ENTREVUES MES PLAISIRS MA MAISON - Flèche Mag

ENTREVUES
MA MAISON
MES PLAISIRS
R É A T
RTAGE
ISTIQUE
ANNÉE
DS PRIX
URISME
NTIDES
11
L A U R É A T
REPORTAGE
TOURISTIQUE
DE L’ANNÉE
G RANDS PRIX
DU TOURISME
LAURENTIDES
2012
ans

BELŒIL
601, rue de l’Industrie
Belœil (Québec) J3G 4S5
450 464-1001
CHICOUTIMI
1885, boul. Talbot
Chicoutimi (Québec) G7H 7Y4
418 820-2332
SAINT-ALPHONSE-DE-GRANBY
200, rue Des Alouettes
St-Alphonse-de-Granby (Québec) J0E 2A0
450 539-3100
GATINEAU
3, chemin Alonzo-Wright
Chelsea (Québec) J9B 1L4
819 771-6960
VAL D’OR
1875, 3 e Avenue
Val-d’Or (Québec) J9P 7A9
819 874-2636
QUEBEC
2470, boulevard Wilfrid-Hamel
Québec (Québec) G1P 2J1
418 687-4621
SEPT-ILES
1236, boulevard Laure
Sept-Îles (Québec) G4S 1S1
418 961-4035
MONT-TREMBLANT
1420, route 117
Mont-Tremblant (Québec) J8E 2X8
819 425-3060
ARNPRIOR
82, chemin Calabogie
Arnprior (Ontario) K7S 3G8
613 622-0399
SAINT-LIN-DES-LAURENTIDES
387, rue Saint-Isidore
Saint-Lin-des-Laurentides (Québec) J5M 2V1
450 439-8705
2 mars2013 – www.flechemag.com L’artdevivre… lesLaurentides !

Ciao !
N° 134 mars2013
La passion !
A
u cours des dernières semaines, j’ai visité le Salon
Rénovation et Maison neuve, ainsi que le Salon
Chalets et Maisons de campagne, où j’ai eu la
chance de rencontrer plusieurs de nos annonceurs en ce
beau début d’année.
Prenant le temps d’observer, je me suis fait prendre au jeu
d’écouter l’un et l’autre parler de leurs produits et de leur
entreprise, raconter l’histoire qui les a menés là où ils sont. Je
les ai vu s’emballer et rire, souvent de leurs propres erreurs.
J’ai découvert qu’il y avait un lien unissant tous ces gens : la
passion.
La passion de leur travail, de leur entreprise, la passion au
quotidien d’inventer, de surpasser la veille et de découvrir
le lendemain. La passion de partager, de s’épanouir, d’encourager,
de croire en soi et aux autres. La passion de vivre
intensément leur vie familiale, professionnelle et sociale.
Je pense qu’il faut l’admettre et peut-être se le dire plus
souvent : quoi de plus passionnant que notre passion ? Et
c’est avec tous ces passionnés que nous formons une si belle
et grande communauté !
Ciao !
« Souvent nous rencontrons deux genres d’individus,
ceux qui ont raison et ceux qui veulent avoir raison… ! »
Jean-Pierre Charland, Éditeur
4 mars2013 – www.flechemag.com L’artdevivre…

www.luxuryrealestate.com
ST-SAUVEUR VILLAGE
De style Grégorien, cette luxueuse résidence est
sise sur un des plus beaux emplacements de St-
Sauveur, "Place des Chevaliers". La cour arrière
privée est aménagée professionnellement avec
vue sur la montagne.
ST-ADOLPHE D'HOWARD – BORD DE L'EAU
Domaine de près de 2 acres sur les rives du lac Long (non
navigable). Extraordinaire propriété ensoleillée et fonctionnelle.
Elle saura répondre à tous les besoins : Bord de l'eau,
cuisine de rêve, maison d'invités, un incroyable foyer aux multiples
fonctions unique en son genre, cinéma maison, système
de son intégré, jacuzzi, garage triple, etc.
GOLF BALMORAL !
Imposant manoir surplombant le 12 e trou du prestigieux
g olf privé Balmoral et vue panoramique.
Érigé sur un terrain double de 49,000 p.c. dans un culde-sac
! Site des plus privés ! Propriété minutieusement
entretenue au fil des ans. À voir !
ST-SAUVEUR
Au coeur du village dans "La Seigneurie", spacieuse et
luxueuse propriété au décor raffiné ! Quartier des
maîtres avec jacuzzi, douche double, vue sur les pentes
de ski. Chaque chambre est munie d'une SDB et d'un
walk-in. Solarium chauffé, équipé d'une cuisine complète.
Il n'y manque rien !
1 295 000$
1 295 000$
949 000$
945 000$
ST-SAUVEUR – TOUTE NEUVE !
Cette maison n'a rien d'ordinaire ! Haut de gamme, spacieuse,
élégante, et vraiment fonctionnelle. Quartier
des maîtres privé, grand terrain boisé avec plan d'eau
naturel. À VOIR ABSOLUMENT.
MORIN-HEIGHTS – 4 ACRES
Superbe domaine privé avec lac privé a +/- 3 minutes
de St-Sauveur. 5 chambres avec vivoir, 4 salles de bains
+1 salle d'eau, sauna, +/-5,000 p.c. de superficie habitable.
Toutes les pièces sont vastes. Splendide piscine,
jacuzzi, grande terrasse, garage +++ À déjà eu la vocation
de B&B.
STE-AGATHE – LAC DES SABLES
Presqu'île Nantel, 140 pi. sur la rive du lac, franc sud.
Baie propice à la voile, tranquillité assurée. Quartier
d'invités au rez-de-jardin, 4 chambres à l'étage et
bureau au rez-de-chaussée. Piscine, jacuzzi +++ À distance
de marche du centre-ville. CLÉS EN MAIN.
BORD DU LAC FIDDLER
Orientation franc sud. Propriété haut de gamme sise
sur un grand terrain des plus privés. Plafond 9' sur les
2 étages, chambre des maîtres avec foyer, grande cuisine
avec îlot central. Beaucoup d'extras ! À 15 minutes
de St-Sauveur.
895 000$
895 000$
895 000$
895 000$
ST-SAUVEUR – VUE PANORAMIQUE
Propriété de prestige et d'architecture unique à
quelques minutes des services, érigée sur plus d'un
acre de terrain aménagé professionnellement. Planchers
de bois/céramique radiants, plafond cathédrale,
poutres, cinéma maison/quartier d'invités, piscine et
garage.
CAP MOLSON
Chaleureuse propriété construite qu'avec des matériaux
de haute qualité, design fonctionnel ! Au coeur du village
de St-Sauveur,vue panoramique sur les pentes de
ski. Aucun voisin arrière. Quartier d'invités, cuisine de
rêve, grande terrasse. Elle a VRAIMENT tout !
DEUX MONTAGNES – BORD DE L'EAU
Vivez à la hauteur de vos rêves! Spacieuse résidence
de prestige, bordée par la rivière des Mille-Îles. Elle a
tout pour toute la famille. Franc sud, située tout près
des axes routiers, des écoles et des parcs...
LANTIER – STE-AGATHE
Havre de paix ! 600 pieds de façade sur le lac Cardin,
navigable. Splendide domaine de plus de 3 acres.
Cette propriété a été conçue avec le plus grand souci
du détail. Son orientation sud lui apporte un maximum
d'ensoleillement. À 10 minutes de Ste-Agathe
ou Tremblant.
819 000$
795 000$
775 000$
749 000$
MORIN-HEIGHTS – VUE
Superbe plain-pied de style contemporain, concept aire
ouverte, très ensoleillé. Une vraie cuisine de chef !
Chaque pièce est un pur délice ! Rez-de-jardin, piscine,
garage, +++ PROPRIÉTÉ COUP DE CŒUR !!
SKI IN - SKI OUT – ST-SAUVEUR
Superbe condo haut de gamme dans un prestigieux
complexe avec barrière électrique. Directement sur les
pentes de ski avec vue panoramique. Beaucoup d'extras.
À distance de marche de toutes les activités. Vendu
meublé, libre immédiatement. Évaluation uniformisée :
548 924 $
ST-SAUVEUR
Propriété au cœur du village dans le prestigieux Domaine
de la Marquise, secteur homogène, à distance de
marche de toutes les activités. Vue panoramique sur
les pentes de ski. Spacieuse, haut plafond, planchers
de bois et céramique, garage +++. Emplacement idéal !
ST-SAUVEUR VILLAGE
Splendide plain-pied au cœur du village, à distance de
marche de tout. Emplacement idéal. Spacieux et très
éclairé, planchers de bois, plafond cathédrale, verrière
avec foyer au gaz, garage double, sous-sol entièrement
aménagé. Secteur de choix... À VOIR ABSOLUMENT.
675 000$
499 000$
490 000$
399 000$
514.238.0544
161 rue Principale, Saint-Sauveur
1361 Ave Greene, Westmount
info@christianeperreault.com
www.profusionimmo.ca
www.christianeperreault.com
lesLaurentides !
www.flechemag.com – mars2013
5

Ma
Vie dans les
Laurentides
Sommaire
N° 134 mars2013
ariane
moffatt en
Orbite
C’est dans le joyeux
vacarme du lancement
du remix de MA qu’Ariane
a bien voulu nous confier
des bribes de vie.
23
38
immobilier
Mon
condo
mignon
18
on jase là
mariloup wolfe
16
31
33
35
37
ma vie dans les laurentides
Honneurs au tourisme, le blues dans la peau, des cidres en or, Bruce Willis dans les
rangs, du country dans nos contrées, une médaille d’art, éclosion de générosité, une
voix pour bâtir une maison, l’art d’étudier, la santé au pas de course, pour des idées
en place, du ménage en vert, où sont les femmes, pour un morceau d’histoire.
Objectif Laurentides
Je veux tout Saint-Adolphe-d’Howard
SAVEURS DU NORD
Du sirop d’érable à rendre fou !
Escapade
Une ville à la page… d’histoire
On joue dehors !
Ça tombe à pic !
Chroniques
6 mars2013 – www.flechemag.com L’artdevivre…

lesLaurentides !
www.flechemag.com – mars2013
7

ma
maison
Sommaire
N° 134 mars2013
43
Que mijote
l’industrie ?
Pleins feux sur les plans
de travail et revêtements de sol
48
cuisines à
feu doux
Des idées de décor
55
Dans l’eau
jusqu’au
cou !
La baignoire idéale
53
59
61
63
Home Déco
Mise en appétit déco
on aura tout vu
Cuisine 3.0
Chroniques
Les Trucs de Louise
Coup de chiffon ou ménage à fond ?
Cours et jardins
Les fines herbes, plaisir des sens
8 mars2013 – www.flechemag.com L’artdevivre…

BORD LAC ARCHAMBAULT
Résidence de prestige avec vastes pièces, plafond
cathédrale, poutres apparentes et plage de sable.
Orientation ouest. MLS 8616776
2 297 000$
BORD LAC ARCHAMBAULT
200 pi. de rivage, plage de sable, 4 chambres, 2
sdb, solarium 4 saisons, orientation ouest, garage.
MLS 9628388
1 149 000 $
BORD LAC ARCHAMBAULT
Très chaleureux, 5 cc. 3 sdb, 32 000 p.c. de terrain,
bien paysager, clés en main. MLS 8767588
989 000$
LAC ARCHAMBAULT
190 pieds de rivage avec 75 pieds de plage de
sable, garage double, belvedère. MLS 9605898
767 000$
BORD LAC ARCHAMBAULT
Belle canadienne, 5 cc, 4 sdb, 3 1/2 rénové au soussol,
à distance de marche du village. MLS 9124562
569 000$
BORD LAC CROCHE
Belle propriété rénovée au goût du jour, 4 cc. 2 sdb,
plage de sable, orientation ouestl. MLS9550044
459 000$
SKI-IN SKI-OUT
Style suisse 2013, toit cathédrale, aire ouverte,
3ch. 2sdb, sous-sol fini. MLS 9679106
395 000$
ACCÈS NOTARIÉ LAC PROVOST
Belle propriété (2011) novo climat, droit de quai,
3 cac, foyer, garage avec atelier. MLS 10361862
249 000$
BORD LAC GEORGES
Couchers de soleil, entièrement rénovée, véranda
4 saisons, 3 cc, 2 sdb, 2 foyers. MLS 1009809
289 000$
ACCÈS PUBLIC LAC CROCHE
Belle propriété, 3 cac. cinéma maison, véranda
grillagée. MLS 9462027
247 000 $
lesLaurentides !
www.flechemag.com – mars2013
9

plaisirs
Mes
Sommaire
N° 134 mars2013
69
faire le tour
de la cabane
C’est le temps du sirop !
LAC DES DEUX-MONTAGNES
POINTE CALUMET
Superbe propriété avec une fenestration imposante
offrant une vue exceptionnelle sur le lac.
669 000 $
GRAND LAC
GAGNON
Spacieuse résidence de prestige avec plage au bord du majestueux lac Gagnon.
795,000 $
66
64
82
Chroniques
75 On va y goûter
Le sirop d’érable
76 On se fait la malle
Envie d’un p’tit swing ? Cap sur Miami !
77
78
79
Disques
Elephant Stone et autres nouveautés à se mettre dans l’oreille
Tentations
L’inspiration, ingrédient secret !
Livres
On ne rentre jamais à la maison et autres trouvailles littéraires pour la détente
Cinéma maison
L’histoire de Pi et autres nouveautés pour soirées sofa
on jase là
yann
perreau
mes plaisirs
Un duo d’expos, du théâtre mis à nu, des hors d’œuvre, pour le plaisir, le goût
des mots, Debussy débusqué, une soirée aux vues, le temps d’une chanson,
tout pour être aux oiseaux, de nature réservée.
LAC BASKATONG
FERME NEUVE
Magnifique résidence scandinave au bord du Baskatong
voisin du Windigo offrant vue panoramique et
architecture cathédrale. 649 000 $
DOMAINE PRIVÉ
Vaste domaine privé incluant une piste d’atterrissage
de 3500 pieds au bord du réservoir Gouin.
495 000 $
RÉSIDENCE
SCANDINAVE
Magnifique chalet de rêve en bois rond style scandinave
situé en Haute Matawinie à proximité du lac Taureau
et du village de Saint-Michel-des-Saints. 429 000 $
LAC CASTOR
RIVIÈRE ROUGE
Navigable offrant une vue panoramique où la proximité des services, les activités et
la nature se réunissent. 474 900 $
Bords de l’eau • Fermettes • Domaines
FERMETTE DOMAINE-VERGER
Magnifique domaine incluant une maison champêtre situé en pleine nature à proximité
du renommé village de Saint-Joseph-du-Lac. Le tout accompagné d’une excellente
occasion d’affaires. 1 349 000 $
ANCESTRALE
AU BORD DU RICHELIEU
Magnifique et chaleureuse propriété ancestrale en pierres, construite en 1797,
possédant trois foyers et entièrement restaurée. 649 000 $
10 mars2013 – www.flechemag.com L’artdevivre…

MC
Projet Résidentiel sur Côte St-Gabriel à Saint-Sauveur à partir 350 000 $
RBQ 8205.2820.21
Terrains boisés 40 000 p.c.
Vue sur Mont Saint-Sauveur
4 minutes du village
Plan personallisé
www.bel-co.com
Yvon Côté (514) 809-2527
lesLaurentides !
www.flechemag.com – mars2013
11

Éditeurs fondateurs
Édito
Le GPS d’Aurélie
À l’aube de la Journée internationale de la femme, permettez-moi de vous faire un brin de
jasette sur celles qui, jusqu’à récemment, constituaient la moitié de l’Humanité. C’était avant
que les Chinois établissent leur politique de l’enfant unique et qu’ils avortent en toute illégalité
des dizaines de milliers de bébés filles. En Inde, même combat. Les filles demeurent sous
la responsabilité de leur famille jusqu’à leur mariage et c’est elle qui doit fournir la dot. Un
paquet de troubles. Pour l’instant, on a encore besoin d’elles pour enfanter de beaux mâles
forts, mais les futures mariées se font de plus en plus rares sur le continent asiatique…
Certains avancent que les hommes n’ont pas toujours été les « boss
des bécosses ». Chez nous, l’idée d’égalité des sexes fait son chemin,
même s’il reste énormément de travail à faire. De plus en plus
bardées de diplômes, les femmes obtiennent des emplois qui font
envie. Mais déjà au temps de ma mère, les décisions se prenaient
dans la cuisine. Et qui dit cuisine…
Mon père arrivait et donnait son chèque de paye à Aurélie. Honnêtement,
j’aurais fait la même chose. Nourrir et habiller 10 enfants,
c’est pas évident. « On va se faire couper le téléphone », disait
Edgar, de manière à tester si les comptes étaient payés.
Selon une étude réalisée récemment en France auprès de 3000 internautes, la femme a le
dernier mot dans 63 % des cas en matière de logement. Aux États-Unis, les femmes représentent
80 % des décisions d’achat de voitures. Et dans le tiers des couples, Madame décide
des grosses dépenses. Chez nous, un sondage de la BMO soutient que 82 % des Canadiennes
prennent l’essentiel des décisions financières du foyer ou à tout le moins, en partagent les
responsabilités. De 1976 à 2009, le poids des Québécoises en emploi a basculé pour frôler
celui des hommes. Plus de la moitié des diplômés universitaires au travail sont des femmes.
Et les femmes contrôleraient pratiquement le tiers de toute la richesse en Amérique du Nord,
donnée qui grimperait de 8 % par année. Ma mère n’avait pas de GPS ni de diplôme, mais
elle faisait plus que laver les bécosses. À voir comment les femmes évoluent, je pense qu’il
serait temps qu’on s’intéresse davantage à ce que veut la « p’tite
madame ». Après tout, il faut être tendre avec notre moitié !
Production
Révision-Correction
Distribution
Journalistes et collaborateurS
Reporter-photographe
comptabilité
Nathalie Deraspe
Rédactrice en chef
nathaliederaspe@hotmail.com
ventes
ÉDITEURS fondateurs Jean-Pierre Charland, Brigitte Latour DIRECTEUR Artistique
Karl Morrisseau GRAPHISTE Marie Blanchard Reporter-photographe Colombine
Drouin RÉVISION-CORRECTION Carole Gagné, Lyse Normandin comptabilité Lise Benoît
DISTRIBUTION Sylvain « Bonneau » Charbonneau, Georges Charbonneau journalistes
et cOLLABORATEURS Lyne Bouchard, Josianne Haspeck, Marc Lajambe, Geneviève Lamothe,
Philippe Lépine, Francine Loubert, Christine Ouin, Mathieu Régnier, Louise Robitaille,
Natalie Sicard, Mireille Villeneuve
Dépôt légal - Bibliothèque et Archives Canada - ISSN 1118160
30 000 exemplaires
SERVICE DES VENTES 450.229.5444
carole lafond flechemag@rst-marseille.com
NATALIE LÉVESQUE levesquenatalie@hotmail.com
Chantal demers chantal.flechemag@gmail.com
Michel laurier michel.laurier@gmail.com
carole lacasse carolelacassefleche@gmail.com
Martin Jutras martinfleche@ mail.com
Marie-Claude Savard mc.flechemag@hotmail.com
N° 134
mars2013
L A U R É A T
REPORTAGE
TOURISTIQUE
DE L’ANNÉE
G RANDS PRIX
DU TOURISME
LAURENTIDES
2010
L A U R É A T
REPORTAGE
TOURISTIQUE
DE L’ANNÉE
G RANDS PRIX
DU TOURISME
LAURENTIDES
2011
L A U R É A T
REPORTAGE
TOURISTIQUE
DE L’ANNÉE
G RANDS PRIX
DU TOURISME
LAURENTIDES
2012
Flèche, le magazine des Laurentides est publié 10 fois par année par 9262-3578 Québec inc., dont le siège social est situé au 1652, boulevard de Sainte-Adèle Sainte-Adèle (Québec) J8B 2N5 - 450.229.5444 - info@flechecible.com - www.flechemag.com Flèche est distribué gratuitement à 30 000 exemplaires,
100% en dépôt de Montréal à Tremblant et de Repentigny à Lachute. Le contenu publicitaire du magazine ne peut être reproduit en tout ou en partie sans autorisation écrite. Le contenu des publicités n’engage que les annonceurs et en aucun cas Flèche ne peut être tenu responsable de leur incidence. Production
par 9262-3578 Québec inc. © Tous droits réservés textes et photos
12 mars2013 – www.flechemag.com L’artdevivre…

