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QUILT ART - Mona Bismarck

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DOSSIER DE PRESSE<br />

Relations avec la presse<br />

Agence Catherine Dantan<br />

Marie Decap<br />

7, rue Charles V - 75004 Paris<br />

Tél. : 01 40 21 05 15<br />

Mél. : marie@catherine-dantan.fr<br />

www.catherine-dantan.fr<br />

1


SOMMAIRE<br />

P 3 - ENTRETIEN AVEC EDDIE MCDONNELL, DIRECTEUR DU MB AMERICAN CENTER<br />

P 5 - PROPOS DE DANIELLE BERGER FORTIER, DIRECTRICE DES EXPOSITIONS &<br />

PROGRAMMES<br />

P 6 - COMMUNIQUÉ DE PRESSE<br />

P 8 - PARCOURS DE L’EXPOSITION ET VISUELS DISPONIBLES POUR LA PRESSE<br />

P 15 - GLOSSAIRE SUR LE <strong>QUILT</strong> <strong>ART</strong><br />

P 16 - AUTOUR DE L’EXPOSITION : CALENDRIER DES EVENEMENTS<br />

P 22 - PROGRAMMATION EN 2013<br />

P 23 - INFORMATIONS PRATIQUES<br />

2


ENTRETIEN AVEC EDDIE MCDONNELL, DIRECTEUR DU MB AMERICAN CENTER<br />

La Fondation <strong>Mona</strong> <strong>Bismarck</strong> a changé de nom en décembre 2011. Vous êtes aujourd’hui le<br />

directeur du <strong>Mona</strong> <strong>Bismarck</strong> American Center for art & culture. Quels sont vos objectifs ?<br />

Sur le fond nous partageons le même objectif que l’ancienne structure c’est-à-dire le renforcement,<br />

par l’art et la culture, des liens d’amitié entre la France et les Etats-Unis. En revanche sur la forme et<br />

les moyens d’y parvenir, nous souhaitons y apporter des changements et une nouvelle dynamique.<br />

Que prévoyez-vous en terme d’activités<br />

Nous concentrons nos efforts autour de quatre programmes : Expositions, Evènements, Formation et<br />

Social. En matière d’art, nous voulons faire connaître des figures de l’art américain, des créateurs<br />

importants mais souvent ignorés du public français : c’était le cas de la famille Wyeth, notamment<br />

Andrew Wyeth, un peintre américain majeur du XX e siècle qui fut élu à l’Académie des beaux-arts.<br />

C’est aussi celui de Mary Cassatt, une artiste très aimée des américains et moins connue en France<br />

bien qu’elle ait vécu à Paris et fait partie des Impressionnistes. Nous prévoyons deux expositions par<br />

an qui ne concerneront pas uniquement la peinture. Nous sommes ouverts à tous les média –<br />

comme le montre cette exposition dédiée aux textiles et patchworks. Chaque exposition donnera<br />

lieu à des événements particuliers, cycle de conférences, visites guidées, ateliers pour enfants et<br />

performances musicales.<br />

Vous prévoyez donc un programme musical ?<br />

En effet, nous avons l’intention de faire appel à de jeunes talents, souvent américains, pour des<br />

concerts qui réuniront une soixantaine de personnes. Cette année nous avons testé cette formule de<br />

mini-concerts dans notre hôtel particulier avec des partenaires tels que la Fondation des Etats-Unis,<br />

la Commission Franco-Américaine, l’Opera Fuoco de David Stern, Jay Gottlieb, Lauren Libaw… et les<br />

retours ont été très positifs.<br />

Et en matière de formation ?<br />

A la rentrée nous avons lancé notre premier cycle de formation à travers des partenariats avec des<br />

instructeurs confirmés. Il y a eu des cours d’arts plastiques en anglais, des cours de dessin et des<br />

ateliers de gravure. De cette manière chacun a pu s’immerger activement dans la culture et la langue<br />

américaine. A l’occasion de l’exposition <strong>QUILT</strong> <strong>ART</strong> et en collaboration avec France Patchwork, des<br />

ateliers et démonstrations seront organisés et permettront d’expliquer les différentes techniques de<br />

patchwork (trapunto, appliqué…). Par ailleurs, nous accueillons régulièrement des scolaires avec<br />

leurs professeurs, à l’occasion d’activités animées par nos conférenciers<br />

Toutes ces activités ont lieu au 34 avenue de New York ?<br />

Oui, nos locaux se trouvent à quelques pas du Palais de Tokyo, au bord de la Seine, en face du quai<br />

Branly et de la Tour Eiffel. Nous avons réorganisé notre espace dans cette perspective de manière à<br />

libérer les espaces nobles du premier étage. Par ailleurs, une cafétéria The MONA Café a ouvert ses<br />

portes au rez-de-chaussée, dans une salle avec vue sur un beau jardin privé. La décoration rend<br />

hommage à <strong>Mona</strong> <strong>Bismarck</strong>, mécène d’une élégance rare. Nos visiteurs peuvent ainsi déguster des<br />

spécialités aux accents américains, entourés d’images de notre fondatrice. Le café est ouvert au<br />

public les jours d’ouverture entre 11h et 18h.<br />

3


Quel est votre souhait pour les années à venir ?<br />

Nous avons l’ambition de devenir le lieu de référence de la culture américaine à Paris. En effet, nous<br />

avons ressenti le besoin de créer un lieu fédérateur qui soit accessible à tous et nous disposons pour<br />

cela de réels atouts. Le fait que nous soyons une institution entièrement privée qui s’appuie sur le<br />

soutien de ses mécènes, nous permet une grande flexibilité dans notre choix de programmation.<br />

Nous avons aussi la chance d’être situés au centre d’une concentration d’institutions culturelles<br />

majeures telles que le Palais de Tokyo, le musée d’Art Moderne de la Ville de Paris, le musée Galliera,<br />

le musée Guimet, la Cité de l’Architecture et le musée du quai Branly. Et comme la ville de Paris a<br />

entrepris des mesures afin de rendre la circulation piétonne plus fluide dans notre quartier, cela<br />

attire encore plus de monde et aide à créer des synergies avec nos institutions voisines. Bref, tout<br />

cela devrait concourir à réveiller la belle endormie de l’avenue de New York !<br />

4


PROPOS DE L’EXPOSITION<br />

<strong>QUILT</strong> <strong>ART</strong> : L’Art du Patchwork représente une opportunité unique pour le <strong>Mona</strong> <strong>Bismarck</strong><br />

American Center for art & culture de présenter 25 patchworks qui proviennent des superbes<br />

collections de l’American Museum in Britain. En effet, à travers cette exposition, le MB American<br />

Center est particulièrement fier de présenter à ses visiteurs, une facette peu connue de cet art<br />

américain, qui illustre la profondeur et la diversité de ses traditions culturelles.<br />

Par l’utilisation de techniques, à la fois pointues et variées, les quilts retracent l’histoire des États-<br />

Unis : la guerre de Sécession, le célèbre Chemin de fer clandestin construit par les esclaves noirs<br />

américains, la vie à la frontière ouest, les relations avec les amérindiens, les traditions Amish… et<br />

illustrent ainsi les grandes étapes de la culture américaine ainsi que le caractère national de cet art.<br />

Les Etats-Unis peuvent, en effet, être considérés comme un véritable patchwork – (ce qui sera par<br />

ailleurs, le sujet d’une conférence organisée par Géraldine Chouard, professeur à l’université Paris-<br />

