Le repreneuriat d´entreprise en Wallonie et Belgique - IWEPS

2) l’identification de ces déséquilibres et leur évaluation par une
Balanced Score Card propre au processus de la reprise d’une
PME devrait permettre de diagnostiquer les conditions de
performance de cette PME. Ce diagnostic devrait aider à
l’élaboration d’une stratégie de reprise adéquate correspondant
tant aux aspirations et aux attentes du repreneur et qu’aux
caractéristiques particulières de la performance de l’entreprise
concernée.
Dans le dernier volet de leur article, les auteurs tentent de valider
empiriquement ces constats. Pour ce faire, ils examinent 6 cas de reprise
de PME, opérées durant la période 2001-2006 par un même et unique
repreneur dans le secteur agro-alimentaire.
Les 6 cas de reprise étudiés ont eu lieu entre 2001 et 2005, période d’une
stabilité conjoncturelle, et toutes en Wallonie, qui constitue un
environnement juridique, fiscal et social homogène et stable durant cette
période. Ces 6 cas concernent tous des PME (au sens fixé par les auteurs :
entités occupant moins de 20 personnes et dont le pouvoir de propriété et
le pouvoir de contrôle managérial initial est aux mains d’un ou de plusieurs
entrepreneurs individuels, parfois accompagnés de leur famille).
Sur le plan méthodologique, les auteurs procèdent d’abord par un entretien
ouvert avec ce repreneur à propos de sa vision de l’historique de chaque
société, de son analyse ex-post du diagnostic de reprise réalisé à l’époque
de chaque reprise et sur l’analyse critique ex-post des stratégies de
reprise mises en place dans chaque cas. Ensuite, un entretien dirigé a lieu
avec le repreneur : il lui est demandé d’identifier et de pondérer, sur la
base d’une grille de lecture préétablie des symptômes de non performance
des PME reprises, le ou les deux principaux éléments.
Plusieurs éléments ressortent de l’analyse :
1) l’influence exercée par le cédant est déterminante et ce, quel que
soit le cas étudié ;
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