Final BF report 08 fevrier 2008 Version Finale - Family Care ...

La procédure au cours de la deuxième étape, a consisté à établir la liste de tous les ménages
de chaque zone de dénombrement sélectionnée à travers une énumération active sur le terrain.
Le nombre de ménages à sélectionner dans chaque zone de dénombrement a été
préalablement fixé à 25. Une fois que les listes ont été finalisées, 25 ménages ont été tirés au
hasard dans chaque zone d’énumération. Dans les ménages sélectionnés, il y a eu des
d’entretiens auprès des femmes et époux pouvant participer à l’enquête.
En raison des approximations dans les estimations des tailles de la population des zones de
dénombrement et de non-réponse, l’échantillon n’est pas auto-pondéré. Lorsque le travail de
terrain s’est achevé, les poids des échantillons ont été calculés. Ces poids ajustent les
différences entre population entre le recensement général de la population et de l’habitat de
1996 et les listes de ménages de même que les taux de réponse différenciés dans la zone de
dénombrement et au niveau des ménages. Les poids ont été saisis dans les dossiers de
données de l’enquête et utilisés pour toutes les analyses.
Collecte des données
La collecte de données a été conduite en 2003 (juin-août) pour l’enquête initiale et en 2006
(mars-mai) pour l’enquête finale. Dans les deux cas, elle a eu lieu simultanément dans les
districts sanitaires de Ouargaye et Diapaga. Le travail de terrain a impliqué 64 personnes dont
4 coordinateurs régionaux, 10 superviseurs d’équipe, 10 contrôleurs de terrain, et 40
enquêteurs.
Un total de 5 944 ménages sélectionnés a été visité au moment de l’enquête post-intervention.
(Voir tableau 2) Parmi ces ménages, 5 879 ont été interviewés avec succès, ce qui a donné un
taux de réponse des ménages de 99%. Cela représente une augmentation de 1 point par
rapport à l’enquête de base dont le taux de réponse était de 98%. La principale raison pour
laquelle on ne pouvait pas obtenir d’entretien auprès d’un ménage était que l’ensemble des
membres du foyer était absent pour une longue période.
Dans les ménages interrogés, 7 763 femmes pouvant répondre aux entretiens individuels ont
été identifiées. Le taux de réponse a été de 98%, soit 7 569 femmes ont été interrogées. Le
taux de réponse individuel des femmes était légèrement plus élevé à Diapaga avec 99% par
rapport à 97% à Ouargaye. Ces taux de réponse sont de 2 points plus élevés par rapport à
ceux de l’enquête de base.
Le nombre d’époux pouvant être interrogés qui ont été identifiés était de 4 969. Parmi eux,
4 708 ont été interrogés, pour un taux de réponse de 95%, qui est identique au taux de
réponse de l’enquête de base. La raison la plus fréquente pour laquelle les époux n’ont pas
pu être interrogés est qu’ils n’étaient pas au domicile au moment de l’enquête. Il n’est pas
rare que le taux de réponses parmi les hommes soit plus faible que celui des femmes au
Burkina Faso car il y a de grandes chances que les hommes soient au travail ou en voyage
(INSD et Macro International Inc., 2000).
Sauver la vie des femmes dans le district de Ouargaye, Burkina Faso:
Rapport de fin de projet pour l’initiative pour les soins qualifiés
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