ANATOMIE CYTOLOGIE PATHOLOGIQUES - AFAQAP
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<strong>ANATOMIE</strong> <strong>CYTOLOGIE</strong> <strong>PATHOLOGIQUES</strong><br />
Une politique de gestion globale des risques chimiques et ATEX en laboratoire doit donc être<br />
développée avec l’aide des tutelles.<br />
8.1.4. Le risque juridique<br />
De toute évidence le pathologiste français est soumis à des obligations contradictoires, de résultat<br />
d’un côté, de substitution de l’autre, aboutissant à des risques juridiques complexes à son niveau.<br />
Selon le décret n° 2001-97 de février 2001, appelé décret CMR, "les expositions aux agents<br />
cancérigènes doivent être réduites au minimum sans autre élément d’information quant au seuil<br />
toléré, quant au système de protection requis.<br />
L’inquiétude du secteur privé est beaucoup plus sensible dans la mesure où en secteur libéral, c’est<br />
l’employeur, donc le pathologiste, qui est directement responsable. En secteur public, la<br />
responsabilité du pathologiste n’est cependant pas atténuée dans la mesure où le médecin dispose<br />
des connaissances médicales et techniques qui l’exposent au risque pénal au même titre que son<br />
administration.<br />
8.1.5. La problématique financière<br />
L’arrêté de 2006 ayant instauré, soit le principe de substitution, soit des mesures de prévention<br />
strictes pour les structures de pathologie, a un impact financier important.<br />
8.2. Risque biologique en ACP<br />
Le risque infectieux biologique en ACP provient de la manipulation de prélèvements non fixés,<br />
potentiellement contaminés par des agents infectieux (bactéries, virus, parasites, levures, ATNC).<br />
L’Arrêté du 16 juillet 2007 fixe les mesures préventives à mettre en place dans les laboratoires y<br />
compris les structures d’ACP (annexe III).<br />
Il n’existe pas de statistiques disponibles à propos de contamination en structure d’ACP. Les<br />
professionnels présents du groupe de travail attestent cependant que le risque existe et que des<br />
cas de contaminations, en particuliers virales, ont été reconnus.<br />
La biocontamination (présence de microorganismes pathogènes ou potentiellement nocifs sur le<br />
matériel ou la personne) répond à plusieurs modes de transmission :<br />
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l’aérosol : ce risque étant essentiellement rencontré en cytologie pendant les étapes de<br />
centrifugation ou de broyage,<br />
contamination digestive,<br />
contamination par voie cutanéo-muqueuse.<br />
Les principales phases à risque des activités médico-techniques en ACP concernent la prise en<br />
charge de liquides frais non fixés en cytologie, les activités de macroscopie sur pièces fraîches, les<br />
examens extemporanés, les techniques sur tissus congelés et l’autopsie.<br />
Le potentiel biocide du formol permet une décontamination tissulaire pendant la phase de fixation et<br />
inactive les agents biologiques pathogènes dans les blocs tissulaires. Il faut noter que l’évolution<br />
des pratiques aboutit à une augmentation de la manipulation de pièces opératoires fraîches et donc<br />
à une majoration du risque infectieux biologique.<br />
Les exigences de l’arrêté de 2007 sont basées comme habituellement dans le code du travail sur<br />
une évaluation du risque réalisé par le responsable de la structure qui juge, en fonction de<br />
l’évaluation réalisée, de la pertinence de mettre en œuvre tel ou tel moyen de protection.<br />
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15/04/2012