lesLaurentides !
www.flechemag.com – mars2013
13

Flèche présent partout
Flèche au salon
Les représentants du magazine tenaient un kiosque
pour accueillir lecteurs et annonceurs au Salon
Chalets et Maisons de campagne qui se déroulait au
Stade olympique de Montréal du 14 au 17 février.
Natalie Lévesque a profité de l’occasion pour
passer le bonjour à Charles Duplessy, promoteur
du projet Nymark de Saint-Sauveur, pendant que
son collègue Michel Laurier accueillait le public.
Saint-Sauveur en cinémascope
Notre rédactrice en chef Nathalie Deraspe a participé au cocktail d’ouverture de Ciné-Québec, un événement organisé chaque année
au Manoir St-Sauveur au profit des artisans de l’industrie cinématographique québécoise. L’organisme présidé par Jean Colbert,
des cinémas Beloeil et St-Hyacinthe, compte dans ses rangs Guy Gagnon, propriétaire du cinéma Carrefour du Nord et président du
conseil d’administration d’Alliance Vivafilm. L’an dernier, Tom Fermanian, propriétaire du Pine, y recevait un coup de chapeau pour
son dévouement au 7 e art. Après avoir croisé les réalisateurs Xavier Dolan et Podz, ainsi que plusieurs acteurs de renom, Nathalie
fraternise avec Gabbie Corrente, d’Alliance Vivafilm.
Et c’est le but !
Le hockey à l’ancienne ou pound hockey est bel et bien de retour. Le premier
tournoi organisé au lac Rond de Sainte-Adèle à la fin janvier a réuni 200 joueurs,
dont Éric Desjardins. L’ancien défenseur des Canadiens de Montréal sera
président d’honneur de l’édition 2014. Le club formé des arpenteurs-géomètres
adélois Beaudry, Jarry et Garneau a mis la main sur le trophée, ce qui lui assure
une place au tournoi du Lac-Beauport. Parmi les 29 équipes participantes, celle de
Tétris construction, qui comptait dans ses rangs Sébastien Franco, le conjoint de
notre photographe Colombine Drouin.
Viva la vida Sauvagia
Notre représentante Natalie Lévesque a assisté à l’inauguration du projet résidentiel Via Sauvagia. Chevauchant les
municipalités de Val-Morin et Sainte-Adèle, le domaine de 110 hectares comptera à terme 84 résidences unifamiliales,
32 maisons jumelées, 115 maisons de ville et 30 unités de condominium réparties dans trois immeubles. Le projet vise la
certification LEED et intégrera 7 kilomètres de sentiers non motorisés, 14 hectares de parc, une station de ski privée et un
pavillon communautaire doté d’une salle d’exercice et de piscines intérieure et extérieure. Natalie pose en compagnie
du maire de Sainte-Adèle, Réjean Charbonneau, d’Yvon Pilotte, pdg du projet et ses acolytes Yves Simard et
Raymond Nadeau et de Serge St-Hilaire, maire de Val-Morin.
Repose en paix Marie-Claude
La camionneuse de 43 ans qui a perdu la vie lors du glissement de terrain survenu
le 29 janvier à la carrière Maskimo de L’Épiphanie était bien connue de notre
représentante Chantal Demers. Peu de temps avant la tragédie, Marie-Claude
Laporte participait à un tournoi de balle mixte à Le Gardeur à -24 degrés avec ses
amies de balle Chantal, Julie Sauriol et Marie-Ève Poisson. Le troisième but sera
vide sans elle et sa frappe dans la droite manquera grandement à l’équipe. Sincères
condoléances à sa famille et ses amis.
Le RAP dans la peau
Une soixantaine de personnes étaient rassemblées lors d’un 5 à 7 de réseautage qui avait lieu
le 4 février au Salon-École de coiffure écoresponsable Marie-Denise Tremblay de Val-David.
L’événement était organisé par le RAP, un réseau d’affaires professionnel fondé il y a trois ans
pour favoriser l’entraide et l’apprentissage entre ses membres, dans le but d’augmenter leur
chiffre d’affaires. Les gens ont pu discuter entre eux tout en dégustant un petit cidre au son du
swing manouche du Trio Cardinal. Notre rédactrice en chef Nathalie Deraspe pose en
compagnie de Marie-Denise Tremblay et Peggy Tassignon, fondatrice du RAP.
14 mars2013 – www.flechemag.com L’artdevivre…

lesLaurentides !
www.flechemag.com – mars2013
15

Ma
Vie
dans les
Laurentides
Honneurs
au tourisme
Les Grands Prix du tourisme Desjardins Laurentides 2013 couronneront
une fois de plus les artisans du tourisme à l’occasion
d’un gala aux saveurs régionales animé par Chantal Lamarre.
Les entreprises et employés du secteur touristique se disputeront
les honneurs dans diverses catégories : hébergement, centres
d’attractions, agrotourisme, festivals et événements, services
et ressources humaines. Le prix de la personnalité touristique
de l’année sera remis à Jasey-Jay Anderson, ambassadeur
des sports de glisse au niveau international et athlète de haut
niveau de la région des Laurentides. Par ailleurs, le prix du public
sera remis à l’entreprise qui aura obtenu le plus grand nombre
de votes via Internet. Les personnes intéressées à
participer ont jusqu’au 13 mars pour voter
(laurentides.com). En plus des mentions spéciales,
un Coup de cœur du jury sera décerné parmi les
candidatures menant au national. Soulignons que
Flèche obtient trois nominations sur cinq dans la
catégorie Reportage touristique de l’année. Le
magazine a raflé ce prix de 2010 à 2012.
SAINT-Sauveur
Mercredi 27 mars
Théâtre Saint-Sauveur
22, rue Claude, Saint-Sauveur
grandsprixdutourisme@laurentides.com,
laurentides.com • 450 436-8532 poste 225
TREMBLANT
Le blues
dans la peau
Le Festival international de blues de Tremblant a
été récompensé à l’occasion des Keeping the Blues
Alive Awards organisés par The Blues Foundation
en remportant un prix dans la catégorie « Festival
international ». L’événement souligne annuellement
le travail d’individus et d’organisations qui
contribuent de façon significative à l’essor du
blues dans le monde. La cérémonie de remise
de prix s’est déroulée le 1 er février à Memphis
(Tennessee), siège de la fondation et patrie de la
musique blues. Cette reconnaissance coïncide
avec le 20 e anniversaire du Festival et constitue de
ce fait la récompense ultime des efforts déployés
par les organisateurs et nombreux bénévoles des
deux dernières décennies. Se classant parmi les
plus importants événements musicaux extérieurs
au Québec, le Festival international de blues de
Tremblant occupe désormais une place de choix
à l’international. Cette année, les organisateurs
prévoient plusieurs surprises afin de souligner
en grand cet anniversaire. Le festival aura lieu du
5 au 14 juillet.
www.tremblantblues.com
photo : Association de villégiature Tremblant
TREMBLANT
Une voix pour
bâtir une maison
La Fondation La Traversée organise un concert bénéfice
mettant en vedette le chanteur Bruno Brel. Par son
appui, le neveu du « Grand Jacques » viendra donner
un souffle au projet de maison de soins palliatifs en
branle dans la région. L’établissement comprenant
neuf chambres offrira soins et services aux personnes
en fin de vie et du soutien à leurs proches et sera
destiné aux habitants des MRC des Laurentides et des
Pays-d’en-Haut, et des municipalités de Saint-Donat
et de Notre-Dame-de-la-Merci. Bruno Brel présentera un concert intime dans lequel il interprétera
des œuvres de son oncle, de même que plusieurs de ses propres compositions.
Samedi 2 mars, 20 h
Première Scène Mont-Tremblant
1829, chemin du Village, Mont-Tremblant 819 421-2585
BLAINVILLE
Éclosion de
générosité
L’association d’artistes peintres
Blainville-Art propose une nouvelle
exposition collective intitulée
Éclosions printanières. À l’occasion
du vernissage, qui aura lieu le vendredi
15 mars de 19 h à 21 h, l’artiste
et responsable de l’exposition
Dariana Ugalde, procédera au tirage
d’une de ses oeuvres au profit
de l’organisme Opération Enfants
Soleil. La galerie d’art est ouverte
les jeudis et vendredis de 18 h à 21 h
et les samedis et dimanches de 10 h
à 17 h.
Du 7 au 24 mars
Galerie d’art de Blainville
1000, chemin du Plan-Bouchard, Blainville
www.blainville-art.org
16 mars2013 – www.flechemag.com L’artdevivre…

SAINT-JOSEPH-DU-LAC
Des
cidres
en
Lacroix Verger & Cidrerie a remporté deux
Médailles d’or au concours des Cidres de
glace du Québec pour son « Lacroix de Glace »
et son mousseux « Lacroix Signature ». La
compétition initiée en 2008 dans le cadre du
Mondial des cidres de glace et effectuée en
collaboration avec la SAQ avait lieu du 8 au 10
février à Rougemont. Organisé sous forme de
dégustation à l’aveugle, le concours constitue
un événement unique sur la scène de la cidriculture
dans le monde. Les cidres gagnants
sont disponibles à la boutique du verger ainsi
que dans plusieurs succursales de la SAQ, de
même qu’en boutique spécialisée de produits
du terroir québécois. Ils ont d’ailleurs fait
l’objet d’une chronique dans notre dernier
numéro.
www.vergerlacroix.ca
TERREBONNE
or Du country
dans nos contrées
Après 45 ans de carrière et plus de 1,7 million
d’albums vendus, Paul Daraîche fait un tabac avec
Mes amours, mes amis. Ce 27 e opus fait de duos
avec ses interprètes coup de cœur remet plus que
jamais le country au goût du jour. Roch Voisine,
Isabelle Boulay, Daniel Lavoie, Richard Desjardins,
Mario Pelchat, Laurence Jalbert, Marc Hervieux,
Dick Rivers et Hugues Aufray ont notamment prêté
leur talent à l’album. Le résultat est étonnant
de sincérité et attire un public renouvelé. Fin
janvier, on annonçait que l’auteur compositeur
interprète venait d’obtenir un disque platine. Le
roi du country québécois a écoulé 80 000 disques
en moins de quatre mois. Ce mois-ci, le chanteur
à la voix rauque se produit dans son patelin
d’adoption.
Vendredi 29 mars, 20 h
Salle Desjardins, Théâtre du Vieux-Terrebonne
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MIRABEL
Bruce Willis dans les rangs
photos : Gracieuseté ville de Mirabel
TREMBLANT
La suite du long métrage à succès RED (Retired and
Extremely Dangerous), mettant en vedette Bruce Willis,
John Malkovich, Hellen Mirren et Catherine Zeta-Jones et
réalisé par Dean Parisot, a été tournée en partie à Mirabel,
plus particulièrement sur le rang Saint-Rémi, à proximité
du pont qui enjambe la rivière du Nord. Cette comédie
américaine bourrée d’action et d’explosifs met en scène
une recette maintes fois éprouvée mêlant terroristes,
armements, tueurs à gages et jolies femmes. Le plateau
de tournage laurentien recréait l’ambiance d’une route
isolée de la campagne anglaise. Le film est attendu sur
les écrans en août. Bruce Willis s’est récemment opposé
au durcissement des lois concernant les armes à feu aux
États-Unis. Il annonçait peu de temps après qu’il jouera
dans un 6 e Die Hard…
La santé au pas de course
La section Laurentides de la Société canadienne de la sclérose en plaques tiendra une course en marge de la Marche de l’espoir en mai prochain. L’activité aura lieu le même jour
et comprendra deux départs (8 h et 8 h 10). La course sera chronométrée à l’aide d’une puce électronique installée sur chaque coureur. Les participants pourront opter pour un
parcours de 5 ou de 10 km. Les dons et les profits recueillis lors de l’événement seront versés au profit de la Société au même titre que l’activité de marche et serviront à financer
la recherche de pointe ainsi que les programmes et services offerts aux personnes atteintes dans la région. La sclérose en plaques est une maladie imprévisible et invalidante
qui peut affecter entre autres la vision, la mémoire, l’équilibre et la mobilité. Il s’agit de la maladie neurologique la plus répandue chez les jeunes adultes au Canada. Elle frappe
principalement les personnes de 15 à 40 ans et affecte trois fois plus de femmes que d’hommes. Chaque année, une cinquantaine d’enfants reçoivent un diagnostic de SP. On
répertorie 800 malades de Rosemère à Mont-Laurier.
Dimanche 26 mai, 8 h
Parc des voyageurs
Mont-Tremblant
www.courseSPmonttremblant.ca • www.marchedelespoir.ca
450 436-4469 • 1 866 590-4469
LAURENTIDES
Pour des
idées en place
Les organismes et coopératives établis dans
la MRC des Laurentides sont invités à soumettre
des projets dans le cadre du Pacte
rural 2007-2014. Lors du pacte précédent, 39
organismes se sont partagés 160 000 $ pour
réaliser les leurs. La date limite d’inscription
est le 1 er avril. On peut obtenir toute la documentation
nécessaire en consultant le site
de la MRC. Pour vérifier son admissibilité,
il est recommandé au préalable de prendre
contact avec l’agente de développement
rural et municipal Élyse Martineau.
www.mrclaurentides.com
819 425-5555 • 819 326-0666
lesLaurentides !
LAURENTIDES
Où sont les femmes ?
Le Réseau des femmes des Laurentides (RFL) a
accueilli la politicienne et féministe engagée Léa
Cousineau à l’occasion du lancement du Parcours
de la candidate, un guide destiné aux femmes désireuses
de se lancer dans la prochaine campagne
électorale municipale. Le document se veut un
outil précieux pour accompagner les futures candidates
dans leur cheminement vers l’élection. Le
Regroupement a rappelé du coup l’importance de
conseils municipaux paritaires et indiqué qu’en 2011,
seules 18,4 % des municipalités des Laurentides ont
élu une femme au poste de maire. Elles sont 31,7 %
à siéger aux conseils municipaux.
citoyennes@femmeslaurentides.org
450 431-1896
SAINTE-THÉRÈSE
Du ménage en vert
Des ateliers conférences ayant pour thème la maison et
l’environnement seront offerts dans les Basses-Laurentides.
Le premier de la série portera sur les produits ménagers. La
soirée comprendra une partie théorique servant à expliquer
les effets nocifs des ingrédients contenus dans les produits
ménagers commerciaux et leurs effets sur la santé, tout en
mettant en lumière les bienfaits des huiles essentielles et
des ingrédients naturels de fabrication. La deuxième partie
de l’activité sera consacrée à la fabrication de produits. Les
participants repartiront avec échantillons et recettes. L’atelier
comprend également un résumé de l’histoire des produits
ménagers de 1900 à aujourd’hui.
Vendredi 15 mars
360, Sicard, Sainte-Thérèse, salle La Moisson
constructionverte@claudiedubreuil.com
www.collectionsdubreuil.com
ARGENTEUIL
Pour un
morceau d’histoire
Le Musée régional d’Argenteuil recevra
100 000 $ de Québec pour le renouvellement
de son exposition permanente. Argenteuil,
ma vie comme rivières mettra en valeur
l’évolution historique d’Argenteuil à travers
son développement territorial le long des
berges de la rivière des Outaouais. Les coûts
liés à l’exposition sont évalués à 160 300 $.
Le Musée régional d’Argenteuil est le seul
du genre dans les Laurentides. Il assure la
gestion, la conservation et la diffusion d’une
collection de plus de 10 000 artefacts témoins
de l’histoire d’Argenteuil.
www.museeregionaldargenteuil.ca
www.flechemag.com – mars2013
17

On jase là
la passion dévorante de
Mariloup Wolfe
Touche-à-tout insatiable, Mariloup Wolfe multiplie les défis
devant et derrière la caméra. À l’époque, plusieurs souriaient
de la voir conserver le costume de Marianne auprès de son
amoureux dans Ramdam, une émission jeunesse primée
plusieurs années d’affilée et dans laquelle elle a obtenu
trois prix prestigieux. Durant près d’une décennie, les jeunes
ont aimé son personnage aussi férocement que les adultes
détestent Agathe d’Unité 9.
Entre ces expériences à mille lieues l’une de l’autre, le cinéma
continue de lui faire de l’œil. En attendant d’assouvir ses
rêves de réalisatrice, elle prête sa voix au film d’animation
La légende de Sarila, et joue d’imagination pour multiplier
les rôles sans sacrifier celui qu’elle endosse auprès de ses
enfants Manoé et Miro.
Par Nathalie Deraspe • PHOTO : colombine drouin
Qu’est-ce qui t’as poussée à étudier en cinéma ?
Mon père était un grand cinéphile. C’est lui qui m’a transmis
sa passion. Je pense que ce qui a marqué davantage
mon parcours cinématographique, c’est que très jeune, mon
père m’amenait au Festival des films du monde. Cela a piqué
ma curiosité pour le cinéma international. J’ai appris à être sensibilisée
à toutes sortes d’œuvres, toutes sortes d’approches cinématographiques.
On a été dans les premiers à avoir un appareil
beta. On avait plus de 300 cassettes, y compris des classiques
comme Casablanca, beaucoup de westerns, du Fellini… Je ne
voyais pas les films en entier mais à cinq ou six ans, mon père
me montrait des scènes, comme celle de la mouche dans Il était
une fois dans l’Ouest.
Y a-t-il un film que tu aurais aimé faire ?
La leçon de piano de Jane Campion. C’est un chef-d’œuvre au
niveau des images, de l’histoire, de la musique. Il y a toute la
gamme des émotions, une palette de couleurs extraordinaires.
On a parlé récemment de la place des femmes dans
l’industrie du cinéma. On dit qu’elles sont moins
bien représentées. Qu’en penses-tu ?
C’est quand même de mieux en mieux. Je suis mal à l’aise avec
l’idée d’accorder un pourcentage de films aux femmes. Il faut juste
faire notre place. Si tu as une bonne histoire, tu as une bonne
histoire. Si t’as pas une bonne histoire et qu’on te finance pour
atteindre un quota, ce n’est pas valorisant. C’est sûr que ce n’est
pas facile. Avoir des enfants ralentit une carrière. Pourquoi je fais
de la télé depuis deux ans ? Parce que j’ai des enfants. J’ai fait un
film avant (Les pieds dans le vide) et je vais en faire d’autres; mais
pour faire un film, il y a tellement de choses à préparer !
Comment as-tu aimé cette première expérience ?
Extraordinaire ! Je me suis sentie à ma place. J’avais l’impression
d’avoir fait le bon parcours. Je me sentais respectée de mon
équipe, de mon producteur, j’avais carte blanche.
Et comment était-ce de diriger ton chum ?
Ça, c’était assez difficile pour notre couple, mais on va le refaire.
Au départ, il s’impliquait pour la pré-production, mais à moment
donné, je lui ai dit : Il faut que je fasse ce que j’ai à faire.
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POUR ÊTRE DE CEUX-LÀ
QQUALITÉ 2013
18 mars2013 – www.flechemag.com L’artdevivre…

Les gens du milieu jugent
beaucoup. Quand je jouais
dans Ramdam, les gens me
demandaient : quand est-ce
que tu vas jouer dans une
vraie émission ?
Quels sont les projets sur lesquels tu as travaillé
récemment ?
Il y a Sarila, un film d’animation en 3D, où je fais la voix du personnage
principal féminin. Avant, j’avais fait Histoire de jouets. Je faisais
Barbie et Guillaume faisait Kent – très original !
Qu’est-ce que le doublage t’apporte ?
C’est comme un autre métier. J’aime être sur la corde raide et
comme je n’ai pas tant d’expérience là-dedans, ça me remet un peu
en danger. Tout donner dans la voix et dans la technique, peaufiner
son art, j’adore ça !
Animatrice, comédienne, actrice, réalisatrice. Dans
quoi t’éclates-tu le plus ?
La réalisation. C’est plus complet. Pour Les pieds dans le vide, c’est
moi qui ai tout découpé en préprod. C’est créatif. Quand t’arrives
au tournage, tu sens que c’est un défi chaque jour. Après, c’est la
production. Tu diriges des musiciens même si tu connais rien làdedans
(rires). Je me sens comme un chef d’orchestre. C’est là où
je me sens vraiment bien !
Et comme comédienne, la réalisatrice en toi a-t-elle
envie d’intervenir sur certaines scènes ?
C’est plus difficile d’être comédienne. Je trouve qu’on est plus laissées
à nous-mêmes. Peu importe qu’il fasse froid, que le monde
jase, que tu ne sois pas dedans, que t’aies mal au ventre, il faut que
tu sois bonne. Si t’arrives pas à pleurer, y’a personne qui va t’aider.
En réalisation, même si c’est toi le leader, c’est un travail d’équipe.
C’est tellement dur d’être comédienne que je n’essaie pas de faire
les deux rôles en même temps.
Tu t’es fait connaître par le biais des émissions jeunesse,
ce qui n’est pas toujours pris au sérieux. Avaistu
hâte de passer à autre chose ?
Les gens du milieu jugent beaucoup. Quand je jouais dans
Ramdam, les gens me demandaient : quand est-ce que tu vas
jouer dans une vraie émission ? Ça tellement été une belle période
de ma vie !
Mais tu n’étais pas reconnue à ta pleine valeur.
C’est vrai. On cherche ça. Mais contrairement à d’autres personnes,
j’ai eu la chance de travailler à d’autres choses. J’ai joué dans Crazy,
dans À vos marques, party !, j’animais et j’avais toujours mon projet
de film en parallèle. J’ai aussi réalisé des courts métrages, donc je
Ma
Vie dans les
Laurentides
me suis toujours sentie épanouie. Je savais où je m’en allais. J’ai
fini Randam et je me suis dit : j’aimerais ça faire un rôle de femme
différent, Musée Eden est arrivé. J’ai eu mes congés de maternité,
Unité 9 arrive. J’ai été chanceuse dans mon parcours.
De quoi rêves-tu maintenant ?
De prendre soin de ma famille et de m’épanouir professionnellement.
Cette année, Unité 9 a été un beau défi. Mon allaitement a
été un peu gâché à cause du tournage, mais je me sentais bien. Je
cherche une paix intérieure avec l’équilibre famille-travail. J’ai beaucoup
de projets qui s’en viennent. 2013 est vraiment une bonne
année pour moi.
Vous habitez toujours les Laurentides. Avez-vous le
temps d’en profiter ?
Guillaume a pris sa passe de ski. Avec les enfants, il faut un parent
à la maison. Mais on fait du ski de fond, de la raquette, on va au
Polar’s Bear, dans les petits restos… Je trouve qu’on a une belle
vie dans les Laurentides.
Que peut-on vous souhaiter de plus ?
Faire le tour du monde avec ma famille. J’aimerais convaincre mon
chum de partir. Mais avant tout, je souhaite de la santé à ma famille.
C’est kétaine, mais tellement vrai !
lesLaurentides !
www.flechemag.com – mars2013
19