Dauphine). L’image habituellement retenue pour décrire le pays est celle du melting-pot, c’est<br />

pourquoi la comparaison au quilt paraît tout à fait justifiée. Comme un quilt, le pays est constitué de<br />

multiples pièces assemblées les unes aux autres, où sont gardées les qualités individuelles de chacun,<br />

faisant de cette nation un endroit particulièrement riche et diversifié. Ainsi, la nature hautement<br />

démocratique du patchwork fait écho aux valeurs du pays.<br />

En outre, grâce à sa collaboration avec l’Association France Patchwork (la plus grande organisation<br />

dédiée à l’art du patchwork en France), le <strong>Mona</strong> <strong>Bismarck</strong> American Center est heureux de proposer<br />

une programmation culturelle particulièrement variée, autour de son exposition. Grâce à ce<br />

partenariat, seront proposés tous les jeudis et gratuitement des activités culturelles : ateliers,<br />

conférences et démonstrations.<br />

Accessibles au plus grand nombre, les quilts sont des productions humbles et familières des œuvres<br />

intimes, qui rentrent dans nos maisons, couvrent nos lits et nous réchauffent.<br />

Le MB American Center est fier de pouvoir présenter 25 quilts, empruntés à l’American Museum in<br />

Britain et de permettre à ses visiteurs de découvrir un autre aspect des Etats-Unis, sous le prisme de<br />

ses traditions populaires.<br />

5


Queen Kapi’olani’s Fan Quilt<br />

Tumbling Blocks Star Quilt<br />

COMMUNIQUÉ DE PRESSE<br />

Au 34 avenue de New York, lieu vivant de la culture américaine, le<br />

<strong>Mona</strong> <strong>Bismarck</strong> American Center for art & culture joue un rôle<br />

majeur dans le renforcement des liens d’amitié qui unissent la<br />

France et les Etats-Unis à travers des expositions, des événements<br />

et des formations.<br />

Après avoir exposé à la rentrée 2012 l’œuvre gravé de Mary<br />

Cassatt, c’est désormais dans un registre nouveau, celui des Arts<br />

Décoratifs et textiles, que le MB American Center propose de<br />

découvrir du 13 février au 19 mai 2013, <strong>QUILT</strong> <strong>ART</strong> : L’<strong>ART</strong> DU<br />

PATCHWORK, une exposition conçue à partir des collections de textiles de l’American Museum in<br />

Britain.<br />

Cette exposition qui présente 25 patchworks datés du XVIII e et XX e siècle, apparaît ainsi comme une<br />

occasion exceptionnelle de célébrer la richesse et la diversité de la tradition américaine et témoigne,<br />

par la même occasion, de l’originalité et de la pluridisciplinarité du MB American Center en matière<br />

de programmation.<br />

Depuis les trousseaux de mariées, la Rose de Saron, l’Album,<br />

l’Amitié, l’Etoile de Bethléem, le Patchwork fou, ainsi que des<br />

patchworks hawaïens très réputés, cette exposition met en exergue<br />

des modèles et matériaux typiquement américains, rarement<br />

exposés en France. Si la taille de certaines pièces souligne la<br />

virtuosité et la patience de leurs créateurs, on retrouve également<br />

dans les motifs des symboles et détails évoquant les réalités<br />

politiques, économiques, sociales et religieuses de leur époque.<br />

Pendant l’exposition, les visiteurs auront l’occasion d’approfondir leur connaissance de ces symboles<br />

grâce à un cycle de conférences animé par Géraldine Chouard, professeur à l’Université Paris-<br />

Dauphine. Dans le cadre d’ateliers en partenariat avec France Patchwork, la plus importante<br />

association française dédiée au patchwork, et pour ceux qui souhaitent s’essayer aux différentes<br />

techniques, des démonstrations, des quilting bees et discussions auront lieu tous les jeudis dans les<br />

galeries du MBAC. Une série de performances musicales inspirées par le thème du patchwork :<br />

soirées de jazz américain, de musique folk et acoustique sera également programmée.<br />

6


Log Cabin Quilt – Light and Dark Variation<br />

Les tout premiers patchworks datent d’aussi loin que remonte la couture.<br />

Le monde antique (Egypte, Grèce, Proche-Orient) connaissait déjà la<br />

technique du patchwork. Elle figure dans la Bible qui fait état du<br />

« manteau de Joseph » cousu de diverses pièces de couleurs.<br />

En Europe, la pratique remonte au Moyen-âge, utilisée pour les vêtements<br />

des Croisés et pour les caparaçons (matelassés) qui protégeaient les<br />

chevaux lors des tournois. Les étendards étaient confectionnés selon la<br />

technique de l’appliqué et le costume d’Arlequin selon celui de l’assemblé,<br />

avec deux pièces juxtaposées.<br />

Lors de leur émigration aux Etats-Unis, les communautés européennes ont importé leurs pratiques<br />

textiles respectives, qu’elles ont adaptées sur place, avec les tissus à leur disposition. De nature<br />

hétéroclite, la pratique mêle les étoffes du monde ancien, la production locale, ainsi que les tissus<br />

d’importation, comme la soie, résultant des techniques, styles et formes uniquement américains.<br />

Situé à Bath en Grande Bretagne, l’American Museum in Britain fut fondé par le Docteur Dallas Pratt,<br />

psychiatre américain et collectionneur, et John Judkyn, antiquaire britannique, devenu citoyen<br />

américain en 1954. Ouvert au public en juillet 1961, il marqua l’aboutissement d’un projet initié par<br />

deux hommes dont l’ambition était de conserver et faire connaître les Arts décoratifs américains afin<br />

d’offrir une meilleure compréhension de l’histoire des Etats-Unis et de son peuple.<br />

Les conservateurs Laura Beresford et Katherine Hebert, auteurs du catalogue Classic Quilts from the<br />

American Museum in Britain, ont contribué à cette exposition.<br />

7


PARCOURS DE L’EXPOSITION ET VISUELS DISPONIBLES POUR LA PRESSE *<br />

Des petites cases colorées, des images florales, en passant par un répertoire ornemental composé<br />

d’étoiles, de rayures et autres motifs brodés ou appliqués, la tradition du quilt mêle tous les grands<br />

symboles américains tels que l’aigle, la cabane de rondins ou encore le cerisier, et ce à travers un<br />

ensemble de techniques extrêmement variées.Cette exposition nous permet ainsi d’admirer<br />

l’agencement le plus élaboré d’un quilt, réalisé à partir de centaines de petits carrés mais aussi le<br />

surpiquage fait à la main ou encore des assemblages plus modernes cousus à la machine.<br />

A l’entrée de l’exposition est exposée la plus ancienne pièce de la collection, le Pink Whole Cloth qui<br />

date de 1760 et présente un style influencé par l’environnement naturel local. D’autres pièces aux<br />

styles charmants témoignent également de cette influence, notamment par l’emploi de motifs tels<br />

que des couronnes végétales, des cerisiers ou encore la « Rose de Saron ».<br />

C’est également dans cette première salle qu’est présenté le plus grand quilt : le Baltimore Album<br />

Quilt (mesurant 3.14 sur 3.14 m et constitué de 25 blocks en appliqué). Il est accompagné d’une<br />

présentation de l’American Museum in Britain et d’un glossaire sur les techniques de fabrication des<br />

quilts.<br />

La deuxième galerie souligne quant à elle, les diversités historiques et géographiques inhérentes à<br />

l’art du quilt. Ainsi, sont présentés des quilts Amish, plutôt sobres, aux côtés d’autres plus<br />

ornementaux, tels que le modèle hawaïen dit quilt éventail de la reine Kapi’olani, celui de l’Etoile de<br />

Bethléem, ou encore du Sunburst [rayon de soleil]. La richesse de la collection se dégage très<br />

nettement dans cette galerie haute en couleur où se côtoient les différentes ères chronologiques et<br />

géographiques ; l’importance et l’omniprésence de la tradition du quilt dans l’histoire américaine<br />

ainsi que sur tout son territoire y apparaît de façon manifeste.<br />

Malgré les kilomètres et les années qui séparent les différents types de quilts, bien des aspects<br />

semblent cependant, les rapprocher, comme la résonance de certains motifs, de certaines formules<br />

visuelles. Ouvrages de couture minutieux, les quilts ont pour dénominateur commun d’être le fruit<br />

d’un travail intense et engagé. La présentation au <strong>Mona</strong> <strong>Bismarck</strong> American Center, conçue en<br />

collaboration avec Laura Beresford et Katherine Hebert, conservatrices à l’American Museum in<br />

