CLSC BVLV : Basse-Ville – Limoilou - Société d'habitation du Québec

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SECTION
MÉTHODOLOGIE
2.1 L’indice de défavorisation sociale et matérielle
L’indice de défavorisation sociale et matérielle a été développé par R. Pampalon et G. Raymond afin de
mesurer et visualiser l’intensité de défavorisation sociale et matérielle d’une population et de l’illustrer à
l’échelle d’un territoire (Pampalon et Raymond, 2004).
Cet indice intégré utilise trois indicateurs pour déterminer la dimension matérielle de la défavorisation : la
proportion des personnes n’ayant pas de diplôme d’études secondaires (pourcentage de personnes de 15 ans
ou plus), le revenu moyen individuel des personnes âgées de 15 ans ou plus, le rapport emploi/population
chez les personnes âgées de 15 ans ou plus. Trois autres indicateurs déterminent la dimension sociale de
l’indice : la proportion de personnes séparées, divorcées ou veuves, la proportion de familles monoparentales,
la proportion de personnes vivant seules (Pampalon et al., 2004). Une valeur est attribuée aux indicateurs
formant les dimensions matérielle et sociale à partir des données de recensement recueillies et traitées par
Statistique Canada, et ce, pour chacune des aires de diffusion 2 du territoire retenu. Les indicateurs sont
ensuite amalgamés pour chacune des dimensions formant un taux de défavorisation sociale, d’une part,
et matérielle, d’autre part, puis ces deux dimensions sont intégrées.
L’indice de défavorisation sociale et matérielle est calculé à partir d’une population de référence variable,
choisie en fonction de l’objectif de l’étude et des analyses territoriales souhaitées. À titre d’exemple, la
population de référence peut être celle de l’ensemble de la province de Québec 3 , celle d’un territoire de
CLSC 4 , ou, tel est le cas dans ce cahier, celle de l’ensemble des aires de diffusion du territoire de Québec
où on retrouve un bâti HLM.
L’intensité de défavorisation est illustrée en visualisant la répartition des taux obtenus au sein de la
population de référence. À l’échelle provinciale (à titre d’exemple, voir la carte 1), la population est divisée
en cinq classes ou quintiles. Le quintile 1, ou classe 1, représente un échantillon totalisant 20 % de la
population de référence, considérée comme la plus favorisée, et ainsi de suite, jusqu’au 5e quintile ou
classe 5, représentant les 20 % de la population, considérée comme la moins favorisée. À l’échelle microterritoriale
(à titre d’exemple, voir la carte 2), la population est répartie en quartiles : la classe 1 représente
un échantillon totalisant 25 % de la population de référence, considérée comme la plus favorisée. La
classe 2, équivalant à deux quartiles, totalise 50 % de la population de référence considérée comme étant
« moyennement défavorisée ». La troisième classe (classe 3) représente 25 % de la population de référence
considérée comme étant la moins favorisée.
Dès que l’étendue de la population de référence est déterminée, que les indicateurs sont amalgamés par
dimension, et que les classes sont formées (trois à l’échelle micro-territoriale et cinq à l’échelle provinciale),
l’information est reportée sur une carte à l’aide d’un code de couleur gradué. Les cartes produites peuvent
illustrer distinctement l’intensité de défavorisation sociale ainsi que l’intensité de défavorisation matérielle.
Les deux dimensions peuvent également être croisées sur une même carte, constituant alors un indice intégré.
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Définition : « petite unité géographique relativement stable formée de un ou de plusieurs îlots de diffusion avoisinants [et regroupant de 400
à 700 habitants]. Il s’agit de la plus petite région géographique normalisée pour laquelle toutes les données du recensement sont diffusées. Les AD
couvrent tout le territoire du Canada. » Source : Statistique Canada. Dictionnaire du recensement 2006. Cette unité territoriale est donc plus
précise que le « secteur de dénombrement », qui inclut de 700 à 900 personnes.
Ex. : Ministère de la Santé et des Services sociaux (2008).
Ex. : Desrosiers, M., Duchesne, M., Miller, B. (2007), Fecteau, R., Gauthier A., Laverdière, A. (2008).
PORTRAIT SOCIODÉMOGRAPHIQUE
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