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Le magazine des Laurentides - Flèche Mag

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Volume 6 Édition 6 | Mai 2008<br />

L e m a g a z i n e d e s L a u r e n t i d e s<br />

• PRÉVOST •<br />

Sylvie Fréchette<br />

Médaillée OR et Conférencière<br />

• PRÉVOST •<br />

Claude Charbonneau<br />

Maire de Prévost<br />

• LES BÂTISSEURS •<br />

Carmen &<br />

Jacques Aubry<br />

<strong>Le</strong> Bifthèque de St-Sauveur,<br />

Ofuro Spa… et beaucoup plus<br />

• TENDANCE MUSIQUE •<br />

Étienne Grégoire<br />

Directeur musical<br />

et animateur<br />

Rose, The Lost Fingers<br />

• TENDANCE HORTICOLES •<br />

Arbres matures<br />

Annuelles et vivaces<br />

Bassin d’eau<br />

1652, boul. Ste-Adèle, Ste-Adèle Qc 450.229.5444 1. 866.602.8349


SOMMAIRE Mai2008 Volume 6 Édition 6<br />

6<br />

Personnalité <strong>des</strong> Laurenti<strong>des</strong><br />

Sylvie Fréchette<br />

14<br />

Bâtisseurs <strong>des</strong> Laurenti<strong>des</strong><br />

Carmen & Jacques Aubry<br />

10<br />

M. <strong>Le</strong> Maire « Prévost »<br />

M. Claude Charbonneau<br />

18<br />

« Politicly connect »<br />

Claude Cousineau<br />

Député de Bertrand<br />

8<br />

Arbres Matures<br />

30<br />

Annuelles et vivaces<br />

TENDANCES HORTICOLES<br />

25<br />

Bassin d’eau<br />

9 Tendance Musique<br />

11 Un peu de Littérature<br />

13 Touristiquement vôtre !<br />

19 Salut ! «Santé ou simplement<br />

«à la bonne vôtre !»<br />

20 Achat, Négo, Financement…<br />

21 Cinéma<br />

22 En forme<br />

27 <strong>Flèche</strong> Cuisine… Bon Appétit !<br />

26<br />

28<br />

ÉditeursJean-PierreCharland&BrigitteLatourPublicité(département<strong>des</strong>ventes)<br />

NatalieLévesque,VanessaTanguay,AnnieLanglois,StéphanieAubin&LyneLangloisDirecteurde<br />

productionKarlMorrisseauGraphisteNancyArsenaultJournalisteKathleenFillionCollaborateurs<br />

SylvieCondrain,IsabelleLatour,PeggyTassignon,Jean-HuguesMousseau,LyneBouchard,<br />

ÉtienneGrégoire&MXPhotographeComptabilitéLiseBenoitDistributionSylvainCharbonneau<br />

(Bonneau)&GœrgesCharbonneau<br />

Aménagement paysager<br />

3 Jardins Aqua<strong>des</strong>ign<br />

5 Denis Labelle Entrepreneur paysagiste<br />

7 La Gazonnière Lauzon & Frères<br />

8 Bonzaï<br />

10 <strong>Le</strong>s Éclairages Lou<br />

12 Paysagement Mario Potvin<br />

13 Carmen Daoust<br />

16-17 Entreprises D.T.<br />

18 P. Brisebois et Fils<br />

21 Aménagement Denis & Fils inc.<br />

23 Jardin D’Ombre et de Lumière<br />

24 Tourbière Lavigne<br />

29 <strong>Le</strong>s Plantations Létourneau<br />

30 Paysagement M & M Monique Proulx<br />

31 <strong>Le</strong>s Aménagements paysagers Mario Godard<br />

32 Paysages Laurentiens<br />

Outils, machinerie & excavation<br />

10 <strong>Le</strong>s excavations Richard Gauthier<br />

13 Jean Miller location inc.<br />

15 Centre de Batterie SSL<br />

19 Daniel Filion Excavation inc.<br />

20 Location d’outils Mecatech<br />

24 J.René Lafond<br />

25 Excavation R.B. Gauthier<br />

26 Équipement Laurentien Ste-Agathe<br />

29 Équipements G. Gagnon inc.<br />

Pierres, pavés, murs & murets<br />

4 <strong>Le</strong>s Blocs de ciment Mirabel inc.<br />

7 Centre de distribution Pavescompte<br />

9 Béto-Bloc<br />

19 Inex MK 2006<br />

30 Pavages Expert Plus<br />

31 Béton Cellulaire inc.<br />

Rénovations<br />

6 Portes de Garage du Nord<br />

8 Osmose Pentox<br />

22 Toiture Future<br />

26 Quincaillerie-Vitrerie Théorêt<br />

27 Fenêtres Mirabel<br />

Détente & plaisir<br />

3 Spa Direct Déco<br />

10 <strong>Le</strong>s Bois NPE<br />

11 Quais Guy Lafantaisie enr.<br />

11 <strong>Le</strong>s Foyers Rustiques<br />

15 Metro Chevrefils<br />

15 Conception Forget<br />

25 Club Foyer Décor<br />

27 Bain Douche Plus<br />

Patios, gazébos, cabanons & clôtures<br />

2 Toit du Sud<br />

12 Cabanons Prévost<br />

14 Clôtures <strong>des</strong> Monts<br />

18 Cabanons Fontaine Meubles de Jardins Blainville<br />

21 Alys Innovation<br />

Autres<br />

6 Centre éducatif canin<br />

14 Vortex Solution<br />

19 Duo Vac<br />

26 Fripes & Plus<br />

<strong>Flèche</strong><strong>Mag</strong>Médiaestpubliéà25000exemplairesparéditionetdistribuégratuitement100%endépôtdeRosemèreàTremblantetdeTerrebonneàLachute.<strong>Le</strong>contenu<br />

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2<br />

Volume 6 Édition 6 | Mai 2008 www.flechemag.com<br />

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ÇA BAIGNE…<br />

PERSONNALITÉ DES LAURENTIDES<br />

Sylvie Fréchette, la médaillée en nage synchronisée, devenue conférencière<br />

Pour ceux qui croient que la pensée positive ne peut fonctionner que lorsque tout va déjà bien, erreur. Sylvie Fréchette<br />

prouve par son vécu que même en plein malheur, tout est encore possible. Pour bien comprendre rappelons-nous les tristes<br />

événements qui avaient précédé la performance «parfaite» de l’athlète aux Jeux de Barcelone. Quelques mois avant leur<br />

tenue, son grand-père décède et une semaine avant, son fiancé se suicide.<br />

Malgré cette ambiance de tragédie Sylvie poursuit le rêve olympique<br />

et exécute la performance de sa vie en ‘92. Mais, la médaille d’or<br />

lui glissera d’entre les mains à cause de l’erreur d’une juge. Néanmoins,<br />

dans la réalité du terrain extrêmement complexe <strong>des</strong> Jeux, la force intérieure<br />

de Sylvie l'exonère de ce grand huit émotionnel, pour n'obéir qu'à <strong>des</strong> intuitions<br />

paisibles et tenaces. Elle ne perd pas confiance, elle ne perd pas la<br />

face. Pourquoi, comment ? « Ce fut toute une année c’est vrai, mais j’étais<br />

tellement bien entourée, une entraîneure extraordinaire, et ma mère très<br />

présente… avec le recul, je ne repasserais pas au travers par contre. » confie-t-elle.<br />

Peut-être que derrière le masque une lente douleur macère ? À l’image de<br />

son sport ? Parce que la nage synchronisée est selon plusieurs une sorte de<br />

quintessence du « faire semblant ». Cheveux décorés, les filles doivent continuer<br />

de sourire et rayonner toujours et tout le temps alors qu’elles ont mal<br />

partout et qu’elles manquent de souffle.<br />

Bien non. Quand on a devant soi Sylvie Fréchette, on est devant quelqu’un<br />

de « vrai », chez qui la dimension du personnage public n’a jamais dépassé<br />

celle de la sportive et de l’être humain. Pas un zeste prétentieuse, la<br />

notoriété n’a pas étourdi la femme de quarante ans, plutôt éprise de<br />

discipline. Aujourd’hui mère de deux fillettes, la résidente de Prévost adore<br />

sa vie familiale de même que le père de ses enfants, un preneur de son<br />

rencontré sur le plateau de « O » (spectacle qu’elle avait entièrement<br />

monté) à Las Vegas, dans le cadre de son contrat avec le Cirque du soleil.<br />

Elle y était à la fois <strong>des</strong>igner aquatique, chorégraphe et artiste.<br />

De ses expériences elle a conservé l’élégance du ballet aquatique, la force,<br />

l’endurance d’une grande nageuse et un esprit créatif bien sûr. Maintenant<br />

elle tire profit de ses expériences professionnelles et personnelles en motivant<br />

les gens à ne pas lâcher et les encourage à faire face aux défis de la vie.<br />

L’année dernière Sylvie a donné en tout quatre-vingts conférences, en Europe<br />

notamment et dans l’Ouest canadien, dans les écoles ou en entreprises. « Je<br />

fais ma place dans le monde <strong>des</strong> conférences. Elles portent principalement<br />

sur le leadership, le travail d’équipe et l’adaptation au changement. »<br />

résume la femme d’affaires, qui refuse de parler à long terme quand on lui<br />

demande si le métier de conférencière lui donne une impression d’aboutissement<br />

professionnel. « En fait je n’ai aucune idée. J’ignore ce que je ferais<br />

d’autre ou si le désir de motiver les gens saura me nourrir tout le temps. Je<br />

me trouve privilégiée, je ne pensais pas qu’on pouvait être au sommet de sa<br />

vie à un moment donné. En même temps je suis sûre que présentement, ce<br />

n’est pas le dernier sommet de mon existence. La vie commencerait vraiment<br />

à 40 ans!» exprime-t-elle.<br />

<strong>Flèche</strong> : Ça vous manque Las Vegas ?<br />

Sylvie Fréchette : <strong>Le</strong> soleil constant oui un peu, c’est fabuleux de ne devoir<br />

Par: Kathleen Fillion pour <strong>Flèche</strong> <strong>Mag</strong> Media<br />

kathleen@flechecible.com<br />

jamais programmer son quotidien en fonction de la météo. Au Québec on<br />

parle constamment de météo, beaucoup trop. Et de neige, de saisons, c’est<br />

ennuyant à la longue non ?<br />

<strong>Flèche</strong> : Et les Laurenti<strong>des</strong>, est-ce un choix définitif comme lieu de vie ?<br />

