Histoire du costume - Ning Mui Kung Fu Organisation

Histoire du costume - Ning Mui Kung Fu Organisation Histoire du costume - Ning Mui Kung Fu Organisation

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Histoire du costume - Wikipédia Les Akkadiens, peuple sémite différent des Sumériens et ne parlant pas la même langue, adoptent cependant entièrement le costume primitif sumérien qu'ils enrichissent et tendent à emphatiser. Dans son ensemble, le costume assyro-babylonien connait une évolution (les étoffes sont richement décorées et colorées) mais ne sera pas essentiellement différent. Les coiffures masculines sont cependant plus élaborées, les cheveux sont portés longs et frisés au fer ainsi que la barbe en ondes régulières. Le goût de la parure est manifeste, les bijoux, nombreux, s'alourdissent, pendants d'oreilles, colliers à plusieurs rangs composés d'amulettes, sont portés par les deux sexes. Hommes comme femmes sont communément chaussés de sandales laissant le dessus du pied découvert, lacé à la cheville, le gros orteil passant dans un anneau. La chaussure fermée fait son apparition, introduite par les populations des montagnes. Vers -1 200, une loi assyrienne ordonne aux femmes mariées de sortir voilées. e Au III millénaire, la suprématie de la civilisation sumérienne formée depuis plusieurs siècles déjà voit rayonner sa culture et son mode vestimentaire jusqu'en Asie mineure et en Syrie, face à Chypre, et de là dans les Cyclades. Plus au sud jusqu'à Byblos, l'influence vestimentaire sumérienne est attestée. Régions côtières D'altitude variable, il s'agit essentiellement des régions de la Méditerranée orientale et des bords de la mer Noire, mais d'autres aussi. Ce n'est qu'à partir de l'invasion dorienne et des migrations qu'elle provoque que les colonies ioniennes forment un groupe puissant et homogène. Le costume des populations côtières de la mer Noire jusqu'à l'Oronte semble au départ ne pas avoir été très différent du costume sumérien dans sa variante montagnarde apportée par les Hittites telles que les manches longues des pasteurs. � Ionie De - 1 300 à - 1 700, le bloc culturel que forment Troie, la Phrygie et la Carie, bien que portant un habillement propre aux grecs, adopte largement les usages vestimentaires orientaux originaires de Mésopotamie. Cette adoption et ce mélange était facilité par la plus grande liberté des femmes d'Asie. Les ioniennes partagent la vie des hommes et prennent leur repas avec eux. Celles-ci ne sont pas voilées, et celles des classes aisées portent des tuniques d'étoffe de chanvre rose et transparente, brodée d'or. La coûteuse pourpre est très recherchée au point que les phéniciens iront chercher plus à l'ouest et au de-là des colonnes d'Hercule la précieuse teinture dont ils ne parviennent plus à satisfaire la demande. C'est en Ionie que les grecs prennent l'habitude de plisser les vêtements. Indubitablement, la mode ionienne fut somptueuse, indice d'une société connaissant une certaine opulence. Les hommes portent la tunique courte de lin. Celle-ci est un sous-vêtement, fermé sur un côté par une couture. Les Phéniciens propagèrent dans leur sillage toutes les modes et de toutes les influences rencontrées ; ce furent eux à transmettre cette tunique, dont ils furent vraisemblablement les inventeurs, aux cariens. Elle a été portée à l'époque dans toute l'Asie Mineure. Elle peut être longue pour le fêtes : c'est le khiton des grecs, repris de kitoneh, mot sémite désignant le lin en araméen. Homère put donc parler des ioniens « traînant leur tunique ». Les femmes portaient également cette tunique dans sa version longue, s'agrafant d'un côté par une fibule, guère différente de celle que e portaient encore communément les femmes berbères dans la première moitié du XX siècle. � Syrie, Palestine et Phénicie http://fr.wikipedia.org/wiki/Histoire_du_costume Seite 4 von 15 09.03.2009

