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ANATOMIE CYTOLOGIE PATHOLOGIQUES - AFAQAP

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<strong>ANATOMIE</strong> <strong>CYTOLOGIE</strong> <strong>PATHOLOGIQUES</strong><br />

pièces opératoires (organe complet ou partie) sont fixées, disséquées, décrites, mesurées,<br />

échantillonnées selon des protocoles spécifiques (étape médicale importante de la macroscopie).<br />

Les fragments de tissus sont transformés par des manipulations longues (de plusieurs heures ou<br />

plusieurs jours), aboutissent à la création de blocs en paraffine dans lesquels les tissus sont inclus.<br />

On en produit ensuite des coupes microscopiques sur lames qui sont alors colorées, et prêtes à<br />

être observées au microscope.<br />

Certains examens sont simples d'autres très complexes, nécessitent le recours à des protocoles et<br />

techniques sophistiqués. Les examens réceptionnés par une structure sont de fait hétérogènes en<br />

contrainte, typologie et objectif de délais. Il y a peu ou pas d’automatisation de la prise en charge.<br />

Des automates remplacent les gestes du technicien à quelques étapes du processus. Les<br />

organisations médicales et techniques sont intriquées, raisonnées, adaptées et contrôlées par le ou<br />

les médecins responsables de la structure (projet médical).<br />

Techniques complémentaires<br />

Lors de l’examen microscopique, le médecin pathologiste peut compléter son examen par la<br />

demande de préparations supplémentaires, dites techniques spéciales, qui reposent sur des<br />

principes de chimie, histochimie, histoenzymologie, immunohistochimie, cytogénétique et biologie<br />

moléculaire, selon des protocoles validés et contrôlés.<br />

L’indication et la réalisation de ces techniques sont sous l’autorité du pathologiste ; elles sont utiles<br />

pour identifier la présence ou non de certains éléments in situ (dépôts, corps étrangers, constituants<br />

chimiques, protéines, agents infectieux, protéines cytoplasmiques, nucléaires ou membranaires).<br />

La visualisation est possible par marquage fluorescent ou chromogénique, après réactions<br />

immunologiques, chimiques ou d’hybridation.<br />

Les examens moléculaires<br />

L’identification de molécules dans les tissus et les cellules est le prolongement naturel de<br />

l’histologie et de la cytologie classiques. Ce mouvement a débuté il y a une quarantaine d’années<br />

en néphro-pathologie avec l’immunofluorescence sur coupes histologiques en congélation ; il a pris<br />

depuis les années 90 un essor considérable avec l’immuno-peroxydase sur coupes histologiques<br />

en paraffine pour affiner les diagnostics en pathologie tumorale ou infectieuse, puis s’est élargi ces<br />

dix dernières années aux techniques de biologie moléculaire sur extraits cellulaires ou tissulaires.<br />

Tous ces examens se sont déployés dans le domaine du soin de manière courante et journalière, et<br />

bien entendu, dans celui plus restreint des activités de recherche et de développement.<br />

Les cibles sont les protéines, les acides nucléiques (ADN et ARN) et les métabolites aux moyens<br />

d’outils variés comme l’immunohistochimie (IHC), l’immuno-cytochimie (ICC), l’hybridation in situ<br />

(par méthodes FISH, SISH ou CISH) qui sont toutes des techniques morphologiques, ou comme la<br />

PCR, la RT-PCR, les puces pour analyses ARN à haut débit, les techniques de spectrométries, etc.,<br />

non morphologiques.<br />

Système de gestion de laboratoire<br />

Toutes les étapes du parcours de réalisation d’un examen sont gérées, du début de la filière à la<br />

création du compte rendu, par les systèmes de gestion de laboratoire (SGL) spécifiques à la<br />

spécialité, qui sont aussi le support de l’archivage et du dossier patient ACP. Le SGL est l’ossature<br />

du fonctionnement et sert d’archivage des dossiers patients, des comptes rendus et de la trace des<br />

actions techniques, ainsi que du répertoire des inventaires de lames et blocs.<br />

Des images numériques peuvent être acquises lors de la macroscopie ou des étapes ultérieures de<br />

microscopie ; elles sont indexées et sauvegardées dans le SGL ou dans un système en lien, dit<br />

Système de Gestion d’Image.<br />

Le compte-rendu d’examen ACP<br />

Les éléments clés de l’observation sont décrits et reportés dans un compte-rendu textuel : critères<br />

séméiologiques, macroscopiques ou microscopiques, quel que soit le support d’observation (lames<br />

objet ou image) ; les synthèses syndromique et lésionnelle sont la base du diagnostic ou non de<br />

maladie, auxquels seront adjoints et intégrés les constatations et résultats des techniques<br />

complémentaires utiles et nécessaires.<br />

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15/04/2012

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