Sylvie Fréchette : Là encore je ne sais pas. « Home is where we are » est un<br />

peu mon credo. Du moment que tu es avec ceux que tu aimes, à l’aise dans<br />

les déplacements, et que chaque membre de ta famille a développé un côté<br />

un peu nomade, on ne peut savoir » Sylvie Fréchette insiste néanmoins pour<br />

dire que la région est l’une <strong>des</strong> plus jolies, grâce à l’abondance <strong>des</strong> cours<br />

d’eau notamment. L’eau, élément de prédilection de la conférencière.<br />

« J’aime le nord surtout pour les gens, les activités de plein air pour les<br />

enfants et le côté zen de la qualité de vie. Seul bémol je n’ai pas trouvé une<br />

école de yoga qui me corresponde<br />

vraiment dans le coin,<br />

qui vienne me chercher. Mais bien<br />

sûr c’est un détail… » a conclu la<br />

femme <strong>des</strong> Laurenti<strong>des</strong>.<br />

De toute évidence « l’attitude »<br />

revêt une force inestimable pour<br />

Sylvie Fréchette. Expressive et<br />

terre à terre, dominée par un<br />

désir d’avancement et de<br />

positivisme, elle dégage quelque<br />

chose de réellement puissant. Il<br />

n’est pas étonnant qu’elle soit<br />

en demande en tant que<br />

conférencière…<br />

6<br />

Volume 6 Édition 6 | Mai 2008 www.flechemag.com<br />

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L’ACHAT D’ARBRES MATURES<br />

Par: Kathleen Fillion pour <strong>Flèche</strong> <strong>Mag</strong> Media<br />

kathleen@flechecible.com<br />

SILENCE ÇA POUSSE…<br />

Au-delà de la considération philosophique de l’arbre qui pousse<br />

avec le temps qui passe, simultanément aux<br />

enfants qui grandissent et symbole de stabilité,<br />

on assiste à un réel engouement pour l’achat<br />

d’arbres déjà matures.<br />

En effet, les acquéreurs de maisons<br />

neuves par exemple, souhaitent de<br />

plus en plus voir autour de leur<br />

résidence, de grands arbres. Que<br />

ce soit un bouleau, un érable, un<br />

chêne, les Québécois se magasinent<br />

<strong>des</strong> arbres le printemps venu.<br />

Quoiqu’il n’existe pas encore de<br />

graines ou de glands magiques qui<br />

font pousser <strong>des</strong> chênes en les lançant<br />

dans <strong>des</strong> trous, quelques horticulteurs ou<br />

pépinières tiennent <strong>des</strong> arbres dont la hauteur,<br />

de même que le volume sont considérables.<br />

«Un arbre de calibre a un impact quasi immédiat sur l’environnement<br />

note Jean-luc Dewailly, arboriculteur pour <strong>Le</strong>s plantations<br />

Létourneau, un arbre mature sera avantageux sur le plan esthétique,<br />

mais il peut également éviter le recours aux climatiseurs s’il est planté<br />

en façade sud d’une résidence car il apportera de l’ombre. Et comme<br />

les gens ne veulent pas attendre 15 ou 20 ans souvent<br />

car ils auront vendu avant ce délai, ils veulent<br />

pouvoir profiter d’arbres mature pour<br />

<strong>des</strong> raisons d’intimité entre autre,<br />

ou encore pour dissimuler<br />

quelque chose de disgracieux<br />

sur le terrain. <strong>Le</strong>s<br />

arbres masquent bien.»<br />

explique le professionnel.<br />

<strong>Le</strong>s grands arbres<br />

coûtent-ils cher ? « <strong>Le</strong><br />

prix est élaboré en<br />

fonction de la taille.<br />

Selon que l’arbre est de<br />

croissance lente ou rapide. Un<br />

arbre qui a passé 10 ou 15 ans en<br />

champs vaut bien plus que le prix<br />

qu’on le vendra. Donc les plus onéreux sont<br />

ceux qui poussent lentement et inversement l’arbre<br />

poussant plus rapidement sera moins cher. C’est la croissance qui<br />

définit le prix. Alors l’achat de l’arbre plus la plantation peut jouer<br />

entre 1 500.00$ et 3 000.00$. Finalement il s’agit d’un investissement<br />

durable… »<br />

<strong>Le</strong>s imbattables en matière de croissance rapide sont le tilleul, le<br />

frêne, et l’érable à sucre. « Nous dans la profession, pour parler d’un<br />

arbre de calibre, ce sera du 40, 50 ou 60 mm de diamètre. Ceux-là<br />

ont un impact immédiat sur la végétalisation du jardin. Ils permettent<br />

d’avoir un environnement paysager rapide, agréable visuellement.<br />

» ajoute Jean-Luc.<br />

Dans les formats énoncés ce sont de gros arbres, qui malgré tout<br />

peuvent se planter à la maison sans problème, et sans machinerie.<br />

<strong>Le</strong>s plus demandés sont les arbres à feuillage coloré, tels que le<br />

Prunus de Schubert, l’érable à feuille rouge, (royal red). Ou encore<br />

les arbres indigènes comme le chêne rouge et l’érable à sucre. Et pour<br />

le plus petit terrain, le lilas japonais est un grand classique.<br />

Dans l’extrême <strong>des</strong> cas, la plantation d’un sujet de 150 mm et<br />

plus (diamètre) pesant 3400 lbs, avec une hauteur de 20-25 pieds,<br />

nécessitera la machinerie, c'est-à-dire une pelle mécanique et un<br />

camion. Plusieurs résidents de secteurs cossus, n’hésitent pas devant<br />

l’achat d’arbres gigantesques au look centenaire…<br />

Il est déconseillé d’acheter <strong>des</strong> arbres de gran<strong>des</strong> forces dans les<br />

pépinières ou centres de jardin à cause de leur prix exorbitant.<br />

Rendez-vous plutôt chez les arboriculteurs. Là vous trouverez de<br />

bons conseillers sachant exactement quel arbre mature sera<br />

adéquat, en fonction de votre espace, et de la végétation déjà<br />

existante sur votre terrain.<br />

TENDANCE MUSIQUE<br />

Par: Étienne Grégoire, Directeur musical et animateur Je reviens Chez Nous et<br />

le Décompte en rappel : du lundi au jeudi de 16h à 19h | etienne.gregoire@cime.fm<br />

8<br />

La musique est bien sûr une question de goûts personnels, mais selon moi il s'agit aussi d'ambiance et de style. On entend souvent les<br />

mêmes chansons d’artistes ou de groupes, mais dans plusieurs cas, ça vaut la peine d’aller plus loin…<br />

The Lost Fingers : comme si guitares et contrebasses avaient explosées<br />

sur les hits <strong>des</strong> années 80 !<br />

Je vous parle souvent de la vague de reprise qui déferle sur le Québec: Cossette, Pelletier,<br />

Jonas, Shock… même Dion s’est mise de la partie… Mais voici enfin du vieux NOUVEAU!<br />

<strong>Le</strong> trio jazz originaire The Lost Fingers, sortant du Conservatoire de Québec, s’amuse à<br />

reprendre les succès <strong>des</strong> années 80 avec une saveur toute à fait originale… Un jazz<br />

rythmé et coloré, teinté d’humour qui nous ramène sous une toute autre forme les<br />

AC/DC, SoftCell, Stevie Wonder, Bon Jovi, Stevie Wonder, Michael Jackson… et même<br />

Samantha Fox et Céline Dion! <strong>Le</strong> premier extrait de l’album «Lost in the 80’s» est une<br />

pièce de la fin de la décennie, signée TechnoTronic, «Pump up the jam». L’album est<br />

en magasin… et laissez-vous inspirer par les quelques extraits que vous trouverez ici<br />

myspace.com/thelostfingers SA-VOU-REUX!<br />

Un air rafraîchissant souffle sur le printemps<br />

Elle raconte ses chansons et fredonne <strong>des</strong> histoires sur « La liste », son album en<br />

magasin depuis l’automne dernier. Depuis que la pièce titre est sortie à la radio,<br />

elle fait réagir. ROSE dit s’inspirer de l’esprit de Janis Joplin et de la musique de<br />

Bob Dylan… et me fait un peu penser à Carla Bruni. C’est du bonbon en chansons…<br />

léger et sucré, ça vous accrochera un sourire, garanti. Ah ! Oui… j’oubliais de vous<br />

dire : elle est française ! Et remporte un franc succès là-bas : elle affiche complet<br />

à l’Olympia de Paris le 18 juin…<br />

rose-lesite.fr/<br />

Volume 6 Édition 6 | Mai 2008 www.flechemag.com<br />

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M. LE MAIRE<br />

Claude Charbonneau, Maire de Prévost<br />

PRÉVOST CONJUGUE LE PRÉSENT AVEC LE FUTUR<br />

Petite formule faisant partie de la philosophie qui guide chacune <strong>des</strong> actions et projets de la municipalité de<br />

Prévost. « Plein de bon sens si on s’y arrête comme il faut, explique Claude Charbonneau, maire de Prévost,<br />

« Savoir conjuguer le présent avec le futur », au fond il faut composer avec le passé aussi, il fait partie de nous<br />

et <strong>des</strong> acquis. Puis, «D’où venons-nous? Où sommes-nous? Où allons-nous?». Trois questions «guide» orientent<br />

le maire et son équipe de conseillers.<br />

Ces mots d’ordre reviennent régulièrement<br />

dans les discussions afin de déterminer<br />

quel sera l’avenir de Prévost sur un horizon de<br />

quinze ans. M. Charbonneau n’a aucune inquiétude<br />

cependant. Lui qui est à la 3 e année de son second<br />

mandat, lui qui fut seul dans l’opposition pendant<br />

deux mandats, n’est pas un « peureux »<br />

comme il dit…<br />

Chaque geste, chaque dépense, chaque activité<br />

fait l’objet d’une analyse en ce sens. Cette<br />

méthode de travail fait en sorte que les décisions<br />

quotidiennes doivent tenir compte de ce que<br />

sera Prévost dans 15 ans. <strong>Le</strong> conseil municipal<br />

qui n’est composé que d’hommes, travaille pour approximativement 10 000 Prévostois.<br />

Seule une trentaine de maisons n’est habitée que l’été. Une population qui ne varie pas<br />

beaucoup. Quant à la parité hommes-femmes, « Nous aimerions bien combler nos rangs<br />

en joignant <strong>des</strong> femmes à l’équipe 2009. Imaginez qu’à Sainte-Sophie le conseil est majoritairement<br />

féminin. Au moins ça bouge on voit que les carcans se défont.» commente le maire.<br />

Natif de Sainte-Annes-<strong>des</strong>-Plaines, l’enseignant à la retraite est fort sympathique, sa<br />

bonhomie fait de lui un maire accessible, l’indispensable pré requis pour œuvrer au municipal.<br />