Britain, a pour but de mettre en valeur ces contrastes et ces analogies formelles.<br />

Dans la dernière salle, l’accent est mis sur la force des formules graphiques déployées sur les quilts,<br />

où en dépit des différents contextes historiques, tous les aspects d’une esthétique moderne se<br />

retrouvent.Du quilt aux « Harpons de la Mort », à celui rouge et blanc, nommé « Robbing Peter to<br />

pay Paul » (également connu sous le nom de « Sentier rocailleux vers la Californie » ou « Le chemin<br />

de l’ivrogne »), jusqu’au quilt à « l’orange pelée de Lafayette », le choix de ne pas imposer d’ordre<br />

chronologique ou régional au parcours s’est imposé afin de permettre au visiteur d’appréhender<br />

librement l’extrême diversité de cette tradition américaine.<br />

8


DESSUS DE <strong>QUILT</strong> ROUGE (après 1881)<br />

REDWORK <strong>QUILT</strong> TOP<br />

L’utilisation du rouge pour les quilts se généralise dans la seconde<br />

partie du XIX e siècle. En effet, l’invention et la diffusion d’une<br />

teinture grand teint, appelée « rouge dindon » et le coût réduit du<br />

coton déclenchèrent un véritable boom dans la production de quilts<br />

rouges et blancs. La démocratisation des matières premières permit<br />

ainsi aux personnes aux moyens limités d’accéder à ce loisir. Même<br />

sans grand talent de dessinateur l’on pouvait aisément se lancer<br />

dans la confection de ce type de quilt : les « penny squares » (blocks<br />

prêts à être assemblés) dont les figures, déjà imprimées, étaient<br />

vendus dans le commerce pour une somme dérisoire.<br />

Il est néanmoins peu probable que les blocks de ce quilt aient été réalisés à partir de « penny<br />

squares ». Bien que pleines de facéties, les représentations gardent un aspect naïf qui contraste avec<br />

la netteté du point. Le travail de couture, régulier jusque dans les plus petits points indique que<br />

l’ensemble, divisions et bordures réunies, a été brodé par la même main. Le dessin, plus assuré dans<br />

les bordures, a certainement été copié d’après patron.<br />

Cette fascinante page d’histoire sociale mêle les scènes domestiques à celles de nature militaire ou<br />

patriotique (cf : un portrait de George Washington).<br />

<strong>QUILT</strong> EN MOSAIQUE DE DIAMANTS (1861)<br />

MOSAIC DIAMONDS <strong>QUILT</strong><br />

Les motifs en hexagone sont parmi les plus anciens du répertoire du<br />

patchwork. En 1835, le Godey’s Lady’s Book diffusa dans ses pages un<br />

modèle pour quilt en nids d’abeille. Comme pour contrer l’arrivée sur<br />

le marché des nouveaux tissus à motifs imprimés, les quilts du début<br />

du siècle représentent souvent de tout-petits hexagones. Les motifs<br />

sont alors confectionnés sur gabarits. Des hexagones de taille<br />

standard sont, en effet, découpés dans des chutes de papier. Le tissu<br />

est ensuite mis au format de ces alvéoles. Seuls quelques centimètres<br />

sont laissés pour permettre à l’étoffe d’être maintenue, et de replier<br />

les bords derrière le support papier. Une fois les alvéoles constituées,<br />

elles sont agencées et solidement cousues les unes aux autres. Lorsque le canevas est composé, les<br />

coques de papier et les coutures superflues sont alors retirées.<br />

La configuration de ce quilt est très complexe et son dessin change suivant les points de vue.<br />

9


LE <strong>QUILT</strong> A L’ORANGE PELEE DE LAFAYETTE (1830 - 75)<br />

LAFAYETTE ORANGE PEEL <strong>QUILT</strong><br />

Le marquis de Lafayette est un héros populaire de la Révolution<br />

américaine. Général français, il servit dans l’Armée Continentale de<br />

George Washington. Ses succès militaires pendant la révolution le<br />

rendirent célèbre aux yeux des américains. Le présent thème doit son<br />

nom à une anecdote concernant le général. Au sortir de la Révolution,<br />

un grand dîner au cours duquel on servit des oranges, fut organisé. Il<br />

est dit que Lafayette, présent dans les rangs des invités, divisa son<br />

orange en quatre avant de la peler. Parmi les convives, une invitée fut si<br />

grisée par la soirée qu’elle emporta chez elle les épluchures du fruit,<br />

dont elle tira un nouveau thème pour quilt. Il est vraisemblable que<br />

cette histoire n’aille pas au-delà du récit populaire ; chaque version de l’anecdote n’étant jamais tout<br />

à fait la même. Parmi les autres noms attribués au motif, nous pouvons citer : Pincushion [Pelote à<br />

épingles], Bay Leaf [Feuille de laurier], Tea Leaf [Feuille de thé] et Lover’s Knot [l’Union des<br />

amoureux].<br />

Les blocks utilisés pour la confection de ce quilt sont assemblés d’une manière similaire à ceux qui<br />

composent le quilt Robbing Peter to pay Paul [Deshabiller Pierre pour habiller Paul]. Dans un carré<br />

bleu, on découpe quatre segments que l’on appose sur une unité blanche, quand réciproquement les<br />

segments prélevés d’un carré blanc sont appliqués sur tissu bleu. L’alternance de ces carrés crée ainsi<br />

un rendu général proche d’une grande frise de cercles, amenant certains historiens à voir en cet<br />

exemple une préfiguration du thème du Double Wedding Ring (Doubles Alliances).<br />

<strong>QUILT</strong> EN BLOCS DE CONSTRUCTION (Vers 1852)<br />

TUMBLING BLOCKS STAR <strong>QUILT</strong><br />

Ce quilt d’une grande complexité fut fabriqué pour être présenté à<br />

la foire régionale de Trenton dans le New Jersey, en 1852. Chaque<br />

bloc de construction est composé de trois morceaux de soie, aux<br />

tonalités différentes (de la plus sombre à la plus claire) qui ont été<br />

plaqués sur des supports de papiers découpés en diamants, puis<br />

rattachés par des points de couture. Les blocs sont agencés de façon<br />

à former une étoile à douze branches, animée d’effets optiques.<br />

Sans surprise, l’auteur de l’ouvrage se vit récompensé d’une<br />

médaille d’argent. Bien que les blocks et le capitonnage en surpiqué<br />

aient été réalisés à la main, le tissu utilisé pour le fond, tout de soie<br />

rayée de bleu, a été assemblé à partir de trois pans de textile cousus entre eux à la machine.<br />

En 1852, la machine à coudre à pédale est encore peu abordable. Sarah Taylor Middleton qui fut<br />

l’une des premières femmes médecin, disposait donc de moyens suffisants pour en acquérir une.<br />

Couturière hors-pair, elle comprit très vite que le succès reposait sur l’attention portée aux détails.<br />

Le dessous en tissu rayé a donc été conçu de façon suffisamment large pour pouvoir contenir le<br />

dessin en étoile. Chacune des bandes qui le constituent a ainsi été épinglée puis cousue en<br />

respectant méticuleusement la continuité de chaque rayure sur le tissu. La surface du quilt est pour<br />

l’essentiel couverte de lignes parallèles réalisées en surpiqué. La conque sert d’éléments de<br />

remplissage aux bordures, lorsque dans l’espace compris entre chaque branche est cousu un motif<br />

en feuille de chêne.<br />

10


<strong>QUILT</strong> A UN MOTIF – variation en losanges (1969)<br />

ONE-PATCH <strong>QUILT</strong> – DIAMONDS VARIATION<br />

Gee’s Bend, Alabama<br />

On dénombrait dans la communauté rurale et afro-américaine de Gee’s<br />

Bend, en Alabama, environ 700 habitants. L’isolement géographique du<br />

bourg eut pour conséquence de constamment retarder les apports de la<br />

modernité. De nouveaux logements et équipements ne furent, en effet,<br />

accordés à la communauté qu’à l’époque du New Deal sous Franklin<br />

Roosevelt.<br />

Dans le cadre de son enquête sur les violations des droits civils, le prêtre<br />