Ma
Vie dans les
Laurentides
Vos
réactions
SAINT-JÉRÔME
L’art d’étudier
L’école primaire Prévost a obtenu le prix Éducation
artistique dans le cadre du Gala national des prix de reconnaissance
Essor 2011-2012, pour la création d’une verrière
collective réalisée par 340 élèves. Le projet intitulé FEU
VERRE sur TERRE a été réalisé grâce au concours de l’artiste
en métiers d’art Caroline Hébert. Organisés par le ministère
de l’Éducation, du Loisir et du Sport et le ministère de la
Culture et des Communications, les prix Essor soulignent
chaque année la qualité, le travail et la passion des pédagogues
et responsables scolaires qui travaillent de concert
avec les jeunes à des projets novateurs et imaginatifs. Le
prix était doté d’une bourse de 2 000 $.
VAL-DAVID
Une médaille d’art
Bernard Chaudron a été honoré de la médaille de l’Assemblée nationale pour sa carrière
exceptionnelle d’artisan et les 50 ans de son atelier. Lillois d’origine, l’octogénaire s’est
établi dans les Laurentides en 1960 et s’intéresse à la joaillerie, l’émaillerie, l’orfèvrerie
et la poterie d’étain. L’année suivante, il remporte le prix de l’Association professionnelle
des artisans du Québec. Récipiendaire de plusieurs prix honorifiques au cours
de sa carrière, Bernard Chaudron participe à de nombreuses expositions individuelles
ou collectives, et plusieurs de ses œuvres aboutissent dans des collections privées.
Cofondateur des Métiers d’art du Québec en 1970, il se consacre durant cette décennie
à l’organisation du Salon des métiers d’art. Au fil des ans, le travail du maître-artisan en
dinanderie fut reconnu à travers le monde et ses pièces, recherchées par les connaisseurs.
Aujourd’hui, son fils Antoine a pris la relève et se consacre avec la même passion
à la recherche de l’excellence.
2449, chemin de l’Île, Val-David
www.chaudron.ca • 819 322-3944 • 1 888 322-3944
OUFFF !
Il faut que je l’écrive. La photo « Plein de
tendresse » de Claude Dubois et sa
compagne dans votre édition de février est ce
que j’ai vu de plus beau en tant que photo
noir et blanc dans une revue. La composition,
la lumière des auras, l’expression des
personnages : WOW ! C’est une œuvre d’art.
Tout simplement BRAVO et félicitations
à votre talentueuse photographe,
mademoiselle Colombine.
Jean Archambault
Artiste-peintre
Saint-Faustin-Lac-Carré
Écrivez-nous
Envoyez-nous vos commentaires et suggestions à
info@flechecible.com ou au 1652, boulevard Sainte-Adèle,
Sainte-Adèle (Québec) J8B 2N5.
Vos lettres doivent être signées et contenir vos coordonnées,
qui resteront confidentielles. Flèche se réserve le droit
d’abréger certaines lettres.
20 mars2013 – www.flechemag.com L’artdevivre…

lesLaurentides !
www.flechemag.com – mars2013
21

22 mars2013 – www.flechemag.com L’artdevivre…

Ariane Moffatt en
orbite

Elle crève l’écran dans La Voix
et s’éclate comme pas une à
découvrir de nouveaux talents. Il y
a 10 ans à peine, c’est elle qui
devenait le coup de cœur du
public en raflant dès son premier
album, trois prix à l’Adisq. Depuis,
l’auteure compositeure interprète
a sillonné maintes fois les routes
de la province.
Au fil des ans, Ariane Moffatt a
élargi ses frontières terrestres et
musicales, flirtant avec l’électro, la
pop, le rock, la soul ou même le
reggae. L’an dernier, MA l’a conduit
partout au Canada, en Europe et
aux États-Unis. Ce quatrième opus
bilingue s’est hissé au sommet des
ventes chez nous et atteignait le
deuxième rang au Canada dès sa
première semaine de sortie. Même
la France entonne ses succès.
C’est dans le joyeux vacarme
du lancement du remix de
MA qu’Ariane a bien voulu nous
confier des bribes de vie. Elle
n’avait pas encore annoncé son
désir de fonder une famille avec sa
conjointe, mais on la sentait déjà
rayonner de toutes parts.
Reportage : Nathalie Deraspe
photos : colombine drouin
Tu as apprivoisé plusieurs
styles. Est-ce qu’à 33 ans,
tu t’es trouvée ?
Pour moi, la formation c’est
important. Le jazz ou la musique
pop, c’est comme une langue. On
veut apprendre le vocabulaire,
être capable de s’exprimer. C’est
obligatoire à l’université de faire
une première année en classique
pour être dans le programme de
musique populaire. C’est comme
ça que je me suis formée. Après,
j’ai toujours senti qu’il fallait que
je touche à tout. C’est pas pour
rien que j’ai écrit Je veux tout. Je
ne suis pas du genre à répéter les
mêmes choses.
Quand tu étais enfant,
quelle est la première
musique qui t’a allumée ?
C’est la musique qu’on écoutait
à la maison : Danielle Licari, Félix
Leclerc, Diane Dufresne.
Y a-t-il une chanson qui t’as
vraiment marquée à l’époque ?
Je me rappelle qu’à 9 ans, j’avais
fait un voyage de quatre mois en
Europe en Westfalia avec le cousin
de ma mère. Elle m’avait fait une
cassette avec Rivard et Je voudrais
voir la mer, et moi, je chantais
« je voudrais voir ma mère » !
J’écoutais ça dans les moments de
nostalgie. Y’avait Francis Cabrel
aussi. Ce sont des chansons qui
m’ont enrobée.
Il a fallu faire tes classes
avec d’autres avant de te lancer
mais dès ton premier album,
tu as connu le succès.
J’ai eu la chance d’avoir Daniel
Bélanger comme parrain et de
faire ses premières parties. J’ai pu
arriver tout de suite dans la cour
des grands en l’accompagnant
et en signant avec Audiogram.
Avant, j’étais dans des groupes
comme Tenzen; j’ai travaillé dans
toutes sortes de bands de cover,
certains n’ont jamais abouti. Je
suis arrivée dans une époque où
on était capable d’adopter un
artiste et de le suivre. On zappait
moins. J’ai pu conserver un public
qui m’a suivie dans toutes les
directions par la suite.
C’est périlleux tout de même
d’être touche-à-tout, non ? On
catalogue tellement les artistes.
Je suis justement dans la case de
celles qui n’ont pas de case. C’est
une façon de se démarquer aussi.
Je peux comprendre ceux qui ont
un créneau, qui le poussent et
qui le développent, mais moi, j’ai
trop de choses qui m’inspirent et
je suis trop curieuse. Peu importe
l’enrobage, j’ai envie de créer une
relation avec mon public et d’être
loyale avec ça. Les gens peuvent
le pressentir et se dire « elle fait
plein de choses, mais elle nous
parle encore ». C’est ça qui me
garde accrochée à mon public.
Qu’est-ce qui est le plus
important pour toi, la musique
ou ce que tu as à dire ?
Pour moi, ça va ensemble. Je
peux sentir dans mes tripes une
sonorité, une mélodie. Ce n’est
pas juste dans les mots, mais dans
la forme musicale. Ne pas avoir
d’histoires, ça doit être plate. Pour
rencontrer l’auditeur, ça prend
un discours. Il y a une raison
aussi pourquoi telle sonorité
vient appuyer tel mot. Ça joue
ensemble.
Tu as écrit Quoi faire avec mon
corps. Le look est important
dans l’industrie, non ?
C’est un choix. Qu’est-ce que
je veux mettre en valeur ? Mes
seins, ma taille de guêpe ou ce
que j’ai à dire et la façon dont
je l’exprime ? Je ne fais pas
5 pieds 11, 110 livres et je ne
mise pas là-dessus pour ma
carrière. Je me suis forgée une
image publique qui est en lien
avec ces valeurs-là. Les gens
n’attendent pas de moi que je sois
la vamp. Cette chanson-là est un
questionnement social. C’est un
enjeu qu’on vit tous.
Ta carrière est bien établie
au Québec et tu reçois un bel
accueil en France. Prix de la
chanson française, nomination
aux Victoires de la musique…
Ça, c’est le point tournant. Et il y
a eu le parrainage avec Matthieu
Chedid. Après, j’ai fait la première
partie d’Alain Souchon. C’est
un parcours de rencontres, de
collaborations. Là-bas, je suis
vraiment partie à zéro. Et ça
continue. Je ne suis pas arrivée à
des ventes commerciales comme
Corneille ou Cœur de pirate. Reste
que j’arrive, je fais une tournée, il
y a des gens dans les salles. C’est
24 mars2013 – www.flechemag.com L’artdevivre…

Je suis
arrivée dans
une époque
où on était
capable
d’adopter un
artiste et
de le suivre.
On zappait
moins.
un autre genre de succès. Je chéris
tellement la stabilité et le rapport
de loyauté que j’ai avec le public
au Québec. Ça me permet d’aller
dans la brousse, de développer et
de continuer de repartir à zéro aux
États-Unis ou au Canada anglais
parce que j’ai la solidité pour
le faire.
Je veux tout, est-ce que
c’est toute la planète ?
(rires) Après quatre albums, c’est
l’fun de faire le réseau québécois,
mais c’est comme dans n’importe
quel emploi, quelqu’un peut
vouloir atteindre une autre job,
faire de la formation. Il faut
changer la routine. Je veux aller
voir le marché de la musique plus
indépendante.
As-tu des gens qui
s’occupent de développer
ta carrière hors Québec ?
Oui, mais il faut pas monter dans
les rideaux. C’est pas avec un
premier album bilingue que tu vas
te retrouver dans les talk-shows
américains.
Non, mais le remix que tu as
lancé peut t’ouvrir des portes.
On verra; pour l’instant, je
fais juste des petits trucs de
défrichage. C’est agréable. Ça
me permet de découvrir d’autres
territoires.
Qu’est-ce que ça prendrait
pour qu’Ariane Moffatt ait
vraiment tout ?
J’ai tout. Je suis comblée dans
ma vie personnelle, dans mon
Ariane Moffatt croquée par
notre photographe lors d’une
prestation au 24h de Tremblant.
Elle sera en spectacle le 5 avril
au Théâtre Lionel-Groulx de
Sainte-Thérèse et le 12 au
Théâtre du Vieux-Terrebonne
lesLaurentides !
www.flechemag.com – mars2013
25

Ariane Moffatt en
orbite
Le fil d’Ariane
n 2002 : Son premier album, Aquanaute, se vend à 130 000 exemplaires
et est sacré Révélation de l’année, Album pop-rock de l’année et Réalisation
de l’année au Gala de l’ADISQ.
n 2005 : Ariane Moffatt à la Station C, un CD/DVD enregistré live, obtient
le prix DVD de l’année à l’ADISQ.
n 2005 : Le Cœur dans la tête devient l’album de l’année à l’ADISQ dans
la catégorie pop-rock et Ariane y obtient le prix Interprète féminine de
l’année.
n 2006 : La pièce Je veux tout séduit le public français.
n 2008 : L’album Tous les sens obtient quatre Félix à l’ADISQ, le prix Juno
pour l’album francophone de l’année et en France, les prix de l’Académie
Charles Cros et de la chanson française et une nomination aux Victoires de
la musique comme Révélation scène de l’année.
n 2010 : Ariane réalise l’album Trauma pour la série télévisée du même
nom. Sa compilation de reprises lui vaut un disque d’or.
n 2012 : L’album bilingue MA est en lice pour les prix Polaris. Six mois
après la sortie de son disque, Ariane lance une version remix, grâce au
concours de DJ Poirier.
environnement direct. Je ne vis
pas pour ma carrière. La base,
c’est la vie de tous les jours, à
l’extérieur de la scène. Il faut
avoir des assises solides pour
être bien. Je ne suis pas en train
de courir après quoi que ce soit.
Mes derniers projets qui vont
dans toutes les directions, c’est
pour prendre une plus grande
confiance et aller puiser à gauche
à droite dans une pièce de
théâtre, un album électro, une
tournée… Pour expérimenter.
Pas dans le but d’escalader
une montagne et de trôner sur
l’industrie de la musique.
Tu as fait la musique pour la
série télévisée Trauma. C’est
un disque d’or. À quand la
musique de cinéma ?
Je vais attendre de tomber en
amour avec un scénario. Pour
l’instant, je fais la musique d’une
pièce de théâtre sur Clémence
Desrochers (La démesure d’une
32A). C’est un médium que je
n’avais jamais touché. Peutêtre
que ça va m’amener à faire
d’autres trucs du genre.
Tu as enregistré à Tremblant.
Tu apprécies les Laurentides ?
Les voix de l’album Tous les
sens ont été enregistrées dans
un chalet sur le versant nord de
Tremblant. C’est vraiment un bon
souvenir. On faisait du snowboard
le matin et on enregistrait
ensuite. Je dois dire que mon
cœur est dans les Cantons de
l’Est, mais j’aime le Nord quand
même.
Quand tu passes dans le coin,
quels sont tes coups de cœur ?
J’ai une bonne amie qui a un
chalet à Saint-Donat. Sa maison
est toujours ouverte. C’est très
familial. Je peux débarquer
quand je veux. C’est vraiment
26 mars2013 – www.flechemag.com L’artdevivre…

Le MAGAZINE des
LAURENTIDES
fier de vous proposer
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adossée au trou #4 du Golf Bonniebrook. Intérieur vaste
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beaux planchers de bois sur 2 étages. Salle familiale au dessus du
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bains. Terrain aménagé, pavé uni à l'arrière avec piscine hors-terre
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offre une vue sur le village et le lac Rond. Le studio comprend
un salon/chambre, une cuisine et une salle de bain. Golf
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& Olympia à moins de 15 min de route, Tremblant est à moins
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du petit lac, 2 chambres à coucher, fenestration
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www.flechemag.com – mars2013
27

28 mars2013 – www.flechemag.com L’artdevivre…

Ariane Moffatt en
orbite
Les voix de l’album Tous les sens ont
été enregistrées dans un chalet sur le
versant nord de Tremblant. C’est vraiment
un bon souvenir.
l’fun. Marie-Claude, qui a le bar
à jus à Tremblant est aussi une
amie. J’aime aussi l’ashram de
méditation à Val-David.
Que doit-on attendre de ton
nouveau spectacle ?
C’est la tournée du dernier album.
C’est un show pas mal rodé, assez
électro.
Comment la magie de la
musique arrive-t-elle à toi ?
Il faut s’enlever de la tête que
c’est une affaire de magie
ou d’inspiration divine. Il y a
beaucoup de routine, comme
dans n’importe quoi. Ça brise
peut-être un peu le mythe de
l’artiste, mais c’est de la rigueur
et du travail. Sinon, il faut être
ouvert, regarder le monde, capter
ce qui nous touche et mettre ça
dans le buffer.
Es-tu une fille qui écoute
beaucoup de musique ?
Oui. Quand je suis à la maison,
j’ai besoin de silence mais j’aime
ça me tenir à l’affût des tendances
pour ne pas rester derrière ce qui
se fait en musique.
Quelles sont les artistes qui
t’allument actuellement ?
Il y en a beaucoup : Fanny Bloom,
Avec pas d’casque, mon amie
Marie-Pierre Arthur. On a une
scène québécoise super riche et il
faut continuer à la pousser et à la
faire rayonner.
Que peut-on te souhaiter pour
la suite ?
Continuer d’avoir un bel équilibre
entre ma vie personnelle et ma vie
professionnelle. De rester dans ce
côté très grisant de mon métier et
très stable à la fois.
DJ Poirier, collaborateur de l’album MA Remix,
lancé en novembre.
lesLaurentides !
www.flechemag.com – mars2013
29

UN PROJET UNIQUE sITUé a laval!
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30 mars2013 – www.flechemag.com L’artdevivre…

Objectif Laurentides
Je veux tout
Saint-Adolphe-d’Howard
Charmée chaque fois que j’y ai mis les pieds,
l’ensemble du lieu rayonne de joie de vivre et
invite à la détente. Nouvellement hôte d’un
super bistro culturel, animé par des gens
passionnés et chaleureux, on s’y sent vraiment
chez soi. Découvrez son Photomarathon, la
Grande Dégustation de Vin et tout ce qui fait
de Saint-Adolphe-d’Howard un endroit
pittoresque qui reste dans les cœurs.
par COLOMBINE DROUIN
Pour moi, ce qui fait la beauté d’un village,
c’est la grandeur de son petit monde !
lesLaurentides !
www.flechemag.com – mars2013
31

ÉTAIT
628 000$
ST-SAUVEUR
Mini domaine
Propriété située sur 2,65 acres de terrain
boisé avec petit ruisseau en cascade.
Maison lumineuse avec ses
fenêtres magistrales, de construction récente
et de bonne qualité. Plancher
chauffant, tuiles de porcelaine. Espaces
à aire ouverte avec plafond cathédrale
et foyer. Abri d'auto et cabanon.
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568 000$
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Intergénération et vue
Construite avec des matériaux
de haute qualité. Elle
vous offre deux chez-soi
côte à côte et presque identiques
avec chacun son entrée
indépendante. Située
près des pentes de ski de
St-Sauveur.
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ST-SAUVEUR
À découvrir
Cachet, grande intimité, vue
imprenable sur montagnes,
pistes de ski illuminées & couchers
de soleil ! Chaleureuse
avec salon à plafond cathédrale,
imposant foyer de
pierres, planchers de bois et
d’ardoise.
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Accès lac privé
Belle propriété, très bien entretenue
avec foyer. Sous-sol fini.
Terrain boisé et paysagé avec
arbres matures et vue magnifique
sur les montagnes. Accès
au lac Trudeau, non navigable.
Située près des pistes de ski.
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ST-SAUVEUR
Vue Superbe
Au sommet du Domaine St-
Sauveur, secteur de choix et
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Terrain très privé. Deux
grands balcons dont un privé
dans la chambre des maitres.
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foyer.
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une unité de 1 100 p.c. (5 1/2)
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Sauveur & Avila. Grande salle de bain.
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Très jolie propriété des plus chaleureuses.
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foyer combustion lente avec mur de
pierres, poutres et plafond de bois.
Grande chambre des maîtres. Belle fenestration.
Orientation ouest. Vue panoramique.
Garage, 2 cabanons. Terrain
plat et paysagé avec arbres matures.
278 000$
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STE-ANNE-DES-LACS
Accès au Lac Guindon
Nouveau sur le marché. Belle propriété
chaleureuse avec cachet. Boiseries et
poutres apparentes. Foyer de briques
style vieillot et manteau de bois. Fenestration
abondante. Grand terrain
privé et paysagé. Arbres matures. Piscine
hors terre 24'. Située à deux pas
de son accès au Lac Guindon.
299 999$
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Nouveau
Propriété de pierres et de
briques, bien située. Belle fenestration,
foyer au salon, soussol
fini, garage, terrain plat,
paysagé et clôturé. Air climatisé
central. Thermopompe centrale
2012. Toiture refaite en 2012 et
nouveau chauffe-eau.
338 000$
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LE SANCTUAIRE DES LACS
6 terrains à vendre 5 acres et plus, dont 4 plein
sud. Tél + élec rendus. Gardien et barrière électrique.
Terrain «bord de lac» plus de 265 pi
de frontage à 5 km de Morin-Heights et 20 km
de St-Sauveur. 118 000$ et plus + taxes.
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32 mars2013 – www.flechemag.com L’artdevivre…

Par Geneviève Lamothe
Saveurs du Nord
Du sirop d’érable à rendre fou !
Les becs sucrés seront comblés par les multiples produits d’un acériculteur du
coin qui, caché entre deux vallons, transforme l’eau d’érable comme pas un.
LA ROUTE EST PARTOUT.
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Financiers. L’immatriculation, les assurances, les taxes et les droits sont en sus. Sous réserve des conditions applicables, les offres s’adressent
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SR5 V6 2013 (BU3JRA AA), RAV4 2RM LE 2013 (ZFREVT AA) et Tundra 4x2 cabine régulière 5,7L 2013 (LY5F1T AA) de base neufs en stock sont de
39 725 $ / 25 525 $ / 27 945 $, montants qui incluent des frais de transport et de préparation de 1 635 $ et la taxe sur le climatiseur de 100 $. Les droits,
TPS et TVQ sont en sus. Les prix suggérés du fabricant des modèles illustrés 4Runner SR5 V6 2013 avec Groupe Limité 5 occupants (BU3JRA DA),
RAV4 4RM Limité (DFREVT AA) et Tundra 4x4 Crewmax SR5 5,7L 2013 (DY5F1T AA) de base neufs en stock sont de 50 820 $ / 33 435 $ / 44 095 $,
montants qui incluent des frais de transport et de préparation de 1 635 $ et la taxe sur le climatiseur de 100 $. Les droits, TPS et TVQ sont en sus.
Martin Roy a développé des dizaines
de produits à base de sirop
d’érable biologique. Grâce à une
technique bien personnelle, son précieux
nectar conserve une
saveur minérale sans
pareille. Le Fou d’érable,
c’est lui. Sa production
annuelle avoisine les 60 à
70 barils (16 000 boîtes
de sirop).
Le secret pour un
sirop aussi goûteux : le
bouilleur. C’est lui qui
est chargé de conduire
l’eau d’érable à ébullition. Martin est un de
ceux-là. Comme il aime le risque, il travaille
constamment sur la corde raide, laissant
son niveau de liquide beaucoup plus bas
que la moyenne, ce qui permet à son eau
de perdre moins de minéraux lors de l’évaporation.
Est-ce le fait que son érablière
soit à flanc de montagne avec des arbres
enracinés à même le roc qu’il en tire une
saveur unique ? Chose certaine, l’acériculteur
parvient à réaliser une panoplie de petits
plaisirs gourmands, des classiques sirops,
beurres et sucres d’érable, en passant par
des gelées et des confitures, sans oublier
son vinaigre, ses marinades et ses fameux
sirops aromatisés.
Toutes ces trouvailles s’envolent dans le
temps de le dire dans les marchés publics
de la région, y compris les produits les plus
excentriques comme le sirop d’érable aromatisé
au poivre, très bien dosé et délicieux
en cuisine.
Une production
certifiée biologique
Lorsqu’il est question de sirop d’érable,
bien des gens estiment qu’il est inutile de
se tourner vers le bio. C’est pourtant bien
mal connaître le monde des acériculteurs
que de croire qu’à part le prix, il n’y a aucune
différence entre les sirops conventionnels et
biologiques.
Les producteurs bios ont des normes à respecter
concernant la profondeur, la grosseur
et la quantité d’entailles sur un arbre pour
éviter sa surexploitation. Ils doivent utiliser
des tuyaux à double coque, moins propices
à perler et à libérer du plastique pouvant
se retrouver dans le sirop et remplacer leur
équipement plus souvent que leurs pairs.
Pour nettoyer barils et cuves, le filtrat (l’eau
de l’évaporation) remplace savon et acide.
Au lieu d’utiliser le gras animal comme
Alors que les
producteurs
conventionnels ne sont
inspectés que s’il y
a plainte envers eux,
ceux qui osent le bio
font face à plusieurs
inspections annuelles.
anti-mousse, les acériculteurs bios se servent
de l’huile de canola biologique.
Alors que les producteurs conventionnels ne
sont inspectés que s’il y a
plainte envers eux, ceux
qui osent le bio font face
à plusieurs inspections
annuelles de la part du certificateur,
de la Fédération
des producteurs acéricoles
du Québec et du
ministère de l’Agriculture,
des Pêcheries et de
l’Alimentation.
Ambassadeur des
produits de l’érable
Le Fou d’érable mijote un projet de restaurant
ayant pignon sur rue dans la région.
Martin Roy explore avec des chefs cuisiniers
les combinaisons qui pourront y être dégustées.
L’entrepreneur projette également
l’ouverture d’un restaurant à Puerto Vallarta,
au Mexique, histoire de marier les saveurs
mexicaines et le sirop d’érable. Fiesta gustative
assurée !
Où trouver
les produits ?
n Sur place, au 501 route 329,
à Saint-Adolphe-d’Howard
n Aux marchés de Val-David,
Mont-Tremblant, Piedmont, Mascouche,
Terrebonne et Angus (Montréal)
n Dans la plupart des salons, foires et
festivals de la MRC des Pays-d’en-Haut
lesLaurentides !
www.flechemag.com – mars2013
33