« On peut sortir le gars de la campagne mais pas la campagne du gars !, résume-t-il pour<br />

se décrire, je viens d’une famille de 10 enfants, on était <strong>des</strong> cultivateurs, l’une <strong>des</strong> plus<br />

grosses fermes du Québec. Je suis un type de plein air, de pêche de golf et de famille ! »<br />

a-t-il poursuivi.<br />

Je suis curieuse, dans quoi travaillent vos enfants, politique, agronomie, enseignement,<br />

ou carrément dans d’autres sphères ?<br />

«Non, sans m’en rendre compte j’ai élargi leurs horizons bien davantage que je ne le croyais,<br />

car deux d’entre eux sont ingénieurs, l’un en Angleterre. Lucas, un autre de mes fils<br />

travaille dans les banques, un universitaire. Ils s’en sortent super bien » s’enorgueillit le<br />

papa, et de surcroît grand-papa.<br />

« Comment la politique et venue à moi ? Je pense qu’elle fut toujours là, en moi. Car quand<br />

j’étais prof, je m’impliquais dans tout ce qui bougeait autour, le syndicat par exemple et<br />

les associations sportives. Alors tu vois, c’est un goût général de mieux-être « collectif »,<br />

répond le Prévostois.<br />

Ensuite M. Charbonneau raconte ces belles années pendant lesquelles il travailla à la<br />

restauration de la Gare de Prévost. Agissant de plus sur le comité de préservation, il est<br />

fier d’avoir contribué à la sauvegarde de ce joyau. C’est ainsi qu’il se fait connaître par<br />

bon nombre de ses compatriotes, si bien qu’on l’approche et « C’est à la suite de tout cela,<br />

que je me trouvai à siéger pendant 8 ans en tant que conseiller municipal. Ça fait 30 ans<br />

que je réside à Prévost, je connais vraiment tout le monde ! » s’exclame le maire.<br />

Textuellement, dans le cadre de l’article qui nous occupe ici, M. le maire transmet l’information,<br />

mais grobalement, dommage qu’il soit impossible de traduire le ton, la musique,<br />

vraiment l’homme a <strong>des</strong> qualités d’orateur peu communes, un conteur né !<br />

Par: Kathleen Fillion pour <strong>Flèche</strong> <strong>Mag</strong> Media<br />

kathleen@flechecible.com<br />

Oeuvrant à titre de président sur le comité du Parc linéaire du P’tit train du nord avec <strong>des</strong><br />

amis qu’il tient à nommer, tel que Gilles, Paul, Yvon, Carol, tous mordus de cet espace<br />

patrimonial, il a donc travaillé pendant dix ans à la préservation dudit Parc. Alors est-il<br />

une nouveauté d’intérêt public, dont vous souhaiteriez nous faire part à ce sujet ?<br />

«Certainement. Grâce aux subventions pour la route verte, et grâce à une saine gestion de<br />

ces dernières, ce sont les MRC concernées maintenant qui vont assurer les coûts d’exploitation<br />

et d’entretien du circuit. Résultat: l’accès au parc linéaire, sera dorénavant gratuit pour<br />

tous. » a annoncé le maire. Effectivement une excellente nouvelle pour tous. Et davantage<br />

pour les jeunes familles qui, faute de liquidités ne pouvaient se permettre une vraie «ride»<br />

à vélo, sur le Parc. Une mesure positive, et cohérente avec la « Promotion de la santé. »<br />

menée à l’heure actuelle, par tous les paliers de gouvernement.<br />

Sur le plan <strong>des</strong> actions consacrées à l’embellissement du paysage ou qui participent à la<br />

santé de la planète ? « Bien en ce qui a trait à la protection <strong>des</strong> espaces nouveaux, le plan<br />

qui a été voté à la MRC, vient d’être accepté en mars (urbanisme). Nous, on se doit de<br />

remettre un plan d’urbanisme local qui sera conforme au schéma soutenu et mis de l’avant<br />

par la MRC. Au sein de notre conseil et par le biais de 4 focus groupes, nous sommes arrivés<br />

à un plan que nous jugeons impeccable, lequel sera déposé d’ici à la fin juin. Il est bien<br />

sûr question de conserver le caractère champêtre de la ville de Prévost. On veut éviter l’étalement<br />

urbain au sens esthétique, en le concentrant dans ce qu’on appelle le périmètre<br />

urbain ». Note le maire.<br />

À noter que l’imposant Symposium de peinture à Prévost (13 e édition): du 30 juillet au 3 août<br />

est de plus en plus couru. Il mène indirectement à une fête de la famille et <strong>des</strong> arts en<br />

général, ce, pendant deux journées complètes. L’intéressé est d’ailleurs un amoureux <strong>des</strong><br />

œuvres de Marc-Aurèle Fortin, surtout de ces grands arbres qu’il étend majestueusement<br />

sur les toiles. M. Charbonneau ajoute avoir un faible pour un artiste plus local celui-là,<br />

Jean-Marcel Dumontier, qui s’inspire beaucoup de la nature <strong>des</strong> Laurenti<strong>des</strong> pour la création<br />

de ses tableaux.<br />

Bref Claude Charbonneau est un conteur sachant conter, amant d’arts visuels, dévoué et<br />

maire heureux…<br />

Capsule pré-histoire: Vers 1920, le désormais légendaire Hermann Smith Johannsen (marque<br />

de vêtement notamment), dit « Jack Rabbitt », trace plusieurs pistes de ski dont la<br />

fameuse Maple <strong>Le</strong>af, entre Shawbridge et Sainte-Agathe. Quelques années plus tard, Alex<br />

Foster installe, à Prévost, le premier remonte-pente mécanique en Amérique du Nord. Un<br />

fait saillant d’ailleurs inscrit au Musée du ski <strong>des</strong> Etats-Unis.<br />

UN PEU DE LITTÉRATURE<br />

Par: Brigitte Latour<br />

info@flechecible.com<br />

<strong>Le</strong>s coups de cœur du jardinier paresseux<br />

Après le succès du premier tome <strong>des</strong> Coups de cœur du jardinier paresseux, l'auteur récidive avec un second tome qui complète cette somme d'informations. Consacré aux plantes<br />

ligneuses (arbres, arbustes et conifères), aux grimpantes, aux couvre-sol, aux plantes comestibles et aux plantes d'intérieur, il permet de brosser un tableau complet <strong>des</strong> plantes<br />

idéales pour les jardiniers fainéants. Au total, plus de 800 plantes faciles à cultiver, sans insectes ni maladies et très performantes sont incluses dans ces pages. Un véritable<br />

répertoire <strong>des</strong> plus belles plantes à entretien minimal pour les jardiniers qui désirent se la couler douce.<br />

Vous cherchez un arbre ou un arbuste qui poussera tout seul? Un conifère qui ne viendra pas boucher votre entrée par sa croissance débordante? Un légume à la fois ornemental<br />

et délicieux ? Vous trouverez tout cela et bien plus dans ces pages. Larry Hodgson, le jardinier paresseux, a choisi pour ce volume ses plantes préférées, toutes parfaitement<br />

adaptées à notre climat et exigeant un minimum de soins à la plantation... et souvent par la suite, aucun soin du tout.<br />

Chaque plante retenue fait l'objet d'une fiche qui décrit ses principales caractéristiques. Suit un texte qui la décrit en détail et présente tout ce qu'il faut savoir sur sa culture.<br />

En plus de sa préférée, l'auteur présente <strong>des</strong> variétés apparentées, de façon à élargir le choix pour le jardinier avide de variétés intéressantes. De superbes photos illustrent<br />

évidemment les «heureuses élues».<br />

De quoi satisfaire tous les jardiniers paresseux qui ne désirent rien d'autre que d'admirer de leur hamac, leur aménagement paysager.<br />

10 Volume 6 Édition 6 | Mai 2008 www.flechemag.com<br />

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Volume 6 Édition 6 | Mai 2008 11


TOURISTIQUEMENT VÔTRE !<br />

<strong>Le</strong>s bijoux de la Castafiore à Val-David<br />

UNE ENTREPRISE EN Orrr…<br />

Je vous fais découvrir un petit endroit chaleureux et discret qui deviendra sans aucun doute, un petit bijou dans les<br />

Laurenti<strong>des</strong>. J’ai nommé L’Atelier de joaillerie Lubie à Val-David.<br />

C<strong>Le</strong>s propriétaires Claudine Thibault et Geneviève Beaulieu vous<br />

accueilleront avec plaisir dans leur atelier de création. Diplômées<br />

de l’École de joaillerie de Montréal, nos deux comparses se sont installées<br />

dans la région afin d’y trouver inspiration et air pur. Depuis décembre<br />

2007, Claudine et Geneviève font partie de ce qu’on appelle, «<strong>Le</strong>s artisanes<br />

de la relève ».<br />

L’Atelier de Joaillerie Lubie vous propose un concept de création de<br />

bijoux, basé sur une fabrication de grande qualité ainsi que sur la<br />

recherche de concepts originaux. Ces nouvelles idées passent également<br />

La première collection lancée par Claudine et Geneviève se nomme<br />

« Nature ». Cette dernière propose <strong>des</strong> pièces en argent sterling dans<br />

lesquelles sont insérés minutieusement plusieurs éléments de la nature<br />

qui nous entoure. Chaque pièce est unique, comme son propriétaire !<br />

<strong>Le</strong>s jeunes créatrices ont réussi à capter l’essence de la nature pour<br />

ensuite figer cet instant dans le temps présent. Que ce soit pour la<br />

manipulation et la transformation de l’argent et de l’or, « la minutie et<br />

la rigueur sont essentielles au processus créatif… » expliquent-elles.<br />

Depuis le lancement de leur entreprise, le duo joaillier a déjà reçu la<br />

elles amalgament l’argent<br />

sterling à <strong>des</strong> éléments<br />

de la nature, tels que<br />

<strong>des</strong> feuilles d’arbres, <strong>des</strong><br />

branches et <strong>des</strong> galets.<br />

Même le vinyle est mis à<br />

contribution !<br />

En résumé, vous pouvez dès<br />

maintenant découvrir ce petit<br />

trésor d’entreprise bien de chez<br />

nous. Il vous suffit de faire<br />

un saut chez Lubie, et<br />

tout comme moi, vous<br />

tomberez sous le charme<br />

de Claudine et Geneviève<br />

qui vous partageront leur<br />

passion commune.<br />

Par: Jean-Hugues Mousseau<br />

<strong>Le</strong>s Minibus de luxe Nord-Sud<br />

par la récupération d’objets domestiques. Par exemple, c’est à partir<br />

d’ustensiles qu’elles créent de splendi<strong>des</strong> joncs. Ces joncs sont idéaux<br />

pour une main masculine. Elles pourront même créer un bijou selon vos<br />

deman<strong>des</strong> particulières. Rien de mieux pour impressionner l’être cher<br />

avec un cadeau unique et distinct.<br />

Mention d’Honneur 2008 lors du 10 e concours québécois en entrepreneuriat.<br />

En 2007, Lubie a été l’une <strong>des</strong> deux entreprises choisies par l’École de<br />

joaillerie de Montréal à titre d’exemple de réussite corporative en<br />

démarrage d’entreprise. Voilà un bel encouragement pour Claudine et<br />

Geneviève, qui n’ont plus à douter de leur sens entrepreneurial!<br />

<strong>Le</strong>urs créations sont tout simplement craquantes. Certaines d’entre<br />

