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Otar IOSSELIANI - Les Films du Losange

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Lundi Matin<br />

Un film de <strong>Otar</strong> <strong>IOSSELIANI</strong>


SÉLECTION OFFICIELLE BERLIN 2002<br />

Pierre Grise Pro<strong>du</strong>ctions présente<br />

Lundi Matin<br />

Un film de <strong>Otar</strong> <strong>IOSSELIANI</strong><br />

SORTIE LE 20 FÉVRIER 2002<br />

Durée : 2H02<br />

Distribution<br />

<strong>Les</strong> <strong>Films</strong> <strong>du</strong> <strong>Losange</strong><br />

22, avenue Pierre 1er de Serbie<br />

75116 Paris<br />

Tél. : 01 44 43 87 15<br />

Fax : 01 49 52 06 40<br />

Presse<br />

Agnès Chabot<br />

21, rue Cassette<br />

75006 Paris<br />

Tél. : 01 45 49 20 27<br />

Fax : 01 53 63 87 09


Synopsis<br />

Vincent est ouvrier dans une usine chimique et tous les lundis matins, c’est la routine !<br />

En rentrant <strong>du</strong> boulot, Il doit s’occuper de sa famille : sa femme, les enfants, la grandmère<br />

ancienne chanteuse et danseuse.<br />

Dans le petit village où il habite, il y a :<br />

Le vieil Albert qui se promène sur le chemin,<br />

Le facteur qui lit le courrier de tout le village,<br />

Le curé qui lorgne à longueur de journée les mères de famille,<br />

Le fermier riche et peureux qui installe de nouvelles alarmes,<br />

<strong>Les</strong> jeunes qui vont et viennent à bicyclette en jacassant sans rime ni raison.<br />

Vincent n’en peut plus : le village, l’usine, la femme et les enfants et chaque lundi matin et chaque<br />

jour de la semaine…<br />

Alors, un soir, son vieux père lui donne de l’argent : « Laisse tomber tout ça, va voir un peu le<br />