Flèche présent partout
On aime Sainte-Adèle !
Mission accomplie pour le Festival J’aime Sainte-Adèle. Le temps
clément a permis aux milliers d’amateurs d’apprécier pleinement
les activités extérieures, alors que les volets spectacle et ateliers
culinaires comblait un public des plus enthousiastes. Une centaine
de personnes assistaient au cocktail d’ouverture, y compris
notre éditeur Jean-Pierre Charland et sa rédactrice en chef
Nathalie Deraspe, qui posent en compagnie d’Édith Provost,
organisatrice du Festival, et de Réjean Charbonneau, maire de
Sainte-Adèle. Le trophée de la course de patins à relais au profit
de la Fondation des maladies du cœur du Québec a été remporté
par l’équipe de Gym Spa, qui comptait en son sein notre directeur
artistique Karl Morrisseau. L’événement s’est terminé avec le
déploiement d’un cœur géant pour la grande finale sur le lac
Rond. Toute une preuve d’amour pour la municipalité !
Faire rouler le commerce
La Chambre de commerce et d’industrie Thérèse-de-Blainville a fait les choses en grand pour
s’assurer de lancer sa programmation de façon originale. Ce dévoilement haut en couleur se
déroulait chez BMW Blainville et réunissait près de 200 personnes. Le bon vin coulait à flots
pendant qu’un artiste multipliait les prouesses au trapèze et qu’un traiteur s’assurait de rassasier
tout ce beau monde au son de la musique du duo GrooveTown. Le concessionnaire Stéphane
Hamel a célébré la soirée aux côtés de notre représentante Chantal Demers et de Line
Bergeron, directrice des ventes.
Le cochon, c’est le pied !
Le 23 février, Martin Picard était accueilli à Paris pour participer au plus grand concours
de livres culinaires au monde. Cabane à sucre au Pied de cochon, une bible iconoclaste
dédiée au sirop d’érable et parue l’an dernier, figurait parmi les cinq finalistes des 287
participants issus de 89 pays. Au début du mois, une équipe de Télé-Québec dévoilait
la première de la série Un chef à la cabane, en présence du chef et de ses nombreux
collaborateurs à sa cabane de Saint-Benoît-de-Mirabel. L’émission suit le travail de tout
ce beau monde durant la saison des sucres. Notre photographe Colombine Drouin
en a profité pour se sucrer le bec aux côtés de la pâtissière Gabrielle Rivard-Haller,
Mononc’ Marc et son neveu, le chef Martin Picard, et Vincent Dion-Lavallée,
responsable des cuisines.
Carnaval à
Saint-Adolphe-d’Howard
Le carnaval de Saint-Adolphe-d’Howard a
connu beaucoup de succès, grâce notamment à
l’ambiance musicale qui régnait à l’intérieur du
chapiteau installé à même le lac St-Joseph, où
les amoureux ont lancé au ciel des dizaines et
des dizaines de lanternes thaïlandaises. Notre
représentante Natalie Lévesque et le maire
de la municipalité Réjean Gravel étaient de la
fête, en compagnie des musiciens de Motel 72,
qui ont enflammé le site à leur manière.
L’amour à l’œuvre
Plus d’une soixantaine de personnes étaient réunies le 31 janvier dernier à la Salle polyvalente de la
gare de Piedmont pour lancer la 5 e exposition-encan « Parle-moi d’amour dans les Pays-d’en-Haut »,
au profit des ateliers d’art thérapie de l’Échelon, un organisme qui œuvre en santé mentale et associé
pour la cause aux Impatients de Montréal. Notre rédactrice en chef est allée saluer les organisateurs.
De gauche à droite, Johanne Martel, Nicole Lebrun, Lucie Arcand, Nathalie Deraspe, Clément
Cardin, maire de Piedmont et président d’honneur de l’événement, Lorraine Palardy et l’animatrice
Claudette Taillefer. L’encan silencieux réunissant les œuvres d’une quarantaine d’artistes a eu lieu le
21 février. Clémence DesRochers, marraine des Impatients, était présente à la soirée de clôture.
34 mars2013 – www.flechemag.com L’artdevivre…

Par JosianNe Haspeck
Escapade
Une ville à la page… d’histoire
Saint-Eustache est marquée au fer rouge par son histoire patrimoniale. Les rues et
les bâtiments en racontent des fragments, la nouvelle bibliothèque nous confie le reste.
a coulé sous le pont Arthur-
Sauvé depuis la fameuse bataille
L’eau
des patriotes de 1837. Pour
remémorer ce chapitre historique, les circuits
patrimoniaux sont,
depuis quelques années,
appuyés par cinq œuvres
majestueuses peintes sur
des murs de commerces
de la rue Saint-Eustache.
Donnant sur la façade de
l’église mère, la Fresque
des patriotes a lancé
l’initiative. Le projet prendra
fin cette année avec la création d’une
sixième murale qui rappellera le marché
public.
En déambulant sur cette artère importante
du Vieux-Saint-Eustache, on voit d’autres
murs témoigner des patriotes, de l’auberge
Mitchell, du magasin général et de l’époque
seigneuriale. Ces dernières apportent une
valeur ajoutée au paysage visuel du quartier
et attisent l’intérêt des visiteurs, en plus de
servir d’appui aux circuits autoguidés. Un
troisième parcours du genre sera lancé en
mai et s’intitulera Sur les traces des patriotes.
Lieu calme pour
casser la croûte, la
Promenade Paul-Sauvé
est à la croisée des
chemins entre la culture
et le patrimoine.
Avant même de faire un pas dans l’établissement
aux lignes épurées, l’œuvre
de l’artiste Michel Goulet, La Chambre
du temps, attire le regard. Douze chaises
d’acier inoxydable regroupées
en cercle illustrent
le cadran d’une horloge
et les points cardinaux.
Des vers de la poétesse
Hélène Dorion sont
gravés dans les assises,
laissant filtrer la lumière
du jour.
Riche de quelque
150 000 documents, ce lieu de haut savoir
baigne dans une luminosité stimulante
grâce à la centaine de fenêtres qui entoure
le bâtiment moderne. Certaines atteignent
9 mètres de hauteur. Du mobilier coloré et
ludique occupe l’espace pour enfants et
ses arbres feuillés de bouquins. Un salon
des actualités offre l’occasion de siroter un
café et consulter ses quotidiens préférés
(ou taper sur l’une des tablettes électroniques
disponibles) tout en jetant un regard
rêveur sur la vue splendide donnant sur la
rivière. Les vendredis soirs, les adolescents
peuvent se divertir dans un coin aménagé
pour visionner des films et s’adonner à des
jeux vidéo ou de société.
Bientôt, on pourra terminer notre escapade
sur la terrasse et se laisser transporter
par les mots tout en se faisant dorer la
couenne.
Les grands rendez-vous
D’hier à aujourd’hui
En revenant sur nos pas, on peut aller se
perdre parmi les rayons de la bibliothèque
Guy-Bélisle, désormais située aux abords
de la rivière des Mille-Îles, sur le chemin
de la Grande-Côte. Il suffira d’emprunter
la Promenade Paul-Sauvé bordant le cours
d’eau. Lieu calme pour casser la croûte,
l’allée est à la croisée des chemins entre la
culture et le patrimoine.
Maison de la culture
et du patrimoine
Une exposition temporaire intitulée
L’Art populaire au Québec — Un art qui
fait sourire, sera présentée du 17 juin
au 13 décembre.
Marché public
Les épicuriens ont rendez-vous tous les
samedis au parc du Manoir Globensky,
où une quarantaine d’exposants offrent
les fruits de leur labeur : produits frais,
boulangerie, boissons alcoolisées.
Du 29 juin au 7 septembre
Plusieurs festivités animent le quartier
historique durant la belle saison : Arts en
fête, l’Épluchette au moulin, Festival de
la galette et des saveurs du terroir. Les
Dimanches sur la promenade, une série
de spectacles en plein air reprendront en
juillet. www.vieuxsainteustache.com
lesLaurentides !
www.flechemag.com – mars2013
35

SAINTE-AGATHE-DES-MONTS • 549 000 $
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et agrandie en 1995 et 2006, en très bonne condition. 3 cac + bureau,
grande salle à manger avec vue sur le lac, véranda, remise/atelier isolé et
chauffé 12x20. Faites vite ! À qui la chance ? MLS 9134293
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traversé par un ruisseau en cascades coulant à l'année. Spacieuse propriété
de 3 CAC + bureau + boudoir. Grande aire ouverte au rez-de-chaussée donnant
accès à la véranda grillagée, foyer au salon, grande SFM ensoleillée au
sous-sol au niveau du sol. Tranquillité à ±2km du village. MLS 9688271
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construit en 2008. Boiseries, ardoise, grandes pièces à aire ouverte, cathédrale
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Sables! 4 chambres. dont 2 avec balcon, 2 SDB + 2 S-d'eau. Grand salon
avec foyer donnant sur immense galerie en béton. Garage double avec demi
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et St-Aubin!! Vue sur les montagnes et le lac de la CCP MLS 10527188
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risques et périls de l'acheteur (succession). MLS 10571601
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de location, comme résidence ou pied à terre. MLS 10775514
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Grande salle familiale peut être divisée pour ajout d'un bureau ou
chambre supplémentaire. Garage chauffé. Cour clôturée avec piscine.
Terrain paysagé. À voir absolument!!! MLS 9530885
GAIN DE CAPITAL ET IMPÔTS À PAYER (partie 2)
Saviez-vous que si vous possédez un duplex et que vous occupez
le rez-de-chaussée, par exemple, vous serez imposé sur le profit attribuable
à la plus value du 2 e étage seulement. La portion occupée
par vous-même serait considéré comme votre résidence principale.
Si vous détenez un chalet depuis plusieurs années, en même temps
que votre résidence principale, un calcul sera effectué pour déterminer
votre exemption si votre chalet est devenu, en cours de route,
votre résidence principale. Tout gain en capital antérieur à 1972 est
non imposable, donc, il faut connaître la valeur de vos biens immobiliers
en 1972. Toutes dépenses faites pour conclure une vente seront déductibles
(commission de courtage immobilier, frais légaux, frais d’évaluation,
frais d’inspection, comptable, etc.) et diminuera le montant d’impôts que vous aurez
à payer. Toutes les améliorations de nature capitale que vous aurez faites seront
également déductibles, alors conservez toutes vos factures. Profitez des exemptions
maintenant, car il a été question dans les derniers mois que le gain de capital pourrait
être imposé à un taux supérieur à 50 %, dans un avenir rapproché. L’économie étant
de plus en plus fragile pour tous, (incluant les villes et les divers gouvernements), il
est évident que le taux de taxation imposé ne peut que se diriger vers une hausse
tandis que le paiement de certains revenus pourraient être différé, comme celui des
Rentes du Québec. La gestion des avoirs est de plus en plus difficile pour nos dirigeants
et ce sont les individus qui bien souvent en paieront la facture. Espérons que
le printemps 2013 apportera la PROSPÉRITÉ à tous !
36 mars2013 – www.flechemag.com L’artdevivre…

Par Geneviève Lamothe
On joue dehors !
Ça tombe à pic !
Après avoir gambadé sur les cours d’eau en patins,
pourquoi ne pas s’amuser sur la glace à la verticale ?
Faites jaillir l’explorateur des montagnes
en vous ! Armés de piolets, de bottes à
crampons et d’une bonne dose de courage,
affrontez l’escalade de glace ! Une façon
unique et audacieuse de
profiter du froid. Même
si la paroi glacée peut, à
première vue, sembler
infranchissable, tout individu
actif et aventureux
peut l’apprivoiser à condition
de s’initier auprès de
professionnels.
D’abord une branche de l’alpinisme, l’escalade
de glace est désormais une discipline
en soi. Ce serait au début du 20 e siècle,
alors que Laurent Grivel créait une paire de
crampons munie de pointes proéminentes,
que l’activité aurait commencé à se distinguer
au sein des sports alpins.
Considérés comme des outils indissociables
de l’escalade de glace, les piolets ne sont
apparus que dans les années 1960. Depuis,
les adeptes peuvent tenter des montées de
plus en plus téméraires.
Terrain de jeu hivernal unique, la paroi de
glace offre de nombreuses possibilités. Tant
pour les initiés d’escalade que pour les 8 à
77 ans. À condition de ne pas s’y aventurer
seul et sans préparation.
Notre première
appréhension demeure
la peur des hauteurs
même si le plus souvent,
on a simplement peur
d’avoir peur.
pas rare de voir des glaçons s’échapper du
bloc qu’on escalade. Si tel est le cas, pas
de panique. Car la glace a cet avantage de
pouvoir être utilisée sur toute sa surface. On
peut s’agripper n’importe
où, alors qu’avec le roc, il
faut davantage évaluer sa
montée.
Toutefois, il est impératif
d’apprendre à mesurer la
texture de la glace pour
trouver les points d’appui
les plus solides et à se
servir des trous existants pour éviter de la
percer de nouveau et ainsi, de la fragiliser
inutilement.
Allez-y ! Ces magnifiques amas de glace
bleue recouvrant les caps de roche de
la région méritent d’être vus d’un autre
œil.
Se faire confiance
Notre première appréhension demeure la
peur des hauteurs même si le plus souvent,
on a simplement peur d’avoir peur. Les instructeurs
ont l’habitude de faire un petit test
tout simple avant de s’engager à grimper une
paroi avec un novice. Ils font monter l’aspirant
escaladeur sur une chaise. Si la chose s’avère
impossible, il s’agit vraiment d’une phobie
des hauteurs. Sinon, c’est plutôt une inquiétude
liée à la confiance en l’équipement.
Si vous avez réussi le test de la chaise, vous
pouvez passer à l’étape suivante. Lors d’un
cours d’initiation, le matériel est généralement
démystifié par l’instructeur qui, après
une petite formation de sécurité, explique
sommairement la gestuelle des pieds.
La principale erreur du débutant est de piocher
trop fort avec ses piolets et de s’en
remettre entièrement à eux pour grimper.
Histoire de bien comprendre l’importance
du positionnement des pieds, les néophytes
sont d’abord invités à s’en passer.
Connaître la glace
Soyons francs. Le fait de devoir tenir deux
outils dans les mains complique un peu
les choses. Et il faut bien le dire, la glace
n’est pas aussi solide que le roc. Il n’est
Où aller ?
Attitude Montagne
1474, chemin Chanteclerc, Sainte-Adèle
450 229-8229
www.attitudemontagne.com
École d’Escalade Mont-Tremblant
1221, Olympia, Saint-Faustin
1 877 443-3222
www.rougenet.qc.ca/climbtremblant.html
Escalade sur glace
Mont-Tremblant
18, chemin Kandahar, Mont-Tremblant
819 681-4848
www.tremblantactivite.com
Les aventures Jumark
248, chemin Lac La Grise, Ivry-sur-le-Lac
819 324-2061
Montagne d’Argent
1000, route de la Montagne d’argent
La Conception
819 429-0501
www.montagnedargent.com
Passe-Montagne
2374, rue Bastien, Val-David
819 323-6987 (sur réservation)
www.ecole-escalade.com
lesLaurentides !
www.flechemag.com – mars2013
37

Immobilier
Mon condo mignon
L’arrivée des condos dans
les Laurentides ne date pas
d’hier, mais le phénomène a
pris une ampleur particulière
depuis 10 ans. C’est moins
d’entretien, mais surtout…
moins cher.
PAR Mathieu Régnier
La région étant reconnue comme le paradis
des villégiateurs, le marché immobilier a
reflété cette tendance au fil des ans. Après
les gens riches et célèbres, c’était au tour de la
classe moyenne de dénicher sa
« cabane au Canada ». La cabane
existe toujours, mais elle grossit !
Avec l’arrivée à la retraite des babyboomers,
les dernières années ont vu
un nombre impressionnant de résidences
unifamiliales se construire.
Mais il faut s’armer de patience pour
en trouver une à moins de 300 000 $.
Autant de maisons neuves qui risquent
d’être difficiles à revendre, puisque
la jeune génération n’aura pas nécessairement
les moyens de s’engager dans de telles
dépenses. Une autre opportunité s’offre aux acheteurs
: la copropriété.
Une tendance lourde
Certains invoquent la pénurie de terrains pour
expliquer la tendance qui s’incruste. L’Association
provinciale des constructeurs d’habitations
du Québec (APCHQ) propose même de diminuer
la superficie agricole autour de Montréal pour
satisfaire la demande en logements au cours des
20 prochaines années, alors que plus de 320 000
ménages chercheront à acquérir un nouveau toit.
La banlieue s’étend inexorablement. On parle
maintenant de la banlieue de la banlieue. Jusqu’où
s’étendra-t-elle ?
Le phénomène entraîne une flambée du prix des
terrains. La valeur des constructions suit. Les
acheteurs se tournent donc vers plus petit et, qui
dit plus petit, dit souvent appartement. Le modèle
condo prend toutefois une multitude d’autres
formes : maison unifamiliale en rangée, isolée
ou jumelée. Et le marché diffère d’une région à
une autre. Si, par exemple, on veut s’établir entre
Saint-Augustin et Lac-Supérieur et qu’on n’entend
pas débourser plus de 200 000 $ pour une résidence
neuve, on devra probablement opter pour
la copropriété.
Parmi les scénarios d’achats, l’appartement en
copropriété à proximité des axes de transport vers
Montréal, ou la copropriété plus vaste de type
maison jumelée dans des secteurs plus excentrés.
Dans un cas comme dans l’autre, le prix moyen
des copropriétés est en hausse constante dans la
région. Il est passé de 75 000 $ en 2000 à 174 000 $
en 2012.
Des projets sur les rails
Depuis deux ans, à Blainville comme ailleurs dans
les Basses-Laurentides, les projets de logements
Le prix moyen des copropriétés de
la région est en hausse constante.
Il est passé de 75 000 $ en 2000 à
174 000 $ en 2012.
38 mars2013 – www.flechemag.com L’artdevivre…

Ma
Vie dans les
Laurentides
multifamiliaux en copropriété se multiplient.
Avec la rareté des terrains, c’est le visage même
de la région qui tend à se modifier. « On voit apparaître
le scénario que Laval a connu il y a une
quinzaine d’années, explique Éric de la Sablonnière,
du développement des services urbains
de Blainville. Le défi pour les villes comme la
nôtre sera de densifier les espaces résidentiels
pour les rendre accessibles en transport collectif,
pour faciliter la socialisation et la mixité avec les
commerces. »
À Blainville, trois projets de haute densité près
de la gare attirent l’attention. Près de 1300 unités
en copropriété sont proposées aux acheteurs.
Le modèle est éprouvé. Un exemple ? Le projet
des Cochères de la gare dans la ville voisine de
Sainte-Thérèse. À proximité d’une gare, il offre
une liaison vers le centre-ville de Montréal. Premier
ensemble d’une série, le développement
compte 94 logements.
Ski-in ski-out
La ville de Saint-Sauveur nous confirme la popularité
du ski-in ski-out. À la mode depuis plus de
vingt ans, la tendance connaît un regain d’enthousiasme.
Ce modèle de condo correspond littéralement
à son titre. Le propriétaire joint directement
les pentes de ski à partir de chez lui. Désormais,
le concept s’étend davantage à un mode de vie
qu’à la réalité du skieur invétéré. Surtout qu’en
été, le ski-in n’est pas très pratique ! Quoi qu’il
en soit, c’est devenu l’expression consacrée
pour ceux et celles qui cherchent à s’établir en
zone de villégiature dans un logement de type
appartement. L’acheteur souhaite un espace où
À la mode depuis plus de vingt
ans, la tendance du ski-in ski-out
connaît un regain d’enthousiasme.
changer d’air, une deuxième résidence où il peut
s’adonner à ses loisirs sans devoir se préoccuper
d’entretien. Pour plusieurs, ce n’est pas une question
d’argent, mais un choix de vie.
Depuis 2000, la ville de Saint-Sauveur a délivré
des permis pour la construction de 385 unités.
Quatre-vingt-dix pour cent concernent des logements
autour des centres de ski. Des résidences
secondaires destinées au divertissement et aux
activités de plein air.
Le nombre de ventes
de copropriétés augmente :
n 315 en 2000
n 605 en 2004
n 926 en 2008
n 975 en 2012
Le développement de projets en copropriété
autour des centres de ski continue de progresser,
mais de manière inégale selon les municipalités.
Alors que le Domaine Nymark sur le chemin
du mont Saint-Sauveur développe 50 unités à
usage à la fois locatif et résidentiel, la dernière
mise en chantier à Tremblant daterait de 2006.
Selon Daniel Vandal de la Chambre immobilière
des Laurentides, ce ralentissement serait dû à
l’enflement de l’offre provoquée par le projet
d’Intrawest.
À Morin-Heights, le directeur du service d’urbanisme
Éric L’Heureux fait état d’une autre réalité.
Aucun projet d’appartements en condominium n’y
est prévu, bien que le centre du village ne soit qu’à
10 minutes de Saint-Sauveur. Dans cette municipalité
où la majorité des résidents vivent à l’année,
on dénote un intérêt croissant pour le jumelé.
Cette solution permet d’accéder à une propriété
pour moins de 200 000 $. Il s’agit d’un compromis
pratique pour toute une tranche d’acheteurs. Voilà
peut-être l’une des meilleures façons d’accéder
à une propriété neuve dans une région que l’on
aime toujours autant habiter.
lesLaurentides !
www.flechemag.com – mars2013
39