Histoire du costume - Wikipédia e Durant le III millénaire, le costume de ces populations se rattache à celui de Sumer et à son grand e châle drapé. Il perdure jusqu'au I millénaire et le manteau des Israélites en est une variante. En Syrie et surtout en Phénicie, il est bigarré de couleurs bleues et rouges, décoré de fleurs et rosaces. À partir e du II millénaire, le jupon-pagne s'inspire du costume égéen, mais également du shenti égyptien, sorte de cache-sexe croisé et relevé sur le devant. Le premier, brodé de fils multicolores, descend jusqu'aux genoux et est drapé aux hanches formant ceinture, le second est de léger tissu blanc. La coiffure masculine est le turban mésopotamien ou la calotte sumérienne. Le vêtement féminin par excellence reste durant deux millénaires le grand châle drapé, ample et plissé à l'égyptienne. Les femmes portent une coiffe, sorte de tiare cylindrique d'où part un long voile enveloppant réservée aux femmes mariées. Cependant, aux alentour de -1 400 à - 1 200 elles semblent porter un vêtement inspiré du costume crétois. On sait que les crétois s'installaient en Syrie pour commercer, conservaient et propageaient les modes égéennes. Cette époque coïncide avec l'apogée de la civilisation crétoise et ses modes sont portées tant dans les Cyclades qu'à Chypre. Elles furent adoptées sans réserve par les phéniciennes, s'habillant comme les élégantes de Cnossos. � Les Hébreux Leur costume est assez conservateur, sans doute à cause de leurs pérégrinations qui fait se maintenir plus longtemps leur costume dérivé du châle sumérien. La Bible donne peu de détails à ce sujet et on n'a pas de renseignements sur leur costume à la période de l'entrée en Canaan. Leur religion interdisant toute représentation humaine, c'est davantage l'iconographie des peuples qu'ils ont côtoyés et qui les ont représentés qui renseigne. À la fin de l'âge du bronze, (correspondant aux e e XVIII et XIX dynastie du Nouvel Empire égyptien), ils portent toutefois le grand châle enroulé plusieurs fois autour du corps et retenu par une ceinture, nouveauté introduite en Mésopotamie par les hittites, formant pélerine sur les épaules. Les femmes, vers -700 à -680, portent la tunique unie et longue et un long voile les enveloppant jusqu'aux pieds. Il semble cependant qu'elles aient eu la tête nue et le visage découvert, avec un ruban dans les cheveux. Ainsi apparaissent-elles sur les bas-reliefs de la prise de Lakish par Sennachérib. Ceci contraste avec ce qu'en dit plus tard Tertullien au III siècle à Carthage où il exhorte les chrétiennes à sortir voilées comme les juives. Le Deutéronome interdit sévèrement aux femmes les vêtements masculins et réciproquement. La Torah prohibe le plissé transparent égyptien et fulmine les modes efféminées égyptiennes. Certaines prescriptions bibliques en matière vestimentaire recommandent les franges et un cordon bleu aux pans des vêtements. Les juifs adoptent cependant le costume grec, portant le khiton et l'himation, mais avec des pompons aux angles, mode qui se répand ailleurs. Régions montagneuses Il s'agit des régions de montagne ou des hauts plateaux que sont l'Anatolie, la Cappadoce, l'Arménie, le Caucase, la Perse, (l'Iran) le Turkestan,l'Afghanistan et le Balouchistan. e Là, vers le début de II millénaire, les peuples des steppes poussent devant eux d'autres peuples autochtones et semi-nomades qui s'installent dans les vallées, principalement en Mésopotamie et en Chaldée, par vagues successives. Un empire Hyksos se forme, dominé par une aristocratie Mitanienne, de Babylone à Tyr, englobant l'Égypte, et qui va durer plus d'un siècle et demi. http://fr.wikipedia.org/wiki/Histoire_du_costume e Seite 5 von 15 09.03.2009

<strong>Histoire</strong> <strong>du</strong> <strong>costume</strong> - Wikipédia<br />

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Durant le III millénaire, le <strong>costume</strong> de ces populations se rattache à celui de Sumer et à son grand<br />

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châle drapé. Il per<strong>du</strong>re jusqu'au I millénaire et le manteau des Israélites en est une variante. En Syrie<br />

et surtout en Phénicie, il est bigarré de couleurs bleues et rouges, décoré de fleurs et rosaces. À partir<br />