Continuez à nous écrire, vos<br />

commentaires sont lus avec attention. info@minibus.qc.ca . Ou<br />

visitez-le: www.tourisme-laurenti<strong>des</strong>.ca<br />

www.tourisme-laurenti<strong>des</strong>.ca<br />

L’Atelier de Joaillerie Lubie<br />

1287, rue Dufresne à Val-David<br />

819-322-6379<br />

12<br />

Volume 6 Édition 6 | Mai 2008 www.flechemag.com<br />

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BÂTISSEURS DES LAURENTIDES<br />

LE OFURO ET LE BIFTHÈQUE, L’HISTOIRE<br />

Par: Kathleen Fillion<br />

pour <strong>Flèche</strong> <strong>Mag</strong> Media<br />

Elle s’appelle Carmen, elle est née à Rouyn. Jeune adulte, elle part pour Montréal et fait la rencontre de Jacques Aubry, un<br />

petit gars du quartier Rosement, cute à mort… Carmen non plus, ne donne pas sa place! Ensemble ils construiront tout<br />

ce qui est humainement possible à deux. Une famille, <strong>des</strong> enfants, <strong>des</strong> entreprises.<br />

Aujourd’hui en affaires et parents pour toujours, Jacques continue<br />

d’édifier son relais santé <strong>Le</strong> Ofuro, à Morin-Heights. Quant à Carmen,<br />

elle possède et opère toujours <strong>Le</strong> Bifthèque à Saint-Sauveur. <strong>Le</strong>s Aubry ont<br />

atteint un succès grandiose et inespéré. Malgré quelques embûches, rien<br />

de toutes leurs initiatives ne fut pour autant mis en péril. Ils ont géré leurs<br />

affaires avec la collaboration de leurs enfants dans la perspective d’une<br />

relève et cela fonctionne. <strong>Le</strong>s enfants, Nathaniel, Mercedès, Chanelle et<br />

Yannick ont touché à tout dans les domaines de la restauration et du spa.<br />

Ils travaillent toujours au sein <strong>des</strong> entreprises parentales, sauf Yannick.<br />

Fortement inspiré par eux mais indépendant d’affaires, celui-ci possède<br />

son propre restaurant à Saint-Antoine.<br />

<strong>Le</strong> début<br />

Avant que <strong>Le</strong> Bifthèque ne devienne le restaurant de 425 places que l’on<br />

connaît aujourd’hui, il s’est appelé le Jacar (pour les préfixes de Jacques et<br />

Carmen). On servait de la cuisine continentale, le piano bar était populaire<br />

autant que le couple propriétaire. Un grand réseau d’amis gravite autour<br />

du Jacar, qui devient vite un lieu de rencontre pour une camaraderie fêtarde<br />

bien sélect. Haut lieu <strong>des</strong> gens branchés de l’époque, on venait jaser de<br />

tout, voitures, sport, business etc. Gille Caplan, le populaire chanteur<br />

guitariste était dans son salon au Jacar. Un brin workaoolic, le duo d’affaires<br />

est surtout accueillant et magnétique. <strong>Le</strong>s Aubry attirent le monde! L’ancien<br />

couple confie d’emblée, sans se consulter et presque dans les mêmes mots :<br />

« Bah ! On ne compte pas les soirs où on a tenu le resto jusqu’aux petites<br />

heures ! C’était l’bon temps oui, on avait vraiment du plaisir, mais on<br />

travaillait par exemple ! » de confier Carmen. Monsieur Aubry lui raconte :<br />

« C’était super, on était en grande forme alors on fêtait tard, tout en<br />

travaillant, en jasant avec les chums. »<br />

<strong>Le</strong> milieu<br />

Alors qu'il était au top de sa forme et que la construction (Ofuro) allait<br />

rondement, M. Aubry est victime d’un tragique accident. Il se plait presque<br />

à le raconter aujourd’hui, comme pour exorciser le sort ou lui faire un pied<br />

de nez : « Bien c’était en ’98 je travaillais sur la structure, vraiment le plus<br />

haut point du bâtiment et je suis tombé en chute libre. » <strong>Le</strong>s médecins le<br />

diagnostiquent quadraplégique, sans espoir de remarcher, savez ce genre<br />

de pronostic qu’on entend ici et là, pour ensuite apprendre que le type<br />

condamné participera au Tour de France. C’est un peu gros mais quand même…<br />

Bref, Jacques Aubry suspend les travaux, rapatrie toute sa foi et après trois<br />

ans de réhabilitation, trop de mois d’hospitalisation, il se lève, marche, et<br />

retravaille à son projet zen. Lieu de santé, de mieux-être ironiquement, qui<br />

deviendra l’un <strong>des</strong> plus chics et assurément le spa le plus dépaysant de la<br />

région. « Ma foi c’est la volonté, toute l’essence du mot vouloir, et c’est les<br />

relations publiques aussi » explique M. Aubry. <strong>Le</strong> Ofuro qui a ouvert ses<br />

portes en 2000, compte sur une centaine d’employés. Il s’étend sur trente<br />

âcres de terrain, comprend seize salles de massage et quatre piscines<br />

notamment… L’architecture est inspirée d’Orient. Des objets uniques et<br />

absolument surprenants, dégotés lors de voyages outremer du propriétaire,<br />

sont partout répartis sur le site du spa. M. Aubry est un homme travaillant<br />

et courageux certes, mais aussi un fabuleux esthète, ajouterait <strong>Flèche</strong>. La<br />

beauté <strong>des</strong> lieux en témoigne.<br />

La continuité<br />

La continuité c’est le patrimoine, la suite. <strong>Le</strong>s enfants qui travaillent dans<br />

l’une ou l’autre <strong>des</strong> entreprises parentales. Pour Madame Aubry, la discrète,<br />

c’est son travail et sa progéniture qui la tiennent heureuse, de même que<br />

le public et sa fidèle clientèle. Continuer de servir parmi les meilleures grilla<strong>des</strong><br />

en ville dans le plus grand restaurant en ville. Tout en profitant de ses cinq<br />

petits enfants (un 6 e est en route), les gâter et les aimer autant qu’elle aima<br />

les siens. « Je n’ai pas envie d’arrêter maintenant. Ce que je fais m’apporte<br />

encore beaucoup sur le plan humain, j’y suis attachée. » a confié Carmen,<br />

une femme humble et charmante.<br />

Pour Jacques Aubry le temps est presque venu de savourer un bon congé. Ou<br />

encore d’admirer de l’extérieur, le site dont il est l’artisan. « Tranquillement<br />

je pense à me retirer, prendre plus de temps pour mes autres passions. Par<br />

exemple le golf, les voyages, les voitures ! » Car Monsieur Ofuro possède<br />

entre autres choses une Aston Martin, la même que celle de James Bond.<br />

« Mais vous savez, je ne suis pas un show off pour autant, ce sont <strong>des</strong> objets<br />

que je trouve beaux et auxquels je tiens voilà tout. <strong>Le</strong> Ofuro me semble bien<br />

structuré à présent. Je veux passer <strong>des</strong> moments de qualité avec les<br />

enfants. » Arrêter ? Mmm, pas sûre. Vous n’auriez pas un autre projet là,<br />

sous la main, une idée embryonnaire traînant sur votre bureau? «Non non»,<br />

fait-il avec un large sourire…<br />

À l’époque, le développeur pouvait compter sur une force de la nature en<br />

la personne de Carmen Aubry. Rassembleuse <strong>des</strong> troupes, elle menait de<br />

front les projets en cours. Elle administrait au quotidien, éduquant ses<br />

enfants en les stimulant dans leur zone d’intérêt. La femme du visionnaire<br />

avait toute la « drive » nécessaire à la poursuite du travail. Par sa<br />

clairvoyance, Carmen a détecté l’homme au grand potentiel et l'aida à réussir.<br />

Caractéristique toute féminine.<br />

<strong>Le</strong> Ofuro et <strong>Le</strong> Bifthèque forment une grande et vraie entreprise familiale,<br />

que l’on peut déjà qualifier d’historique malgré son relatif jeune âge. Une<br />

bien jolie famille qui symbolise parfaitement le continuité dans le changement…<br />

14<br />

Volume 6 Édition 6 | Mai 2008 www.flechemag.com<br />

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BÂTISSEURS DES LAURENTIDES<br />

LE OFURO ET LE BIFTHÈQUE, L’HISTOIRE<br />

Par: Kathleen Fillion<br />

pour <strong>Flèche</strong> <strong>Mag</strong> Media<br />

Elle s’appelle Carmen, elle est née à Rouyn. Jeune adulte, elle part pour Montréal et fait la rencontre de Jacques Aubry, un<br />

petit gars du quartier Rosement, cute à mort… Carmen non plus, ne donne pas sa place! Ensemble ils construiront tout<br />

ce qui est humainement possible à deux. Une famille, <strong>des</strong> enfants, <strong>des</strong> entreprises.<br />

Aujourd’hui en affaires et parents pour toujours, Jacques continue<br />

d’édifier son relais santé <strong>Le</strong> Ofuro, à Morin-Heights. Quant à Carmen,<br />

elle possède et opère toujours <strong>Le</strong> Bifthèque à Saint-Sauveur. <strong>Le</strong>s Aubry ont<br />

atteint un succès grandiose et inespéré. Malgré quelques embûches, rien<br />

de toutes leurs initiatives ne fut pour autant mis en péril. Ils ont géré leurs<br />

affaires avec la collaboration de leurs enfants dans la perspective d’une<br />

relève et cela fonctionne. <strong>Le</strong>s enfants, Nathaniel, Mercedès, Chanelle et<br />

Yannick ont touché à tout dans les domaines de la restauration et du spa.<br />

Ils travaillent toujours au sein <strong>des</strong> entreprises parentales, sauf Yannick.<br />

Fortement inspiré par eux mais indépendant d’affaires, celui-ci possède<br />

son propre restaurant à Saint-Antoine.<br />

<strong>Le</strong> début<br />

Avant que <strong>Le</strong> Bifthèque ne devienne le restaurant de 425 places que l’on<br />

connaît aujourd’hui, il s’est appelé le Jacar (pour les préfixes de Jacques et<br />

