSTELLE<br />
Drame de Emilio Estevez avec Martin Sheen,<br />
Emilio Estevez, Deborah Kara Unger.<br />
PARKER<br />
Thriller de Taylor Hackford avec Jason Statham,<br />
Jennifer Lopez, Nick Nolte.<br />
STAND UP GUYS<br />
Comédie policière de Fisher Stevens avec Al Pacino,<br />
Christopher Walken, Alan Arkin.<br />
28 <strong>MA</strong>I<br />
CIEL OBSCUR<br />
Drame fantastique de Scott Stewart avec<br />
Keri Russell, Josh Hamilton, Dakota Goyo.<br />
BACHELORETTE<br />
Comédie de Leslye Headland avec Kirsten Dunst,<br />
Lizzy Caplan, Isla Fisher<br />
82 mai2013 – www.flechemag.com L’artdevivre…
620, BOUL. CURÉ-LABELLE 450-435-5000 SORTIE 25 DE L’AUTOROUTE DES LAURENTIDES<br />
7 JOURS SUR 7 / 24 HEURES SUR 24<br />
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MC Les noms, logos, noms de produits, noms des caractéristiques, images et slogans Hyundai sont des marques de commerce appartenant à Hyundai Auto Canada Corp. ♦ Prix des véhicules montrés : Accent GLS 4 portes 2013, transmission automatique à partir de 20 209 $ / Santa Fe 2.0T Limited 2013 à traction intégrale à partir de 40 374 $. Frais de 115 $ (taxe de 15 $ sur les pneus et taxe de 100 $ sur le climatiseur sur les modèles équipés d’un climatiseur), livraison et de destination de 1 495 $ / 1 760 $ inclus. Frais d’enregistrement, d’assurance, d’immatriculation, du RDPRM (maximum 76 $) et taxes applicables en sus. Les frais de livraison et de destination comprennent les frais de transport et de préparation,<br />
d’administration du concessionnaire et un réservoir plein de carburant. ◊ Les offres de financement à l’achat pour les Accent L 4 portes 2013, transmission manuelle (à partir de 14 909 $) / Santa Fe 2.4L 2013 à traction avant (à partir de 28 374 $) à un taux annuel de 0 % / 1,99 % pour 84 mois. Paiement de 82 $ / 167 $ aux 2 semaines. Comptant initial requis de 0 $. Coût de prêt 0 $ / 2 046 $ pour une obligation totale de 14 909 $ / 30 420 $. Frais de 115 $ (taxe de 15 $ sur les pneus et taxe de 100 $ sur le climatiseur sur les modèles équipés d’un climatiseur), livraison et de destination de 1 495 $ / 1 760 $ inclus. Frais d’enregistrement, d’assurance, d’immatriculation, du RDPRM (maximum 76 $) et taxes applicables<br />
en sus des offres de fi nancement à l’achat et sont payables au moment de la livraison. Tous les détails chez votre concessionnaire Hyundai. ▼ Les cotes de consommation d’essence de Accent L 4 portes 2013, boite manuelle (Autoroute 5,3 L / 100 km; Ville 7,1 L / 100 km) / Santa Fe 2.4L 2013 à traction avant (Autoroute 6,7 L / 100 km; Ville 10,1 L / 100 km) sont basées sur les données du manufacturier. Les consommations réelles peuvent varier selon les conditions de conduite et l’ajout de certains accessoires automobiles. Les données sont présentées aux fi ns de comparaison uniquement. †Le calcul des ajustements de prix se fait à partir du prix de base de chaque véhicule. Cette offre ne peut être combinée ou<br />
utilisée en conjonction avec toute autre offre disponible. Cette offre ne peut être transférée ni cédée. Aucun échange de véhicule requis. *Achetez au comptant, achetez avec financement ou louez une/un Accent/Elantra/Elantra Coupe/Elantra GT/Veloster/Genesis Coupe/Sonata/Sonata HEV/Santa Fe Sport/Santa Fe XL/Tucson 2013 en stock ou une Sonata HEV 2012 en stock durant l’événement C’est le temps de changer et vous recevrez une carte d’essence Privilèges Esso de 0,99 $/L (incluant les taxes applicables). La carte d’essence Privilèges Esso est émise par Esso et est assujettie aux modalités et conditions de l’entente concernant la carte d’essence Privilèges Esso. Les clients du Nouveau-Brunswick, de la<br />