Francis X. Walter se rendit en Alabama dans les années 60. Il découvrit<br />

alors les quilts produits par les femmes de la communauté et y vit<br />

l’opportunité (à travers la constitution d’une coopérative), de les mettre<br />

à la vente. Le 26 mars 1966, les couturières se rassemblèrent dans une église locale et fondèrent<br />

« The Freedom Quilting Bee » : la première affaire commerciale gérée par des afro-américains dans<br />

le comté de Wilcox. Les quilts furent vendus à New York et l’argent récolté utilisé pour les achats de<br />

première nécessité. Très populaires, les quilts de Gee’s Bend furent alors mis en vente chez<br />

Bloomingdale’s. Produire pour une grande compagnie devait cependant répondre à certaines<br />

exigences en termede conception et de fabrication.<br />

La compagnie fournit donc le Freedom Quilting Bee en nouveaux textiles, allant des tissus<br />

synthétiques aux cotons « Liberty ».<br />

La plupart des couturières virent en ces nouvelles normes de production une entrave à leur<br />

créativité. La demande pour leurs quilts s’estompa et le contrat avec Bloomingdale’s prit fin quelques<br />

années plus tard.<br />

Mais si le succès commercial ne dura pas, les femmes de Gee’s Bend continuèrent cependant à<br />

fabriquer des quilts. Leurs ouvrages sont de nos jours reconnus comme des œuvres d’art à part<br />

entière et sont, à ce titre exposés, dans les plus grands musées américains.<br />

<strong>QUILT</strong> EVENTAIL DE LA REINE KAPI’OLANI<br />

QUEEN KAPI’OLANI’S FAN <strong>QUILT</strong><br />

Début XX e siècle, Hawaï<br />

Traditionnellement, les hawaïens utilisent la toile de kapa<br />

(confectionnée avec de l’écorce de mûrier préalablement assouplie<br />

au battoir) comme couvre-lit - la chaleur du climat tropical étant<br />

peu propice à l’utilisation de couettes épaisses. Mais l’on suppose<br />

que les hawaïennes furent initiées à l’art du patchwork par les<br />

missionnaires qui virent en cette activité un moyen de les<br />

détourner des danses et pratiques rituelles, alors prohibées.<br />

Le modèle ci-dessus est un exemple caractéristique de quilts<br />

typiquement hawaïen. Le motif principal a été prélevé dans un<br />

large morceau de tissu que l’on a plié puis découpé pour créer un motif en symétrie.<br />

Plume stylisée et éventail forment ensemble un motif traditionnel du répertoire visuel Hawaïen. A<br />

l’instar des quilts au drapeau, ces derniers ont une dimension sentimentale. Les éventails font, en<br />

effet, écho à de celui la Reine Consort Kapi’olani (1834-1899). Les plumes renvoient au blason royal,<br />

flanqué de deux guerriers armés de Kahilis : des lances dont le sommet est coiffé d’un plumet. Le<br />

quilt est de plus, bordé d’un dessin Maile lei à l’appliqué : la guirlande de fleurs traditionnelle.<br />

11


BALTIMORE ALBUM <strong>QUILT</strong> (vers 1847)<br />

Parmi les quilts « Album », ceux produits à Baltimore dans le<br />

Maryland sont les plus prisés. Cette pièce magistrale a ainsi été<br />

confectionnée dans le but d'être montrée, et non pour un usage<br />

domestique. Ces quilts sont particulièrement bien conservés (la<br />

plupart n'ont jamais subi de lavage et ne montrent pas de signes<br />

d'usure. L'accès à de nouveaux tissus pour la réalisation de travaux à<br />

l'appliqué permit aux quilters de développer leur virtuosité et leur<br />

talent. Ainsi, pour représenter certaines fleurs, on utilisait plutôt des<br />

étoffes vermiculées. Les tout nouveaux tissus « fondue », aux gammes<br />

chromatiques progressives, offraient alors aux silhouettes des vases<br />

et autres coupes un aspect tridimensionnel. De tels étoffes étaient onéreuses – preuve<br />

supplémentaire, peut-être, que ces couvre-lits étaient d'abord à considérer comme des objets<br />

d'apparat.<br />

La composition par blocks a souvent été utilisée pour la réalisation des quilts. Les dessins floraux<br />

apparaissent, en effet, dans tous les quilts « Album » de Baltimore particulièrement sous forme de<br />

paniers, de vases et de cornes d'abondance. La présence, dans deux de ces blocks, de petits livres de<br />

souvenirs renvoient très explicitement aux albums personnels à l’origine de l’œuvre. L'annotation sur<br />

le recueil de gauche, indique : « Pour l'Album ». L’emploi répété de blocks identiques dans différents<br />

quilts a amené certains historiens à supposer un mode de commercialisation par kits ou une<br />

conception standardisée.<br />

Les signatures sur ce couvre-lit ne sont pas toujours celles de leurs auteurs. La plupart des<br />

inscriptions sont réalisées à l'encre noire indélébile (disponible à la vente dès 1840), même si<br />

certaines broderies ont soigneusement été cousues au point de croix. Plusieurs noms sont<br />

accompagnés de petits vers, sur les thèmes de l'amitié et de la vie dans un nouveau foyer.<br />

<strong>QUILT</strong> A LA CABANE DE RONDINS – variation sombre et claire (1875 – 1900)<br />

LOG CABIN <strong>QUILT</strong> – light and dark variation<br />

« La cabane de rondins » est un motif de patchwork reconnaissable<br />

entre tous. Il est notamment le plus associé aux Etats-Unis. Ainsi, au vu<br />

de son extraordinaire popularité, il est surprenant que les origines de ce<br />

motif nous demeurent toujours inconnues.<br />

La majorité des quilts à la cabane de rondins ont été réalisés entre 1850<br />

et 1889. Par ailleurs, leur production qui atteignit plusieurs milliers<br />

d’exemplaires au XIX e siècle donna naissance à une nouvelle souscatégorie<br />

de « Patchwork » au sein des foires nationales, dès les années<br />

1870.<br />

Les blocks sont confectionnés par des bandes de tissus clairs et foncés. Un carré central<br />

(habituellement rouge ou jaune, parfois noir) est cousu au gabarit support de base (ou à une chute<br />

de papier) sur lequel sont dessinés les contours du motif « en cabane de rondins ».<br />

Chaque bande est ensuite cousue au papier et pliée, au fil de la composition du motif bâti de<br />

l’intérieur vers l’extérieur, jusqu’à ce que le block soit achevé. Cette méthode permet ainsi à la<br />

couturière d’obtenir des finitions parfaites. Les tissus, clairs ou foncés, sont alternés d’un côté ou de<br />

l’autre des blocks, ce qui permet d’obtenir des motifs variés.<br />

12


Les blocks de ce quilt sont agencés suivant un motif « sombre et clair », telle une alternance de<br />

diamants disposés à la surface du quilt. Chaque bande est très fine, large d’un demi-pouce<br />

seulement. Le réseau de coutures et tous les supports au revers donnent du relief au quilt, rendant le<br />

capitonnage inutile.<br />

DESHABILLER PIERRE POUR HABILLER PAUL (vers 1889)<br />

ROBBING PETER TO PAY PAUL <strong>QUILT</strong><br />

Ce dessin en apparence complexe ne nécessite en réalité pour sa<br />

réalisation que deux unités de base placées dans des directions<br />

différentes. Une fois les unités confectionnées, la constitution<br />

du motif ne s’avère pas très compliquée.<br />

Dans un premier temps, un morceau de tissu en forme d’éventail<br />

d’une section blanche est appliqué sur une unité rouge. Dans le<br />

même temps on appose une découpe rouge sur une division blanche.<br />

Tout le savoir-faire réside dans l’agencement des unités suivant un<br />

angle de 90° pour assurer la continuité du motif.<br />

Ce dessin porte plusieurs noms tels que, Sentier rocheux vers la Californie ou l’Itinéraire de l’ivrogne.<br />