Carmen). On servait de la cuisine continentale, le piano bar était populaire<br />

autant que le couple propriétaire. Un grand réseau d’amis gravite autour<br />

du Jacar, qui devient vite un lieu de rencontre pour une camaraderie fêtarde<br />

bien sélect. Haut lieu <strong>des</strong> gens branchés de l’époque, on venait jaser de<br />

tout, voitures, sport, business etc. Gille Caplan, le populaire chanteur<br />

guitariste était dans son salon au Jacar. Un brin workaoolic, le duo d’affaires<br />

est surtout accueillant et magnétique. <strong>Le</strong>s Aubry attirent le monde! L’ancien<br />

couple confie d’emblée, sans se consulter et presque dans les mêmes mots :<br />

« Bah ! On ne compte pas les soirs où on a tenu le resto jusqu’aux petites<br />

heures ! C’était l’bon temps oui, on avait vraiment du plaisir, mais on<br />

travaillait par exemple ! » de confier Carmen. Monsieur Aubry lui raconte :<br />

« C’était super, on était en grande forme alors on fêtait tard, tout en<br />

travaillant, en jasant avec les chums. »<br />

<strong>Le</strong> milieu<br />

Alors qu'il était au top de sa forme et que la construction (Ofuro) allait<br />

rondement, M. Aubry est victime d’un tragique accident. Il se plait presque<br />

à le raconter aujourd’hui, comme pour exorciser le sort ou lui faire un pied<br />

de nez : « Bien c’était en ’98 je travaillais sur la structure, vraiment le plus<br />

haut point du bâtiment et je suis tombé en chute libre. » <strong>Le</strong>s médecins le<br />

diagnostiquent quadraplégique, sans espoir de remarcher, savez ce genre<br />

de pronostic qu’on entend ici et là, pour ensuite apprendre que le type<br />

condamné participera au Tour de France. C’est un peu gros mais quand même…<br />

Bref, Jacques Aubry suspend les travaux, rapatrie toute sa foi et après trois<br />

ans de réhabilitation, trop de mois d’hospitalisation, il se lève, marche, et<br />

retravaille à son projet zen. Lieu de santé, de mieux-être ironiquement, qui<br />

deviendra l’un <strong>des</strong> plus chics et assurément le spa le plus dépaysant de la<br />

région. « Ma foi c’est la volonté, toute l’essence du mot vouloir, et c’est les<br />

relations publiques aussi » explique M. Aubry. <strong>Le</strong> Ofuro qui a ouvert ses<br />

portes en 2000, compte sur une centaine d’employés. Il s’étend sur trente<br />

âcres de terrain, comprend seize salles de massage et quatre piscines<br />

notamment… L’architecture est inspirée d’Orient. Des objets uniques et<br />

absolument surprenants, dégotés lors de voyages outremer du propriétaire,<br />

sont partout répartis sur le site du spa. M. Aubry est un homme travaillant<br />

et courageux certes, mais aussi un fabuleux esthète, ajouterait <strong>Flèche</strong>. La<br />

beauté <strong>des</strong> lieux en témoigne.<br />

La continuité<br />

La continuité c’est le patrimoine, la suite. <strong>Le</strong>s enfants qui travaillent dans<br />

l’une ou l’autre <strong>des</strong> entreprises parentales. Pour Madame Aubry, la discrète,<br />

c’est son travail et sa progéniture qui la tiennent heureuse, de même que<br />

le public et sa fidèle clientèle. Continuer de servir parmi les meilleures grilla<strong>des</strong><br />

en ville dans le plus grand restaurant en ville. Tout en profitant de ses cinq<br />

petits enfants (un 6 e est en route), les gâter et les aimer autant qu’elle aima<br />

les siens. « Je n’ai pas envie d’arrêter maintenant. Ce que je fais m’apporte<br />

encore beaucoup sur le plan humain, j’y suis attachée. » a confié Carmen,<br />

une femme humble et charmante.<br />

Pour Jacques Aubry le temps est presque venu de savourer un bon congé. Ou<br />

encore d’admirer de l’extérieur, le site dont il est l’artisan. « Tranquillement<br />

je pense à me retirer, prendre plus de temps pour mes autres passions. Par<br />

exemple le golf, les voyages, les voitures ! » Car Monsieur Ofuro possède<br />

entre autres choses une Aston Martin, la même que celle de James Bond.<br />

« Mais vous savez, je ne suis pas un show off pour autant, ce sont <strong>des</strong> objets<br />

que je trouve beaux et auxquels je tiens voilà tout. <strong>Le</strong> Ofuro me semble bien<br />

structuré à présent. Je veux passer <strong>des</strong> moments de qualité avec les<br />

enfants. » Arrêter ? Mmm, pas sûre. Vous n’auriez pas un autre projet là,<br />

sous la main, une idée embryonnaire traînant sur votre bureau? «Non non»,<br />

fait-il avec un large sourire…<br />

À l’époque, le développeur pouvait compter sur une force de la nature en<br />

la personne de Carmen Aubry. Rassembleuse <strong>des</strong> troupes, elle menait de<br />

front les projets en cours. Elle administrait au quotidien, éduquant ses<br />

enfants en les stimulant dans leur zone d’intérêt. La femme du visionnaire<br />

avait toute la « drive » nécessaire à la poursuite du travail. Par sa<br />

clairvoyance, Carmen a détecté l’homme au grand potentiel et l'aida à réussir.<br />

Caractéristique toute féminine.<br />

<strong>Le</strong> Ofuro et <strong>Le</strong> Bifthèque forment une grande et vraie entreprise familiale,<br />

que l’on peut déjà qualifier d’historique malgré son relatif jeune âge. Une<br />

bien jolie famille qui symbolise parfaitement le continuité dans le changement…<br />

14<br />

Volume 6 Édition 6 | Mai 2008 www.flechemag.com<br />

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16 Volume 6 Édition 6 | Mai 2008<br />

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SALUT! « SANTÉ ! » OU SIMPLEMENT « À LA BONNE VÔTRE ! »<br />

Par: Jean Pierre Charland<br />

info@flechecible.com<br />

Je n’suis pas un fin connaisseur<br />

ou sommelier, je suis comme<br />

plusieurs d’entre vous un amateur<br />

de bons vins et j’aime partager<br />

le plaisir de découvrir. Si vous<br />

découvrez, communiquez avec<br />

moi et nous partagerons avec nos<br />

lecteurs.<br />

Monasterio de Las Viñas 2002<br />

Espagne Cariñena 15.70$<br />

Ça y’est le B.B.Q. est reparti ! Vos grilla<strong>des</strong> accompagnez-les d’un bon rouge ensoleillé.<br />

Cet espagnol vous offrira en bouche, rondeur, élégance et plein de ses saveurs sans<br />

être... trop corsé. Des arômes de fruits généreux, de chêne et le tout enveloppé du<br />

soleil qui l’a fait naître!<br />

L’Espagne, les grilla<strong>des</strong>, le soleil, le bon vin... ne manque que la mer dans votre jardin<br />

et ce serait complet.<br />

Jean-Pierre Charland<br />

POLITIQUEMENT « CONNECT »<br />

Par: Kathleen Fillion pour <strong>Flèche</strong> <strong>Mag</strong> Media<br />

kathleen@flechecible.com<br />

Claude Cousineau, député de Bertrand<br />

La protection <strong>des</strong> rives, nos cours d’eau menacés ?<br />

Il y a tout lieu de craindre que les algues bleues aient encore de beaux jours devant elles. Et l’été approchant<br />

les villégiateurs et résidents <strong>des</strong> Laurenti<strong>des</strong> ont raison de s’inquiéter. « C’est certain que les algues bleues vont<br />

revenir cet été. Par contre, les mesures qui sont mises en place par les citoyens et les organismes, contribueront<br />

à une réduction maximale de l’apport de phosphate » a expliqué Claude Cousineau, député de Bertrand.<br />

L'algue bleue est une sorte de bactérie, que<br />

les scientifiques appellent cyanobactérie. On<br />

la retrouve dans tous les lacs du Québec. Sa<br />

prolifération excessive est néfaste pour plusieurs<br />

éléments de l'écosystème aquatique. <strong>Le</strong>s phosphates,<br />

qui sont sa nourriture, encouragent son<br />

développement. Actuellement, près de 160 lacs<br />

québécois sont touchés par le problème <strong>des</strong> algues<br />

bleu-vert.<br />

À la suite de sa tournée régionale au mois de juillet<br />

dernier, Mme Line Beauchamp, ministre de<br />

l'Environnement du Québec, a demandé à Ottawa<br />

de modifier son règlement sur le phosphate afin<br />

que la règlementation soit uniforme au pays. <strong>Le</strong> Manitoba interdit<br />

les phosphates dans les détergents depuis juin<br />

En tout, Québec adoptera 35 mesures, pour un investissement total<br />

de 195 millions de dollars sur 10 ans, dont 113 millions de dollars<br />

d'argent frais. Parmi ces mesures, on compte :<br />

*l'adoption d'un règlement sur le rejet <strong>des</strong> eaux<br />

usées dans les bateaux de plaisance et le resserrement<br />

de celui sur les fosses septiques <strong>des</strong> résidences<br />

isolées ; *l'augmentation du financement de la<br />

recherche sur les cyanobactéries ; *15 inspecteurs<br />

de plus pour surveiller les lacs et les rivières.<br />

*Québec n'oublie pas non plus le principe du<br />

pollueur-payeur, en donnant toute la latitude aux<br />

villes qui veulent augmenter les amen<strong>des</strong> pour ceux<br />

qui ne respectent pas la règlementation.<br />

« Nos deux MRC, celle <strong>des</strong> Laurenti<strong>des</strong> et celles <strong>des</strong><br />

Pays-d’en-Haut, ont mis en place une réglementation<br />

assez sévère pour la protection <strong>des</strong> rives. Des organismes<br />

comme Bleu Laurenti<strong>des</strong> de même que les municipalités, et les<br />

citoyens, toute cette mobilisation est la conséquence d’une forte<br />

réflexion sur le sujet. » d’expliquer Claude Cousineau. Bleu<br />

Laurenti<strong>des</strong> est cet organisme qui émane du Conseil régional de<br />

l’environnement. Notons que celui-ci fournit <strong>des</strong> trousses complètes<br />

- en gratuité -, qui guident le citoyen lui permettant de savoir<br />

comment régénérer les rives au tour <strong>des</strong> lacs.<br />

Toutes ces mesures sont cruciales puisqu’on le sait bien, les lacs et<br />

rivières constituent la ressource touristique de base dans la région.<br />

Monsieur Cousineau ajoute « Si on veut que le domaine immobilier<br />

reste en santé, il faut inconditionnellement viser vers une conscientisation<br />

