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ANATOMIE CYTOLOGIE PATHOLOGIQUES - AFAQAP

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<strong>ANATOMIE</strong> <strong>CYTOLOGIE</strong> <strong>PATHOLOGIQUES</strong><br />

Le Décret n°2006-6 du 4 janvier 2006, applicable le 5 janvier 2007 dans les structures publiques ou<br />

privées participant au service public, modifie l’arrêté du 11 mars 1968 relatif aux archives<br />

hospitalières. En effet, la durée de conservation des dossiers médicaux sera de 20 ans (après la<br />

dernière consultation), sauf pour les enfants de 0 à 7 ans pour lesquels les dossiers seront<br />

conservés jusqu’à leur 28 ème année, et pour les patients décédés pour lesquels ils seront conservés<br />

10 ans après la date de décès.<br />

Ce décret ne précise cependant toujours pas si les archives ACP et notamment les documents<br />

histologiques (blocs et lames) font partie du dossier médical et sont donc soumis aux mêmes<br />

règles. De plus, la date de la dernière consultation ou du décès n’étant pas connue des structures<br />

d’ACP, cela revient en pratique à conserver les blocs, les lames et les comptes rendus pour une<br />

durée non définie, la plus longue possible en fonction des capacités d’archivage de la structure.<br />

Depuis quelques années, l’augmentation du volume des archives ACP suscite des inquiétudes en<br />

raison de l’espace qu’il consomme, des contraintes organisationnelles qu’il génère, des coûts qu’il<br />

induit.<br />

Cette augmentation de volume est liée pour une part à l’ancienneté (âge) des structures, à<br />

l’accroissement de leur activité due à l’importance de l’échantillonnage, au développement des<br />

techniques complémentaires, à la diffusion des techniques de congélation.<br />

La problématique de l’archivage des blocs en paraffine, qui représente la tumorothèque la plus<br />

complète possible, a été occultée par la structuration au niveau national des tumorothèques en<br />

congélation.<br />

6.4.2. Imagerie en ACP<br />

Imagerie non radiologique ACP<br />

La vulgarisation des techniques d’imagerie numérique a fait progresser l’imagerie en ACP dans des<br />

centres hospitaliers équipés. Cette évolution s’est faite au bénéfice de la compréhension et de la<br />

communication, en complément de la description textuelle dans le compte rendu. Les anomalies<br />

relevées aux différentes étapes de la réalisation de l’examen peuvent être numérisées et une image<br />

de la pièce opératoire (fraiche ou fixée, organes d’autopsie) qui sera défaite par la dissection est<br />

conservée numériquement ; les reliquats après prélèvements ne sont pas archivés au-delà d’un<br />

certain terme (filières des DASRI).<br />

L’acquisition d’images observées au microscope peut sauvegarder les points clé du diagnostic de<br />

lésions particulières qui pourront être utilement versées au dossier ACP. Ces images sont<br />

facilement consultables, permettant de ne pas recourir aux lames physiques dont l’archivage peut<br />

être distant ou périmé.<br />

Les images fixes "Jpeg" annexées au dossier patient ACP peuvent être jointes au compte rendu.<br />

Les modalités et paramétrages sont divers, allant de l’image d’illustration du cas au dossier images<br />

indépendant et éventuellement versé avec le compte rendu sur le serveur de résultats.<br />

Ces images sont au mieux répertoriées dans un système de gestion, selon les recommandations<br />

IHE, indépendant du SGL avec une interopérabilité entre SGL et systèmes de gestion d’images,<br />

développés par les éditeurs de logiciels.<br />

La vulgarisation de ces pratiques et les impératifs de partage des images demanderont dans un<br />

futur proche que les équipements régionaux et hospitaliers soient mutualisés et partagés entre<br />

imagerie radiologique et non radiologique. L’appariement informatique dans un même serveur ou<br />

PACS permet de relier images radiologiques et pathologiques et d’accéder à un "diagnostic intégré<br />

radio pathologique" au bénéfice des discussions pour des dossiers particuliers, dans le cadre des<br />

DMP, du DCC/DMP et des RCP.<br />

Les lames numérisées :<br />

La numérisation des lames par un scanner permet de créer un fichier numérique complexe dont<br />

l’ouverture et l’affichage produit à l’écran une image complète, lame virtuelle qui par le biais d’outils<br />

informatiques peut être mobilisée, visionnée, agrandie ; cela restitue, en virtuel, l’observation au<br />

microscope.<br />

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15/04/2012

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