« L’allée » rouge formée par un tel arrangement a ainsi littéralement inspiré ce lexique du<br />

cheminement. L’ensemble créé, forme alors un dessin extravagant où le travail de couture<br />

n’amoindrit en rien l’effet visuel hypnotique qui en émane. On décompte environ quatre cent<br />

inscriptions sur le quilt. Les personnes dont il est fait référence n’ont pas signé d’elles-mêmes ; les<br />

signatures ont, en effet, été, apposées par Victor J. Nye, assisté de sa femme. Il n’était pas rare<br />

qu’une seule personne soit en charge des inscriptions sur un quilt de l’amitié. Le dessus du quilt a été<br />

assemblé par une seule personne, Connie Chard, en 1889 dont le nom apparaît sur l’un des blocks.<br />

Comme aucun individu particulier n’est identifié comme quilter, il semblerait que plusieurs membres<br />

de l’église participèrent à la finition de l’ouvrage.<br />

COUVRE-LIT A LA ROSE DE SARON (1850)<br />

ROSE of SHARON <strong>QUILT</strong><br />

Les quilts à la « Rose de Saron », traditionnellement confectionnés<br />

pour les jeunes mariés étaient très répandus au XIX e siècle. Le motif est<br />

en effet, le symbole de l'amour romantique et représenterait le<br />

sacrement du mariage. Son nom est tiré du « Chant de Salomon » :<br />

« Laissez-le m'embrasser des baisers de sa bouche. Car l'amour est plus<br />

enivrant que le vin. Je suis la Rose de Saron et le muguet. »<br />

On dénombre de nombreuses variations autour du motif de la Rose de<br />

Saron. Le présent dessin qui est le plus courant se compose de pétales<br />

et boutons qui rayonnent autour d'une rose centrale.<br />

La bordure revêt des coins internes en onglet, peu fréquents pour les<br />

couvre-lits de cette période. Les fleurs n'ont pas été rembourrées par<br />

la technique du trapunto, qui consiste à placer des poches de rembourrage par de discrètes fentes à<br />

l'arrière du couvre-lit. A la place, du coton fut placé sous les roses de tissu avant qu'elles ne soient<br />

appliquées à la surface du couvre-lit.<br />

Cet ouvrage a été confectionné par Lavinia Krishner pour célébrer son mariage avec John Fox en<br />

1850. Bébé, John Fox avait été enlevé par des Indiens qui lui donnèrent le nom de « Petit Fox ».<br />

13


N'ayant jamais connu sa véritable identité, il adopta le nom de John Fox. Des années plus tard, les<br />

initiales de Lavinia et de John, ainsi que la date de leur mariage, furent cousues au point de croix par<br />

leur fille.<br />

<strong>QUILT</strong> DE L'UNION (vers 1885)<br />

UNION <strong>QUILT</strong><br />

Les couvre-lits de l'Union, très populaires dans les années<br />

1860 et particulièrement dans les Etats Nordistes étaient, pour<br />

la plupart, fabriqués en Pennsylvanie. Comme dans le présent<br />

exemple, l’on retrouve régulièrement un aigle, symbole<br />

majestueux des Etats-Unis depuis la fin du XVIII e siècle.<br />

Néanmoins, la composition est ici inhabituelle. En effet,<br />

l'oiseau emblématique n'est pas placé au centre de la<br />

composition, mais est remplacée par une étoile stylisée. Les<br />

oiseaux sont quant à eux disposés aux quatre coins du quilt.<br />

Bien qu’il s’agisse d'un sujet très prisé, l'aigle n'est que très<br />

rarement représenté de manière géométrique comme il l’est<br />

ici et comme ce put être le cas pour d'autres oiseaux. Dépendant de l'habilité du créateur, ils<br />

pouvaient donc parfois prendre des airs de volaille de basse-cour.<br />

Dans une lettre adressée à sa fille en 1874, Benjamin Franklin soutient que le modeste dindon serait<br />

en tous points plus approprié pour être le symbole de l'Amérique, que le présupposé aigle, tout en<br />

noblesse. Franklin, qualifie l'aigle de « couard patenté » et estime que le dindon « bien que gauche et<br />

simple, est un oiseau de bravoure, qui n'hésiterait en rien à charger l’uniforme rouge d’un Grenadier<br />

de la Garde britannique, qui tenterait de mettre un pied dans la cour de sa ferme.<br />

*Tous les visuels présents dans le dossier de presse sont disponibles pour la presse dans le cadre d’un article<br />

faisant la promotion de l’exposition <strong>QUILT</strong> <strong>ART</strong> : l’Art du Patchwork, présenté au <strong>Mona</strong> <strong>Bismarck</strong> American<br />

Center du 13 février au 19 mai 2013. Le copyright suivant : © American Museum in Britain est obligatoire.<br />

14


GLOSSAIRE SUR LE <strong>QUILT</strong> <strong>ART</strong><br />

En France, patchwork est le terme utilisé pour définir un ouvrage de trois épaisseurs (dessusmolleton-doublure)<br />

dont le dessus (top) est formé de morceaux de tissus assemblés.<br />

Aux Etats-Unis, le terme patchwork est peu fréquent, les américains emplois, en effet, le mot quilt,<br />

du verbe to quilt qui désigne le piquage des étoffes. Du latin culcita (coussin garni de plumes ou de<br />

laine), le mot est devenu cuilte, couette, puis quilt.<br />

Patchwork : Mot à mot c’est un « travail de pièces » qui désigne l’assemblage des morceaux (patch)<br />

de tissus découpés selon un patron (pattern) ou librement.<br />

Block : Unité de base du patchwork. C’est le mode d’assemblage des blocks qui construit le motif du<br />

patchwork.<br />

Top : Dessus de l’ouvrage qui n’a pas encore été matelassé. Le dessous ou doublure, c’est le backing.<br />

Quilting : Surpiquage qui permet de coudre ensemble les trois épaisseurs du tissu. Plus ou moins<br />

élaboré, il apporte au patchwork sa finition.<br />

Quilteuse (en anglais quilter) : A l’ origine, désigne la personne qui matelasse et par extension celle<br />

qui fait des patchworks. Une fois le quilt terminé, il est fréquent de prendre la pose pour le présenter<br />

(nombreux portraits aux patchworks).<br />

Scrap bag : C’est le sac où les femmes stockent leurs chutes, le patchwork étant l’art de faire du neuf<br />

avec du vieux, conformément au principe puritain de la nation américaine à ses débuts.<br />

15


AUTOUR DE L’EXPOSITION<br />

Le calendrier des événements est régulièrement mis à jour. Afin d’obtenir les informations les plus<br />

récentes, vous pouvez vous inscrire à la newsletter à l’adresse suivante : info@monabismarck.org.<br />

Les places pour les conférences, ateliers et performances étant limitées, nous vous demandons de<br />

bien vouloir réserver à l’avance à cette adresse : rsvp@monabismarck.org<br />

• Jeudi 14 février, 15h-16h – Visite guidée par l’association France Patchwork<br />

A l’occasion d’une visite guidée, Christiane Billard, quilteuse passionnée et membre de l’association<br />

France Patchwork, commentera en français les quilts de l’exposition. Elle partagera avec<br />

enthousiasme sa connaissance de l’histoire du patchwork, en replaçant notamment les patchworks<br />

dans leur contexte historique.<br />

ENTRÉE LIBRE<br />

• Jeudi 21 février, 11h-17h – Démonstration de Traboutis avec Pénélope Roger<br />

Traboutis, mot inventé par Pénélope Roger, désigne une technique de couture associant le trapunto<br />

(bourrage) et le boutis (travail de broderie). Spécialiste de cet art délicat, Pénélope Roger animera un<br />

stage en collaboration avec France Patchwork (tous les détails sur www.francepatchwork.com).<br />