<strong>des</strong> citoyens. Des rives saines. Et ce travail est bien amorcé,<br />

poursuit le député, les jeunes, même les entrepreneurs, enfin de plus<br />

en plus de gens se responsabilisent face au problème. »<br />

Quoiqu’on en pense, il sera certainement plus efficace d’interdire<br />

les phosphates dans les savons au lieu de miser exclusivement sur<br />

les actions individuelles <strong>des</strong> résidents quant à leur utilisation de<br />

savons à base de phosphate. «<strong>Le</strong> travail immense que nous observons,<br />

de dépollution et de nettoyage de rivière (Rivière-du-Nord, initiative<br />

<strong>des</strong> étudiants de la Polyvalente <strong>des</strong> Monts) sont le signe d’une<br />

volonté commune de préservation et nos belles Laurenti<strong>des</strong> vont<br />

demeurer belles grâce à tout cela. En tant que député, je ne peux que<br />

saluer ceux qui ont à cœur la protection <strong>des</strong> rives. » a conclu le<br />

député péquiste, qui se voulait rassurant.<br />

18<br />

Volume 6 Édition 6 | Mai 2008<br />

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ACHAT ! NÉGO ! FINANCEMENT…<br />

SEPT RAISONS D’AVOIR RECOURS À UN COURTIER<br />

Pour la plupart <strong>des</strong> gens, le paiement hypothécaire représente<br />

la plus grosse dépense du ménage. Toutefois, lorsque vient le<br />

temps de financer l’achat d’une demeure, la majorité <strong>des</strong><br />

Canadiens ne prennent pas le temps de comparer les différentes<br />

options de financement offertes afin d’assurer qu’ils obtiennent<br />

les meilleurs taux et conditions hypothécaires disponibles. Une<br />

erreur qui peut finir par coûter <strong>des</strong> dizaines de milliers de<br />

dollars aux propriétaires pendant la durée de l’hypothèque.<br />

Voici quelques services qu’un courtier en prêts hypothécaires<br />

peut vous offrir :<br />

L’accès à <strong>des</strong> taux concurrentiels. <strong>Le</strong>s courtiers transigent avec<br />

<strong>des</strong> prêteurs concurrents ce qui leur permet d’avoir accès à <strong>des</strong><br />

taux exclusifs. Selon le nombre d’hypothèques complétées<br />

durant l’année, les courtiers peuvent ainsi négocier avec les<br />

prêteurs, et obtenir <strong>des</strong> rabais sur les taux qu’ils refilent ensuite<br />

aux clients.<br />

Un service gratuit. <strong>Le</strong>s services d’un courtier hypothécaire sont<br />

habituellement gratuits pour les consommateurs. <strong>Le</strong>s courtiers<br />

sont payés par les prêteurs que choisissent leurs clients.<br />

Des conseils avisés. <strong>Le</strong>s courtiers offrent <strong>des</strong> services de<br />

consultation, <strong>des</strong> conseils et <strong>des</strong> solutions personnalisés pour<br />

répondre au besoin de chaque client. De plus, contrairement<br />

aux banques, les courtiers travaillent pour vous.<br />

Par: Peggy Tassignon, agent immobilier affilié, consultante en financement hypothécaire<br />

tassignon.p@intelligencehypothecaire.ca<br />

Rapidité et commodité. <strong>Le</strong>s courtiers travaillent en fonction<br />

de l’horaire du client afin de faciliter la transaction et de sauver<br />

du temps.<br />

Pré-qualification. Que vous envisagiez l’achat d’une nouvelle<br />

propriété ou désiriez refinancer votre hypothèque actuelle, un<br />

courtier peut vous obtenir une hypothèque pré-approuvée,<br />

souvent avec un taux d’intérêt garanti jusqu’à 120 jours.<br />

Cote de crédit préservé. Lorsque vous magasinez pour un prêt<br />

hypothécaire, plusieurs deman<strong>des</strong> de prêteurs s’inscrivent à<br />

votre dossier de crédit, ce qui peut affecter votre cote de<br />

crédit, et ultimement, le taux d’intérêt et les conditions de<br />

hypothèque. Ce qui ne se produit pas avec un courtier en prêts<br />

hypothécaires qui n’effectue qu’une seule demande de<br />

rapport de crédit tout en obtenant <strong>des</strong> soumissions de prêteurs<br />

concurrents.<br />

Tranquillité d’esprit. <strong>Le</strong>s membres de l’Association canadienne<br />

<strong>des</strong> conseillers hypothécaires accrédités doivent adhérer à un<br />

code d’éthique très strict afin de conserver leur adhésion à<br />

l’association.<br />

Pour toute question, n’hésitez pas à me contacter. Je vous<br />

répondrai personnellement ou par le biais du prochain <strong>Flèche</strong><br />

<strong>Mag</strong>. Soyez un consommateur averti !<br />

Peggy<br />

L’ENTRE-VUES avec Tom Fermanian<br />

Cinéma<br />

<strong>Le</strong> piège américain, long-métrage réalisé par Charles Binamé,<br />

prend l’affiche le 16 mai au Cinéma Pine. C’est Fabienne<br />

Larouche et Michel Trudeau qui signent l’intrigue, de même<br />

que la production. Colm Feore, Gérard Darmon (France),<br />

Deano Clavet figurent parmi la distribution. <strong>Le</strong> rôle du caïd<br />

«international» québécois est incarné par Rémi Girard. Un film<br />

bref, que l’on soupçonne bien ficelé et prodigieusement joué.<br />

J’écoutais Tom m’entretenir sur <strong>Le</strong> piège américain, et déjà je<br />

butinais sur le clavier en proie à une bande-annonce du film,<br />

la curiosité à vif, mais flegmatiquement. Parce que Tom<br />

Fermanian ne s’enflamme jamais pour rien. Et là, il était en feu.<br />

Tom : J'écoute Tom m'entretenir sur <strong>Le</strong> piège américain et<br />

déjà, sous le coup d'une pulsion positive, mes mains courent<br />

sur le clavier. la curiosité à vif, je cherche une bandeannonce<br />

du film. Parce que Tom Fermanian ne s'enflamme<br />

jamais pour rien. et là, il était en feu.<br />

<strong>Flèche</strong> : Hâte de voir ça<br />

<strong>Flèche</strong> : Je vois. Manifestement oui, et la bande-annonce est<br />

montée serrée, y’a l’air d’avoir du matériel dans ce film. De<br />

visou à partir de la bande, le propos est supporté par de<br />

brèves images de violence, sur fond d'activité sexuelle et de<br />

consommation de drogues. Situe-nous l’action ? Parle un<br />

peu de l’histoire okay ?<br />

Tom : On a pas de film comme ça au Québec. Et puis c’est<br />

merveilleux que d’entrée de jeu ce long-métrage ait <strong>des</strong> airs<br />

internationaux ! Ça se déroule en Lousianne et au Québec<br />

principalement, mais ça se passe aussi dans les casinos de La<br />

Havane, dans les clubs de nuit de Dallas, dans <strong>des</strong> labos<br />

clan<strong>des</strong>tins marseillais, écoute, jusque dans la jungle<br />

indonésienne! Aille, tu vois un peu l’ambiance… En gros c’est<br />

l’histoire d’un caïd mêlé à <strong>des</strong> trafics d'armes et de drogues<br />

qui collabore avec la CIA et qui se retrouve impliqué dans<br />

l’assassinat de Kennedy. Des coups d’état se trament puis<br />

Rivard via Girard devient l’instrument <strong>des</strong> forces occultes sur<br />

lesquelles il n’a pas le contrôle. Il anticipe avec angoisse le<br />

déroulement dramatique de tragédies inévitables dont il est<br />

malgré lui un acteur important. <strong>Le</strong> plus « weird » là-dedans<br />

c’est que le Lucien Rivard a eu énormément d’influence dans<br />

les affaires qu’il brassait, et il a pourtant vécu passablement<br />

dans l’ombre…<br />

Tom : Kathleen, avec ce film crois-moi, on appelle ça, aller au<br />

cinéma !<br />

Surtout connu pour son évasion sensationnelle de la prison de<br />

Bordeaux, le criminel canadien est mort en 2002.<br />

Opéra<br />

<strong>Flèche</strong> : Un petit retour sur les Pine-<br />

Opera… ?<br />

Tom : La Traviata c’était vraiment<br />

magique. Exactement comme tu le<br />

titrais dans la dernière édition. <strong>Le</strong>s<br />

quatre cinémas québécois qui ont<br />

embarqué dans l’aventure, incluant<br />

nous, on fait salle comble avec refus<br />

aux portes. On note une appréciation<br />

globale, tout le monde sortait heureux,<br />

comme. Succès énorme. Surveillez l’horaire<br />

du Pine pour la suite avec Aïda, qui<br />

jouera avec reprise aussi vers la fin du mois.<br />

Aïda de Verdi, synopsis : L´action se déroule au temps <strong>des</strong><br />

pharaons et relate l´histoire de Radamès, général égyptien,<br />

qui dédaigne l´amour de la fille du roi d´Égypte en faveur<br />

d´Aïda, une jeune esclave qui n´en est pas moins la fille<br />

du roi d´Éthiopie, ennemi mortel du roi d´Égypte. Par<br />

amour pour elle, il trahit son pays et est condamné à être<br />

enterré vif; Aïda le suit dans la mort. Amour malheureux,<br />

tendresse déçue, fureur de vengeance, désespoir et remords.<br />

Ces métamorphoses d’élans passionnés aboutissent à une<br />

surprenante conclusion !<br />

TOM FERMANIAN<br />

Propos recueillis<br />

par Kathleen Fillion<br />

INFO FILM 24 H : 450.229.PINE (7463) - 1.866.739.PINE (7463) - WWW.CINEMAPINE.COM<br />

20 Volume 6 Édition 6 | Mai 2008<br />

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Volume 6 Édition 6 | Mai 2008<br />

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EN FORME<br />

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À VOS MARQUES… ?<br />

Ah enfin la saison de golf ! Avec toute cette neige, on pensait bien l’avoir perdue à jamais. Mais le beau temps<br />

est finalement arrivé. « Just on time » !<br />

MMaintenant, voulez-vous « driver » la balle à plus de 10, 20 ou<br />

même 30 verges de plus ? Recherchez-vous un contact plus<br />

puissant, sollicité par la force de votre propre corps ? Avez-vous besoin<br />

d’augmenter la constance de chaque ronde de golf afin que chaque partie<br />

vous comble de satisfaction? Oui? Alors il est temps de retrouver la forme…<br />

<strong>Le</strong> golf est un exercice très physique. Votre corps a besoin d’être en bonne<br />

condition afin d’optimiser votre rendement. Cela peut se traduire<br />

par quelques trucs fort simples et spécifiques au golf. Par exemple, <strong>des</strong><br />

exercices de flexibilité pour tonifier les muscles, augmenteront votre<br />

endurance. Si votre corps n’est pas prêt, rien ne sert de recourir aux DVD,<br />

livres ou autres gadgets sur le marché. L’entraînement musculaire, de<br />

même qu’un programme de mouvement mobile spécifique, pourront<br />

vous aider à ;<br />

• « driver » la balle plus loin que possible,<br />

• regagner le contrôle de votre coup de départ,<br />

• développer un plus grand sens de pouvoir par une utilisation<br />

maîtrisée de vos muscles, fini les tranches et les coups de<br />

départs courbaturés !,<br />

• la nutrition optimale, ne pas négliger l’importance <strong>des</strong><br />

nutriments essentiels,<br />

• augmentez votre niveau d’endurance – fini le manque de<br />

souffle, le manque d’énergie,<br />

• perdez du poids, augmentez votre masse musculaire et<br />

tonifiez votre corps. Et plus encore…<br />

Quand vous connaissez les raisons de vos difficultés au golf, vous n’avez<br />

qu’à mettre en pratique quelques exercices :<br />

• Un manque de rotation dorsale est souvent à la source d’un<br />

manque de distance dans notre « drive ».<br />

• Une force importante <strong>des</strong> muscles du tronc est essentielle<br />

pour un coup de départ puissant.<br />

• Même un manque d’ampleur dans le mouvement <strong>des</strong> épaules<br />

peut causer <strong>des</strong> inconsistances lors de vos coups d’approche.<br />