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<strong>du</strong> II millénaire, le jupon-pagne s'inspire <strong>du</strong> <strong>costume</strong> égéen, mais également <strong>du</strong> shenti égyptien,<br />

sorte de cache-sexe croisé et relevé sur le devant. Le premier, brodé de fils multicolores, descend<br />

jusqu'aux genoux et est drapé aux hanches formant ceinture, le second est de léger tissu blanc. La<br />

coiffure masculine est le turban mésopotamien ou la calotte sumérienne.<br />

Le vêtement féminin par excellence reste <strong>du</strong>rant deux millénaires le grand châle drapé, ample et<br />

plissé à l'égyptienne. Les femmes portent une coiffe, sorte de tiare cylindrique d'où part un long voile<br />

enveloppant réservée aux femmes mariées. Cependant, aux alentour de -1 400 à - 1 200 elles<br />

semblent porter un vêtement inspiré <strong>du</strong> <strong>costume</strong> crétois. On sait que les crétois s'installaient en Syrie<br />

pour commercer, conservaient et propageaient les modes égéennes. Cette époque coïncide avec<br />

l'apogée de la civilisation crétoise et ses modes sont portées tant dans les Cyclades qu'à Chypre. Elles<br />

furent adoptées sans réserve par les phéniciennes, s'habillant comme les élégantes de Cnossos.<br />

� Les Hébreux<br />

Leur <strong>costume</strong> est assez conservateur, sans doute à cause de leurs pérégrinations qui fait se maintenir<br />

plus longtemps leur <strong>costume</strong> dérivé <strong>du</strong> châle sumérien. La Bible donne peu de détails à ce sujet et on<br />

n'a pas de renseignements sur leur <strong>costume</strong> à la période de l'entrée en Canaan. Leur religion<br />

interdisant toute représentation humaine, c'est davantage l'iconographie des peuples qu'ils ont<br />

côtoyés et qui les ont représentés qui renseigne. À la fin de l'âge <strong>du</strong> bronze, (correspondant aux<br />

e e<br />

XVIII et XIX dynastie <strong>du</strong> Nouvel Empire égyptien), ils portent toutefois le grand châle enroulé<br />

plusieurs fois autour <strong>du</strong> corps et retenu par une ceinture, nouveauté intro<strong>du</strong>ite en Mésopotamie par<br />

les hittites, formant pélerine sur les épaules.<br />

Les femmes, vers -700 à -680, portent la tunique unie et longue et un long voile les enveloppant<br />

jusqu'aux pieds. Il semble cependant qu'elles aient eu la tête nue et le visage découvert, avec un<br />

ruban dans les cheveux. Ainsi apparaissent-elles sur les bas-reliefs de la prise de Lakish par<br />

Sennachérib. Ceci contraste avec ce qu'en dit plus tard Tertullien au III siècle à Carthage où il<br />

exhorte les chrétiennes à sortir voilées comme les juives.<br />

Le Deutéronome interdit sévèrement aux femmes les vêtements masculins et réciproquement. La<br />

Torah prohibe le plissé transparent égyptien et fulmine les modes efféminées égyptiennes.<br />

Certaines prescriptions bibliques en matière vestimentaire recommandent les franges et un cordon<br />

bleu aux pans des vêtements. Les juifs adoptent cependant le <strong>costume</strong> grec, portant le khiton et<br />

l'himation, mais avec des pompons aux angles, mode qui se répand ailleurs.<br />

Régions montagneuses<br />

Il s'agit des régions de montagne ou des hauts plateaux que sont l'Anatolie, la Cappadoce, l'Arménie,<br />

le Caucase, la Perse, (l'Iran) le Turkestan,l'Afghanistan et le Balouchistan.<br />

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Là, vers le début de II millénaire, les peuples des steppes poussent devant eux d'autres peuples<br />

autochtones et semi-nomades qui s'installent dans les vallées, principalement en Mésopotamie et en<br />

Chaldée, par vagues successives. Un empire Hyksos se forme, dominé par une aristocratie<br />

Mitanienne, de Babylone à Tyr, englobant l'Égypte, et qui va <strong>du</strong>rer plus d'un siècle et demi.<br />

http://fr.wikipedia.org/wiki/<strong>Histoire</strong>_<strong>du</strong>_<strong>costume</strong><br />

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09.03.2009

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