CLSC BVLV : Basse-Ville – Limoilou - Société d'habitation du Québec

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SECTION
Il est important de bien comprendre que les analyses territoriales et leur interprétation doivent être
réalisées en tenant compte de la population de référence (Pampalon et al., 2004). Par exemple, le portrait
des quartiers centraux de Québec réalisé à partir de la population de référence de l’ensemble du Québec
présente des populations se retrouvant dans une classe de défavorisation sociale et matérielle élevée (voir
carte 1). Un portrait plus fin, toujours des mêmes quartiers centraux de Québec, mais réalisé à partir de
la population de référence du territoire du CSSS de la Vieille-Capitale, offre une distribution visuelle de
l’indice de défavorisation différente (voir carte 2). Dans le cadre d’une intervention de proximité, l’utilisation
de populations de référence restreintes permettent de mieux cibler les micro-territoires marqués par la
défavorisation sociale et matérielle en tenant compte de la complexité et de l’hétérogénéité du tissu social.
Toutefois, il faut ici porter attention aux interprétations : les écarts signalés peuvent être importants –
révéler par exemple la présence d’écarts de revenu et de scolarité majeurs, attribuables à la présence d’une
mixité sociale, ou plus restreints en raison de la présence d’une population plus homogène. Par ailleurs,
ils peuvent révéler des zones présentant des facteurs de risques plus importants dans un micro-territoire
qui demeure dans l’ensemble hautement défavorisé. Le regard des praticiennes et praticiens de terrain est
ici important pour analyser ces dynamiques micro-territoriales.
De même, on doit tenir compte dans la comparaison interterritoriale des populations de référence utilisées
aux fins des études. On peut ainsi difficilement comparer des portraits produits à partir de populations
de référence différentes.
PORTRAIT SOCIODÉMOGRAPHIQUE
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