Le repreneuriat d´entreprise en Wallonie et Belgique - IWEPS

ésultat du diagnostic préalable à toute transmission de PME et la stratégie
de reprise adoptée par le repreneur.
En termes de méthode, les auteurs s’appuient sur une relecture critique et
systématique de la littérature consacrée spécifiquement aux facteurs de
(non) performance des PME. Pour ce faire, ils se focalisent sur la
thématique de la reprise de PME, lorsque celle-ci se trouve dans une
perspective de discontinuité d’exploitation due à la transmission de son
pouvoir de propriété et de son pouvoir de gestion.
VAN CAILLIE D., SANTIN S., CRUTZEN N., KABWIGIRI G. (2006) : l’analyse
des symptômes de déséquilibre de la PME à reprendre, facteur-clé du
succès du processus de reprise
Les auteurs partent d’un double constat. D’une part, le champ de la
recherche sur les PME s’est fortement développé lors des trois dernières
décennies mais les thématiques de la reprise et du redressement de la
PME n’ont fait l’objet que de rares contributions spécifiques. D’autre part,
la problématique de la reprise de la PME n’est pas restée totalement
méconnue du monde de la recherche scientifique mais elle a souvent été
traitée de manière très indirecte, non homogène et non spécifique.
C’est dans ce contexte que Van Caillie et consorts se fixent comme objectif
de réconcilier les enseignements issus de ces deux thématiques et d’en
proposer une analyse unifiée, sous l’angle spécifique de la reprise de la
PME.
Dans un premier temps, les auteurs établissent, sur la base de la
littérature, une typologie des cas de reprise de PME. Dans le contexte
belge du début des années ’90, les cas de reprise de PME peuvent être
classés en utilisant une typologie basée sur deux critères
complémentaires : la rupture (ou non) du processus de transmission
intergénérationnel et le niveau de performance de l’entreprise. Le
croisement de ces critères fournit donc 4 « situations types » de reprise de
PME.
A l’issue de cette analyse, les auteurs formulent deux constats :
1) dans le cadre du paradigme de l’entreprise créatrice de valeur,
toute PME, au moment de sa reprise, présente des déséquilibres,
plus ou moins importants et hérités de son évolution ;
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