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ANATOMIE CYTOLOGIE PATHOLOGIQUES - AFAQAP

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<strong>ANATOMIE</strong> <strong>CYTOLOGIE</strong> <strong>PATHOLOGIQUES</strong><br />

Mission d’assurance technologique continue et managériale des structures :<br />

Dans les structures, les pathologistes s’organisent pour une bonne gestion des ressources<br />

humaines et des techniques, adaptées à chaque type d’examen, selon le contexte, la modélisation<br />

habituelle et l’accès aux techniques complémentaires.<br />

L’introduction de nouvelles pratiques est un impératif constant pour avancer et produire des<br />

comptes-rendus selon les recommandations médicales ou médico-techniques. La vigilance porte<br />

sur : les nouveaux marqueurs, les nouveaux outils, cela dans le cadre d’indications validées et<br />

reconnues. La mission d’innovation, recherche et développement, incombe en priorité aux équipes<br />

hospitalo-universitaires.<br />

Une communication avec les industriels est nécessaire pour qu’ils adaptent les outils aux<br />

contraintes, pour l’équipement, les outils et les systèmes informatiques.<br />

La vigilance managériale concerne tous les métiers : aides de laboratoire, coursiers, secrétaires,<br />

gestionnaires et cadres, techniciens, ingénieurs ou techniciens qualité ; d’autres orientations<br />

professionnelles sont formulées (Cf. chapitre 5).<br />

Mission de "compagnonnage" pour les DES :<br />

Elle est statutaire pour les tuteurs de DES praticiens hospitaliers ou universitaires, non exclusive à<br />

ce type d’établissements (postes agréés dans les ESPIC et CLCC). L’agrément est prévu par la Loi<br />

HPST pour des établissements privés.<br />

Mission de formation du personnel non médical :<br />

La vie des structures impose une politique de formation du personnel non médical dans le cadre de<br />

formations externes reconnues ou de formations internes.<br />

La formation au quotidien est facilitée par la culture ACP particulière d’observation collégiale, et le<br />

travail en binôme médecin/technicien, notamment en macroscopie.<br />

La sensibilisation les personnels techniques aux enjeux nouveaux et à la complexification des actes<br />

est importante.<br />

Mission de recherche :<br />

Elle est statuaire mais non exclusive pour les médecins hospitalo-universitaires, spécifiquement<br />

ACP parfois ou en partenariat avec les cliniciens chirurgiens, radiologues, biologistes et généticiens<br />

dans le cadre de PHRC et de programme nationaux. L’activité du secteur libéral étant<br />

prédominante, la constitution des cohortes impose le recueil de dossiers gérés par les structures et<br />

cabinets privés ; ils sont de fait co-investigateurs.<br />

Mission de santé publique :<br />

Elle est polymorphe et correspond à différents temps de la gestion des dossiers : soit intriquée à la<br />

mission diagnostique d’un cas, soit lorsque le pathologiste est le créateur de requêtes, et ce, parce<br />

que son équipement et organisation informatiques le lui permettent. L’entretien des SGL implique :<br />

investissement médical, actualisation des logiciels et contrôle qualité. Cette activité n’est pas<br />

clairement règlementée. Cette capacité ancienne et développée depuis plusieurs décennies est<br />

sollicitée par les administrations des registres, des dépistages des cancers, les structures<br />

épidémiologiques et l’InVS.<br />

Mission selon le mode d’exercice :<br />

Les pathologistes libéraux coordonnent leurs missions de façon volontaire et libre en fonction<br />

d’objectifs de progrès propres et des orientations régionales ou nationales ; ils tendent dans leurs<br />

structures à se coordonner autour d’un projet médical d’équipe. Le transfert technologique est<br />

dépendant de leur capacité à investir, des règlementations en vigueur et du taux d’honoraires des<br />

actes. Un plan stratégique libéral ne pourra être engagé qu’avec en regard une rémunération des<br />

actes plus en adéquation avec les ressources mobilisées par les pathologistes telle que pourra le<br />

permettre la CCAM-ACP V2 (en attente d’application).<br />

Pour les pathologistes libéraux, s’ajoutent : la collecte des prélèvements sur le territoire, les<br />

déplacements pour les examens extemporanés dans les établissements de santé et pour les RCP.<br />

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15/04/2012

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