Le public pourra ensuite découvrir le travail des participants.<br />

ENTRÉE LIBRE<br />

• Jeudi 21 février, 14h30-15h30 – Conférence sur les patchworks d’une famille afroaméricaine<br />

réalisés par plusieurs générations<br />

Dans le cadre du mois de l'histoire afro-américaine, Stacey McMahon présentera des exemples de la<br />

collection de patchworks conçus par les quatre générations de sa famille, la famille Jaco, de Salisbury,<br />

dans le Missouri, depuis 200 ans.<br />

En montrant les plus beaux quilts de sa collection, Stacey présentera les différentes techniques de<br />

création, les motifs préférés de sa famille, ainsi que leurs rapports avec le chemin de fer clandestin<br />

des esclaves.<br />

DANS LE CADRE DU MOIS DE L’HISTOIRE AFRO-AMERICAINE<br />

ENTRÉE LIBRE<br />

• Jeudi 21 février, 18h30-21h30 - Ateliers avec Etsy<br />

Des artistes françaises et américaines dont Marine Gauthier, Clémence Callo, Jonua Besnard et<br />

Charlotte Bason, ainsi que les équipes d’Etsy, Team Paris et I heart France, organiseront chaque mois<br />

des ateliers autour de l’exposition.<br />

Prévu à partir du mois de février, l’atelier commencera par travailler sur les tissus africains, dans le<br />

cadre du mois de l’histoire afro-américaine aux Etats-Unis. Le détail des ateliers sera disponible sur le<br />

site du <strong>Mona</strong> <strong>Bismarck</strong> American Center : www.monabismarck.org et sur Facebook une semaine<br />

avant l’événement.<br />

DANS LE CADRE DU MOIS DE L’HISTOIRE AFRO-AMERICAINE<br />

ENTRÉE LIBRE (inscription obligatoire)<br />

• Vendredi 22 février, 10h-13h - Atelier découverte sur les techniques de mosaïques<br />

Comme les patchworks la mosaïque mélange couleurs et textures variées afin de créer des œuvres<br />

uniques. Grâce à ce cours pour adulte, vous découvrirez, en deux séances, les techniques de base<br />

permettant de créer une mosaïque et aurez la possibilité de réaliser votre propre miroir. Le cours<br />

sera dirigé par Stacey MacMahon, en anglais (et français si besoin). (Deuxième partie du cours : le<br />

vendredi 1 er mars, de 10h à 13h).<br />

Tarif : 180 € pour les deux ateliers, incluant l’ensemble du matériel.<br />

16


• Mardi 26 février, 19h - Hors les Murs : Conversation avec l’artiste Isabelle de Borchgrave, à<br />

l’American University of Paris<br />

En collaboration avec l’exposition <strong>QUILT</strong> <strong>ART</strong>, l’Arts Arena présentera l’artiste contemporaine Isabelle<br />

de Borchgrave. La projection d’un documentaire sur son œuvre sera suivie d’une discussion avec<br />

l’artiste et d’un cocktail. Pour réserver, veuillez contacter artsartena@aup.edu. Vous trouverez<br />

davantage d’informations sur le site www.artsarena.org.<br />

Grand Salon, The American University of Paris, 31 avenue Bosquet, 75007 Paris.<br />

ENTRÉE LIBRE<br />

• Jeudi 28 février, 13h-15h – Démonstration de peinture acrylique sur tissu, par le collectif<br />

Exploration pour l’Art Textile<br />

Traditionnellement utilisée pour peindre sur papier ou sur toile, la peinture acrylique peut également<br />

s’utiliser de manière surprenante sur textiles. Grâce à cette démonstration, le public pourra<br />

découvrir les expérimentations des membres d’EPAT.<br />

ENTRÉE LIBRE<br />

• Jeudi 28 février, 15h-18h - Foulards en Soie pour le printemps<br />

Vous avez certainement admiré les beaux foulards de soie que portent les parisiennes. Dans cet<br />

atelier avec Stacey MacMahon, vous découvrirez les différentes techniques de peinture sur soie et<br />

réaliserez vous-même, trois foulards.<br />

Tarif : 60 euros, incluant l’ensemble du matériel.<br />

• Jeudi 28 février, 18h-19h – Le patchwork afro-américain : couleur, création et (contre-culture)<br />

Géraldine Chouard et Anne Crémieux, spécialistes de culture visuelle et réalisatrices de deux<br />

documentaires, réaliseront une présentation autour des patchworks afro-américains et montreront à<br />

cette occasion quelques extraits de leurs films. Le premier, "Riché Richardson From Montgomery to<br />

Paris" (2009) est consacré à une artiste dont les quilts représentent des figures qui ont marqué<br />

l'histoire de la communauté noire (Martin Luther King, Josephine Baker, Rosa Parks) tandis que le<br />

second, "Gwen Magee, Mississippi Threads of History" (2012) retrace, quelques épisodes décisifs de<br />

l'histoire du Sud des Etats-Unis (esclavage, lynchage et autres formes de violence liée à la question<br />

raciale).<br />

Ces deux films contemporains et audacieux, seront l'occasion d'évoquer les formes et enjeux de la<br />

culture afro-américaine du patchwork, qui ne cesse de mêler tradition et modernité.<br />

• Vendredi 1 er mars, 10h-13h - Atelier découverte sur les techniques de mosaïques<br />

Comme les patchworks, l’art de la mosaïque utilise des couleurs différentes et textures variées pour<br />

créer des œuvres uniques. Dans ce cours pour adulte, vous découvrirez, en deux séances, les<br />

techniques de base vous permettant de créer une mosaïque et aurez la possibilité de réaliser votre<br />

propre miroir-mosaïque. Le cours sera dirigé par Stacey MacMahon, en anglais (et français si besoin).<br />

(Deuxième partie du cours : le vendredi 1 er mars, de 10h à 13h).<br />

Tarif : 180 € pour les deux ateliers, incluant l’ensemble du matériel.<br />

• Weekend du 1 er au 3 mars, Performance de Treize Lunes avec Grayhawk Perkins et Mezcal<br />

Jazz Unit<br />

Treize Lunes, avec Grayhawk Perkins, (Choctaw et Houma) né en Nouvelle-Orléans, propose un<br />

mélange unique de blues, folk, jazz et rock étroitement lié à des rythmes et thèmes tribaux. Ils se<br />

produiront avec la formation de jazz Mezcal Jazz Unit, de Montpellier. Les compositions de<br />

Grayhawk, chanteur et parolier, se basent sur des chansons traditionnelles et font référence aux<br />

treize lunes du calendrier amérindien. Ces influences mêlées à des harmonies de jazz donnent un<br />

ensemble entrainant. Grayhawk Perkins s’inspire de l’histoire coloniale américaine et amérindienne,<br />

ainsi que de son travail d'éducateur, d’historien, d’artiste, et de «conteur tribal ».<br />

Pour plus d’informations sur l’horaire et les billets pour cet événement, veuillez consulter notre site<br />

www.monabismarck.org.<br />

• Dimanche 3 mars, 11h-17h30 - Patchworks Projet de Famille<br />

17


N’avez-vous jamais songé à créer un patchwork pour votre famille? Morceau par morceau, cet atelier<br />

vous apprendra à dessiner et créer un patchwork en utilisant vos vieux vêtements, tissus modernes<br />

et même des photographies. Traditionnellement, les patchworks sont fabriqués par des membres<br />

d’une même famille, ce cours est donc destiné aux adultes accompagnés d’un enfant de plus de 10<br />

ans. Enseigné par Stacey MacMahon en anglais (et en français si besoin).<br />

Tarif : 70€ pour chaque couple enfant-adulte, incluant l’ensemble du matériel, fourni par Inès<br />