Ce qu’on appelle dans le langage du golf, <strong>des</strong> « hooks » et <strong>des</strong> « slices ».<br />

• Ces petits handicaps susmentionnés peuvent être vaincus<br />

grâce à quelques étirements d’épaules spécifiques à ce<br />

groupe musculaire.<br />

• Si vos hanches manquent de souplesse, votre « backswing »<br />

peut être limité, par conséquent, causer une perte de force<br />

de votre coup.<br />

Par: Sylvie Condrain<br />

prop. Fitness Factory Piedmont<br />

• Afin d’améliorer la souplesse <strong>des</strong> hanches, il vous faut<br />

adopter <strong>des</strong> exercices spécifiques à cette région et ainsi<br />

augmenter la distance de votre « drive ».<br />

• De plus, si vos ischio-jambiers (qui ont pour action principale<br />

d'entraîner le genou en flexion et le fémur en extension),<br />

manquent de flexibilité, votre partie de golf pourra en être<br />

affectée.<br />

Dans le but de s’améliorer, une <strong>des</strong> techniques utilisées par plusieurs<br />

golfeurs professionnels tel Tiger Wood, est le « Pilates ». Nous en avons<br />

parlé dans l’une de nos récentes éditions. Cette méthode aide à la<br />

flexibilité, et aussi à la rééducation posturale, rendant du même coup,<br />

le corps plus asymétrique. Cela corrige les compensations crées par de<br />

mauvaises postures. Vous devez être évalué individuellement pour un<br />

programme d’entraînement propre à vos besoins. Combiner un programme<br />

musculaire à un programme de flexibilité, le tour est joué pour profiter<br />

d’une saison de golf à la mesure de vos attentes…<br />

Bonne partie et à bientôt !<br />

Pour me joindre 450.224.0190<br />

Sylvie<br />

> St-Sauveur<br />

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22 Volume 6 Édition 6 | Mai 2008 www.flechemag.com<br />

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Par: Kathleen Fillion pour <strong>Flèche</strong> <strong>Mag</strong> Media<br />

kathleen@flechecible.com<br />

AMÉNAGEMENT D’ÉTANG OU BASSIN D’EAU<br />

Pour aménager un plan d’eau de façon à ce qu’il ressemble le<br />

plus possible à un étang naturel, respecter. Afin que ce plan<br />

d’eau soit en santé et en harmonie avec l’environnement boisé de la<br />

demeure, voici quelques renseignements sur la disposition et le choix<br />

<strong>des</strong> plantes à privilégier.<br />

• D’abord il ne faut se précipiter sur une idée en tête. Il est<br />

important de prendre son temps de se documenter. D’aller voir si<br />

possible quelques réalisations chez <strong>des</strong> amis ou certains centres<br />

spécialisés qui possèdent leur propre jardin démo.<br />

• Il est indispensable d’établir un plan le plus simple<br />

possible sur papier afin d’imaginer le bassin d’eau dans votre jardin.<br />

La forme, la dimension, l’aménagement éventuel d’une cascade<br />

doivent être en harmonie avec le terrain.<br />

• Évitez un emplacement trop près d’arbres car la chute de<br />

feuilles et la prolifération <strong>des</strong> racines risquent de menacer le plan<br />

d’eau.<br />

• <strong>Le</strong> bassin idéal est celui qui a atteint l’équilibre<br />

biologique : suffisamment d’ensoleillement, le 2/3 de la surface.<br />

Mais si possible 1/3 seulement durant les heures ou l’activité du<br />

soleil est la plus intense. Trop de lumière l’eau se réchauffe mal, les<br />

plantes se développent moins bien et les poissons vivent au<br />

ralenti. Trop de lumière favorise aussi le développement d’algues.<br />

En plus, les animaux souffrent d’une eau moins oxygénée et<br />

surchauffée.<br />

Julie Boisvert, conseillère au Centre horticole Sylvain Cléroux à Laval,<br />

explique qu’en général les gens on tendance a penser que les plantes<br />

aquatiques sont <strong>des</strong> plantes qui ne vivent que dans l’eau. Faux. Or<br />

il y a différentes catégories; plantes oxygénantes (celles-ci sont<br />

immergées et nécessaires pour oxygéner le bassin), les plantes flottantes<br />

(indispensables pour créer de l’ombre au bassin, et rafraîchir<br />

la température de l’eau), et les plantes purificatrices (plantées en<br />

bordure comme les quenouilles).<br />

« <strong>Le</strong> nymphéa (commune, feuille ronde et plate) doit couvrir 50% de<br />

la surface de l’eau, tandis que 15% de la surface doit être couverte<br />

par les plantes flottantes, et un 34% pour les plantes oxygénantes.<br />

Avec cette recette on devrait avoir un bon écosystème, explique la<br />

conseillère, ajoutant qu’il y a <strong>des</strong> plantes aquatiques qui ne sont pas<br />

vivaces et qui sont magnifiques comme le Canna african sunset,<br />

bourgogne, la fleur est orange presque fluo. On peut les classer<br />

comme <strong>des</strong> plantes aquatiques exotiques. Vous n’avez qu’à<br />

entreposer les bulbes dans un endroit sec et frais l’hiver. » a terminé<br />

Julie Boisvert…<br />

24<br />

Volume 6 Édition 6 | Mai 2008<br />

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RIDEAU<br />

À L’AFFICHE… 40 E ANNIVERSAIRE !<br />

40 E ANNIVERSAIRE AU THÉÂTRE LE PATRIOTE DE SAINTE-AGATHE<br />

SEUL LE COIFFEUR LE SAIT… <strong>Le</strong> théâtre <strong>Le</strong> Patriote est depuis 1968 chef de file dans la présentation de spectacles. Il a<br />

accueilli de grands noms de la chanson, de grand humoristes ainsi que plusieurs productions estivales. Néanmoins, l’établissement<br />

qui compte 600 sièges, déborde d’activités l’année durant. D’ailleurs l’automne prochain est déjà programmé et Oliver Jones, Laurence<br />

Jalbert, Boucar Diouf sont parmi les artistes qui fouleront les planches du Patriote en 2008-2009.<br />

Coup de ciseaux La jeune cinquantaine passionnée, l’Agathois Denis Lamarre dirige le théâtre depuis 2000. <strong>Le</strong> pdg est très fier de présenter Coup<br />

de ciseaux, pièce américaine qui vient souligner le 40e anniversaire de l’établissement, ouvert en 1968.<br />

Coup de cœur <strong>Le</strong> Patriote a déniché ce texte de théâtre (joué depuis 35 ans) dans le répertoire américain. L’histoire<br />

de Coup de Ciseaux se déroule à toute vitesse dans un salon de coiffure où se croisent d’excentriques<br />

personnages : un coiffeur extravagant (François-Étienne Paré), une manucure ambitieuse (Anne<br />

Casabonne), une dame guindée (Louise Deschâtelets), un antiquaire mystérieux (Éric Hoziel), un client<br />

curieux (Claude Maher) et un jeune homme affable (Marc St-Martin). Chaque personnage cache un secret.<br />

COMÉDIENS DE COUP DE CISEAUX Qui le découvrira ?<br />

Coup de théâtre Un meurtre est commis à l’étage du salon de coiffure. Rien ne va plus faites vos jeux !<br />

Coup de charme Découvrez pourquoi cette comédie policière a été acclamée par plus de 8 millions de spectateurs à travers le monde, et<br />

homologuée d’un record « Guinness ». Après Boston, Londres, New York, Madrid, San Francisco, Mexico, Washington et Chicago, voici à<br />

Sainte-Agathe ce thriller déroutant.<br />

Coup de maître Coup de ciseaux représente un haut niveau de difficulté pour ses interprètes car une part du récit implique une bonne dose d’improvisation.<br />

Pas d’inquiétude, « Dans la distribution on a <strong>des</strong> champions d’impro. », note le directeur. Soit l’improvisation déstabilise, soit <strong>des</strong><br />

fous rires en résultent. Au bout du compte elle provoque souvent <strong>des</strong> moments magiques. M. Lamarre poursuit « <strong>Le</strong> public est mis à contribution<br />

dans la pièce. Certains spectateurs devront interagir avec le plateau afin d’aider à dissoudre l’énigme, c’est très spécial vous savez, et angoissant!<br />

Interrogatoire, séquestration, tout y est. » explique le diffuseur de spectacle.<br />

Coup de plume Sans modification à l’essentiel de son contenu, Coup de ciseaux est en continuelle réécriture, d’une certaine façon : « Oui. La pièce est<br />

en mode « actualisation », c’est à dire que l’action se passe aujourd’hui au Québec, on adapte le dialogue en fonction de ce paramètre. Nos lignes de<br />

textes sont constamment en refonte, enchaîne Claude Maher metteur en scène de la pièce, avant d’entrer en scène, on lira les journaux du jour par<br />

exemple, afin de faire <strong>des</strong> références pertinentes au monde actuel. Mais toujours dans le contexte de l’intrigue, car le tout doit rester plausible et<br />

réaliste. Ça jase dans un salon de coiffure ! » s’exclame le comédien. C’est un texte qui finalement, réveille le côté détective en nous. « On passe notre<br />

temps à rigoler, suspendu au déroulement de la situation.» termine-t-il en souriant…<br />

Coup de foudre Denis Lamarre est enthousiaste. Celui qui fut chanteur à l’époque <strong>des</strong> boîtes à chansons, barman et<br />

régisseur se plaît beaucoup aujourd’hui au Patriote. « J’adore œuvrer au sein de ce théâtre. J’ai aimé dès la première<br />

journée, le rapport avec les gens, de tous les milieux, ça me nourris. Pour moi la meilleure idée gagne, je souscris… »<br />

signale M. Lamarre. « Nous sommes diffuseurs d’autres spectacles aussi. J’aime les organismes, je suis sensible aux<br />

causes comme l’APHIL (Association <strong>des</strong> personnes handicapées intellectuelles du Québec) » précise le pdg. Exemple<br />

du caractère philanthrope du Patriote, Jean-Marc Chaput visitera le théâtre en juin et les profits seront versés à la<br />

