ANATOMIE CYTOLOGIE PATHOLOGIQUES - AFAQAP
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<strong>ANATOMIE</strong> <strong>CYTOLOGIE</strong> <strong>PATHOLOGIQUES</strong><br />
données à des fins de comparabilité. De ce fait les registres sont considérés comme le dispositif de<br />
référence.<br />
Les registres de cancer sont regroupés au sein du réseau français des registres de cancer,<br />
Francim. Ils sont soumis tous les 4 ans à une évaluation de leur qualité réalisée par des experts<br />
dans le cadre du Comité National des Registres (la première qualification a une durée de 3 ans).<br />
Des textes règlementaires régissent les aspects de sécurité des données, confidentialité et<br />
information aux patients :<br />
−<br />
−<br />
Loi n°78-17 du 6 janvier 1978 relative à l’informatique, aux fichiers et aux libertés, modifiée<br />
par la loi n°2004-801 du 6 août 2004<br />
Loi n°94-548 du 1er juillet 1994 relative au traitement des données nominatives ayant pour<br />
fin la recherche dans le domaine de la santé<br />
− Délibération n°03-053 du 27 novembre 2003 portant adoption d’une recommandation<br />
relative aux traitements de données à caractère personnel mis en œuvre par les registres<br />
des cancers.<br />
L’Institut de Veille Sanitaire (InVS) et l’Institut du cancer (INCa) attribuent une subvention de<br />
fonctionnement aux registres pour leur mission de surveillance. Il existe un programme de travail<br />
partenarial relatif à la surveillance des cancers à partir des registres entre l’InVS, l’INCa, Francim et<br />
les Hospices Civils de Lyon qui gèrent la base de données commune des registres. Ce programme,<br />
qui couvre la période 2011-2013 répond aux mesures du Plan Cancer gouvernemental 2009-2013<br />
dont l’une des mesures porte sur le renforcement des registres de cancer (mesure 7.1).<br />
7.5.2.2. Les missions des registres<br />
Les missions des registres sont décrites selon 3 axes :<br />
− la surveillance épidémiologique des cancers<br />
Les registres permettent la mesure de l’incidence des cancers et son évolution dans le temps, ainsi<br />
que l’étude des disparités géographiques. L’incidence est dite observée dans les départements<br />
couverts par un registre car c’est une mesure directe. Des estimations d’incidence sont réalisées à<br />
l’échelle nationale et régionale en utilisant les données de mortalité comme corrélat de l’incidence<br />
(cf. les publications sur le site de l’InVS).<br />
− l’évaluation des pratiques de soins (préventifs, curatifs)<br />
Les registres permettent l’étude de la survie (en population générale et non à partir de séries<br />
hospitalières) ainsi que son évolution dans le temps. La mesure de l’incidence selon des facteurs<br />
pronostiques (stade, marqueurs) permet l’évaluation d’actions de santé publique (prévention<br />
primaire, dépistage). Les registres permettent aussi des études sur les prises en charge<br />
diagnostiques et thérapeutiques (études dites haute résolution à partir des cas enregistrés dans les<br />
bases de données des registres donc ce sont des études sur une base populationnelle).<br />
− la recherche épidémiologique sur les facteurs de risque<br />
Les registres permettent la réalisation d’étude cas-témoins (cas issus de la base de données des<br />
registres), d’études de cohorte ainsi que d’études de type écologique.<br />
7.5.2.3. Fondamentaux pour que les registres puissent assurer leur mission et fonctionnement<br />
actuel des registres<br />
Pour pouvoir assurer leur mission, les registres doivent avoir accès aux données personnelles de<br />
santé auprès des structures de soin qui participent au diagnostic et à la prise en charge des<br />
cancers.<br />
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15/04/2012