Patchwork.<br />

• Jeudi 7 mars, 11h-17h – Quilting Bee avec France Patchwork<br />

Les Quilteuses de France Patchwork travailleront sur des quilts dans les galeries du musée. Le public<br />

sera alors invité à observer leur travail, poser des questions sur les techniques et regarder la valse<br />

lente des aiguilles jusqu’à ce que les patchworks prennent vie.<br />

ENTRÉE LIBRE<br />

• Jeudi 14 mars, 11h-17h – Quilting Bee avec France Patchwork<br />

Les Quilteuses de France Patchwork travailleront sur des quilts dans les galeries du musée. Le public<br />

sera alors invité à observer leur travail, poser des questions sur les techniques et regarder la valse<br />

lente des aiguilles jusqu’à ce que les patchworks prennent vie.<br />

ENTRÉE LIBRE<br />

• Jeudi 14 mars, 15h-16h – Visite guidée avec France Patchwork<br />

Christiane Billard, quilteuse passionnée et membre de l’association France Patchwork, commentera<br />

en français les quilts exposés à l’occasion d’une visite guidée. Elle partagera avec enthousiasme sa<br />

grande connaissance de l’histoire du patchwork, en replaçant les patchworks dans leur contexte<br />

historique.<br />

ENTRÉE LIBRE<br />

• Jeudi 21 mars, 11h-17h – Quilting Bee avec France Patchwork<br />

Les Quilteuses de France Patchwork travailleront sur des quilts dans les galeries du musée. Le public<br />

sera alors invité à observer leur travail, poser des questions sur les techniques et regarder la valse<br />

lente des aiguilles jusqu’à ce que les patchworks prennent vie.<br />

ENTRÉE LIBRE<br />

• Jeudi 21 mars, 18h30-21h30 - Ateliers avec Etsy<br />

Des artistes françaises et américaines dont Marine Gauthier, Clémence Callo, Jonua Besnard et<br />

Charlotte Bason, ainsi que les équipes d’Etsy, Team Paris et I heart France, organiseront chaque mois<br />

des ateliers autour de l’exposition.<br />

Prévu à partir du mois de février, l’atelier commencera à travailler sur les tissus africains, dans le<br />

cadre du mois de l’histoire afro-américaine aux Etats-Unis. Le détail des ateliers sera disponible sur le<br />

site du <strong>Mona</strong> <strong>Bismarck</strong> American Center : www.monabismarck.org et sur Facebook une semaine<br />

avant l’événement.<br />

DANS LE CADRE DU MOIS DE L’HISTOIRE AFRO-AMERICAINE<br />

ENTRÉE LIBRE (inscription obligatoire)<br />

• Jeudi 28 mars, 13h-15h - Exploration pour l’Art Textile - Démonstration sur support acrylique<br />

A partir des créations et expérimentations effectuées lors de l’atelier de février, EPAT invite les<br />

visiteurs à découvrir une grande variété de matériaux acryliques utilisés pour le textile comme par<br />

exemple, le gel medium mat et brillant, les gels et pâtes de textures ainsi que le gesso.<br />

ENTRÉE LIBRE<br />

• Mercredi 3 avril, 20h – Performance musicale : Jordan Morton, Bassiste<br />

En collaboration avec la Fondation des Etats-Unis, le <strong>Mona</strong> <strong>Bismarck</strong> American Center est heureux de<br />

présenter Jordan Morton, contrebassiste américaine. Lauréate de la bourse Harriet Hale Woolley et<br />

en résidence à la Fondation des Etats-Unis, elle effectue une année sous la tutelle du contrebassiste<br />

18


virtuose François Rabbath, développant ainsi un répertoire et de nouvelles compositions pour<br />

contrebasse et voix. Le son et style de Jordan font écho aux qualités esthétiques des patchworks<br />

exposés, et permettent ainsi d’enrichir le notre regard sur l’exposition.<br />

• Jeudi 4 avril, 11h-17h - Quilting Bee avec France Patchwork<br />

Les Quilteuses de France Patchwork travailleront sur des quilts dans les galeries du musée. Le public<br />

sera alors invité à observer leur travail, poser des questions sur les techniques et regarder la valse<br />

lente des aiguilles jusqu’à ce que les patchworks prennent vie.<br />

ENTRÉE LIBRE<br />

• Jeudi 11 avril, 11h-17h-Démonstration de Traboutis avec Pénélope Roger<br />

Traboutis, mot inventé par Pénélope Roger, désigne une technique de couture associant le trapunto<br />

(bourrage) et le boutis (travail fin de broderie). Spécialiste de cet art délicat, Pénélope Roger animera<br />

un stage en collaboration avec France Patchwork (tous les détails sur www.francepatchwork.com). Le<br />

public pourra ensuite découvrir le travail des participantes.<br />

ENTRÉE LIBRE<br />

• jeudi 11 avril, 15h-16h - Visite guidé avec France Patchwork<br />

Christiane Billard, quilteuse passionnée et membre de l’association France Patchwork, commentera<br />

en français les quilts exposés à l’occasion d’une visite guidée. Elle partagera avec enthousiasme sa<br />

grande connaissance de l’histoire du patchwork, en replaçant les patchworks dans leur contexte<br />

historique.<br />

ENTRÉE LIBRE<br />

• Mercredi 17 avril, 20h-22h – Soirée Internationale des Etudiants<br />

Les étudiants de Paris sont invités à une soirée d’échange et un cocktail, autour d’une performance<br />

musicale inspirée par l’exposition <strong>QUILT</strong> <strong>ART</strong>. Organisée en partenariat avec l’American University of<br />

Paris, les étudiants de la région parisienne pourront ainsi se rencontrer et échanger en français et<br />

anglais.<br />

ENTRÉE LIBRE<br />

• Jeudi 18 avril, 14h-16h- Stitched, spectacle de danse<br />

Ce spectacle de danse et musique contemporaines propose des pièces inspirées par les textures,<br />

couleurs et motifs des patchworks exposés. La chorégraphie donne ainsi vie à l’exposition à travers la<br />

musique et le mouvement.<br />

ENTRÉE LIBRE<br />

• Jeudi 18 avril 18h30-21h30 - Ateliers avec Etsy<br />

Des artistes françaises et américaines dont Marine Gauthier, Clémence Callo, Jonua Besnard et<br />

Charlotte Bason, ainsi que les équipes d’Etsy, Team Paris et I heart France, organiseront chaque mois<br />

des ateliers autour de l’exposition.<br />

Le détail des ateliers sera disponible sur le site du <strong>Mona</strong> <strong>Bismarck</strong> American Center :<br />

www.monabismarck.org et sur Facebook une semaine avant l’événement.<br />

DANS LE CADRE DU MOIS DE L’HISTOIRE AFRO-AMERICAINE<br />

ENTRÉE LIBRE (inscription obligatoire)<br />

• Vendredi 19 avril, 20h: Opera Fuoco<br />

Dans le cadre de leur résidence au <strong>Mona</strong> <strong>Bismarck</strong> American Center et afin de propos musicaux<br />

l’exposition <strong>QUILT</strong> <strong>ART</strong>, David Stern et Opera Fuoco proposent une performance-rencontre portant<br />

sur la première grande école de composition américaine. Les jeunes artistes de l’Atelier Lyrique<br />

d’Opera Fuoco interpréteront les œuvres d’Aaron Copland, Samuel Barber, Charles Ives, et Irving<br />

Berlin. Ce concert fera suite à une masterclass dont vous pourrez être les auditeurs sur inscriptions<br />

uniquement.<br />

Tarif : Concert et cocktail, 20€. Nombre de places limité<br />

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• Jeudi 25 avril, 13h-15h: Exploration Pour l’Art Textile - atelier d’impression de tissus<br />