Fondation médicale <strong>des</strong> Laurenti<strong>des</strong>.<br />

DENIS LAMARRE<br />

Une agréable saison à Denis Lamarre, homme de goût qui fera cet été, <strong>des</strong> inspecteurs Gadget de ses spectateurs.<br />

Par: Kathleen Fillion<br />

pour <strong>Flèche</strong> <strong>Mag</strong> Media<br />

CALENDRIER SORTIE<br />

Centre d’art La petite église St-Eustache<br />

Kevin Parent<br />

Daniel Bélanger<br />

Théatre Lionel-Groulx<br />

Éric Lapointe<br />

Laurent Paquin<br />

Claude Dubois<br />

Rachid Badouri<br />

Théatre le Patriote<br />

Laurent Paquin<br />

Louis-José Houde<br />

Jean-Marc Chaput<br />

Jean-Marx Parent<br />

Théatre du Vieux Terrebonne<br />

Michel Louvain<br />

En Scène<br />

Rachid Badouri<br />

Zachary Richard<br />

Jorge Martinez<br />

Bourbon Street<br />

Cathy Gauthier<br />

Shant Fraser<br />

Atomic<br />

Georges Thorogood & The Destroyers<br />

www.lapetiteeglise.com<br />

9–10 mai<br />

13 juin<br />

www.theatrelg.com<br />

16 mai<br />

17 mai<br />

23 mai<br />

25 mai<br />

www.theatrepatriote.com<br />

24 mai<br />

31 mai<br />

6 juin<br />

7 juin<br />

www.theatreduvieuxterrebonne.com<br />

16 mai<br />

www.enscene.ca<br />

11 mai<br />

17 mai<br />

24 mai<br />

www.bourbonstreetclub.com<br />

10 mai<br />

12 mai<br />

19 mai<br />

31 mai<br />

Théatre St-Sauveur<br />

www.theatrestsauveur.com<br />

À partir du 11 juin 2008 Comptant ?... Content !<br />

Avec Diane Lavallée et plusieurs autres<br />

Théatre Ste-Adèle<br />

À partir du 11 juin 2008 La main dans l’sac !<br />

Avec Michel Forget et plusieurs autres.<br />

Théatre du marais<br />

Daniel Bélanger<br />

Jorge Martinez<br />

www.theatrestsauveur.com<br />

www.theatredumarais.com<br />

16 mai<br />

7 juin<br />

FLÈCHE CUISINE… BON APPÉTIT !<br />

Par: Ristorante La Focaccia<br />

Francois Massouris, Chef<br />

Perche du lac Victoria en papillotte (Pour 4 personnes)<br />

Ingrédients :<br />

- 4 filets de perche<br />

- 2 gousses d’ail<br />

- Huile d’olive<br />

- 1 demi oignon<br />

tranché mince<br />

- Une vingtaine d’olives<br />

noires dénoyautées<br />

- Une vingtaine de<br />

tomates cerise<br />

- Une pincée<br />

de graines d’anis<br />

- Sel et poivre du moulin<br />

Méthode :<br />

Badigeonner les poissons d’huile d’olive avant de les placer sur un<br />

papier d’aluminium<br />

Ajouter l’ail , les tomates , les olives, l’oignon, l’anis, saler et poivrer<br />

au goût<br />

Refermer le papier sur les poissons et les mettre au four préchauffé à<br />

350º environ 7-8 minutes<br />

Bon appétit<br />

2210, boul. Labelle, St-Jérôme 450.432.5325<br />

26<br />

Volume 6 Édition 6 | Mai 2008<br />

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27


C’est sous un beau soleil de printemps qu’une foule record a assisté<br />

à l’événement Shake Down au Mont Saint-Sauveur. De nouvelles<br />

installations ont rendu le spectacle encore plus agréable pour les<br />

nombreux spectateurs.<br />

<strong>Le</strong>s chevaliers de Colomb de Sainte-Adèle organisaient dernièrement un<br />

spaghetti-thon au restaurant Nickle’s de Sainte-Adèle. Jimmy Lazaris,<br />

Ghislain Patry et « Coco » Frigon s’affairaient à la cuisine afin de<br />

servir les convives.<br />

Hélène Desjardins recevait dimanche le 6 avril dernier un bijou de la part du Club<br />

Optimiste de Sainte-Adèle en reconnaissance de son année de présidence 2006-<br />

2007. Plus de quarante personnes s’étaient déplacées pour lui rendre cet<br />

hommage bien mérité.<br />

Lors de la remise <strong>des</strong> prix en entrepreneurship organisé par la SADC <strong>des</strong> Laurenti<strong>des</strong>,<br />

plusieurs commerces de la région de Tremblant se sont rendus en finale. Sur la photo on<br />

reconnaît : Mireille Bisson, présidente de la Chambre de Commerce de Tremblant, Alain<br />

Trudel et Nathalie Royer de la Boutique Félis et Canis, Dorotée Soucy, de Soucy Santé<br />

d’Huberdeau, André Lapointe de Gestion Rivière Rouge, et Pascal De Bellefeuille de la<br />

Chambre de Commerce de Tremblant.<br />

Dans le cadre du programme Émérit, organisé par le Conseil Québécois <strong>des</strong> Ressources<br />

Humaines en Tourisme, toutes les employées préposées au confort du Manoir Saint-<br />

Sauveur, ont réussi leurs cours avec un taux global de succès de cent pour cent.<br />

Félicitations.<br />

28<br />

Volume 6 Édition 6 | Mai 2008 www.flechemag.com POUR UNE PUBLICITÉ DANS FLÈCHE MAG COMPOSEZ 1.866.602.8349 Volume 6 Édition 6 | Mai 2008 29


HORTICULTURE<br />

Horticulture, choisir <strong>des</strong> fleurs qui correspondent à vos goûts et à vos temps libres…<br />

Par: Kathleen Fillion pour <strong>Flèche</strong> <strong>Mag</strong> Media<br />

kathleen@flechecible.com<br />

VIVACES OU ANNUELLES ?<br />

<strong>Le</strong>s familles dépensent, en moyenne près de 300$ chaque année<br />

pour profiter de la beauté <strong>des</strong> fleurs. <strong>Le</strong> vieillissement de la<br />

population, l’arrivée à la retraite <strong>des</strong> babyboomers et la tendance<br />

de plus en plus marquée pour le cocooning vont continuer à nourrir<br />

la passion <strong>des</strong> Québécois pour l’horticulture ornementale.<br />

On dit que la fin de semaine de la Fête de la reine est la plus favorable<br />

aux plantations parce qu’il s’agit de la dernière lune du mois et la<br />

croyance veut qu’il n’y a plus de risques de gel ensuite… Louise<br />

Arcand, propriétaire de la boutique aux Serres Sylvain Cléroux à Laval,<br />

a bien voulu nous livrer quelques tendances et règles de base en ce<br />

qui a trait au choix <strong>des</strong> fleurs. Renaud Demers de Jardinor à Sainte-<br />

Adèle a aussi pris quelques minutes pour partager sa compétence<br />

en la matière.<br />

Voici :<br />

• <strong>Le</strong>s vivaces sont les premières plantes que l’on met en<br />

sol. <strong>Le</strong>s annuelles étant vulnérables aux gels, elles doivent être<br />

plantées fin mai dans la région de Montréal et Laval, début juin dans<br />

la région <strong>des</strong> Basses et Hautes Laurenti<strong>des</strong>.<br />

• Parmi les annuelles les plus populaires on retrouve les<br />

impatientes, les bégonias et les géraniums. La raison est simple: ces<br />

fleurs ne nécessitent que très peu d’entretien.<br />

• <strong>Le</strong>s paniers suspendus, les balconnières, ainsi que les<br />

pots patios constituent la solution facile aux amoureux <strong>des</strong> fleurs<br />

qui n’ont pas le temps de jardiner. Un centre tel que les Serres Sylvain<br />

Cléroux à Laval, peut vendre 20 000 pots patios (de différents<br />

formats) annuellement. Dans ces arrangements 4 à 7 variétés de<br />

fleurs peuvent cohabiter.<br />

• <strong>Le</strong>s graminés (vivaces<br />

grand format) sont de plus en plus<br />

recherchés pour créer <strong>des</strong> jardins<br />

aux allures champêtres. Encore là,<br />

ces derniers ne demandent pas<br />

beaucoup de soins. Plus que dans<br />

le passé, les gens achètent <strong>des</strong><br />

vivaces matures de 2 ou 3 ans<br />

d’âge, afin de donner de l’ampleur de même qu’un aspect fourni à<br />

leur jardin le plus vite possible.<br />

• Utiliser de la bonne terre et ne pas oublier de mettre de<br />

l’engrais. L’engrais biologique à dissolution lente est conseillé.<br />

Renaud Demers, co-propriétaire de Jardinor, souligne que les<br />

Laurentiens sont portés vers l’achat de très grosses jardinières<br />

contrairement aux consommateurs d’autres régions. Caractéristique<br />

qui serait attribuable à la richesse <strong>des</strong> gens d’ici. « Au lieu de se<br />

procurer <strong>des</strong> jardinières de 10 pouces, les gens dans le nord seront<br />

portés davantage à acheter de gros arrangements d’annuelles, plus<br />

exubérants, pouvant aller jusqu’à deux pieds de diamètre. Cette<br />

clientèle généralement achète à la fois pour le chalet et à la fois pour<br />

la maison à Montréal. L’avantage <strong>des</strong> agencements de grand volume<br />

est qu’ils résistent mieux à la sécheresse, mais la raison première<br />

bien entendu, c’est que vous accrochez une <strong>des</strong> ces grosses<br />

jardinières et l’effet est immédiatement spectaculaire ! »<br />

Quelle annuelle conseillez-vous,<br />

qui changerait un peu <strong>des</strong> géraniums<br />

que l’on voit partout ? « Un plante<br />

très intéressante qui a évolué<br />

grâce à un croisement entre une<br />

variété hybride et une autre<br />

indigène, est le surfinia. Il est le<br />

résultat du pétunia qui aurait<br />

évolué favorablement disons… résistant au gel, il est devenu plus<br />

fort, plus propre, plus florifère, et il est vendu dans plusieurs teintes.<br />

Finalement une variété traditionnelle qui existait depuis <strong>des</strong> lustres,<br />

mais qui fut amélioré parce qu’on a trouvé ses défauts puis on a voulu<br />

produire quelque chose de moins capricieux. C’est en quelque sorte<br />

notre annuelle vedette chez Jardinor. » a terminé Renaud Demers,<br />

passionné de végétation…<br />

Sources: Louise Arcand <strong>des</strong> Serres Sylvain Cléroux à Laval et Renaud Demers & Linda Staub<br />

de Jardinor à Sainte-Adèle<br />

30<br />

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