Le repreneuriat d´entreprise en Wallonie et Belgique - IWEPS

Le deuxième groupe se focalise sur le processus de transmission au sein
des entreprises et les conséquences qui en résultent sur les performances
de celles-ci. Le niveau d’analyse privilégié ici est donc le niveau méso. Les
méthodologies y sont de nature quantitative et font la part belle aux
traitements statistiques et économétriques.
La troisième vise les outils d’évaluation de l’entreprise offerte à la
transmission. Celle-ci est-elle intéressante pour le candidat repreneur et
lui offre-t-elle des potentialités de développement ? Telles sont les
questions centrales débattues par les textes regroupés dans ce groupe, et
ce dans une optique plutôt qualitative.
La dernière est celle où le regard sociologique est le plus appuyé. Les
articles se cantonnent aux entreprises familiales et privilégient l’examen
des acteurs impliqués lorsque se pose la question de la transmission de
l’entreprise. S’inscrivant dans un paradigme compréhensif plutôt
qu’explicatif, ces recherches activent les méthodes qualitatives et
procèdent avant tout par entretiens.
Les recherches examinées apportent certains éléments de réponse aux
questions initiales, principalement en ce qui concerne l’âge des dirigeants
d’entreprise, le nombre d’entreprises à remettre et les modalités de
transmission.
Plusieurs travaux indiquent que la population des chefs d’entreprise est
relativement âgée, ce qui induira, dans un terme relativement court,
l’afflux important d’entreprises à remettre sur le marché de la transmission
et donc à un niveau d’offre plus élevé que ce que la Wallonie et la Belgique
ont connu dans le passé. Pour ce qui est du volume de l’offre d’entreprises
à transmettre dans le court terme, un taux annuel d’entrée sur le marché
de 3% du volume total du parc existant est généralement admis
Plusieurs recherches décèlent également un manque de préparation à la
transmission chez les dirigeants d’entreprise, plus ou moins important
selon les sources, ce qui pourrait être à l’origine de complications
préjudiciables à la transmission des entreprises et, si le phénomène
perdurait, induire, par agrégation, des conséquences fâcheuses et non
négligeables pour l’économie wallonne, du moins à terme.
Pour ce qui est de l’état de la demande sur le marché de la transmission,
les résultats relatifs aux entreprises familiales indiquent que la
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