ANATOMIE CYTOLOGIE PATHOLOGIQUES - AFAQAP
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<strong>ANATOMIE</strong> <strong>CYTOLOGIE</strong> <strong>PATHOLOGIQUES</strong><br />
10. Conclusion<br />
L'élaboration de ce rapport a nécessité une année. Certains professionnels auraient souhaité des<br />
mesures plus concrètes et opérationnelles avant la fin de l'année 2011. Une année a cependant été<br />
nécessaire pour bien comprendre cette spécialité, mesurer ses atouts et ses faiblesses.<br />
A partir d'un état des lieux partagé, l'objectif a été d'obtenir un consensus sur les préconisations.<br />
Toutefois, le travail ne s'arrête par là. Si les préconisations contenues dans ce rapport sont validées<br />
par la DSS, la DGS, la CNAMTS et la DGOS, il sera nécessaire de définir le pilote de chaque action<br />
et son échéance.<br />
Ce rapport met en exergue la place importante de l’ACP pour le soin, en particulier dans la lutte<br />
contre le cancer.<br />
Il met également en exergue l'importance du rôle des praticiens en ACP dans le domaine de la<br />
santé publique, notamment pour les activités de surveillance et d'observation de la santé de la<br />
population.<br />
L’organisation actuelle de la spécialité est au bénéfice du soin et de la performance diagnostique ;<br />
basée sur des techniques dont l’éventail est vaste, allant de la morphologie standard aux<br />
techniques moléculaires. La communication entre pathologistes et le recours aux collègues<br />
référents constituent la base des réseaux diagnostiques organisés par la spécialité.<br />
Les contraintes démographiques et les évolutions techniques vont imposer à court terme un certain<br />
nombre d’adaptations.<br />
Celles-ci devraient être élaborées en concertation étroite avec les professionnels représentés par le<br />
CNPath ; les agences sanitaires et les ARS.<br />
La commission a identifié trois actions prioritaires, règlementaire/juridique, sanitaire et financière, et<br />
a émis des préconisations concernant l’organisation de la discipline d’ACP :<br />
Actions prioritaires :<br />
Juridique : Il n’est pas souhaitable d’exercer l’ACP sous plusieurs modes juridiques différents, et il<br />
est préconisé qu’à l’avenir, un seul mode d’exercice soit possible : celui de médecine de spécialité.<br />
Sanitaire : Le classement du formol, fixateur de référence, en CMR1 depuis le 1 er janvier 2007<br />
place les pathologistes, hospitaliers comme libéraux, dans une situation juridique extrêmement<br />
difficile. Les incertitudes règlementaires concernant l’utilisation du formol doivent être levées. Une<br />
saisine ministérielle du Haut Conseil de la Santé publique doit être effectuée.<br />
Médico-économique : Un passage rapide à la CCAM - V2 est nécessaire pour deux raisons :<br />
− pour disposer d’une description précise et complète de l’activité d’ACP, en visant notamment<br />
l’exhaustivité du recueil en secteur public y compris des prestations inter-établissements,<br />
− pour permettre une tarification des actes reposant sur une méthodologie commune à<br />
l’ensemble des spécialités médicales et validée, garantissant des honoraires prenant en<br />
compte le coût réel de production des actes en fonction des ressources mobilisées (travail<br />
du médecin et charges professionnelles).<br />
Autres préconisations :<br />
Le déséquilibre croissant en termes de moyens humains, techniques et financiers entre secteur<br />
public et secteur privé menacerait, s’il persistait, l’existence même de ce dernier. Une concentration<br />
excessive des moyens vers le seul secteur public pourrait, en raison de multiples conséquences,<br />
être préjudiciable à l’ensemble de la spécialité et poser un problème de santé publique.<br />
Une organisation pertinente pourrait reposer sur quatre préconisations :<br />
- Favoriser des structures de base multi-compétentes d’au moins quatre praticiens<br />
effectuant au moins quatre mille actes (hors FCU) chacun. Ces structures devraient pouvoir<br />
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15/04/2012