Le repreneuriat d´entreprise en Wallonie et Belgique - IWEPS

deuxièmement, la gestion de ces risques, tant au niveau des entreprises
qu’au niveau des pouvoirs publics, pourrait, sans doute, être améliorée.
Face à ces risques, les pistes d’action mises en avant par les auteurs cités
portent essentiellement sur deux axes : d’une part l’amélioration de la
gestion de la cession dans le chef des dirigeants d’entreprise, piste qui
peut se décliner sous diverses formes et s’opérationnaliser en de
nombreuses modalités pratiques, envisagées par plusieurs chercheurs, et,
d’autre part, la mise en place des conditions pour un meilleur
fonctionnement du marché de la transmission. La dynamisation de la
demande n’est pas mise en avant par les auteurs.
Vis-à-vis de nos questions de départ, le caractère incomplet des réponses
trouvées dans la littérature nous oblige à poursuivre nos investigations.
Celles-ci devront sans doute recourir à la mise en place de nouveaux
dispositifs de recherche, qui devront viser l’ensemble des entreprises
wallonnes, quel que soit leur type, et couvrir tant le versant « offre » que le
versant « demande » du marché de la transition. Pour ce faire, il
conviendra sans doute de collecter des données originales et de les mettre
en relation avec informations déjà disponibles mais provenant de sources
différentes. L’examen de ces données permettra, in fine, d’apporter des
réponses satisfaisantes à nos questions initiales. Ces investigations feront
l’objet de la prochaine étape du programme de travail dans lequel s’inscrit
la présente publication. Nous ne manquerons pas de diffuser leurs
résultats.
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