monde, Naples, Venise, Constantinople, Alexandrie…<br />

Va donc chercher ailleurs le bonheur que tu imagines… ».<br />

2<br />

3


Liste technique<br />

SCÉNARIO<br />

STORY-BOARD<br />

PRODUCTION<br />

MISE EN SCENE<br />

Réalisateur<br />

1er assistant réalisateur<br />

Scripte<br />

ADMINISTRATION<br />

Directeur de pro<strong>du</strong>ction<br />

Administratrice<br />

REGIE<br />

IMAGE<br />

Directeur de la photographie<br />

1ère assistante opératrice<br />

SON<br />

Chef opérateur <strong>du</strong> son<br />

Perchman<br />

DECORATION<br />

Chef décorateur<br />

1er assistant décorateur<br />

<strong>Otar</strong> <strong>IOSSELIANI</strong><br />

Nougzar TARIELACHVILI<br />

Nana <strong>IOSSELIANI</strong><br />

Martine MARIGNAC et Maurice TINCHANT (France)<br />

Roberto CICUTTO et Luigi MUSINI (Italie)<br />

<strong>Otar</strong> <strong>IOSSELIANI</strong><br />

Christophe MARILLIER<br />

Lydia BIGARD<br />

Christian LAMBERT<br />

Enrico BALLARIN (Italie)<br />

Monique EYDAN<br />

Gianni CARPENTIERI (Italie)<br />

Christophe ANZOLI<br />

Laura CAPPATO (Italie)<br />

William LUBTCHANSY<br />

Irina LUBTCHANSKY<br />

Jérome THIAUT<br />

Franck CARTAUT<br />

Manu de CHAUVIGNY<br />

Thomas PITRE<br />

Suzanne CODOGNATO (Italie)<br />

COSTUMES<br />

MAQUILLAGE / COIFFURE<br />

MACHINERIE / ELECTRICITÉ<br />

Chef électricien<br />

Chef machiniste<br />

MONTAGE<br />

Chef monteur<br />

Assistante monteuse<br />

Monteuse Son<br />

MIXAGE<br />

MUSIQUE<br />

interprétée par<br />

Un film pro<strong>du</strong>it par<br />

avec la participation<br />

Cori D’AMBROGIO<br />

Michelle CONSTANTINIDES<br />

Eleonora DI MAULO (Italie)<br />

Jim HOWE<br />

André ATELLIAN<br />

<strong>Otar</strong> <strong>IOSSELIANI</strong><br />

Ewa LENKIEWICZ<br />

Valérie DELOOF<br />

Santiago THEVENET<br />

Claude VILLAND<br />

Nicolas ZOURABICHVILI<br />

Leonid, Tamara et Igor DRIGATSCH<br />

Gérard IGLESIA<br />

Jacques BRETAUDEAU<br />

Clara BONALDI<br />

Nicolas ZOURABICHVILI<br />

Pierre Grise Pro<strong>du</strong>ctions (France), Rhône-Alpes Cinéma<br />

(France), Mikado (Italie)<br />

Centre National de la Cinématographie, Canal +,<br />

Gimages 4, Cofimage 12, la région Rhône-Alpes<br />

Avec le soutien de Eurimages et de la Procirep<br />

35 MM - COULEUR - FORMAT : 1.66 - SON : DOLBY SR - VISA N° 98 173<br />

4<br />

5


Liste artistique<br />

les gitans<br />

La petite gitane au crocodile<br />