40 mars2013 – www.flechemag.com L’artdevivre… lesLaurentides !

ma
maison
Que mijote l’industrie ?
Cuisines à feu doux
Dans l’eau jusqu’au cou !
CHRONIQUES
Home Déco On aura tout Vu ! Les trucs de Louise Cours et jardins

42 mars2013 – www.flechemag.com L’artdevivre…

maison
Comptoirs de cuisine
et revêtements de sol
Que mijote
l’industrie ?
En cuisine, les plans de
travail et revêtements de
sol doivent satisfaire
plusieurs exigences :
durabilité, salubrité,
résistance aux chocs et aux
taches, facilité d’entretien.
Sans négliger l’esthétisme.
Par Francine Loubert
Dans cette pièce qui subit les assauts d’un
usage parfois intense, les surfaces horizontales
ont la vie dure. Et maintenant
que la cuisine s’ouvre sur le reste de la maison,
revêtements de sol et plans de travail transgressent
leur territoire, d’où un souci de
les agencer au reste du décor.
En sol majeur
Si sa résistance à la chaleur, à l’eau,
aux taches et à l’usure rend la céramique
populaire, la variété de couleurs,
de formats et de textures
accentuent son attrait. Tout comme
les effets de béton, textile, cuir, métal
et bois apparus ces dernières années.
Et que dire de sa durabilité !
Moins durs et donc plus confortables pour les
pieds, le vinyle et les nouveaux types de stratifiés
résistants à l’eau assurent une facilité d’entretien
et des effets comparables à la céramique. Offert
en rouleaux, en carreaux ou en lamelles, le vinyle
offre une possibilité d’agencements de couleurs et
de motifs à coûts raisonnables.
Affichant une vaste palette de couleurs et de
textures, dont une imitation de cuir et des effets
graphiques recherchés, le linoléum plaît pour sa
robustesse et ses propriétés anti-allergènes, antistatiques
et bactéricides. En outre, la toile de jute,
l’huile de lin et la poudre de bois ou de liège qui le
composent en font un matériau naturel.
Les planches embouvetées faites de bois franc
local certifié FSC (chêne, merisier, noyer, érable)
représentent une option plus écologique que les
essences exotiques résistantes à l’humidité récoltées
à l’autre bout de la planète. Fabriqué d’un
contreplaqué recouvert d’une couche de bois
franc, le bois d’ingénierie offre un look similaire
mais s’avère moins durable. Dans tous les cas,
les larges lamelles ont la cote avec leur touche
rustique.
Le béton propose une allure plus contemporaine,
mais peut convenir à tous les types d’intérieurs
grâce à ses effets esthétiques illimités (ciré, lissé,
teinté ou coloré). Il plaît pour sa résistance et
sa capacité de rétention de chaleur, affichant en
contrepartie une sensibilité aux taches.
lesLaurentides !
www.flechemag.com – mars2013
43

comptoirs de cuisine
et revêtements de sol
Que mijote l’industrie ?
suite
Le béton propose une allure plus contemporaine, mais
peut convenir à tous les types d’intérieurs grâce à ses
effets esthétiques illimités (ciré, lissé, teinté ou coloré).
Une surface à travailler
Donnant le ton au style de la pièce, le comptoir de
cuisine doit répondre pleinement à nos besoins.
Surtout qu’on lui attribue de plus en plus un
rôle multifonctionnel : comptoirs lunch et plans
de travail se juxtaposent désormais aux zones de
préparation et de lavage. Le choix des matériaux
s’avère fort varié, tout comme la gamme de prix.
Réputés pour leur résistance à la chaleur et aux
taches et appréciés pour leur élégance, le marbre
et le granite ont une longue durée de vie, bien
qu’ils nécessitent un entretien annuel. Disponible
en divers finis (poli, traité au jet de sable
ou texturé), le granite demeure la pierre naturelle
la plus utilisée. Ardoise, pierre de lave et stéatite
(pierre à savon) sont plus rares dans la cuisine.
Composées de quartz, de résine et de pigments de
couleurs, les pierres de synthèse ne nécessitent
aucun traitement particulier. Elles sont esthétiques,
durables, résistantes à la chaleur, aux chocs
et aux taches, faciles d’entretien, hygiéniques et
proposées en plusieurs coloris.
Bien que plus légers, les matériaux à surface
solide de type Corian sont résistants et aussi durs
que la pierre. Ce mélange de poudre minérale
et de résine permet de créer des plans de travail
d’une seule pièce dans une centaine de coloris, ce
qui le rend particulièrement séduisant.
Le carrelage regagne en popularité en raison
des grands formats et des nombreux coloris et
motifs qu’il reproduit pour un décor classique ou
contemporain. Avantages appréciables pour les
surfaces de travail : ils résistent aux chocs, aux
rayures, à l’humidité et à la chaleur. Le coulis
peut en revanche favoriser l’accumulation de
saleté.
Pour ajouter une dose de charme à sa cuisine, on
opte pour un comptoir en hêtre, bouleau, chêne,
noyer, teck ou toutes autres essences de densité
moyenne à dure. L’application régulière d’huile
de lin permettra de l’imperméabiliser et de
44 mars2013 – www.flechemag.com L’artdevivre…

maison
Bien que plus légers, les
matériaux à surface solide de
type Corian sont résistants et
aussi durs que la pierre.
renforcer sa résistance aux rayures. Attention toutefois
aux brûlures et aux taches !
Si le stratifié résiste aussi mal à la chaleur et aux
égratignures que le bois, il se défend bien contre
l’eau, les taches et les chocs. Outre ses multiples
coloris, ses finis variés et son prix abordable, ses
imitations de bois exotique, d’acier inoxydable et de
béton rehaussent son attrait.
Réalisées par un spécialiste apte à les personnaliser
en les colorant ou en y incrustant des motifs, du
bois, du métal ou du verre, les surfaces en béton
proposent un look design. Matériau durable quoique
lesLaurentides !
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45

comptoirs de cuisine
et revêtements de sol
Que mijote l’industrie ?
suite
lourd, il résiste à la chaleur et aux chocs mais
requiert l’application d’un scellant tous les ans.
Des solutions vertes
L’acier inoxydable peut se vanter d’être ultra
durable, hygiénique, résistant à la chaleur et aux
chocs. Fait d’un mélange d’acier, de chrome et de
nickel, il ajoute une touche industrielle au décor,
en plus de bien vieillir, pourvu qu’on évite les
chocs et les rayures.
Imperméable, parfaitement hygiénique et résistant
aux taches, le verre translucide, opaque,
givré ou dépoli, peut incorporer des motifs et se
teinter, d’où son fort potentiel décoratif. Sa version
trempée offre une résistance accrue mais
gagne en poids. Écologique, le verre recyclé est
fait de verre entièrement recyclé, ou s’incorpore
à 50 % à des surfaces de quartz.
Le papier recyclé, fait à 100 % de fibres recyclées
post-consommation, résiste à la chaleur, aux
taches et aux égratignures, grâce à l’application
d’un scellant tous les six mois. Il se décline dans
un vaste choix de couleurs. Le hic ? Il n’est pas
accessible à toutes les bourses.
Recyclables, les carreaux de terre cuite ne dégagent
pas de composés organiques volatiles et
représentent un bon régulateur hygrométrique
et thermique. Pour demeurer écolos, on s’assure
de la faible teneur en COV du ciment colle et
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n Granite et acier inoxydable :
60 $ et plus le pied carré
n Bois : 65 $ et plus le pied carré
n Marbre et béton :
70 $ et plus le pied carré
n Verre recyclé : 120 $ le pied carré
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70 $ à 130 $ le pied carré
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46 mars2013 – www.flechemag.com L’artdevivre…

maison
L’acier inoxydable peut se
vanter d’être ultra durable,
hygiénique, résistant à la
chaleur et aux chocs.
lesLaurentides !
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47

maison
Cuisines à
feu doux
Par les temps qui courent, la cuisine a des goûts d’évasion. Depuis
cette tendance qui ouvre la pièce sur de nouveaux horizons, la voilà
qui prend ses aises et se donne des airs de salon. Elle a beau jouer les
séductrices, pas question pour autant de céder sur sa fonctionnalité.
Rangement aisé, vaste comptoir, recettes à portée de main et espace à
déjeuner demeurent indispensables à notre confort. Mais rien ne vaut
une touche d’originalité pour ajouter de la saveur au décor !
PAR Nathalie Deraspe
48 mars2013 – www.flechemag.com L’artdevivre…

lesLaurentides !
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49

Cuisines à
feu doux
suite
La campagnarde
Selon le grand chef cuisinier français Paul Bocuse, il n’y a pas de bonne cuisine si au départ
elle n’est pas faite par amitié pour celui ou celle à qui elle est destinée. Et qui dit amitié, dit
convivialité. Grâce à son plafond élevé et son abondante fenestration, cette cuisine respire à
fond la fraîcheur et donne à imaginer que l’on y cuisinera des aliments frais tirés du jardin.
Et cette touche d’audace qu’offre le luminaire est résolument inspirante.
50 mars2013 – www.flechemag.com L’artdevivre…

maison
Comme au salon
Voilà l’exemple parfait d’une cuisine bien ancrée dans la nouvelle tendance. Couleurs
vivifiantes, suspensions originales et imposantes, fauteuils techno et chaises confo. Quand
l’espace manque, c’est la salle à manger qui s’invite dans la cuisine. Mais pas question de
sacrifier le plaisir pour autant. Les jeunes professionnels apprécieront ce genre d’espace. Ici,
c’est la règle du pratico-pratique. On allie efficacité à rapidité pour jouir des repas en toute
intimité. Des sushis entre amis à la salade le midi !
lesLaurentides !
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51

Cuisines à
feu doux
suite
maison
La cuisine raisonnée
Il est toujours possible de redonner un vent de fraîcheur à une pièce sans avoir à la
refaire de fond en comble. En remplaçant le revêtement de céramique au sol par du
bois et en ajoutant des tables de travail de la même essence, on redonne chaleur
à l’ensemble de la cuisine. Pour une touche de renouveau, on recouvre le dosseret
surplombant le poêle d’une large plaque de marbre. Ajoutez-y des luminaires de salle à
manger et le tour est joué !
52 mars2013 – www.flechemag.com L’artdevivre…

PAR LYNE BOUCHARD
Home Déco
Mise en appétit déco
Après un trépidant amalgame d’audace et de raffinement en 2012,
simplicité et fonctionnalité sont la devise cette année dans la cuisine.
La déco est plus que jamais au cœur
des repas. C’est dans cette optique
que l’arrière-cuisine effectue son retour.
Cette petite pièce considérée comme
incontournable dans les
chaumières d’autrefois,
sert avant tout à remiser
les provisions. Mais au
même titre que nos
grands-mères, certains
profitent de cet espace
à l’écart pour y préparer
les repas en toute quiétude.
C’est là qu’on y range petits électroménagers,
appareil à micro-ondes, bac de
recyclage et boîtes d’aliments de format
familial ou géant. Généralement, la pièce
se cache derrière des cloisons s’étirant du
sol au plafond, mais elle peut tout autant se
camoufler à l’arrière de portes coulissantes.
C’est l’endroit idéal pour préparer des desserts
surprises à l’abri des regards indiscrets
et des petites mains gourmandes.
Créer un îlot convivial
Pour la plupart d’entre nous, la cuisine
d’aujourd’hui se concentre autour de l’îlot :
on y travaille, on y casse la croûte, on s’y
réunit. C’est là qu’on prend contact avec les
membres de la famille. Conciliation travailfamille
oblige : on a rarement plus d’une
heure pour préparer et partager nos repas.
La popularité de l’îlot qui ouvre la cuisine
aux convives témoigne de cette réalité
quotidienne.
Côté électros, le fini blanc et l’inox demeurent
des classiques et leur contraste avec
des armoires rouges, par exemple, est
saisissant. Pour obtenir un effet plus sobre,
on peut coordonner la teinte de nos électroménagers
à celle des armoires. Ainsi, ils
passeront pratiquement inaperçus.
L’esprit labo
Le design industriel se forge peu à peu un
esprit maison. Dans la cuisine, ce dernier se
traduit par des tabourets en acier galvanisé,
des caissons au fini cuivré, des plans de travail
avec une surface imitation béton. Les
finis bruts côtoient des plaques de cuisson
à la fine pointe de la technologie. Ce clivage
donne de la personnalité au décor.
Pour obtenir une équation lumineuse, on
peut pimenter la cuisine en installant audessus
de l’îlot un grand luminaire conçu
pour le salon. La demi-sphère, comme les
électros tout en rondeurs et les métaux au
fini mat tels le cuivre et le bronze, voleront
la vedette à coup sûr. D’autres opteront pour
Des armoires bleu
ciel, un robot culinaire
rose, des carreaux
jaunes : dans la cuisine,
les pastels ont la cote.
une lampe en suspension en polymère noir
ou blanc, histoire de bien appuyer l’esprit
labo qu’on entend donner à la pièce.
Une palette
de chef
Des armoires bleu ciel, un
robot culinaire rose, des
carreaux jaunes : dans la
cuisine, les pastels ont la
cote. Si on décide d’assaisonner
les armoires avec
une porte rouge pompier
ou bleu cobalt, on limitera la couleur vive à
une seule section d’armoires. Pour le reste,
on se tourne vers le gris foncé ou le noir,
deux belles solutions pour changer du traditionnel
blanc.
Cela dit, hêtre, chêne, frêne sont autant d’essences
qui plaisent dans la cuisine. S’ils sont
toujours tant appréciés, c’est que ces bois
clairs, mariés à un sol ou à des comptoirs
blancs, permettent d’amplifier la luminosité
de la pièce. Les mélanges sont également
permis. Un exemple ? L’érable blanchi, qui
se marie joliment avec le chêne jaune ou
le mélèze gris.
lesLaurentides !
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53

54 mars2013 – www.flechemag.com L’artdevivre…

maison
Dans l’eau
jusqu’au cou !
Bien que cette mode ne soit pas encore parfaitement parvenue
jusqu’à nous, sachez que la baignoire idéale est faite de bois. Au pays
du soleil levant, les utilisateurs des bains thermaux traditionnels ou
onsens l’ont compris depuis des siècles déjà. Leur couleur chaude
et leur texture invitent particulièrement à la détente et la relaxation.
D’autant plus que le bois garde l’eau chaude plus longtemps !
PAR Nathalie Deraspe
lesLaurentides !
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55

Dans l’eau
jusqu’au cou !
suite
La renaissance
À défaut d’un bain de bois, la coutume veut désormais qu’on puisse s’immerger
entièrement le corps dans l’eau pour maximiser les bienfaits de cet élément qui nous a
vu naître. Plus son design est effilé, plus la baignoire semble raffinée. Dans ce joli rose
pâle ennobli de meubles du siècle passé, madame peut jouer les divas à son aise. Elle
flânera sans remords dans cette pièce décorée spécifiquement pour elle et en ressortira
enveloppée de douceur.
CENTRE DU PLANCHER 640
560, rue Dubois, Saint-Eustache (coin 25 e avenue et autoroute 640)
450.491.5655 | 514.990.1640 | 1.800.661.5655
ENTREPÔT DU PLANCHER LAVAL
1370, boul. des Laurentides, Laval
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maison
Maîtres à bord
Même quand on dispose d’une pièce exiguë, on peut toujours s’offrir le luxe d’un bain
imposant qui pourra accueillir en temps et lieu les maîtres de la maison pour une
détente à deux. En installant les espaces de toilette de monsieur et madame de chaque
côté du mur, chacun peut faire son hygiène à son rythme et profiter de son lavabo en
solo. Pratique pour les débuts de semaine pressés et plus ou moins réveillés !
lesLaurentides !
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Dans l’eau
jusqu’au cou !
suite
maison
Bien dans leur peau
Ils se rejoignent sur bien des points mais rendus à la salle de bain, elle préfère et de
loin, se prélasser un brin, pendant que lui prend une bonne douche avant de se glisser
sous sa couche. Une peau garde leurs pieds au chaud quand ils sont réunis au lavabo.
Au matin, la pièce s’inonde de rayons et sent bon le savon. Et il n’y a rien comme un joli
tableau pour un duo bien dans sa peau.
58 mars2013 – www.flechemag.com L’artdevivre…

PAR Marc Lajambe
On aura tout Vu !
Cuisines 3.0
Notre cuisine est un véritable laboratoire. Que trouvera-t-on dans nos
assiettes d’ici 20 ans ? Quelles sont les inventions qui changeront nos vies ?
En direct des labos d’Electrolux
Chaque année, le concours branché de design d’Electrolux nous présente les appareils et
électroménagers du futur. Voyons ce que les finalistes ont concocté pour la cuvée 2012. Au
menu : mur réfrigérant, élément de cuisson portatif et autres inventions du genre.
Chic, un robot dans
ma cuisine !
Que verrons-nous apparaître sous
peu dans nos cuisines ? Des robots.
L’entreprise californienne Willow
Garage propose déjà une maison
accompagnée d’un prototype capable
de préparer le petit déjeuner en plus
de veiller à certaines tâches ménagères. Oui, le prix de
ladite machine (PR2) est présentement exorbitant (près de
400 000 $ américains), mais d’ici 20 ans, ce concept deviendra
beaucoup plus abordable. Nos amis les robots pourront
nous donner un coup de main pour moins cher et surtout, sans
rechigner. De quoi alléger enfin nos horaires surchargés !
Novel food, vous connaissez ?
Les novel foods sont des aliments ou ingrédients alimentaires d’origine végétale ou animale,
issus de la recherche scientifique et technologique qui n’étaient pas consommés dans la
Communauté européenne avant 1997. On en parle comme étant les aliments du futur. Parmi
ces découvertes, notons l’huile de krill, tirée du petit crustacé des mers froides que les baleines
consomment chaque jour à la tonne. Elle possèderait d’importantes vertus thérapeutiques
(antioxydant, riche en acides gras essentiels, action anti-inflammatoire, stimulation du système
immunitaire). À la découverte de la petite crevette magique…
La cuisine du futur
À quoi ressemblera la cuisine de demain ? En voici
une vision par l’entremise du designer turc Fevzi
Karaman. Cette création modulaire couleur vert
pomme, au concept unique et très avancé, propose
un combo rétractable cuisine et table (de travail ou
à manger). Hors fonction, le module se referme et
constitue un meuble au look très tendance. Élégant,
pratique et ô combien minimaliste.
Elle vaut son pesant d’or
Le titre de la cuisine la plus dispendieuse au monde
(1 million de livres, soit 1,6 million de dollars) revient
au designer Claudio Celiberti.
Électro intelligents
Les électroménagers passent à
l’ère de l’interactivité. Citons le
cas de Whirlpool (Europe) qui,
grâce à sa technologie 6th Sense
Live, permet aux consommateurs
d’interagir avec les appareils par
l’entremise d’une application
téléchargeable sur un téléphone
intelligent, une tablette ou un
ordinateur. Bien que cette technologie
tarde à arriver chez nous,
il fait bon rêver en attendant
l’avènement d’un four qui nous
enverra un message lorsque le
souper sera prêt.
À la mijoteuse
n Selon l’Organisation des Nations Unies
pour l’alimentation et l’agriculture, 60 %
de la viande rouge consommée mondialement
proviendrait de la chèvre.
n 32 innovations qui révolutionneront nos
vies… www.nytimes.com
lesLaurentides !
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59

Le MAGAZINE des
LAURENTIDES
fier de vous proposer
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POUR ÊTRE DE CEUX-LÀ
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60 mars2013 – www.flechemag.com L’artdevivre…

PAR LOUISE ROBITAILLE
Les trucs de Louise
Coup de chiffon ou ménage à fond ?
Quelle que soit la saison, il faut souvent sortir le chiffon.
En y allant méthodiquement, on épargne temps et argent !
Après le déjeuner, grand-maman
nous pressait de quitter la cuisine,
car elle voulait commencer « son
ordinaire ». Cette drôle d’expression résumait
une foule de petits
gestes répétés jour après
jour. Les taches routinières
la tenaient occupée
toute la journée, surtout
si on y ajoutait les corvées
comme la lessive et le
repassage.
On a beau avoir un lavevaisselle,
il ne se passe
pas une journée sans
qu’on se retrouve chiffon
à la main, à nettoyer un
dégât, un bout de comptoir
ou la surface d’un appareil électroménager.
Mais le torchon ou l’éponge que vous
utilisez dans la cuisine regorge de bactéries.
La meilleure façon de désinfecter une
éponge est de la placer tous les jours dans
un bol d’eau, au four à micro-ondes, jusqu’à
ce que l’eau bouille. On prendra soin de
laisser refroidir le liquide avant de la retirer.
Après le déjeuner,
grand-maman nous
pressait de quitter la
cuisine, car elle voulait
commencer « son
ordinaire ». Cette drôle
d’expression résumait
une foule de petits
gestes répétés jour
après jour.
Ne jamais utiliser de tampon métallique,
d’éponge abrasive ni même de détergent en
poudre pour nettoyer les plaques de cuisson.
Au besoin, pour déloger une tache cuite,
ayez recours à une lame
de rasoir et frottez avec
une crème nettoyante
pour plaque de cuisson.
Sachez par ailleurs qu’une
eau citronnée enlève les
taches récalcitrantes, tandis
qu’un chiffon imbibé
de vinaigre de vin enlève
les auréoles.
Pour nettoyer de la nourriture
qui a débordé dans
le four, humecter avec de
l’eau les croûtes noircies,
saupoudrer de sel et attendre quelques heures
avant de frotter. Les taches disparaîtront
alors facilement.
Les p’tits
trucs de Louise
Utilisez un nouveau torchon tous les jours et
faire tremper le sale dans une eau bouillante
additionnée de quelques gouttes de javellisant
pendant quelques minutes avant de le
laver avec votre lessive.
Pour les comptoirs et les planches à découper,
préparez le mélange suivant que vous
conserverez dans une bouteille munie d’un
vaporisateur : 3 ml (1/2 c. à thé de javellisant
dans un litre (4 tasses) d’eau. Vaporisez
les comptoirs après les avoir nettoyés et laissez
sécher à l’air libre. Rangez cette bouteille
près de l’évier et utilisez ce produit après la
préparation des repas.
Pour préparer une potion odorante,
faites bouillir dans une casserole à
découvert, pendant une vingtaine de
minutes, 500 ml (2 tasses) d’eau
additionnée d’un de ces produits :
n quelques bâtons de cannelle;
n 5 ml (1 c. à thé) de cannelle;
n quelques clous de girofle et le zeste
d’un citron ou d’une orange;
n un mélange de cannelle et de muscade;
n un mélange de vos épices préférées;
n ou quelques cuillerées
d’assouplisseur liquide.
Pour éliminer une odeur malodorante, il
suffit de faire bouillir quelques tasses de
vinaigre blanc pendant une quinzaine de
minutes. Gardez un œil sur la casserole,
car le vinaigre s’évapore rapidement.
Pour désinfecter une pièce ou un
article dégageant une mauvaise odeur,
mélanger 60 ml (1/4 tasse) de borax à
2 litres (8 tasses) d’eau chaude. Laver et
bien assécher les surfaces.
Retrouvez tous ces trucs et beaucoup d’autres encore dans le
livre de Louise Robitaille : Trucs et remèdes de grands-mères
de Madame Chasse-taches, publié aux éditions Publistar et
en vente dans toutes les bonnes librairies.
lesLaurentides !
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61

