ANATOMIE CYTOLOGIE PATHOLOGIQUES - AFAQAP
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<strong>ANATOMIE</strong> <strong>CYTOLOGIE</strong> <strong>PATHOLOGIQUES</strong><br />
Les registres ont besoin de détenir des données individuelles nominatives, d’une part pour réaliser<br />
le chainage des données pour un même patient et éliminer les doubles enregistrements, et d’autre<br />
part, pour rassembler et vérifier les informations obtenues pour un même patient.<br />
Les sources de données utilisées par les registres sont d’une part des sources de données<br />
"médicales", et d’autre part les sources de données médico-administratives (PMSI, ALD). Les<br />
sources de données médicales (dossiers médicaux, comptes-rendus d’anatomie et de cytologie<br />
pathologiques) sont les seules sources à fournir l’information requises par les registres. Les sources<br />
médico-administratives sont utilisées en tant que source de signalement d’un cas potentiel. Elles ne<br />
sont jamais utilisées seules pour inclure un cas.<br />
7.5.2.4. Perspectives liées à la mise en place du DCC-DMP, besoins des registres par rapport au<br />
DCC-DMP<br />
D’un point de vue règlementaire, le décret n°2010-1008 du 20 août 2010 autorise la transmission de<br />
données individuelles de santé par les professionnels de santé à l’Institut national de Veille<br />
Sanitaire afin qu’il puisse remplir ses missions de surveillance et d’alerte. Les registres des cancers<br />
qualifiés par le Comité National des Registres font intégralement partie de ce dispositif de<br />
surveillance : réseau national de santé publique.<br />
Concernant l’information du patient, à l’occasion de la demande de consentement du patient requis<br />
lors de l’ouverture du DMP, celui-ci devra être informé que les données le concernant sont<br />
susceptibles d’être consultées par des personnes désignées et astreintes au secret professionnel<br />
au sein des registres de cancer. L’intérêt de ce recueil et les objectifs de santé publique poursuivis<br />
par ces structures doivent être également précisés.<br />
Les registres ont besoin de données nominatives, les plus complètes possibles, qui leur permettent<br />
de retourner vers les autres sources médicales pour compléter l’information manquante. Il leur est<br />
nécessaire d’avoir accès au circuit de recueil le plus rapide possible afin de pouvoir valider les<br />
informations et publier les résultats avec un délai acceptable (délai de n+ 3 ans). L’accès local<br />
direct au DMP-DCC pour avoir accès aux données nominatives d’un patient (comme cela est<br />
actuellement le cas avec le dossier papier) est essentiel. La transmission de fichiers de patients<br />
avec l’identifiant national de santé permettra au registre d’identifier les patients et de faciliter le<br />
retour au dossier individuel.<br />
Il est important de signaler que le codage des données médicales est effectué dans les registres<br />
par des personnes spécifiquement formées aux règles de codage épidémiologiques qui ne sont pas<br />
toujours identiques aux règles cliniques. Il n’est donc pas indispensable aux registres de disposer<br />
de données structurées ou codées.<br />
7.5.2.5. En conclusion<br />
Afin d’assurer leur mission de surveillance épidémiologique, d’évaluation des pratiques de soin et<br />
de recherche, les registres n’ont pas de besoins spécifiques. Ils ont besoin d’avoir accès à des<br />
informations détaillées qui sont notifiées par les pathologistes pour la description de la tumeur à<br />
visée diagnostique et thérapeutique.<br />
7.5.3. Le dépistage organisé des cancers. Recueil de données pour l’évaluation<br />
7.5.3.1. Contexte<br />
En l’absence de prévention simple et efficace des cancers du sein et du cancer colorectal, le<br />
dépistage à des stades précoces est un moyen de lutte utile car le pronostic est d'autant plus<br />
favorable que la maladie est détectée tôt.<br />
Les programmes de dépistage organisés du cancer du sein et du cancer colorectal ont été<br />
généralisés sur le territoire en 2004 pour le cancer du sein et en 2008 pour le cancer colorectal et<br />
ont pour objectifs la baisse de la mortalité.<br />
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15/04/2012