Les enjeux de la mesure des performances sociales - Cerise

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Illustration n°4 : Exemple de 4 Associations de Microcrédit (AMC) au Maroc Performance sociale par dimension - MFI 1 Performance sociale par sous-dimensions - MFI 1 Ciblage **** Ciblage géographique Responsabilité sociale Ciblage individuel communauté Responsabilité sociale Ciblage méthodologique clients Responsabilité sociale *** Adaptation **** Politique des RH Diversité des services Construction du capital social Qualité des services Capital social *** Représentation des clients Services Plus Confiance-Information Performance sociale par dimension - MFI 2 Performance sociale par sous-dimensions - MFI 2 Ciblage **** Responsabilité sociale **** Adaptation **** Ciblage géographique Responsabilité sociale Ciblage individuel communauté Responsabilité sociale clients Ciblage méthodologique Politique des RH Diversité des services Construction du capital social Qualité des services Capital social *** et politique * Représentation des clients Services Plus Confiance-Information Performance sociale par dimension - MFI 3 Ciblage *** Performance sociale par sous-dimensions - MFI 3 Ciblage géographique Responsabilité sociale Ciblage individuel communauté Responsabilité sociale clients Ciblage méthodologiqu Responsabilité sociale **** Adaptation *** Politique des RH Diversité des service Construction du capital social Qualité des services Capital social ** Représentation des clients Services Plus Confiance-Information Performance sociale par dimension - MFI 4 Performance sociale par sous-dimensions - MFI 4 Ciblage **** Ciblage géographique Responsabilité sociale Ciblage individuel communauté Responsabilité sociale Ciblage méthodologique clients Responsabilité sociale **** Adaptation **** Politique des RH Diversité des services Construction du capital social Qualité des services Capital social *** Représentation des clients Services Plus Confiance-Information 10
Les autres initiatives et les réflexions communes En parallèle, avec d’autres initiatives qui se sont développées (via le consortium Imp-Act, le travail d’AMAP avec l’USAID, le réseau nord-américain SEEP, les plates-formes et réseaux européens de microfinance ou le Conseil des investisseurs en microfinance 10 ) un travail d’échanges et de coordination a été jugé souhaitable à la progression de l’ensemble du secteur. De fait, suite à l’atelier SPI-CERISE de mars 2005, une rencontre élargie a eu lieu 11 et deux groupes de travail ont été initiés. Le premier (« Social Performance Task Force » 12 ) réunit un ensemble d’acteurs intéressés par les performances sociales dans la microfinance (praticiens, chercheurs, bailleurs de fonds, investisseurs, agences de notation) et vise à développer les échanges sur le sujet au sein du secteur. Le deuxième, organisé par les bailleurs de fonds (« CGAP Donor Working Group on Social Performance »), doit renforcer la coordination de ces derniers autour de la prise en compte des performances sociales et travailler sur un « étalonnage » (benchmarking) d’indicateurs. Ces groupes de travail ont abouti à une définition commune des performances sociales en microfinance (voir encadré n°1). Cette définition élargit le concept de performance sociale au-delà du simple ciblage des pauvres pour intégrer les notions de responsabilité sociale et de développement des « capabilities » au sens d’Amartya Sen (2000). L’objectif de ces différentes initiatives est de poursuivre les avancées sur les outils (standardisation, format de « reporting », conditions des notations, etc.), de renforcer les capacités des acteurs à gérer et mesurer leurs performances sociales à travers des échanges, des formations et de l’information, de développer la culture des performances sociales au sein des IMF et de leurs partenaires (diffusion, lobbying, etc.). Un des objectifs majeurs est d’aboutir à la notation sociale pour les IMF. Les agences de notations de ce groupe 13 cherchent, sur la base de différents jeux d’indicateurs (CERISE-SPI, AMAP, Microfinanza, M-CRIL, Imp-Act, etc.), à relever les indicateurs communs, les différences et identifier ce qui pourrait émerger comme une liste d’indicateurs pour la notation et le reporting social, faisant référence à ce qu’une IMF peut faire en auto-évaluation et ce qui serait évalué par l’extérieur. Avec l’avancée de ces démarches, un certain nombre de questions reste à éclaircir comme évoqué en introduction, afin de conforter l’objectif final : promouvoir les performances sociales et renforcer l’impact social de la microfinance et au-delà, des actions de l’économie solidaire dans le domaine financier, mais aussi de la production, de la commercialisation et de l’échange. Les limites « techniques » de la notation des performances sociales Ce rapide état des lieux suscite une série d’interrogations sur l’état d’avancement des outils et, plus généralement, sur la possibilité de construire des outils de mesure –et donc de notation– des performances en matière de responsabilité sociale. 10 Consortium Imp-Act (http://www.imp-act.org), Accelerated Microenterprise Advancement Project (http://www.povertytools.org/), Small Enterprise Education and Promotion network (http://www.seepnetwork.org/), Council of Microfinance Equity Funds. 11 A l’initiative du CGAP, de la fondation Ford et de la fondation Argidius. 12 http://microfinancegateway.com/resource_centers/socialperformance 13 M-CRIL, Planet Rating, Microfinanza, MicroRate, etc. 11
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