62 mars2013 – www.flechemag.com L’artdevivre…

PAR MIREILLE VILLENEUVE
Cours et jardins
Les fines herbes, plaisir des sens
Qu’elles se nomment ciboulette, camomille ou marjolaine, chacune a
ses charmes et ses bienfaits. Tassez la salière, place aux fines herbes !
Ces demoiselles ont besoin de lumière
et de fraîcheur pour bien s’épanouir.
On leur réserve un bel emplacement,
sur le bord d’une fenêtre orientée au sud
ou à l’ouest, à l’abri des
courants d’air. Outre ces
caprices, la plupart sont
faciles à cultiver. Les
moins exigeantes sont
sans contredit le basilic,
le thym et la ciboulette.
Ajoutez à cette liste
l’aneth à feuilles de fougère,
la coriandre, le cerfeuil
annuel, l’estragon, la menthe, le persil,
la sauge…
Les plus audacieux
feront leurs propres
semis. Ils auront le
plaisir et la fierté de
voir naître et grandir
leurs herbacées.
superficielles, choisissez des pots plus larges
et moins profonds. Dans tous les cas, arrosez
lorsque le terreau est assez sec et ne
laissez pas l’eau stagner dans la soucoupe.
Ces plantes de milieu
aride nécessitent peu
d’engrais, mais lorsqu’on
les cultive en pots, on
peut les fertiliser aux trois
semaines. Une émulsion
d’algues ou de poisson
bien diluée dans l’eau
d’arrosage leur convient
parfaitement.
La magie des semis
Les plus audacieux feront leurs propres
semis. Ils auront le plaisir et la fierté de voir
naître et grandir leurs herbacées. Si vous
désirez vous lancer dans cette aventure à la
portée de tous ou presque, voici comment
procéder : après avoir rempli aux trois quarts
des caissettes de bon terreau composé
d’un tiers de terre sablonneuse, un tiers
de compost et un tiers d’un mélange de
perlite, vermiculite et tourbe (votre terreau
Le dicton du mois
Vent de mars et pluies d’avril
font fleurir le mois de mai.
À cette époque de l’année, les centres jardin
sortent de leur hibernation. C’est le meilleur
endroit pour se procurer semences et terreau.
Vous pouvez aussi acheter des plants
déjà prêts à déguster. On en trouve même
au supermarché !
Si vous devez les rempoter, choisissez des
pots de terre cuite qui laissent passer l’air
et permettent au surplus d’eau de s’évaporer.
Vos pots doivent être munis d’un
trou à la base pour permettre à l’eau de
s’égoutter. La majorité des fines herbes préfèrent
les contenants assez petits, de 10 cm
(4 pouces) de diamètre. Cependant, pour le
thym, la sarriette et autres plantes à racines
doit être humide mais non détrempé), faites
tremper vos graines dans l’eau chaude quelques
heures et déposez-les sur le terreau
non compacté.
Selon la grosseur des graines, recouvrez
de 1 à 1,5 cm de terreau. Arrosez délicatement
en surface et placez un couvercle
ou un sac de plastique transparent sur le
dessus. Déposez vos caissettes dans un
endroit éclairé mais protégé des rayons du
soleil. Pendant la germination, les parois du
couvercle doivent être humides. Au besoin,
arrosez le terreau par le dessous. Une fois
les graines germées, ôtez le couvercle.
Quand vos pousses auront atteint 2 cm, gardez
uniquement les plus robustes. Attendez
quelques semaines avant de mettre en pots.
À la belle saison, vous pourrez les transplanter
au jardin, ou simplement sortir vos pots
sur la terrasse. Les annuelles, tels le basilic,
l’aneth, la coriandre et le persil, devront être
rentrées à l’automne. Les vivaces comme la
menthe, le thym, la ciboulette et la sauge,
préfèrent demeurer en terre sous une belle
couverture de neige. Le printemps suivant,
elles reviendront enchanter vos sens.
lesLaurentides !
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63

plaisirs
Mes
REPENTIGNY
Duo d’expos
Les œuvres de Monique Gosselin, lauréate du
prix international Saint-Denys Garneau, et de
Julie Lambert, spécialiste des techniques en arts
visuels et en métiers d’art depuis 25 ans, sont réunies
le temps d’une exposition connexe. L’empreinte et le
verbe de Monique Gosselin propose une célébration
du papier qui traduisent en mots et en images ses
champs d’intérêt que sont les mythes, les symboles
et l’Histoire. Sa maîtrise des techniques de reliure,
conjuguée à la poésie et aux arts visuels se traduit par
la présentation d’une cinquantaine de livres d’artiste
de formats divers. Avec Chaos, Julie Lambert propose
pour sa part une réflexion sur le gâchis collectif en
cours et soutient qu’une meilleure compréhension de la
situation et une amorce de solution pourront renverser
le cours des choses. Une occasion de se confronter à
la force puissante de l’oeuvre d’art comme outil de
conscientisation sociale.
Jusqu’au 10 mars
Centre d’exposition de Repentigny
3, place d’Évry, Repentigny
ville.repentigny.qc.ca/expositions ou 450 470-2787
Confluences ombreuses (détail), 2012. Estampe au carborundum, rehaut, graphite sur papier chiné sur Stonehenge, 48 x 55 cm. Photo © Monique Gosselin
Prévost
Du théâtre mis à nu
Samedi 9 mars, 20 h
Église St-FRançois-Xavier, Prévost
www.ville.prevost.qc.ca • 450 224-8888 poste 252
La compagnie théâtrale laurentienne La
Comédie humaine reprend ses rendez-vous
amoureux en offrant au public des lectures
théâtrales comprenant les meilleures scènes
d’auteurs d’ici et d’ailleurs. La prochaine
rencontre nous permettra d’apprécier les
textes de Lepage, Marivaux, Ziegler, Tchekhov,
Gélinas et Maillet avec des extraits tirés
notamment d’Harold et Maude, La double
inconstance, Pygmalion, La passion de
Narcisse Mondou et La Sagouine. Avec
Béatrice Picard, Vincent Bilodeau, Antoine
Durand, Geneviève Rioux et les accompagnements
du pianiste Michel Montreuil. La
représentation se termine par un échange
avec les comédiens. Une rencontre sans
prétention mais qui vaut le détour.
Spectacles
sur scène
LES CHOIX DE FLÈCHE
SAINT-SAUVEUR
Valectra • Samedi 2 mars, 20 h
CAFÉ DE LA GARE • 450 227-1368
SAINTE-THÉRÈSE
Philippe Laprise • Dimanche 3 mars, 20 h
THÉÂTRE LIONEL-GROULX • ODYSCÈNE 450 434-4006
TERREBONNE
Mes aïeux • Vendredi 8 mars, 20 h
THÉÂTRE DU VIEUX-TERREBONNE • 450 492-4777
VAL-DAVID
Michèle O • Samedi 8 mars, 21 h
MOUTON NOIR • 819 322-1571
SAINTE-THÉRÈSE
Anthony Kavanagh • Samedi 9 mars, 20 h
THÉÂTRE LIONEL-GROULX/ODYSCÈNE • 450 434-4006
MONT-TREMBLANT
Marie-Pierre Arthur • Vendredi 8 mars, 20 h
EGLISE MONT-TREMBLANT/PREMIÈRE SCÈNE • 819 425-8614
64 mars2013 – www.flechemag.com L’artdevivre…

SAINT-JÉRÔME
Hors
d’œuvre
Depuis 2003, le Musée d’art
contemporain des Laurentides et sa
fondation ont enrichi l’établissement
de sculptures, peintures, dessins, estampes,
installations, photographies
et vidéos, si bien qu’aujourd’hui,
la collection compte au total 550
œuvres. Des bouchées de plaisir
pour l’œil. L’exposition Nouvelles acquisitions
: Un regard sur la collection
illustre une décennie de travail et
dévoile les ouvrages acquis au cours des dernières années. Son rayonnement
s’étend jusqu’à Montréal. Jean-Paul Riopelle, Robert Roussil,
Marcel Barbeau, René Derouin, Françoise Sullivan, Bonnie Baxter et
Raynald Connelly y sont notamment représentés.
Jusqu’au 7 avril
101, place du Curé-Labelle
Saint-Jérôme
www.museelaurentides.ca ou 450 432-7171
LAURENTIDES
Le goût des mots
La troisième édition de la Semaine de poésie des Laurentides se tiendra
dans six villes des Laurentides pour s’étaler de Sainte-Agathe-des-Monts
à Saint-Eustache et même jusqu’à Montréal, où nos des poètes d’ici
sèmeront des paroles laurentiennes. Cette année, le programme d’activités
gravitera autour de l’œuvre du poète et écrivain Louis-Philippe Hébert et
récipiendaire du Prix du Festival de la poésie de Montréal 2012. Le public
pourra assister gratuitement aux spectacles de poésie et musique, micro
ouvert, ateliers d’écriture, conférences et lectures. La poétesse de renommée
internationale Hélène Dorion et marraine du Centre international
de poésie des Laurentides, prendra part aux festivités. Une exposition
d’objets racontant le parcours littéraire de Louis-Philippe Hébert et
un spectacle poétique marié à l’art pictural clôturent le calendrier des
activités. L’événement est orchestré par le Centre international de poésie
des Laurentides et l’Association des auteurs des Laurentides.
Du 23 au 30 mars
Association des auteurs des Laurentides
a-a-l.ca • 450 744-0123
SAINTE-ADÈLE
SAINT-JÉRÔME
Pour
le plaisir
Le temps
d’une chanson
La chanson a le vent
dans les voiles par les
temps qui courent.
Au point où les interprètes
de la région
ont leur propre
concours. Le Festival
de la Chanson des
Laurentides, présidé
par Robert Messier et dirigé par Jolyanne Mongrain,
a comme marraine Élizabeth Blouin-Brathwaite.
L’auteur compositeur interprète Pascal Dufour, exmembre
du groupe Les Respectables, fait quant à
lui partie du jury. Les participants sélectionnés bénéficieront
d’ateliers artistiques offerts par un coach
professionnel et auront la chance de préparer un
numéro de groupe pour la soirée Hors concours.
Le formulaire d’inscription est disponible dans tous
les Pizza Hut, partenaire officiel de l’événement, et
au www.chansonlaurentides.com. La compétition
se déroulera du 5 au 10 août à Sainte-Adèle.
Inscriptions jusqu’au 20 mai 2013
www.chansonlaurentides.com
© photo Patrice Allibert
MIRABEL
Tout pour
être aux
oiseaux
Le Parc régional de la Rivière-du-Nord vient
de recevoir un coup de pouce financier
de près d’un demi-million de dollars de
Québec pour améliorer son offre sportive
et récréative. Jeux d’eau, glissades, modules
d’hébertisme et aire de jeux pour enfants
viendront agrémenter le site. Le projet
prévoit également la construction d’un abri
et l’installation de passerelles pour faciliter
l’accès au parc. Au cours des 20 dernières
années, le Parc a connu une hausse
importante de son achalandage. L’endroit
compte 34 kilomètres de sentiers pédestres
et 117 espèces d’oiseaux à observer. Ouvert
en toutes saisons, on peut y pratiquer entre
autres la pêche, le géocaching, le kayak, le
vélo, la raquette et le ski de fond, en plus
de permettre des activités de camping.
www.parcrivieredunord.ca
1 877 731-1676 • 450 431-1676
Le Club d’ornithologie de Mirabel offre un atelier
d’initiation pour permettre aux ornithologues amateurs
de se familiariser avec les notions liées à l’observation des
oiseaux. L’activité comprend l’identification des volatiles et
l’étude sommaire de leurs habitats et de leurs comportements,
en plus de l’évaluation des guides ornithologiques
et des instruments d’optique. La formation termine par une
balade d’observation sur le terrain. Les participants sont priés
d’apporter des jumelles. L’activité est gratuite, mais des frais
d’accès au boisé sont applicables. À noter que le site accueillera
le public durant le temps des sucres (du 10 mars au
7 avril) pour déguster des produits de l’érable et découvrir
les sentiers pédestres du parc.
Dimanche 17 et 24 mars
Pavillon d’accueil du Bois de Belle-Rivière
9009, route Arthur Sauvé, Mirabel
www.boisdebelleriviere.com • 450 258-4924
SAINT-SAUVEUR
Debussy débusqué
Après avoir présenté les Préludes du 1 er livre de Claude Debussy en
l’honneur de l’anniversaire de sa naissance, la pianiste Madile Puijalon
propose aux mélomanes de la région de découvrir le deuxième volet
livré par le compositeur, une œuvre empreinte de subtilité et de puissance.
L’événement aura lieu dans sa salle de musique, lieu magique pour
voyager dans l’univers debussyste. Au terme du concert, les gens qui le
désirent pourront obtenir une dédicace des CD numérotés du premier
livre. Réservations obligatoires.
Samedi 16 mars, 19 h 30
Dimanche 17 mars, 15 h
120, chemin Boyer, Saint-Sauveur
madile.puijalon@sympatico.ca • 450 227-3910
LAURENTIDES
Une soirée aux vues
Le film Esimésac, réalisé par Luc Picard, sera présenté dans le cadre de la
Fête des Neiges de Prévost. Ce conte cinématographique tiré de l’univers
du conteur Fred Pellerin raconte l’histoire d’un habitant de Saint-Élie-de-
Caxton qui propose de créer un jardin communautaire pour sortir son
village de la crise et de la famine. La projection est offerte en échange
d’une contribution volontaire.
Prix du Meilleur Film au Festival International du Film de Londres 2012, De
rouille et d’os de Jacques Audiard, mettant en vedette Marion Cotillard,
sera diffusé à Sainte-Thérèse. Ce drame cumule neuf nominations, Césars
et deux aux Golden Globes, dont une pour le meilleur film. Enfin, le film
franco-sénégalais La pirogue, du réalisateur Moussa Touré, nous conduit
en terre d’Afrique, où les rêves d’exil sont synonymes de danger. Le drame
figure dans la programmation du Ciné-Marais.
Jeudi 7 mars, 19 h 30
www.cineclubprevost.com • 450 224-5141
Samedi 10 mars, 19 h 30
www.odyscene.com
Jeudi 14 mars, 19 h 30
www.theatredumarais.com
PIEDMONT / PRÉVOST
De nature réservée
Conservation de la nature Canada a inauguré la réserve naturelle Alfred-Kelly,
nommée en mémoire d’un donateur passionné de nature et d’ornithologie.
D’une superficie de près de 500 hectares en terre privée, la réserve est située
au cœur des escarpements de Piedmont et de Prévost. Le site demeure accessible
au public pour la pratique d’activités récréatives grâce à la collaboration
d’intervenants locaux et régionaux. Cette acquisition a été appuyée par une
aide financière de plus de 2,2 millions de dollars de la part du ministère
du Développement durable, de l’Environnement, de la Faune et des Parcs.
Conservation de la nature Canada demeure propriétaire du territoire, mais
l’entente établie avec le ministère permet de le faire reconnaître au sein
des aires protégées du Québec. Plus de 80 % des oiseaux de proie connus
au Québec y ont été observés dont l’aigle royal, le pygargue à tête blanche
et le faucon pèlerin, trois espèces à statut précaire. Par ailleurs, les roches
calcaires du site et les talus d’éboulis procurent un refuge pour plusieurs
plantes rares et espèces vulnérables incluant le noyer cendré, la couleuvre
verte et la grenouille des marais.
parcdesfalaises.ca
SAINT-ADOLPHE-D’HOWARD
Steve Hill • Samedi 8 mars, 21 h
BISTRO L’ANGE VAGABOND • 819 714-0213
Prévost
Le quintette Ragleela • Samedi 16 mars, 20 h
ÉGLISE ST-FRANÇOIS-XAVIER/DIFFUSIONS AMALGAMME • 450 436-3037
SAINTE-THÉRÈSE
Doba • Vendredi 22 mars, 20 h
ÉGLISE SACRÉ-COEUR/ODYSCÈNE • 450 434-4006
SAINT-JÉRÔME
Bruno Pelletier • Samedi 23 mars, 20 h
SALLE ANDRÉ-PRÉVOST/ENSCÈNE • 450 432-0660
TERREBONNE
Daran • Vendredi 29 mars, 20 h
MOULINET/THÉÂTRE DU VIEUX-TERREBONNE • 450 492-4777
SAINTE-ADÈLE
Marie-Josée Lord • Samedi 30 mars, 20 h
SALLE A.-N.-MORIN/DIFFUSION STE-ADÈLE • 450 745-3161
TERREBONNE
Patrick Watson • Mardi 2 avril, 20 h
THÉÂTRE DU VIEUX-TERREBONNE • 450 492-4777
SAINT-JÉRÔME
Louis-Jean Cormier • Jeudi 4 avril, 20 h
SALLE ANDRÉ-PRÉVOST/ENSCÈNE • 450 432-0660
VAL-MORIN
François Morency • Samedi 6 avril, 20 h
THÉÂTRE DU MARAIS • 819 322-1414
lesLaurentides !
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65

On jase là
Véritable peintre des mots, Yann Perreau
est un des artistes les plus talentueux de
sa génération. Doté d’une sensibilité hors
du commun, ce nouveau commis voyageur
de la poésie parvient à sublimer chacun
des textes qu’il met en musique.
Le 1 er février dernier,
l’auteur compositeur interprète
présentait en première mondiale (sic)
À genoux dans le désir, un opus
regroupant avec sensibilité et intelligence
des poèmes inédits de Claude Péloquin.
Habitué à sa visite, le public du Théâtre
du Marais de Val-Morin lui a réservé un
accueil des plus chaleureux et pour cause.
Sa formule trio lui sied à ravir. Perreau
passe de la batterie au piano, avant
d’enfiler quelques notes sur le mélodica,
sous le regard amusé de son bon ami
Michel Faubert, qui signe ici une mise
en scène minimaliste, mais ô combien
efficace. Au lendemain de la première, le
futur papa était tout sourires.
Par Nathalie Deraspe • PHOTOs : Colombine drouin
Yann Perreau
C’est beau
comme on l’aime !
Parle-nous de ton nouveau spectacle.
Le show est à l’image de ce que je suis, avec des moments
plus électroniques, d’autres plus rock, d’autres plus intimistes,
plus doux. Ça va avec ma personnalité.
Comment s’est formé ton trio ?
J’ai pensé à cette formule-là en octobre. Tout s’est fait très vite. Je
ne pensais pas faire de show avec cet album-là. Mais avec la belle
réception qu’on a eu, on s’est dit : on va y aller ! Je ne voulais pas
partir en solo et je ne pouvais pas partir avec la grosse équipe –
on était 15 au lancement – mais j’ai eu un flash. J’avais le goût
de jouer du drum, pis de faire mes tounes piano. Jean-Alexandre
(Beaudoin) s’est proposé et pas longtemps après, j’ai connu Sarah
(Bourdon).
Comment as-tu rencontré cette perle-là ?
Je viens de faire l’acquisition d’un studio avec Stéphane Papillon,
qui est le gérant de Sarah. Elle vient de signer avec Audiogram. Je
lui ai proposé qu’elle fasse ma première partie et du coup, je me
suis dit : elle pourrait peut-être m’accompagner… comme ça, ce
serait joindre l’utile à l’agréable. Je cherchais une fille qui puisse
m’accompagner. Tout s’est imbriqué. On a monté ça tranquillement
en décembre, on s’est revus en janvier et notre première
avait lieu ici hier.
Qu’espères-tu de cette formule ?
Comme tous les shows, on souhaite que ça tourne le plus possible.
Ce n’est pas encore confirmé, mais je devrais aller en France
cet été. Faire les Francos de Spa et deux trois festivals.
Qui sont les premiers poètes qui t’ont influencé ?
Adolescent, c’étaient les classiques comme Rimbaud, Baudelaire,
Verlaine, Nelligan. À moment donné, je suis tombé plus dans
le beat Jack Kerouac, Charles Bukowski, Jacques Prévert, Serge
Gainsbourg… Après, ça été des cadeaux. Des gens m’ont fait
découvrir d’autres poètes.
Parlant de cadeau, on ne peut pas passer à côté de
Gaston Miron, que tu as chanté avec l’aventure des
Douze hommes rapaillés.
Pour moi, la poésie de Miron était très dense et un peu hermétique.
La musique de Gilles Bélanger m’a plus fait comprendre
ses textes. En spectacle, j’étais assis près du télésouffleur et pendant
les interprétations des autres, je lisais les paroles. À chaque
66 mars2013 – www.flechemag.com L’artdevivre…