Lili LAVINA<br />

Igor GONIN<br />

Fanny et Zina GONIN<br />

Emmanuel de VERICOURT<br />

SANI<br />

Clémentine CARLIN<br />

DANS LA GRANDE VILLE<br />

Vincent<br />

LA FAMILLE DE VINCENT<br />

Sa femme<br />

Sa mère<br />

Son père<br />

Jacques BIDOU<br />

Anne KRAVZ-TARNAVSKY<br />

Narda BLANCHET<br />

Radslav KINSKI<br />

les cosaques<br />

Dame pipi<br />

A VENISE<br />

Franck KANE<br />

Amiran AMIRANACHVILI<br />

Pascal AUBIER<br />

Manu de CHAUVIGNY<br />

Ses fils Nicolas (l’aîné)<br />

et Gaston<br />

LES VOISINS D’EN FACE<br />

Michel<br />

Sa femme<br />

Ses enfants<br />

Son père<br />

Son frère<br />

Le fermier<br />

La bonne<br />

Dato TARIELASHVILI<br />

Avec la voix de Mathieu AMALRIC<br />

Adrien PACHOD<br />

Pascal CHANAL<br />

Myriam LAIDOUNI-DENIS<br />

Laura-Kay MONNET<br />

Nicolas PONTHUS<br />

Pierre TRICAUD<br />

Armand CHAGOT<br />

Vincent DOUHADJI<br />

Anne-Jacqueline BOUSCH<br />

Carlo, l’ami de Vincent<br />

La femme de Carlo<br />

<strong>Les</strong> amis<br />

Enzo di Martino<br />

La servante de Martino<br />

Le curé<br />

La jeune femme <strong>du</strong> train<br />

Arrigo MOZZO<br />

Nicoletta PREVEDELLO<br />

Angelo RAGAZZI<br />

Giorgio DANIELETTO<br />

Angelo RAGAZZI<br />

<strong>Otar</strong> <strong>IOSSELIANI</strong><br />

Giovanna DE NALE<br />

Dominique POZZETTO<br />

Stéphanie DUPONT<br />

LES HABITANTS DU VILLAGE<br />

L’amie de Nicolas<br />

Le curé<br />

Le pharmacien<br />

Le facteur<br />

Lucien<br />

Anna LAMOUR-FLORI<br />

Jérémy ROCHIGNEUX<br />

Yannick CARPENTIER<br />

Christian CABOLLET<br />

Claude COQUARD<br />

6<br />

7


Autour de « Lundi matin »<br />

« Je veux bien parler <strong>du</strong><br />

film, mais je crois pas<br />

que cela puisse clarifier<br />

les choses, parce qu’on passe<br />

dans le domaine des mots. Et si<br />

je voulais m’exprimer avec des<br />

mots, je ne serais pas cinéaste<br />

mais plutôt écrivain. C’est un<br />

autre langage. Le langage de<br />

cinéma est beaucoup plus<br />

vaste que celui des mots, et par<br />

principe il ne peut pas être<br />

défini par les paroles ».<br />

<strong>Otar</strong> Iosseliani<br />

8


MM : Adieu, plancher des vaches se terminait sur le<br />

départ <strong>du</strong> père, et Lundi matin commence également<br />

par le départ <strong>du</strong> père. Est-ce une suite ?<br />

OI : Dans ce film, il s’agit de la monotonie <strong>du</strong> quotidien :<br />

