ANATOMIE CYTOLOGIE PATHOLOGIQUES - AFAQAP
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<strong>ANATOMIE</strong> <strong>CYTOLOGIE</strong> <strong>PATHOLOGIQUES</strong><br />
À l’inverse, 79% des jeunes restés pour l’internat dans la région de leurs deux premiers cycles, y<br />
exerçaient encore au moment de l’enquête.<br />
Les liens entre la région d’obtention du diplôme et celle de l’exercice varient selon le sexe et les<br />
régions et inter-régions.<br />
57% des spécialistes interrogés exerçaient au moment de l’enquête dans la région où ils avaient<br />
effectué leur internat. Les hommes sont cependant plus mobiles que les femmes : seulement 44%<br />
d’entre eux versus 64% de femmes, sont restés dans leur région d’internat, l’écart étant<br />
statistiquement significatif 14 . L’ampleur de ces mobilités entre internat et exercice est variable selon<br />
l'inter-région au sein de laquelle s’est déroulé l'internat.<br />
Un post-internat quasi généralisé pour ces générations, qui semble influencer la région d’installation<br />
des pathologistes.<br />
Les pathologistes interrogés 15 ont presque tous fait un post-internat dont la durée atteint souvent 4<br />
ans, ce qui les distingue des autres spécialités pour lesquelles sa durée est généralement plus<br />
courte.<br />
Dans l’ensemble, on observe une bonne concordance entre la région du post-internat et celle de<br />
l’exercice. Cependant, près des trois-quarts de ceux qui ont fait un post-internat ont pu l’effectuer<br />
dans la même région que leur internat 16 . De ce fait, il est difficile de distinguer l’impact respectif du<br />
3 ème cycle et du post-internat sur le choix de la région d’exercice.<br />
Il reste que la capacité des inter-régions à fidéliser les jeunes professionnels qui y effectuent un<br />
post-internat est hétérogène, l’inter-région Nord Est ne conservant que 64% de ses chefs de<br />
clinique (ou AHU), alors que l’Ouest en retient 92%.<br />
Parmi les 13 critères influençant le choix du lieu d’installation et proposés dans le questionnaire aux<br />
trois spécialités, trois se détachent nettement : la qualité du plateau technique de la structure, la<br />
qualité de vie perçue dans la ville d’exercice et le lieu de travail du conjoint. Un critère<br />
supplémentaire était proposé aux anatomo-cytopathologistes, à savoir le type d’activité (polyvalente<br />
ou hyperspécialisée). Il arrive immédiatement après ces trois critères "majeurs".<br />
En revanche, pour les pathologistes, la possibilité de participer à la recherche et à l’enseignement<br />
n’a qu’un faible poids, ce qui contraste avec le pourcentage élevé de jeunes ayant effectué un postinternat<br />
de 4 ans. Cette situation confirme les distances qui ont été prises entre la fonction initiale<br />
du post internat, voie d’accès à une carrière universitaire et son usage, comme période de<br />
formation complémentaire et de seniorisation. 17<br />
Enfin, l’analyse montre la large prédominance du salariat chez ces jeunes pathologistes (71%). On<br />
peut y voir l’effet de la féminisation de la génération des diplômés entre 2000 et 2007 (71% de<br />
femmes), mais il existe aussi un effet "génération" : si les femmes optent encore plus souvent pour<br />
le salariat qu’elles ne le faisaient jusqu’à présent, les hommes s’orientent aussi de plus en plus vers<br />
ce mode d’exercice 18 .<br />
Mobilité territoriale, régionale, interrégionale et internationale de formation<br />
La pratique de la pathologie, spécialité médico-technique, nécessite des adaptations continuelles<br />
aux connaissances médicales, aux évolutions technologiques (consommables, matériels de<br />
pourcentages (portant sur 3 DES) avec les chiffres de mobilité publiés depuis 2005 à propos des ECN, ces derniers<br />
englobant à la fois la médecine générale et les autres spécialités. La propension à changer de région pour l’internat diffère<br />
en effet selon les DES.<br />
14 α < 0,01<br />
15 A noter que ces diplômés sont tous issus de générations d’étudiants ayant connu un numerus clausus au plus bas de<br />
l’étiage (autour de 3500)<br />
16 À cette étape du parcours, la mobilité des femmes et des hommes ne diffère pas.<br />
17 Rapport IGAS et réflexions en cours de la CNIPI<br />
18 Les différences observées sont statistiquement significatives à la fois entre hommes et femmes et entre générations<br />
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15/04/2012