Mes
plaisirs
Yann Perreau au Théâtre du Marais de Val-Morin, en compagnie de Sarah Bourdon et Jean-Alexandre Beaudoin. Le trio se produit à
l’église Sacré-Coeur de Sainte-Thérèse le 2 mars au soir.
Je suis quelqu’un qui aime propager la poésie, la mettre à jour le plus
possible. Ce n’est pas une chose mise de l’avant tant que ça ces temps-ci.
fois, ça me rentrait dedans de plus en plus. Après, j’ai lu L’homme
rapaillé sans la musique. Je pense qu’on se serait bien entendus.
Il aurait été un peu comme mon grand-père. Il m’aurait peut-être
trouvé un peu bibitte au début parce qu’à la période où il vivait,
j’étais plus punk.
Tu apprécies les collaborations.
Avec qui as-tu travaillé ?
Sylvain Rivière, Arthur H, Camille, Dédé Traké, Dominique
Cornellier, Michel X. Côté, qui a travaillé avec Desjardins…
Tu aimes beaucoup t’entourer d’autres auteurs.
J’écris, mais j’aime aussi embarquer avec les poètes que j’aime. Ça
fait juste ouvrir ma palette, ça me sort de mes affaires. Dédé m’a
amené Le bruit des bottes. C’est le genre de texte que j’aurais voulu
écrire. Mais je ne vais pas me retenir parce que ce n’est pas moi qui
l’ai écrit. Je ne suis pas quelqu’un d’égocentrique. Je trouve que ça
fait juste élargir mon spectre. Je suis autant comédien et interprète
qu’auteur, poète et compositeur.
Ça fait trois fois que tu casses ton show au Théâtre du
Marais de Val-Morin. Pourquoi ?
J’aime l’intimité qu’on trouve ici. C’est habité. On parle des
fantômes du forum, mais il doit y avoir les fantômes du Théâtre du
Marais. Et il y a une belle connexion avec le public. Les gens sont
attentifs, réceptifs et ouverts. C’est une bonne confrérie. Le premier
show c’était Perreau et la lune, très intime, poétique, plus théâtral.
Le deuxième était complètement rock et là, c’est un mélange des
deux. Je suis à l’aise comme chez nous.
En novembre, tu soulignais les 10 ans de ton premier
album (Western romance) en offrant le téléchargement
gratuit. Quelle a été la réponse de tes fans ?
Le téléchargement était offert juste 24 heures. La compagnie de
disques a été super surprise parce qu’en milieu de journée, on
était déjà à 300 téléchargements. Et la nouvelle n’avait pas été
propagée tant que ça.
Qu’est-ce qui t’inspires ?
Je suis quelqu’un qui aime propager la poésie, la mettre à jour le
plus possible. Ce n’est pas une chose mise de l’avant tant que ça
ces temps-ci. J’ai toujours tripé sur les mots, sur les voyages. Ça
va ensemble.
Comment définis-tu ton style ?
Autant je peux être rock, autant je peux être doux.
Ça fait trois ans que tu es porte-parole pour
Jeunes musiciens du monde. Vas-tu poursuivre ton
engagement auprès de l’organisme ?
On va voir. Peut-être qu’avec le bébé, je vais tirer la plogue un peu.
Si tu étais né dans les années 50,
qui aurais-tu aimé être ?
Ouf ! J’aime bien ce que Henry Miller a fait. C’est un peu le père de tous
ceux que j’ai aimés. Bukowski parle souvent de Miller, Jim Morrison a
parlé de Miller, Jack Kerouac. C’est le genre de bonhomme qui a ouvert
bien des portes.
lesLaurentides !
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68 mars2013 – www.flechemag.com L’artdevivre…

Mes
plaisirs
Faire le tour
de la cabane
Au printemps, rien de mieux
pour fêter le retour du temps
doux que de partager un
repas convivial à la cabane
à sucre. D’autant plus que
les Laurentides campent le
décor parfait pour revivre les
traditions d’antan !
Par Josianne Haspeck
photos : colombine drouin
En ce mois de mars, l’eau d’érable commence
à couler dans les milliers d’entailles
de la région. Est-ce que la douce et agréable
odeur de la sève qui bout titille vos narines ?
Qu’on soit amateur ou non, le traditionnel repas
de la cabane à sucre se décline plus
que jamais en une foule d’options, de
l’expérience gustative au retour dans
le « bon vieux temps ».
Les Laurentides comptent une cinquantaine
de cabanes à sucre réparties
de Sainte-Anne-des-Plaines à
Saint-Faustin-Lac-Carré, en passant
par Saint-Hippolyte et Saint-
Colomban, quoique la plupart
soient concentrées dans les régions
de Mirabel et Saint-Eustache. Leur
popularité force la majorité d’entre
elles à s’approvisionner en sirop
d’érable auprès d’autres producteurs acéricoles
pour satisfaire leurs besoins en restauration. C’est
le cas de la cabane à sucre Lalande de Saint-Eustache,
qui utilise la sève de son érablière voisine,
Au gré des saisons, une cabane plus modeste
située à Oka.
Fondée en 1913 par Adélard Lalande, la cabane
appartient aujourd’hui à Claude Charbonneau.
Malgré sa taille impressionnante, l’acériculteur
est bien déterminé à recréer l’esprit qui régnait
autour de la table chez ses grands-parents. Et
le défi est grand. Le site aurait abrité la première
cabane à sucre de la province après que
Théodule Laurin et Marie-Louise Renaud en
eurent hérité à l’occasion de leur mariage en
1903. Devenue veuve, c’est aux côtés d’Adélard
Lalande que Marie-Louise a pu mettre à profit
son sens de l’hospitalité. D’ailleurs, le succès
de nos cabanes à sucre repose en grande partie
sur l’accueil légendaire de femmes débonnaires
comme elle.
Pour marquer son centenaire, l’endroit propose
un menu spécial avec ragoût et tourtière, lesquels
s’ajoutent aux plats traditionnels, préparés pour
certains par des descendants de la famille. L’érablière
entaillée à la chaudière fournit comme il
se doit le traditionnel tour de carriole et la tire
sur la neige. Des incontournables, quel que soit
notre âge !
Fondée en 1913 par Adélard Lalande, la cabane à sucre Lalande de Saint-Eustache recrée la tradition en rappelant les méthodes ancestrales de récolte de l’érable.
lesLaurentides !
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69

Faire le tour
de la cabane
suite
Elles valent le détour !
La Cabane à sucre Constantin
Vous serez accueillis par la quatrième
génération de la famille. On peut s’y
procurer une myriade de mets, desserts et
marinades de la gamme Produits d’antan
fabriqués sur place, à Saint-Eustache. Ouvert
depuis plus de 70 ans. www.constantin.ca
La ferme Les Fardoches a accueilli ses premiers convives il y a trois ans.
Avoir l’eau (d’érable) à la bouche
Si le succès de certaines cabanes s’appuie sur le
legs de leurs fondateurs, l’aspect gastronomique
du repas et l’aspect champêtre des lieux prennent
le dessus chez d’autres.
Acquise par Nathalie Kerbrat en 2006, l’Érablière
du sanglier sort des sentiers battus avec
ses cretons à la graisse d’oie et au sirop d’érable
et ses saucisses, deux plats à base de sanglier,
une viande rouge, maigre et riche en protéines.
Les 200 bêtes qui grandissent chaque année en
semi-liberté sur ses terres sont nourries principalement
de grains et de végétaux. Le site permet
de profiter de promenade à pieds ou en raquettes
dans les sentiers, d’observer les animaux et de
contempler les sculptures d’un artiste du coin.
L’entreprise a obtenu la Table d’argent lors des
Grands prix du tourisme Desjardins Laurentides
de 2010.
À Mirabel, la ferme Les Fardoches correspondra
aux attentes de ceux et celles qui prônent la
consommation d’aliments biologiques. En 1998,
La vieille cabane d’Amélie
L’endroit propose une ambiance festive :
feu extérieur, concept Apportez votre vin,
danse et karaoké le samedi. Servi sous
forme de buffet, le repas traditionnel est fait
maison. www.lavieillecabanedamelie.com
L’Érablière Grenier
La famille Grenier vous attend pour un
24 e printemps à Kiamika. Son menu se
distingue par ses pelures de pommes de
terre épicées à l’érable et ses chocolats
confectionnés sur place. Avec les 600 gallons
de sirop d’érable en moyenne qu’elle
prépare, elle propose une série de produits
transformés. 819 585-2131
La Cabane à sucre Millette
Située à Saint-Faustin-Lac-Carré, cette
cabane traditionnelle était jusqu’à tout
récemment le lieu de bien des repas
partagés. Sans relève, la cinquième
génération de la famille Millette cherche à
vendre l’entreprise et a décidé de prendre
une pause après 55 ans d’existence.
La P’tite cabane de la côte
Voilà un endroit convivail à souhait. On y
apporte notre vin et on profite d’un menu
d’excellente qualité. Cueillette de l’eau
d’érable avec chevaux de race belge et
spectacles québécois à saveur historique,
permettent de faire un saut dans le passé
tout en se régalant de mets préparés avec
la finesse d’aujourd’hui.
lapetitecabane@bellnet.ca
70 mars2013 – www.flechemag.com L’artdevivre…

Mes
plaisirs
Le café bistro La Dent sucrée offre une brochette de desserts décadents. Les Fardoches, certifiée par Québec Vrai depuis 2001.
Michel Rodier était analyste financier quand lui
et sa conjointe décident d’acquérir cette érablière
entaillée à l’ancienne et certifiée par Québec
Vrai en 2001. Le couple a accueilli ses premiers
convives il y a trois ans. Le menu traditionnel est
rehaussé et concocté à 80 % d’aliments biologiques.
Fait à noter, la ferme n’accueille que deux
groupes par jour et a adopté le concept Apportez
votre vin, tout comme l’Érablière du sanglier.
Animé d’un véritable intérêt pour son nouveau
métier, l’acériculteur se fait un plaisir d’expliquer
le processus de fabrication de son sirop. Une
balade dans les sentiers, suivie d’une visite de
l’écurie et voilà que les derniers rayons de soleil
quittent déjà la terrasse.
Vive les becs sucrés !
Manger des omelettes et des patates bouillies
n’est pas votre tasse de thé ? Sachez que le verger
La Magie de la Pomme a inauguré cette année
son café bistro La Dent sucrée. Productrice d’environ
1000 gallons de sirop d’érable par année,
l’érablière de Saint-Eustache a inspiré la création
d’une brochette de desserts décadents : verrine
lesLaurentides !
www.flechemag.com – mars2013
71

Faire le tour
de la cabane
suite
La Mecque de l’érable
Têtes de cochon et manchons de canards
barbecue à l’érable, grilled cheese au
fromage de chèvre et truffes, homard, pop
corn style Cracker Jack et whippets version
cabane à sucre, côtoient sans gêne les œufs
dans le sirop, les oreilles de crisse et la soupe
aux pois. De l’extérieur, la cabane à sucre Au
pied de cochon ne cache rien d’inhabituel.
Mais dès qu’on en franchit le seuil et qu’on
entrevoit des carcasses de bêtes exhibées
derrière la vitrine du bar, on pressent
l’expérience gustative qui nous attend au
détour. Et ça se sait de plus en plus.
Depuis son ouverture en mars 2009, la
cabane connaît un succès phénoménal.
Chaque 1 er décembre à minuit, les gens
se ruent sur Internet pour y réserver leurs
places. Pour la saison amorcée le 15 février,
les quatre cinquième des réservations
s’étaient envolées en une heure. Pas mal
pour une cabane qui sert entre 12 000 à
14 000 repas par saison ! La réputation
internationale du chef Martin Picard y est
pour quelque chose. Son restaurant de
Montréal ne dérougit pas. Des épicuriens
de la Californie et d’ailleurs dans le monde
font désormais le trajet jusqu’à Saint-Benoîtdu-Lac
expressément pour combler leurs
papilles avides de nouveautés culinaires.
Une série télévisée suit le parcours du chef
acériculteur (Un chef à la cabane, Télé-
Québec, vendredi 21 h) et nous en apprend
davantage sur cette essence à la sève divine.
Pour une place à sa table, on envoie un courriel
directement à la cabane et on se croise
les doigts. (cabaneasucreaupieddecochon.
com). Ouvert jusqu’au dimanche 5 mai.
72 mars2013 – www.flechemag.com L’artdevivre…

Mes
plaisirs
L’Érablière du sanglier a obtenu la Table d’argent lors des
Grands prix du tourisme Desjardins Laurentides de 2010.
de gelée à l’érable, mascarpone et pommes, brie
à l’érable, tartes aux pommes et sucre à la crème
côtoient les mets chauds ou froids, des repas
servis sur réservation à l’écart des traditionnels
de la cabane.
Vous hésitez à faire votre choix ? Rappelez-vous.
Ce qu’on aime avant tout d’un repas à la cabane,
ce sont les valeurs de partage et de convivialité
que cette sortie évoque avec un brin de nostalgie.
Pour maximiser le plaisir, allez-y en bande !
Le Temps des sucres ne dure que quelques
semaines. Profitez-en pour perpétrer la
tradition !
lesLaurentides !
www.flechemag.com – mars2013
73

Le MAGAZINE des
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74 mars2013 – www.flechemag.com L’artdevivre…

par Brigitte latour
On va y Goûter !
Le sirop
d’érable
La feuille d’érable a beau figurer comme symbole au cœur du
drapeau canadien, c’est au Québec que la sève de cet arbre
emblématique coule à flots. On raconte que les Amérindiens
distillaient déjà l’eau d’érable au moment où Jacques Cartier
posait pied en Amérique.
Des vertus insoupçonnées
Le sirop d’érable contient plus de minéraux et de vitamines que le sucre
ou le sirop de maïs et est exempt de colorant ou d’additif. Les résultats de
récentes recherches prouvent qu’une portion de sirop d’érable de 60 ml
(1/4 tasse) possède une capacité antioxydante comparable à celle d’une
portion de tomate, de brocoli ou de banane et comble par le fait même de
10 à 38 % de nos besoins quotidiens.
Une portion fournit également un apport en manganèse, riboflavine, zinc,
magnésium, calcium et potassium, ce qui confère au sirop d’érable une
longueur d’avance sur le sucre blanc, la cassonade et le sirop de maïs.
Poulet aux épices
et sirop d’érable
Ingrédients
Pilons de poulet
12 pilons de poulet
3 c. à soupe d’un mélange
d’épices cajun
(ou plus, au goût)
Un filet d’huile d’olive
¼ tasse de brandy,
porto blanc ou Xérès
½ tasse de sirop d’érable
Sel
Crème sure à l’oignon
Huile d‘olive
Oignon vert ou
échalote française
Crème sure
Sel et poivre du moulin
4 personnes
Préparation
Pilons de poulet
Moudre les épices au mortier
ou au moulin à épices.

À l’aide
d’un couteau, faire des entailles
sur les morceaux de poulet et
les déposer dans un bol. Verser
un filet d’huile d’olive, saler et
mélanger. Ajouter le brandy,
les épices et le sirop d’érable.
Mélanger afin de bien enrober
les morceaux de poulet.
Couvrir et réfrigérer de 2 à
12 heures.

Préchauffer le four
à 375°F. Déposer les morceaux
de poulet sur une plaque à
cuisson tapissée de papier
parchemin. Faire cuire de 45 à
60 minutes selon la grosseur
des morceaux. Retourner les
morceaux à la mi-cuisson.
Crème sure à l’oignon
Dans une poêle, faire
chauffer l’huile à feu moyen-élevé. Ajouter les oignons verts, saler
et cuire jusqu’à ce qu’ils soient légèrement colorés. Déposer sur un
papier absorbant. Cuire ensuite les pousses de la même façon et
les déposer sur un papier absorbant. Dans un bol, mélanger les
oignons verts, les pousses et environ la même quantité de crème
sure. Assaisonner et servir avec le poulet.
Àl’époque, la consommation de sucre fait peu à peu son apparition en France, surtout chez
les nobles et les mieux nantis, grâce à la culture de canne à sucre dans les contrées du sud.
Mais le savoir-faire des autochtones fascine les explorateurs du Nouveau continent. Dans la
deuxième moitié du 17 e siècle, les allusions concernant l’exportation de sucre d’érable se multiplient.
Le roi Louis XIV affectionnait particulièrement le sucre d’érable en dragée, un bonbon qu’il obtenait
par le biais d’Agathe de Repentigny, femme d’affaires et manufacturière de… Montréal !
4 personnes
La science s’intéresse tôt aux vertus multiples du « sucre du pays ». En 1749, le biologiste
suédois Peter Kalm confirme que les habitants de la Nouvelle-France en consomment de
façon généralisée tandis que plusieurs chercheurs consacrent des écrits à ses propriétés. Il
faut en moyenne 40 litres d’eau d’érable pour obtenir un litre de sirop. Environ 20 % de la
production québécoise est certifiée biologique. Il existe même du sirop kasher !
Préparation
Déposer les filets de saumon dans un grand
plat allant au four. Poivrer et parsemer d’un
peu de romarin et de persil.
Dans un petit bol, mélanger ensemble le
sirop d’érable, le vinaigre balsamique et l’ail. Poivre du moulin
Ajouter un peu de romarin. Verser sur le
saumon et réfrigérer. Au bout d’une heure,
retourner les filets. Cuire dans le four à 350° (180) pendant environ 20 minutes ou
jusqu’à ce que le poisson se défasse à la fourchette.
Retourner une fois pendant la cuisson.
Ingrédients
1 ¼ tasse (315 ml) de
farine tout usage
½ c. à thé (2 ml) de sel
1 c. à soupe (15 ml) de
poudre à pâte
1 c. à soupe (15 ml) de sucre
¼ tasse (65 ml) de beurre
½ tasse (125 ml) de lait
1 ½ tasse (375 ml) d’eau
1 ½ tasse (375 ml) de
sirop d’érable
4 personnes
Saumon au
sirop d’érable
et balsamique
Ingrédients
4 filets de saumon
3 gousses d’ail hachées
¼ tasse (60 ml) de vinaigre
balsamique
½ tasse (125 ml) de sirop
d’érable
Romarin
Persil
Grands-pères à l’érable
Préparation
Tamiser ensemble les
ingrédients secs.
Ajouter le beurre et
travailler à la fourchette.
Ajouter le lait et
mélanger jusqu’à l’obtention d’une pâte légère.
Dans une grande casserole, mettre l’eau et le sirop
d’érable et amener à ébullition.
Jeter la pâte par cuillerées dans le sirop bouillant.
Couvrir et laisser mijoter à petit feu sans lever le
couvercle pendant environ 15 minutes.
Servir très chaud avec le sirop de la cuisson.
lesLaurentides !
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75

On se fait la malle
Natalie Sicard
Envie d’un p’tit swing ? Cap sur Miami !
Vous avez des fourmis dans les jambes et ne pensez qu’à remiser
vos skis et sortir vos bâtons de golf ? L’État ensoleillé vous attend !
Si la Floride constitue une destination
de rêve pour tout golfeur, la région de
Miami est un vrai paradis avec ses parcours
illustres et spectaculaires. De plus, la
ville offre de séduisantes
distractions !
Parcours de rêve
Miami a été érigée sur
une région marécageuse
et parsemée d’îles. Vous
en aurez la preuve sur le
Blue Monster au Doral
Golf Resort and Spa,
qui doit son nom aux
nombreux points d’eau
– dont un lac – qui le
parcourent. Racheté par
nul autre que Donald Trump pour la bagatelle
de 150 millions de dollars, le site est
l’hôte de tournois prestigieux. Gréez-vous de
balles flottantes !
Vous rêvez de
flamands roses et
d’oasis tropical ? Vous
serez enchantés par les
terrains du Turnberry
Isle Miami nichés au
cœur de 300 acres
d’une nature luxuriante
et bourrée d’oiseaux.
flâner dans les jardins du Musée Vizcaya,
l’ancienne demeure du milliardaire James
Deering. Achevée en 1916, cette luxueuse
villa à l’image d’un manoir italien du XVI e
siècle arbore une orgie
de marbre et de dorures.
Son imposant balcon à la
romaine surplombe un
parc luxuriant parsemé
de fontaines. Un jardin
sublime mêlant extravagance
italienne et végétation
tropicale.
Au centre-ville, le quartier
Wynwood abrite plus de
80 galeries dédiées aux
artistes du Street Art et
du graffiti du monde
entier. En s’y baladant, on découvre des
murales impressionnantes comme celles
de Shephard Fairey et Banksy. Le deuxième
samedi du mois, les galeries ouvrent leur
porte pour les Gallery Walks, un incontournable
non seulement pour les œuvres présentées
et les cocktails ingurgités, mais pour
l’incroyable ambiance qui y règne.
Vous rêvez de flamands roses et d’oasis
tropical ? Vous serez enchantés par les parcours
du complexe hôtelier Turnberry Isle
Miami nichés au cœur de 300 acres d’une
nature luxuriante et bourrée d’oiseaux. On
sent que le parc national des Everglades
n’est pas très loin ! De plus, l’hôtel au luxe
méditerranéen est situé en face de l’immense
Aventura Mall.
Si vous êtes à la fois amateur de golf et de
football, offrez-vous une partie au Don Shula
Hotel & Golf Club. Propriété de l’ancien entraîneur
des Dolphins de Miami, le parcours
est truffé d’allusions au football.
Plein la vue
Les jours de repos, vous pouvez arpenter
les boutiques chics de Cococut Grove ou
Petit tour à SoBe ?
Une visite dans la région n’est pas complète
sans un saut à South Beach. Entre les nuits
folles, le quartier art déco et les virées shopping
sur l’avenue Lincoln – des classiques
– allez jeter un coup d’œil sur le superbe
design du nouveau bâtiment New World
Symphony, signé Franck Gehry et dédié à
la musique classique.
Après les adresses branchées du côté de
la Baie de Byscane, comme les brunchs
du dimanche sur la splendide terrasse de
l’Hôtel Mondrian, les gens à la mode ont jeté
leur dévolu sur le « Wall Street » de Miami
au centre-ville : le Mary Brickell Village. Un
must !
Dans nos valises
carnet d’adresses
n www.miamiandbeaches.com
n www.miamigolfmonth.com
n www.turnberryislemiami.com
n www.donshulahotel.com
n www.doralgolf.com
n www.vizcayamuseum.org
n www.wynwoodmiami.com
n www.wynwoodartwalk.com
n www.nws.edu
76 mars2013 – www.flechemag.com L’artdevivre…