l’usine, le retour à la maison, l’absence d’amitié, de<br />

chaleur humaine. Vincent est ouvrier et il ne supporte<br />

plus d’être esclave, de devoir se lever tous les matins,<br />

pour aller à son boulot dégueulasse, dans une usine<br />

chimique. Le soir, à la maison, il n’a aucun moment de<br />

de gaîeté car pendant son absence, sa famille l’oublie<br />

et vit sa vie. C’est le schéma <strong>du</strong> film, mais le thème,<br />

c’est qu’on va chercher ailleurs un bonheur qu’on imagine.<br />

MM : Ton personnage se sent non seulement exclu de<br />

sa famille, mais il l’est aussi socialement.<br />

OI : Ce n’est pas une question spécifiquement sociale.<br />

Ce qui est insupportable pour moi, c’est qu’un être humain,<br />

né sur cette terre, doive gaspiller sa vie en faisant<br />

toujours le même travail, monotone et sans intérêt. Qu’il<br />

soit riche, pauvre, ou grand patron ou ouvrier, il est<br />

condamné à subir ce rythme ennuyeux et fatigant.<br />

MM : Pourtant, cette différence entre les riches et les<br />

pauvres est extrêmement marquée. Elle ne me semble<br />

pas anodine...<br />

OI : Il ne faut pas prendre ce film-là comme une analyse<br />

sociale. J’ai plutôt fait une parabole sur le malheur de la<br />

solitude. Notre personnage est seul, son père est seul, sa<br />

mère est seule, sa femme reste seule, ses enfants sont<br />

seuls. Et les amis qu’il trouve au loin le sont eux aussi. Il n’y<br />

a que quelques moments où il peut se régaler avec quelques<br />

copains, qui se dispersent aussitôt parce que chacun<br />

part de son côté. On parle aujourd’hui de « solidarité<br />

», tout ça sent un peu plus le fric que la vraie solidarité<br />

c’est à dire l’amitié, le partage, la joie de vivre un bon<br />

moment ensemble, le bonheur que l’autre existe.<br />

MM : Il y a aussi dans ce film un portrait de la famille.<br />

Des familles d’aujourd’hui, où le mari et la femme ne<br />

s’adressent plus la parole, où les enfants n’ont plus de<br />

dialogue avec les parents.<br />

OI : J’ai vu des familles aisées où les enfants détestent<br />

leurs parents. J’ai vu des familles de gens simples où<br />

mères, pères et enfants ne s’adressent pas la parole. <strong>Les</strong><br />

parents n’ont tout simplement pas le temps de communiquer<br />

avec leurs rejetons et la famille est brisée.<br />

L’absence des grandes personnes devient une habitude.<br />

Elles rentrent à la maison fatiguées et vont tout de suite<br />

se coucher. Il n’y a de temps ni pour parler aux enfants,<br />

ni pour leur transmettre une pensée, leur raconter des<br />

choses drôles, rien pour être heureux de vivre ensemble.<br />

MM : Est-ce qu’il y a un espoir chez ces enfants qui<br />

s’envolent en deltaplane ?<br />

OI : Quand les gens sont encore jeunes, ils imaginent ce<br />

monde dans l’espoir qu’ils vivront leur vie dans la joie. Je<br />

montre des enfants sages, bien élevés, mais ils sont complètement<br />

séparés des a<strong>du</strong>ltes. Seule exeption, comme<br />

dans tous les pays, la complicité entre les grands-parents<br />

10<br />

11


-tude, leur douleur, leur malheur sont fixés dans une<br />

écharpe ou un pull, qu’elles offrent à leur bien-aimé.<br />

Comme si elles leur nouaient une corde autour <strong>du</strong> cou. Je<br />

suis sûr que l’origine de la cravate que portent les fonctionnaires<br />

est une version embellie de la corde.<br />

et les petits enfants. La grand-mère <strong>du</strong> film est beaucoup<br />

plus amie avec son petit-fils que sa maman et son papa.<br />

Parce qu’elle a beaucoup plus de temps, parce qu’elle est<br />

disponible. Aujourd’hui, les grands-mères sont remplacées<br />

par les crèches, puis par les écoles maternelles, les<br />

collèges et les lycées, où on apprend à ces petits citoyens<br />

à bosser. Une fois rentrés à la maison, les enfants sont<br />

à la merci de la télévision et des jeux électroniques. Quel<br />

dommage qu’il n’y ait plus de grands-mères pour nous<br />

raconter des contes...<br />

MM : Deux voisines, enfermées dans leur maison tricotent.<br />

<strong>Les</strong> deux femmes, la riche et la pauvre, à travers<br />

leurs écharpes, semblent unies. Quelle est cette vision<br />

de ces tricoteuses, de ces Pénélope ?<br />

OI : Elles tricotent, parce qu’elles n’ont rien de mieux à<br />

faire qu’agiter automatiquement leurs mains. Leur soli-<br />

MM : Tu as tourné dans des vraies usines de pro<strong>du</strong>its<br />

chimiques (il se trouve que celle qui a explosé à<br />

Toulouse, quatre ou cinq mois après le tournage, était<br />

la sœur jumelle de celle qui figure dans le film), la<br />

campagne est une vraie campagne, et Venise est Venise.<br />

Comment, à partir de ces éléments réels, arrive-t-on à<br />

ce film par moment presque surréaliste?<br />

OI : Commençons par l’interdiction. On voit l’interdiction<br />

la plus élémentaire, l’interdiction de fumer. Cela provoque<br />

une révolte en moi, parce que quand les européens sont<br />

allés en Amérique, c’est eux qui en ont rapporté le tabac.<br />

Avec ce tabac, ils ont construit une in<strong>du</strong>strie, et les européens<br />

et les américains ont gagné énormément d’argent.<br />

Et nous, on a commencé à fumer comme des locomotives.<br />

Tout d’un coup, stop, on interdit de fumer, le prix <strong>du</strong> tabac<br />

