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ANATOMIE CYTOLOGIE PATHOLOGIQUES - AFAQAP

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<strong>ANATOMIE</strong> <strong>CYTOLOGIE</strong> <strong>PATHOLOGIQUES</strong><br />

7.5.3.6. L’évaluation nationale<br />

Chaque structure de gestion envoie annuellement ses données anonymisées à l’Institut de Veille<br />

Sanitaire. Celui-ci calcule les taux de participation et effectue une analyse épidémiologique détaillée<br />

au niveau national, par région et par département.<br />

7.5.4. Conclusion et rôle du CNPath<br />

Des données ACP produites avec une finalité explicite (données ACP du compte rendu à<br />

destination du clinicien) peuvent être transmises afin d’être utilisées à d’autres fins de coordination<br />

de soins ou de santé publique ou de recherche.<br />

Le conseil national de la spécialité (CNPath) est associé à la définition des modalités de partage,<br />

d’échange et de traitement de données ACP dans un contexte de santé publique (registres, veille<br />

sanitaire) ou de recherche. Le CNPath est associé aux comités d’experts mettant en œuvre les<br />

traitements des données issues des DCC/DMP et des requêtes exécutées au sein des logiciels<br />

ACP des pathologistes.<br />

L’exploitation de ces données à des fins de santé publique ou de recherche doit s’inscrire dans une<br />

gouvernance globale associant les professionnels de santé et garantissant le respect des droits des<br />

malades.<br />

7.6. Référentiels d’interopérabilité sémantique pour l’ACP : constat et préconisations<br />

La dématérialisation, la structuration et le codage des comptes rendus d’anatomie et de cytologie<br />

pathologiques (ACP) sont nécessaires à la coordination entre les professionnels de santé, la<br />

continuité des soins, la santé publique et la recherche clinique.<br />

La profession des pathologistes est ainsi confrontée à une grande diversité de demandes de<br />

données ACP dématérialisées. Pour y faire face efficacement, elle doit disposer de référentiels<br />

d’interopérabilité uniformisant la nature, la structuration, le codage et les modalités de production et<br />

de transmission des données ACP, indépendamment des systèmes destinataires et de la finalité<br />

des traitements envisagés.<br />

Partant de ce constat, le sous-groupe "Données médicales" du groupe de travail ACP organisé par<br />

la DGOS a dégagé des préconisations pour la mise en place de tels référentiels d’interopérabilité<br />

sémantique :<br />

7.6.1. Méthode d’élaboration des référentiels d’interopérabilité sémantique pour l’ACP<br />

L’élaboration de référentiels d’interopérabilité sémantique pour l’ACP doit suivre une méthode<br />

rigoureuse dans laquelle les rôles des différents acteurs sont explicitement précisés à chaque étape<br />

du processus :<br />

1. Initialisation du référentiel : Expression initiale du besoin par une institution ou une<br />

société savante. Décision de réaliser le référentiel. Définition des objectifs qui lui sont<br />

assignés (coordination des soins, veille sanitaire, recherche …)<br />

2. Spécification métier du référentiel réalisée par les sociétés savantes sous l’égide du<br />

CNPath. Cette étape spécifie la nature et la structure des données dématérialisées, les<br />

règles de codage et les terminologies à employer, comme par exemple le thésaurus<br />

ADICAP, et formule des exigences en termes d’automatisation et d’ergonomie de la<br />

saisie.<br />

3. Spécification technique du référentiel. Cette étape prise en charge par l’ASIP Santé<br />

traduit la spécification métier dans les standards d’interopérabilité retenus. La<br />

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15/04/2012

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