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Rapport CAS Technologies competitives - D'Dline 2020

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Des technologies compétitives au service du développement durable<br />

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pour les piscines d’entreposage de combustible des différentes installations : mise<br />

en place de dispositions renforcées visant à réduire les risques de dénoyage du<br />

combustible ;<br />

pour les centrales nucléaires et les silos de La Hague : études de faisabilité en vue<br />

de la mise en place de dispositifs techniques, de type enceinte géotechnique ou<br />

d’effet équivalent, visant à protéger les eaux souterraines et superficielles en cas<br />

d’accident grave ;<br />

un certain nombre de priorités concernant les facteurs sociaux, organisationnels et<br />

humains, éléments essentiels de la sûreté (renouvellement du personnel,<br />

organisation de la sous-traitance, etc.) ;<br />

l’engagement de travaux de recherche sur ces thèmes, au niveau national ou<br />

européen ;<br />

le renforcement des référentiels de sûreté des installations nucléaires, en<br />

particulier sur les aspects « séisme », « inondation » et « risques liés aux autres<br />

activités industrielles ».<br />

Ce processus post-Fukushima s’inscrit dans une démarche globale et continue de prise<br />

en compte du retour d’expérience. Cette démarche qui vise à renforcer sans cesse le<br />

niveau de sûreté suppose un réexamen permanent de l’adéquation du référentiel de<br />

sûreté. C’est à cette condition que l’on peut prétendre garantir le niveau de sûreté que<br />

nos sociétés sont en droit d’attendre. C’est sans doute ce qui a fait le plus gravement<br />

défaut au Japon.<br />

2.3. L’accident de Fukushima étaie les standards retenus<br />

pour la conception des réacteurs de génération III, en particulier l’EPR<br />

L’accident de Fukushima conforte, s’il en était besoin, la décision prise par la France,<br />

dans les années 1990, de s’engager résolument dans la voie de réacteurs de<br />

génération III (EPR, ATMEA1), domaine où notre pays fait partie des précurseurs et<br />

des leaders au plan mondial. Dans son rapport précité, l’ASN souligne que « ce<br />

réacteur a intégré dès sa conception des dispositions pour faire face à l’éventualité<br />

d’accidents avec fusion du cœur et à la combinaison d’agressions. De plus, l’ensemble<br />

des systèmes nécessaires à la gestion des situations accidentelles, y compris graves,<br />

est prévu pour rester opérationnel pour un séisme ou une inondation pris en compte<br />

dans le référentiel de sûreté ».<br />

En particulier, trois caractéristiques majeures de l’EPR (reprises dans ATMEA1)<br />

répondent aux situations telles que celles rencontrées par la centrale de Fukushima :<br />

- une protection renforcée contre les agressions externes de tout type, qui aurait<br />

dans ce cas précis apporté une protection efficace contre le tsunami (diesel<br />

opérationnels) ;<br />

- une redondance augmentée, des fonctions de sûreté dont la séparation et la<br />

protection sont accrues ;<br />

- la prise en compte des accidents graves dans le dimensionnement du réacteur :<br />

enceinte renforcée, apportant une grande autonomie sans rejets en cas de fusion<br />

du cœur, conception évitant l’endommagement de l’enceinte par risque<br />

hydrogène, récupérateur de corium. Il est à noter que ces dispositifs sont passifs<br />

ou disposent d’une autonomie de refroidissement de 24 heures.<br />

Centre d’analyse stratégique - 76 - Août 2012<br />

www.strategie.gouv.fr

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