PAR Nathalie Deraspe
Disques
Se situant à mi-chemin entre les
groupes légendaires The Moody
Blues et Crosby, Still, Nash & Young
et le Revolver des Beatles, ce
deuxième opus du quatuor
montréalais mené de main de
maître par le multi-instrumentiste
Rishi Dhir, flirte agréablement avec
les ambiances psychédéliques de
la fin des années 60. Avec sitar et
tablâ indiens apprêtés à la sauce rock, A Silent Moment nous fait littéralement planer. Et
que dire de l’audacieuse The Sea Of Your Mind, qui fait 8 minutes 32 ? Un voyage musical
et temporel complètement tripatif, comme dirait l’autre !
NATALY DAWN
How I Knew Her
Nonesuch
ELEPHANT
STONE
Elephant Stone
Hidden Pony Records
La chanteuse du duo californien indie-pop Pomplamoose
se lance dans l’aventure d’un premier album
solo en marge de sa formation, après avoir vendu
pas moins de 100 000 chansons en ligne avec son
comparse Jack Conte, qui fait office ici de producteur.
Même si ses airs et son phrasé rappellent par moments
la talentueuse Regina Spektor, il faut donner à la belle
l’audace de son imagination. Des splendides cordes de la pièce titre, la jeune auteure compositeure
interprète se projette avec entrain dans le rockabilly avec Please Don’t Scream.
Le tout servi avec la crème des musiciens.
HÔTEL MORPHÉE
Des histoires de fantômes
Audiogram
Ils ont foulé les scènes du Québec et du Canada
depuis cinq ans et multiplié les expérimentations. Les
quatre musiciens étaient fébriles de présenter enfin leur
matériel au public montréalais du National. Ici le rock
se drape d’électro et valse avec les violons pendant
que la batterie sulfurique suit la voix fragile de Laurence
Nerbonne. Réalisé par Philippe Brault (Pierre Lapointe),
Des histoires de fantômes, c’est aussi des réminiscences des années 80, avec quelques
clins d’œil rapides à Radiohead. Mais l’ingéniosité de la formation nous offre beaucoup
plus. Des histoires qui traverseront rapidement l’Atlantique.
CHRIS DE BURGH
Home
Justin Time
L’auteur de Spanish Train nous offre un chapelet de
perles enregistrées chez lui en juin dernier. Les 14 titres
tirés de son foisonnant catalogue sentent bon l’Irlande
et la mer. Qui plus est, sa voix n’a pas pris une ride. Bien
que ses pièces soient d’une autre époque, cette compilation
nous fait renouer avec le genre. Avec Home, nous
sommes à des milles de son précédent album. Dans
ces arrangements épurés où le piano domine, le talent du mélodiste s’offre dans toute sa
splendeur. Pas étonnant qu’il ait écoulé plus de 50 millions de disques en carrière.
PAUL KUNIGIS
1 moment !
Avalanche Productions
Connu pour avoir lancé la formation Jeszcze Raz, avec
laquelle il évoluera avec succès de 1997 à 2005, Paul
Kunigis œuvre désormais en solo. Le Québécois d’origine
polonaise explore les sonorités des musiques du monde
avec intelligence et sensibilité. C’est d’ailleurs ce qui fait
sa particularité. Sur ce nouvel opus, il s’entoure d’anciens
complices dont François Lalonde et s’adjoint les services
de Jacques Kuba-Séguin, révélation jazz Radio-Canada 2012. Mais au-delà des envolées
folkloriques qui ont fait sa renommée, Kunigis se permet une balade ou deux au passage et un
swing bien senti avec sa pièce titre. Le tout en trois langues.
BALLAKÉ SISSOKO
At Peace
Six Degrees Records
Comme une prière dans la nuit, la kora de Sissoko tisse le dialogue avec le
violoncelle de Vincent Segal. Un mariage pacifiant et radieux.
MARIE-NICOLE LEMIEUX
Meilleurs moments
Analekta
Ce florilège réunissant des airs de Vivaldi, Scarlatti, Handel et Brahms constitue
une belle façon d’apprivoiser le talent incommensurable de ce contralto
à la voix d’or.
FLEETWOOD MAC
Rumours
Warner Bros Records
Cet album phare paru pour la première fois en 1977, soit 10 ans après les
débuts de la formation, s’est écoulé à plus de 40 millions d’exemplaires. Un
must !
lesLaurentides !
www.flechemag.com – mars2013
77

Tentations
par COLOMBINE DROUIN
L’inspiration,
ingrédient secret !
Pour réaliser les merveilles que l’on espère, la cuisine a besoin du génie de notre imagination. Car
même en suivant la recette au pied de la lettre, une flopée de choses nous passent par la tête et viennent
influencer notre gastronomie… Alors soit ! Entrons dans ces tâches avec bonheur en préférant des
compagnons de travail qui sauront égayer nos pensées, tout en promettant de nous conduire au succès !
1
7
2
4
6
9
8
3
5
12
1. Ustensiles de service à gâteau Vera Wang 69,95 $ Linen Chest 2. Couteaux de cuisine
Gordon Ramsay pour le pain 74,95 $ Santoku 79,95 $ Trancheur 74,95 $ Garantis de 10 ans
Linen Chest 3. Spatules 24,95 $ et lichette Le Creuset 17,95 $ Linen Chest 4. Ciseaux à
pizza collection Ricardo (servent aussi de spatule) 19,99 $ Linen Chest 5. Pince à salade
« les amoureux » 39 $ Luluberlue 6. Service à salade par Alessi. Formes qui rappellent
la nature 94,99 $ Luluberlue 7. Cruche à sirop, projet cabane par les Archivistes 34,50 $
Luluberlue 8. Mortier de céramique 84,95 $ La Porte de la Cuisine 9. Salière,
poivrière et cocotier tout-en-un, collection Ritzenhoff 24,95 $ La Porte de la Cuisine
10. Main de sel en bois d’olivier de Petite Maison 33,95 $ La Porte de la Cuisine
11. Louche de service 45 $ et service à salade en bois d’érable 48 $, faits à la main au
Québec par Little Deer Ares 12. Minuterie exotique par Alessi 83 $ Ares
10
11
adresses
Linen Chest
Avenue des Grandes Tourelles, Boisbriand
www.linenchest.com • 450 420-3593
Luluberlue
150, ch. de la Grande Côte, Rosemère
www.boutiqueluluberlue.com • 450 818-8110
La Porte de la Cuisine
95, blvd Curé Labelle, Sainte-Thérèse
Visitez leur facebook • 450 430-2932
Ares accessoires de cuisine
1550, blvd. Le Corbusier, local 501, Laval
www.arescuisine.com • 450 902-1030

Livres
PAR MIREILLE VILLENEUVE
On ne rentre
jamais à la maison
Stéfani Meunier
Les Éditions du Boréal, 160 pages
L’ œuvre de cette auteure laurentienne laisse
toute la place aux rêves et souvenirs de ses
personnages. Pierre-Paul, âgé de douze ans,
apprend qu’il va déménager. Bouleversé, il se
confie à sa meilleure amie, la seule capable de
le comprendre. Peu de temps après, celle-ci
disparaît mystérieusement. Pierre-Paul
déménagera en ayant l’impression de l’avoir
abandonnée derrière lui. « J’avais mal, mal
de toutes ces pertes auxquelles on ne peut
échapper, parce que le seul moyen de ne rien
perdre, ce serait de ne jamais être né. »
Blood Hollow
W. Kent Krueger
Éditions Le cherche midi, 477 pages
Dans les bois entourant Aurora, petite ville du Minnesota, on
découvre le corps mutilé de Charlotte Kane, jeune fille d’une
riche famille. De mystérieux événements se multiplient et
semblent prouver la culpabilité de son petit ami, un indien
de la réserve Ojibwe. Alors que la plupart des habitants
soupçonnent ce dernier, l’ex-shérif, Cork O’Connor, est
convaincu de son innocence. À lire, pour l’intrigue et les
splendides paysages décrits avec brio.
Mafia Blues
Michael Draper
Klemt édition, 251 pages
Ce troisième polar de l’auteur natif de Noranda nous entraîne
dans le monde sans frontières de la mafia. De son premier
roman, il fait ressurgir Réal Beauregard, un bluesman
talentueux qui arrondit ses fins de mois en liquidant des
indésirables. Devenu amoureux, il promet de ne plus refroidir
personne. Mais dans le milieu du crime, on ne change pas
facilement de profession. Piégé, le pauvre musicien n’aura
d’autre choix que de reprendre du service… Un bon suspense pimenté d’humour.
Le comte de Saint-Germain.
Tome 1 Le mystère
Sylvie-Catherine de Vailly
Les Éditions Hurtubise, 251 pages
avec impatience !
Quel est le secret de cet homme qui semble avoir vécu à toutes
les époques et paraît doté d’un savoir incomparable ? Pendant
que les rumeurs vont bon train à la cour du roi Louis XV, le comte
est assailli par des poursuivants venus de loin pour connaître sa
véritable identité. Si l’auteur nous livre quelques clés, le mystère
subsiste après la lecture de ce premier tome. On attend la suite
Coup de cœur
Japon - Sur la
route des festivités
Julie Corbeil, Ugo Monticone
Disponible sur www.livrejapon.com,
124 pages
Elle est journaliste et cinéaste et lui est
auteur de plusieurs livres. Ensemble,
ces globe-trotters vivent des expériences
inoubliables de tournages à
l’étranger. À la
suite de leur
dernier périple
de quatre mois
au pays du soleil
levant, ils ont
réalisé un livre
lumineux. On
oublie un instant
les radiations et
les risques de tsunami et on découvre
l’art et la sérénité du peuple japonais.
« Finalement, j’aurai découvert bien plus
que j’aurais pu l’imaginer », dit-il. « Je
sais que je ne regretterai pas de m’être
posée ici » écrit-elle.
Livres de poche
Le premier
jour suivi de
La première nuit
Marc Levy
Pocket, 873 pages
L’éditeur a eu la bonne
idée de rassembler ces
deux récits romantiques
et d’aventure mettant en
scène une archéologue
et un astrophysicien. Idéal
pour partir en voyage, avec
ou sans billet d’avion.
Le Mystère
Napoléon
Steve Berry
Pocket, 608 pages
Thriller historique au
rythme effréné. On
suit Cotton Malon dans
un dédale d’aventures
conduisant au trésor de
Napoléon.
L’artdevivre… lesLaurentides !
www.flechemag.com – mars2013
79

Guid’resto
et
BellesSorties
RENÉE MARTEL
Malgré plusieurs creux de vagues, l’attachement du public envers
la Reine du country québécois s’est renforcé avec la sortie du
film Liverpool et sa chanson thème, entonnée en 67 par la belle
blonde. La jeune génération comme les plus âgés lui déclament
plus que jamais un amour qui ne veut pas mourir, comme
pour lui rappeler le plus grand succès de sa vie. Riche de
60 ans de carrière, la chanteuse vient d’entamer une tournée
dans laquelle elle proclame haut et fort qu’elle est Une femme
libre. Récipiendaire du Félix hommage 2012, la nouvelle
grand-maman serait dans une forme resplendissante.
Vendredi 8 mars, 20 h
SALLE ANDRÉ-PRÉVOST
101, Place du Curé-Labelle, Saint-Jérôme
www.enscene.ca • 450 432-0660
LAVAL
val-david / val-morin
JAMIL
Définition : Auteur compositeur interprète irrévérencieux
qui ne se prend surtout pas au sérieux. Avec des titres
de chansons comme Je pète au lit, pas étonnant que l’ex
Pépé inc. ait fait un saut au Festival des Langues Sales juste
avant de s’arrêter chez nous. Après tout, le public français
aime tout autant que nous jouir de sa rime absurde. Et
honnêtement, c’est une chance qu’il soit sorti indemne de
son double AVC et qu’il ait pu réapprendre la guitare. Avis
aux intéressés, le blues aurait à voir dans sa rémission.
Samedi 9 février, 20 h
L’ANGE VAGABOND
1818, Chemin du village, Saint-Adolphe-d’Howard
fr-ca.facebook.com/langevagabond • 819 714-0213
sainte-adèle
saint-donat
80 mars2013 – www.flechemag.com L’artdevivre…

CATHERINE DURAND
Depuis 15 ans, la chanteuse à la voix chaude trimbale ses airs de guitare à la
manière d’une aquarelliste portée sur les couleurs diaphanes. Ses jolies mélodies
et son sens de la rime ont maintes fois séduit la critique au point d’engendrer
à sa suite toute une génération d’auteurs compositeurs folk. Durand a signé
plusieurs perles pour des artistes tombés sous le charme de sa plume. Paru à
l’automne 2012, Les murs blancs du Nord s’inscrit dans cette foulée et confirme
une fois de plus la splendeur de son talent. L’album recèle plusieurs petits bijoux
de compositions.
Samedi 16 mars, 20 h
THÉÂTRE DU MARAIS
1201, 10e Avenue, Val-Morin
theatredumarais.com • 819 322-1414
BAR
Déclarée Coup de cœur du diffuseur, la pièce Bar, mettant en vedette Pierre-François Legendre et Nico Gagnon, raconte quatre
petites journées dans l’existence de deux hommes dépassés par les événements. L’un d’eux rêve d’aboutir dans des bars
prestigieux pour y préparer les plus beaux cocktails. L’autre, confiné au chômage, fricote avec la petite mafia des magouilles pas
trop catholiques. Accoudés au fond d’un bar miteux, les deux acolytes tentent de trouver un moyen de se sortir de ce marasme.
Une production du Théâtre de l’Opsis, dans un texte de Spiro Scimone et une mise en scène de Luce Pelletier.
Jeudi 14 mars, 20 h
THÉÂTRE LIONEL-GROULX
45, boul. du Curé-Labelle, Sainte-Thérèse
www.odyscene.ca • 450 434-4006
Piedmont / saint-sauveur / morin-heights
lesLaurentides !
www.flechemag.com – mars2013
81

Cinéma maison
PAR CHRISTINE OUIN
L’HISTOIRE DE PI
LIFE OF PI
SORTIE : 12 MARS
DOMINEZ
LES ÉLÉMENTS
LA ROUTE.
AUTREMENT.
Adapté du best-seller éponyme, ce drame
d’aventure raconte l’odyssée de Pi, un jeune Indien
qui, après le naufrage du cargo qui le conduisait au
Canada avec sa famille, survit pendant 227 jours
sur un canot de sauvetage perdu dans l’océan
Pacifique, avec un tigre comme seul compagnon.
Il doit alors rivaliser d’astuce pour maintenir la bête
féroce à distance. Le cinéaste Ang Lee (Tigre et
dragon) réalise un film magique et mystique,
servi par des images splendides, qui captive le
spectateur de bout en bout. À ne pas manquer.
2013
Location à partir de
269 $*
/mois
taxes en sus
À LA LOCATION
0 $ DE
km alloués
dépôt
de sécurité
20 000 km/année
km excédentaires
0,10 $/km
24
MOIS
• Comptant exigé : 3 269,41 $ (taxes en sus)
ou échange équivalent
• Montant total exigé avant le début
de location : 4 085,52 $ (taxes incluses)
CARACTÉRISTIQUES
DE SÉRIE Système de traction intégrale symétrique à prise constante Subaru
DE SÉRIE Moteur BOXER SUBARU de haute performance
DE SÉRIE Système de contrôle de la dynamique du véhicule et
système de contrôle de la traction
DE SÉRIE Jantes en alliage d’aluminium de 17 po
DE SÉRIE Longerons surélevés pour galerie de toit
DE SÉRIE Connectivité pour téléphones mobiles Bluetooth ® ,
à activation vocale
EN OPTION Transmission CVT Lineartronic ® (transmission à variation continue) avec
mode manuel, pour un rendement énergétique remarquable
MEILLEUR CHOIX SÉCURITÉ †
XV CROSSTREK 2013
Subaru est le seul constructeur
à recevoir une mention « Meilleur
choix sécurité » de l’IIHS pour
tous ses modèles, et ce, pour une
quatrième année consécutive.
Japonais et plus encore !
SUBARU RIVE-NORD
4530, Ambroise Lafortune, Boisbriand
450 437-2315
Économie d’essence (l/100 km) Δ
CVT Lineartronic ® Ville 8,2 / Route 6,0
5MT Ville 8,9 / Route 6,7
Indice d’octane recommandé : 87
Données estimatives
www.subarurivenord.com
* À la location, les frais d’inscription au Registre des droits personnels et réels mobiliers sont inclus. Transport et préparation inclus. Immatriculation (prix varie selon le
client) et assurances en sus. Recyclage Québec, droit sur les pneus neufs inclus. Le concessionnaire peut offrir un prix ou taux moindre. Offres applicables sur approbation
de crédit des Services Financiers Subaru par TCCI. Δ Cote de consommation d’essence établie par Ressources Naturelle Canada de 6,0l/100 km (route) pour la XV
Crosstrek 2013 équipée de la transmission automatique à variation continue et dotée d’un réservoir d’essence d’une capacité de 60 litres. Les données de consommation
de carburant devraient être utilisées à seule fi n de comparer des véhicules. La consommation de carburant réelle variera selon les conditions routières, les habitudes de
conduite et la charge du véhicule. † Une cote « Bien » constitue la meilleure cote possible aux quatre tests de collision frontale à chevauchement modéré, latérale, arrière
et de capotage réalisés par l’Institut des assureurs américains (IIHS) (www.iihs.org). Pour mériter la mention « Meilleur choix sécurité 2013 », un véhicule doit obtenir la
cote « Bien » aux quatre tests. Pour plus d’information sur ces offres, voyez votre concessionnaire Subaru participant. Photo(s) à titre indicatif seulement. Les spécifi cations
techniques sont sujettes à changement sans préavis. Offres d’une durée limité.
SAGA TWILIGHT -
LA RÉVÉLATION, PARTIE 2
TWILIGHT SAGA : THE BREAKING DAWN, PART 2
SORTIE : 2 MARS
Cinquième et dernier volet de la célèbre saga, ce drame
fantastique a connu un énorme succès public. Alors que Bella
se familiarise avec sa nature de vampire récemment acquise,
elle doit aussi composer avec son rôle de mère de Renéesmée,
une enfant différente. Or, l’existence de cette dernière dérange
les Volturi qui décident de supprimer la famille Cullen. Pour se
défendre, ceux-ci vont rassembler les vampires du monde entier
afin d’affronter leurs ennemis dans un ultime combat. Avec
Kristen Stewart, Robert Pattinson, Taylor Lautner.
HITCHCOCK
HITCHCOCK
SORTIE : 12 MARS
Anthony Hopkins incarne Sir Alfred Hitchcock, le célèbre
cinéaste d’origine britannique baptisé « le maître du
suspense », dans un drame historique qui nous plonge au
cœur de la production de son chef-d’œuvre Psychose. Tandis
que la frileuse censure hollywoodienne de l’époque s’acharne
à lui mettre des bâtons dans les roues, son épouse Alma
Reville, interprétée par Helen Mirren, lui apporte un soutien
inconditionnel tout en demeurant dans l’ombre du grand
homme. Avec Scarlett Johansson et Jessica Biel.
MARS ET AVRIL
SORTIE : 19 MARS
Dans un Montréal futuriste, Jacob, musicien âgé, envoûte son
public avec des instruments aux formes inspirées par le corps
féminin. Imaginés par son ami Arthur, ils sont fabriqués par le
père de ce dernier, un cosmologue devenu immortel. Alors
qu’une mission se rend pour la première fois sur Mars, Jacob
et Arthur tombent tous deux amoureux d’Avril, une jeune
photographe asthmatique qu’ils sont prêts à suivre jusque sur
la planète rouge. Une fable de science-fiction poétique, avec
Jacques Languirand, Robert Lepage, Caroline Dhavernas et
Paul Ahmarani.
ÉSIMÉSAC
SORTIE : 26 MARS
Au village de Saint-Élie-de-Caxton, la famine règne. Pour sortir
de la crise, Ésimésac, un homme fort âgé de deux ans et
dépourvu d’ombre, tâche de convaincre les habitants de cultiver
un jardin communautaire. Mais le forgeron Riopel détourne leur
bonne volonté au profit de la construction de rails de chemin
de fer. Après Babine, ce conte pittoresque, écrit par Fred
Pellerin et réalisé par Luc Picard, nous entraîne dans un univers
poétique et lumineux où la solidarité prime. Avec Nicola-Frank
Vachon, Gildor Roy et Maude Laurendeau.
Autres sorties à surveiller
5 MARS
L’AUBE ROUGE
Drame de guerre de Dan Bradley avec Chris
Hemsworth, Josh Peck et Adrianne Palicki.
12 MARS
ENTRE LES BRAS –
LA CUISINE EN HÉRITAGE
Documentaire de Paul Lacoste.
LE MOINE
Drame de Dominik Moll avec Vincent Cassel,
Déborah François et Joséphine Japy.
QUATUOR À CORDES
Comédie dramatique de Yaron Zilberman avec
Christopher Walken, Philip Seymour Hoffman
et Catherine Keener.
L’AMOUR EN JEU
Comédie sentimentale de Gabriele Muccino avec
Gerard Butler, Jessica Biel et Noah Lomax.
19 MARS
TROIS FOIS VINGT ANS
Comédie de Julie Gavras avec Isabella Rossellini,
William Hurt et Doreen Mantle.
BACHELORETTE
Comédie de Leslye Headland avec Kirsten Dunst,
Lizzy Caplan et Isla Fisher.
LE HOBBIT : UN VOYAGE INATTENDU
Conte fantastique de Peter Jackson, avec Martin
Freeman, Cate Blanchett et Ian McKellen.
82 mars2013 – www.flechemag.com L’artdevivre…

lesLaurentides !
www.flechemag.com – mars2013
83