(Première partie)<br />

Cet atelier propose d’explorer les différentes techniques d’impression manuelles sur tissus (sans<br />

l’aide d’outil informatique) tels que la colla-graphie, les tampons-mousses réutilisables, et les<br />

plaques de textures.<br />

ENTRÉE LIBRE<br />

• Jeudi 25 avril, 18h-19h - Conférence : L’Amérique comme patchwork : rôle et place du quilt<br />

dans la culture des Etats-Unis<br />

Métaphore géographique de l'Amérique sous toutes ses formes, le patchwork décline son histoire de<br />

l’ère coloniale à la période contemporaine. Loin de se limiter à une sphère domestique, il s'est défini<br />

par son utilisation engagée sur la scène publique, notamment à travers la tradition du Protest Quilt,<br />

pour défendre différentes causes majeures de l’histoire (lutte contre l'alcoolisme, abolition de<br />

l'esclavage, droit de vote pour les femmes).<br />

Présentée par Géraldine Chouard, professeur à Université Paris-Dauphine, cette conférence propose<br />

d’analyser les divers enjeux d’une pratique culturelle ancestrale qui ne cesse de se réactualiser<br />

aujourd’hui sous différentes formes, notamment avec The Names Quilt, réalisé en hommage aux<br />

personnes décédées du sida, ou encore les 9/ 11 quilts, en hommage aux victimes des attentats du<br />

11 septembre.<br />

Tarif : 10 euros<br />

• Du lundi 29 avril au vendredi 3 mai, 11h-12h30- Patchworks : projet en famille pendant les<br />

vacances scolaires<br />

N’avez-vous jamais songé à créer un patchwork pour votre famille? Morceau par morceau, cet atelier<br />

vous apprendra à dessiner et créer un patchwork basique en utilisant vos vieux vêtements, tissus<br />

modernes et même des photographies. Traditionnellement, les patchworks sont fabriqués par des<br />

membres d’une même famille, ce cours est donc destiné aux adultes accompagnés d’un enfant de<br />

plus de 10 ans. Enseigné par Stacey MacMahon en anglais (et en français si besoin).<br />

Tarif : 150 € pour la semaine, pour chaque couple enfant-adulte, incluant l’ensemble du matériel,<br />

fourni par Inès Patchwork.<br />

• Samedi 11 mai, 14h30-17h30 - Atelier de création de foulards pour la Fête de mères<br />

Dans cet atelier, proposé à l’occasion de la fête des mères (le 12 mai aux Etats-Unis, le 26 mai en<br />

France), mères et filles sont invitées à découvrir les techniques de peinture sur soie et pourront ainsi<br />

réaliser trois foulards.<br />

Tarif : 60 €, incluant l’ensemble du matériel<br />

• Jeudi 16 mai, 13h-15h : Exploration Pour l’Art Textile - atelier d’impression sur tissus<br />

(Deuxième partie).<br />

Cet atelier est la suite du celui du 25 avril. Les membres d’EPAT graveront des tampons dans des<br />

blocs de caoutchouc, semblables à ceux utilisés pour la linographie. Puis, elles découperont des<br />

supports pour réaliser des pochoirs qui leur permettront ensuite d’imprimer un motif à l’infini.<br />

ENTRÉE LIBRE<br />

• jeudi 16 mai, 18h30-21h30 - Ateliers avec Etsy<br />

Des artistes françaises et américaines dont Marine Gauthier, Clémence Callo, Jonua Besnard et<br />

Charlotte Bason, ainsi que les équipes d’Etsy, Team Paris et I heart France, organiseront chaque mois<br />

des ateliers autour de l’exposition.<br />

Le détail des ateliers sera disponible sur le site du <strong>Mona</strong> <strong>Bismarck</strong> American Center :<br />

www.monabismarck.org et sur Facebook une semaine avant l’événement.<br />

DANS LE CADRE DU MOIS DE L’HISTOIRE AFRO-AMERICAINE<br />

Entrée libre (inscription obligatoire)<br />

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PROGRAMMATION EN 2013<br />

LITTLE BLACK DRESS<br />

Du 3 juillet au 22 septembre 2013<br />

«Le <strong>Mona</strong> <strong>Bismarck</strong> American Center for art & culture est heureux de présenter l’exposition Little<br />

Black Dress, organisée par le Savannah College of Art and Design Museum of Art (SCAD), dont le<br />

commissaire : André Leon Talley est membre du Conseil d’Administration du SCAD et collaborateur à<br />

la rédaction de Vogue magazine. L’exposition qui sera ouverte au public du 3 juillet au 22 septembre<br />

2013, (et sponsorisée par M•A•C Cosmetics), retracera l'importance historique et contemporaine<br />

d'un phénomène vestimentaire singulier.<br />

A cette occasion, une cinquantaine de pièces seront présentées, grâce aux contributions de créateurs<br />

d’hier et d’aujourd’hui pour certains issus de l’International Best Dressed List, tels que que Marc<br />

Jacobs et Renée Zellweger.<br />

Selon André Leon Talley, « Little Black Dress est conçue autour de diverses représentations de la<br />

petite robe noire, du siècle dernier à aujourd’hui. L'exposition met en évidence l'évolution de la<br />

petite robe noire : pièce considérée comme ordinaire à sa naissance et qui, au fil du temps, est<br />

devenue résolument plus contemporaine et symbolique grâce à la recherche de nouvelles textures,<br />

de nouveaux tons, et de nouvelles silhouettes».<br />

YOUSUF KARSH<br />

Du 16 octobre 2013 au 26 janvier 2014<br />

Yousuf Karsh (1908-2002) a participé à plus de 15 000 séances photo et produit plus de 150 000<br />

négatifs, parmi lesquels figurent les portraits les plus enthousiasmants de multiples personnalités du<br />

monde culturel, politique et intellectuel, dont Ernest Hemingway, François Mauriac, Grace Kelly, John<br />

F. Kennedy, Christian Dior et Man Ray.<br />

L'exposition qui aura lieu au <strong>Mona</strong> <strong>Bismarck</strong> American Center for art & culture réunira plus de<br />

soixante des portraits les plus saisissants du photographe, portraits de personnes célèbres et de<br />

personnages officiels, juxtaposant par exemple, Frank Lloyd Wright avec Le Corbusier ou Charles de<br />

Gaulle avec Dwight Eisenhower. Des photographies originales seront ainsi présentées à côté<br />

d'archives issues des couvertures que Karsh réalisa pour Life et Paris Match, témoignant ainsi de la<br />

transformation de ses portraits intimistes en icônes publiques.<br />

La remarquable carrière artistique de Karsh n'a eu d'égale que les vies extraordinaires de ceux qu'il a<br />

photographiés. L'exposition Karsh célèbrera l'exceptionnelle contribution de cet artiste à<br />

l'élaboration de la mémoire personnelle et historique du vingtième siècle.<br />

21


INFORMATIONS PRATIQUES<br />

• MONA BISMARCK AMERICAN CENTER FOR <strong>ART</strong> & CULTURE<br />

Équipe<br />

Eddie McDonnell, Directeur du MB American Center<br />

Theresa Rousseau, Directrice d’Administration et Finance<br />

Danielle Berger Fortier, Directrice des expositions & programmes<br />

34, avenue de New York<br />

75116 Paris<br />

Tél. : + 33 (0)1 47 23 38 88<br />

Mél. : info@monabismarck.org<br />

Website. : www.monabismarck.org<br />

Facebook. : http://www.facebook.com/<strong>Mona</strong><strong>Bismarck</strong>AmericanCenter<br />

Métro : Alma Marceau, Iéna<br />

Bus : 42, 63, 72, 80, 92<br />

Jours et horaires d’ouverture de l’exposition<br />

Du mercredi au dimanche de 11h à 18h.<br />

Jours et horaires d’ouverture du MONA Café<br />

Du mercredi au dimanche de 11h à 18h .<br />

Tarifs<br />

Tarif plein : 7 €<br />

Tarif réduit : 5 € (enfants : 12-17 ans, chômeurs, séniors de plus de 60 ans, sous présentation d’un<br />

justificatif)<br />

Entrée libre : Moins de 12 ans<br />

• RELATIONS AVEC LA PRESSE<br />

Agence Catherine Dantan<br />

Marie Decap<br />

7, rue Charles V<br />

75004 Paris<br />

01 40 21 05 15<br />

marie@catherine-dantan.fr<br />

www.catherine-dantan.fr<br />

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