ANATOMIE CYTOLOGIE PATHOLOGIQUES - AFAQAP
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<strong>ANATOMIE</strong> <strong>CYTOLOGIE</strong> <strong>PATHOLOGIQUES</strong><br />
pratique de la chirurgie des cancers stipule en effet qu’en cas de besoin pour la prise en charge<br />
d’un malade, l’accès à une tumorothèque doit être organisé sur place ou garanti par une<br />
convention, selon les recommandations de conservation des prélèvements définies par l’Institut<br />
National du Cancer. L’INCa a mis à jour, en 2011, la liste des indications nécessitant une<br />
cryopréservation à visée sanitaire 27 .<br />
L’autre mission des tumorothèques est de favoriser la recherche.<br />
Le financement par le Ministère de la Santé depuis 2001 des tumorothèques hospitalières a permis<br />
la structuration de 57 tumorothèques localisées dans les établissements hospitaliers publics ou<br />
privés participant au service public hospitalier comme les Centres de Lutte Contre le Cancer<br />
(Annexe IV tableau 8). Il est à noter que d’autres tumorothèques, non financées par ce programme,<br />
sont opérationnelles en France.<br />
6.5. Les préconisations<br />
6.5.1. Exercice-Organisation<br />
La spécialité d'ACP est soumise aux mêmes contraintes et évolutions que les autres spécialités<br />
médico-techniques et transversales. Elle doit aussi s'adapter compte tenu de ses difficultés<br />
démographiques, des évolutions technologiques, des exigences concernant la qualité et la sécurité,<br />
des contraintes financières, et enfin, des aspirations des jeunes générations.<br />
La première étape nécessite après les épisodes "Ordonnance de biologie" et "PPL Fourcade", une<br />
remise à plat des textes pour l'ACP, en permettant à cette spécialité d'avoir une existence propre :<br />
modalités d'exercice, exigences concernant la qualité et la sécurité, archivage, modalités de<br />
transmission.<br />
L'exercice libéral ne doit plus se faire selon plusieurs modes avec des règles de tarification,<br />
facturation et de prise en charge différentes. La proposition est que les modes d'exercice de la<br />
spécialité ACP doivent être les mêmes que ceux proposés aux autres spécialités médicales<br />
(cabinet, sociétés…).<br />
Un état des lieux territorial et régional doit être réalisé afin de connaître les forces et faiblesses des<br />
différentes structures d'ACP : plateau technique, activité, personnel médical, techniciens.<br />
Cet état des lieux pourra être exploité dans le cadre des SROS-PRS, avec l’appui des ARS.<br />
La spécialité d’ACP devra ainsi s’insérer dans le prochain SROS, en se distinguant de l’activité de<br />
biologie, même s'il est probable qu'à moyen terme, des plateaux de diagnostic et théranostic<br />
rassembleront l’imagerie, l’ACP, la biologie et la pharmacie.<br />
Une organisation cible a été définie par le groupe de travail :<br />
La structure optimale en lien avec les activités demandeuses d’examens d’ACP, pour identifier les<br />
coopérations public/public, public/privé, et/ou privé/privé à mettre en place, afin :<br />
−<br />
−<br />
de garantir une discipline d'ACP "multi compétente" pour permettre une couverture de la<br />
plus grande partie de la pathologie et réduire le recours à la demande de second<br />
avis d'expert ;<br />
d'avoir un plateau technique, regroupant de toutes les techniques (les examens<br />
extemporanés pouvant être maintenus sur les sites de chirurgie) aux normes (selon les<br />
recommandations de la Direction générale du travail et de l’Institut national de recherche et<br />
de sécurité pour la prévention des accidents du travail et des maladies professionnelles,<br />
INRS), notamment au regard des risques chimiques et biologiques ;<br />
27 Conservation et utilisation des échantillons tumoraux en cancérologie- Actualisation 2011 des indications et<br />
recommandations aux tumorothèques- document disponible sur www.e-cancer.fr<br />
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15/04/2012