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ANATOMIE CYTOLOGIE PATHOLOGIQUES - AFAQAP

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<strong>ANATOMIE</strong> <strong>CYTOLOGIE</strong> <strong>PATHOLOGIQUES</strong><br />

La capacité diagnostique des structures regroupant plusieurs médecins ACP est liée à la<br />

mutualisation des compétences. La lecture collégiale des lames est un atout particulier de la<br />

spécialité (microscope multi-têtes, consultation interne, …).<br />

Quelques structures ont une activité restrictive ciblée et affichée, qui s’est imposée dans le cadre<br />

d’un projet médical (cabinets privés ayant orienté la clientèle en dermatologie par exemple) ou d’un<br />

plan stratégique d’un groupement de soins, de pôle d’activité ou d’institut.<br />

Le parcours professionnel d’un pathologiste, influencé par les collaborations et projets, les études<br />

de troisièmes cycle (LMD), crée des médecins ACP dont le curriculum les fait reconnaitre comme<br />

"experts" ou "sur-spécialistes". Cette compétence reconnue par la communauté ACP n’est pas<br />

réglementaire.<br />

L’organisation pratique de la gestion des prélèvements ne doit pas être modifiée vers les seuls<br />

centres à activité ciblée. C’est à eux que sont adressées les demandes d’aide ou de conseil<br />

diagnostique.<br />

L’organisation hospitalière de certains services d’ACP, dont l’activité est importante pour répondre<br />

aux missions diagnostiques liées aux spécificités des services cliniques très spécialisés, s’est<br />

structurée en secteurs d’activité.<br />

Cette évolution justifiée et positive soulève différents écueils et demande d’être maitrisée pour<br />

assurer la transversalité et la sécurité du diagnostic ACP et la continuité des soins.<br />

Cette sectorisation est parfois difficile à maintenir et discutée :<br />

−<br />

−<br />

fragilité de l’organisation en fonction : des souhaits de parcours de chacun, des souhaits de<br />

mobilité, des disponibilités de postes, et de la stabilité plus ou moins grande des plans<br />

stratégiques hospitaliers ; modèle de sectorisation au détriment des pratiques médicales<br />

harmonieuses de poly- compétence ;<br />

risque de démotivation des médecins ACP.<br />

6.2.2. Mission de diagnostic de recours, demande d’avis<br />

Selon le rapport de la HAS de décembre 2009, la demande de second avis peut se définir comme :<br />

un pathologiste demande à son initiative devant une incertitude diagnostique à un autre<br />

pathologiste "expert" de l’aide pour prendre en charge un cas ; le pathologiste expert est sollicité. Il<br />

collige son avis par un CR qui est envoyé au premier pathologiste qui conserve toute autorité et<br />

responsabilité sur le cas. L’incertitude diagnostique peut exister pour tous types de pathologies<br />

"fréquentes" ou "rares", cancéreuse ou non. Cette méthode s’intéresse aussi bien aux faux-négatifs<br />

qu’aux faux-positifs. Le taux de besoins de recours à la demande de second avis est difficile à<br />

connaître. Dans son rapport, la HAS l’estime globalement inférieur à 1% de l’activité totale ACP,<br />

soit, environ 1 à 2 % des examens histologiques<br />

La demande peut être complète ou partielle, parfois pour confirmation, aide technique, recours à<br />

des anticorps ou techniques d’usage peu fréquents ou innovants. Le second avis d’expert n’est pas<br />

à ce jour inscrit à la CCAM-ACP-V1, mais les examens complémentaires peuvent l’être. Cette<br />

demande correspond en pratique à la circulation physique de matériel, blocs ou lames. Cela<br />

suppose de multiples interventions de secrétariat, expéditions, enregistrements et communication<br />

dans les deux sens. La télétransmission des images des lames virtuelles pourrait remplacer en<br />

partie ces échanges.<br />

D’autres modalités d’aide pas toujours formalisées sont : rencontre et lecture collégiale des lames,<br />

appui diagnostique pour accord de principe et tutorat en dehors d’une formation première ou<br />

organisée.<br />

Les demandes d’avis sont parfois formulées par le médecin clinicien en charge du patient, parce<br />

que des éléments du dossier amènent à revoir le cas. Cela doit se faire en pleine déontologie, dans<br />

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15/04/2012

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