Nouvelle-Écosse, de Terre-Neuve et Labrador, de l’Île-du-Prince-Édouard (collectivement désignées « Maritimes ») et du Québec recevront un crédit maximum de 0,55 $ par litre si le prix excède 1,54 $/L durant la période d’activation de la carte. Les clients de l’Ontario et du Manitoba recevront un crédit maximum de 0,50 $ par litre si le prix excède 1,49 $/L durant la période d’activation de la carte. Les clients des Maritimes, du Québec, du Manitoba et de l’Ontario économiseront au moins 0,30 $/L si le prix de l’essence descend sous 1,29 $/L dans ces provinces. Toutes les cartes d’essence expirent le 31 décembre 2013, ne sont valides que dans les stations Esso participantes (excluant celles de Colombie-Britannique)<br />
et ne sont pas monnayables. Les cartes d’essence ne peuvent être utilisées en Colombie-Britannique. Les cartes d’essence ne peuvent être utilisées que pour acheter de l’essence Esso Suprême, Esso Extra et Esso Ordinaire. Le prix avec la carte d’essence Privilèges Esso de 0,99 $/L s’applique à l’essence Esso Ordinaire seulement. Le prix avec la carte d’essence est de 1,12 $/L pour l’essence Esso Extra et de 1,18 $/L pour l’essence Esso Suprême. La carte d’essence doit être utilisée conjointement avec un autre mode de paiement accepté dans les stations Esso du Canada (à l’exception de la Colombie-Britannique) et ne peut être utilisée qu’en payant à la caisse (à l’intérieur). Une seule carte d’essence Privilèges<br />
peut être utilisée par transaction. Estimation basée sur les données de consommation combinée de l’Énerguide pour l’Accent auto. (6,3 L/100 km)/Elantra auto. (6,3 L/100 km)/Elantra Coupe auto. (6,6 L/100 km)/Elantra GT auto. (6,6 L/100 km)/Veloster 1.6L auto. (6,3 L/100 km)/Genesis Coupe 2.0L auto. (8,6 L/100 km)/Sonata 2.4L auto. (7,3 L/100 km)/Sonata HEV auto. (5,2 L/100 km)/Tucson 2.0L auto. (8,2 L/100 km)/Santa Fe Sport 2.4L à trac. av. auto. (8,6 L/100 km) 2013 et la Sonata HEV auto. 2012 (5,3 L/100 km), ainsi que sur les données de consommation combinée pour le Santa Fe XL 3.3L 2013 à trac. av. (9,9 L/100 km), telle que déterminée par le fabricant et publiée au www.hyundaicanada.com pour<br />
15 400 km/an, soit la distance moyenne parcourue annuellement selon les statistiques de 2011 de Transport Canada concernant les véhicules de promenade, en soustrayant le plein de carburant initial fourni à la livraison du véhicule 2013 : Accent (43 L), Elantra (48 L), Elantra Coupe (50 L), Elantra GT (50 ), Veloster (50 L), Genesis Coupe (65 L), Sonata (70 L), Sonata HEV (65 L), Tucson (58 L), Santa Fe Sport (66 L), Santa Fe XL (71 L), Sonata HEV 2012 (65 L), ce qui équivaut à 0,99 $ par litre d’essence, jusqu’à un maximum possible de 725 litres (Accent/Elantra/Elantra Coupe/Elantra GT/Veloster 2013), 800 litres (Sonata 2013 /Sonata HEV 2013 /Sonata HEV 2012) et à 1 000 litres (Genesis Coupe/Tucson/<br />
Santa Fe Sport/ Santa Fe XL 2013). Les données de consommation réelles peuvent varier selon les conditions de conduite et l’ajout de certains accessoires automobiles. Les cotes de consommation sont présentées à des fins comparatives uniquement. *†♦◊ Offres d’une durée limitée pouvant être modifi ées ou annulées sans avis préalable. Contactez votre concessionnaire pour tous les détails. Le concessionnaire peut vendre à prix moindre. Les stocks sont limités. Le concessionnaire pourrait devoir commander le véhicule. ††La garantie globale limitée de Hyundai couvre la plupart des pièces du véhicule contre les défauts de fabrication sous réserve du respect des conditions normales d’utilisation et d’entretien.<br />
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