Le repreneuriat d´entreprise en Wallonie et Belgique - IWEPS

3. Modalités de transmission et évolution de l’entreprise
Les chercheurs de l’université de Mons-Hainaut sont très actifs dans le
champ investigué dans les publications qui constituent le deuxième
ensemble de travaux que nous avons identifié puisque toutes celles-ci sont
le fruit de leurs investigations. Ceci explique une très grande homogénéité
de questionnement et de sources de données. La question principale
abordée ici est celle de la relation entre les caractéristiques du processus
de transmission et des acteurs concernés, d’une part, et les performances
subséquentes de l’entreprise une fois reprise. Chaque papier est, par
ailleurs, basé sur l’examen des mêmes données et le niveau d’analyse
privilégié est celui de la firme.
COLOT O. (2006) : profil du repreneur et performance de l’entreprise
Cet article examine le lien éventuel entre la performance des entreprises et
le type de repreneur. Il vise à vérifier l’hypothèse selon laquelle la
performance commerciale, économique et financière d'une PME familiale
après sa transmission varierait de manière significative en fonction du
caractère interne ou externe la reprise.
Une PME est définie comme une entreprise ne dépassant pas plus d’un
des critères suivants :
- personnel occupé : 50 salariés ;
- chiffre d’affaires annuel hors TVA : 6.250.000 euros ;
- total du bilan : 3.125.000 euros ;
et dont, en outre, 25% ou plus de son capital n’est pas détenu par une ou
plusieurs grandes entreprises.
Quant au caractère familial de l’entreprise, une entreprise sera identifiée,
grâce à l’enquête réalisée par l’auteur, comme étant familiale si elle
répond à au moins deux des critères suivants :
- une famille détient au moins 50% des actions de l’entreprise ;
- la majorité du conseil d’administration sont les membres d’une
famille ;
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