augmente. Ça c’est révoltant. Surtout quand on pense<br />

aux Etats-Unis où des usines à la chaîne n’arrêtent pas<br />

de nous fournir des cigarettes de tous types possibles,<br />

mais où il est interdit de fumer dans les restaurants, et<br />

12


même dans les rues. Tout ce qui se passe dans le film<br />

ressemble à la réalité. Evidemment, l’usine chimique est<br />

une vraie. Mais nous avons créé notre usine chimique à<br />

nous, bourrée de gaz de différentes couleurs, nous avons<br />

ajouté des bruits terrifiants. De même, dans le village,<br />

nous avons une famille paisible, avec deux enfants<br />

extrêmement doués et malins, bourrés de fantaisie. Ils<br />

s’envolent dans leurs rêves, dans leur invention, vers<br />

quelque chose qui visiblement n’existera pas quand ils<br />

seront a<strong>du</strong>ltes. L’un peint une fresque de Saint Georges,<br />

l’autre bricole, chante et joue <strong>du</strong> piano.<br />

MM : C’est aussi un film sur l’exil.<br />

OI : C’est un film sur l’impossibilité de l’exil. Si on espère<br />

qu’on va trouver le bonheur ailleurs, on se trompe. Et<br />

notre personnage, Vincent, est suffisamment observateur<br />

pour conclure qu’il vaut mieux rentrer chez soi, parce<br />

que le monde est partout pareil... « Poussière tu es.<br />

Poussière tu redeviendras ».<br />

MM : Pour toi, le foyer familial est l’antichambre de la<br />

mort ?<br />

OI : Quand les marins voulaient maudire quelqu’un, ils lui<br />

disaient : «Tu vas mourir dans ton lit ». Pour eux, mieux<br />

vaut être naufragé et se noyer dans la tempête que de<br />

mourir dans son lit.<br />

MM : Alors tu te sens plutôt marin ?<br />

OI : Pour le moment oui.<br />

MM : Dans les séquences qui ne sont absolument pas<br />

réalistes mais qui, en même temps, ont un poids<br />

important dans le film, que représente pour toi cette<br />

rencontre, ce personnage énigmatique de l’ami d’enfance<br />

qui se travestit ?<br />

OI : Vincent n’est pas tout simplement un ouvrier, il<br />

s’occupe un peu de peinture. Visiblement il a un passé<br />

qu’il a été obligé d’oublier quand il s’est marié et qu’il a<br />

créé une famille. Il croise un ami d’autrefois, qui est dans<br />

une situation bizarre : il habite dans un sous-sol, et n’a<br />

que deux rats pour copains. Il est obligé de se déguiser<br />

en dame-pipi pour gagner son pain. Ils ont des souvenirs<br />

d’enfance, ce sont de vrais anciens copains... Ils se sont<br />

sans doute rêvés peintres ensemble.<br />

MM : Pourquoi Venise finalement ?<br />

OI : Je pensais l’envoyer dans un pays lointain. Mais les<br />

pays lointains, on les connaît déjà. S’il y a un pays<br />

étrange et proche, c’est Venise. C’est une semi-réalité, un<br />

semi-fantasme. J’ai ren<strong>du</strong> ce décor aussi peu carte<br />

postale que possible : il y a des palais, des barques, les<br />

gens se déplacent sur l’eau, l’eau est présente tout le<br />

temps. Venise en soi, c’est un personnage. Quand on la<br />

peuple de personnes chaleureuses, simples et normales,<br />

on efface le décor traditionnel et on peut être sé<strong>du</strong>it par<br />

leur manière de vivre. Mais le charme est là. Quand on<br />

descend <strong>du</strong> train et que l’on se retrouve au bord <strong>du</strong> Grand<br />

canal, on est ébloui par la beauté qui se présente à nos<br />

yeux. Pour un cinéaste, tourner à Venise est un plaisir.<br />

Un travelling fait sur un bateau n’aura jamais le même<br />

rythme qu’un travelling sur une voiture… Dans notre<br />

cas, cela correspond parfaitement à l’état d’esprit de<br />

notre voyageur, qui commence à vivre en observateur<br />

tranquille. Ce qu’on entend comme sons à Venise est<br />

très particulier : au lieu de la rumeur des voitures, comme<br />

dans toutes les autres villes, on entend le doux ronronnement<br />

des petits moteurs des barques, le clapotis des<br />

rames qui se noient dans les mélodies des chants<br />

accompagnés de l’accordéon et de la guitare.<br />

Entretien réalisé par Martine Marignac – Pierre Grise Pro<strong>du</strong>ctions<br />

14<br />

15


<strong>Otar</strong> Iosseliani<br />

16<br />

1959 / 1965<br />

1962<br />

1966<br />

1970<br />

1976<br />

1982<br />

1983<br />

1984<br />

1988<br />

1989<br />

1992<br />

1994<br />

1996<br />

1998<br />

2001<br />

AU STUDIO DE TBILISSI<br />

Réalisation de 10 courts métrages<br />

Avril - Inédit en France<br />

La chute des feuilles<br />

Semaine de la Critique - Cannes 1968<br />

Prix Georges Sadoul / Prix Fipresci à Cannes<br />

Il était une fois un merle chanteur<br />

Meilleur film étranger en Italie en 1974<br />

Présenté à la Quinzaine des Réalisateurs Cannes 1974<br />

Pastorale<br />

Prix Fipresci au Festival de Berlin 1981<br />

EN FRANCE<br />

7 pièces pour le cinéma noir et blanc<br />

Euskadi<br />

Sélection Officielle pour la Quinzaine des réalisateurs à Cannes<br />

<strong>Les</strong> favoris de la lune<br />

Grand Prix <strong>du</strong> Festival de Venise<br />

Le petit monastère en Toscane<br />

Prix <strong>du</strong> meilleur Documentaire (Société des Gens de Lettres)<br />

Et la lumière fut<br />

Grand Prix <strong>du</strong> Festival de Venise<br />

La chasse aux papillons<br />

Grand Prix de l’Académie des Arts de Berlin<br />

Prix Triomphe (Meilleure oeuvre étrangère - Russie)<br />

Seule Géorgie - Documentaire pour Arte (4 heures)<br />

Brigands, chapitre VII<br />

Grand Prix <strong>du</strong> Festival de Venise<br />

Prix d’interprétation au Festival de Dunkerque<br />

Adieu, plancher des vaches<br />

Sélection Officielle au Festival de Cannes1999<br />

Prix Louis Delluc 1999<br />

Lundi matin<br />

Sélection Officielle au Festival de Berlin 2002

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