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Rapport CAS Technologies competitives - D'Dline 2020

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Les pistes de progrès technologiques sur les composants<br />

interne (cas des nuits fraîches l’été ou des après-midi assez chaudes en mi-saison). Il<br />

est alors judicieux de désactiver l’échangeur pour injecter directement l’air externe.<br />

Cela optimise alors le système tout en le rendant plus complexe (et coûteux) avec une<br />

gestion de clapets à automatiser.<br />

La VMC double flux peut être associée avec une pompe à chaleur au niveau de<br />

l’échangeur afin de récupérer la totalité des calories de l’air sortant et rejeter un air à<br />

même température que l’air extérieur. Intégrer ainsi une PAC sur l’échangeur d’une<br />

VMC double flux performante n’apporte pas grand-chose en termes de gain<br />

énergétique (on récupère juste les 10 % d’énergie que l’échangeur ne peut pas<br />

transférer) mais pourrait avoir deux avantages pratiques :<br />

−<br />

−<br />

une intégration plus simple de la PAC air-air/air-eau en profitant du flux d’air de<br />

sortie de la VMC (à la température extérieure) ce qui évite l’ajout d’un bloc externe<br />

supplémentaire ;<br />

un système de diffusion efficace de la chaleur dans toute la maison.<br />

Dans ce cas de l’ajout d’une PAC, les installations actuelles montrent qu’il faut surdimensionner<br />

la VMC, ce qui augmente son coût et engendre aussi des nuisances<br />

sonores.<br />

On peut également coupler la VMC double flux avec un puits canadien comme source<br />

d’air : cela permet d’améliorer les performances de la VMC puisque l’on évite ainsi le<br />

phénomène de givrage.<br />

5 L’éclairage<br />

L’éclairage représente environ 10 % de la consommation d’électricité en France, part<br />

très variable suivant les branches : 10 % dans l’habitat, 30 % dans les bureaux et<br />

jusqu’à 50 % dans les collectivités locales (éclairage public inclus). La prise en<br />

compte de ce poste dans la réglementation thermique vise à réduire la consommation<br />

qui lui est associée, qui évolue tendanciellement à la hausse (en particulier dans le<br />

tertiaire) et qui, de surcroît, pèse sur la pointe d’électricité. Les progrès<br />

technologiques pour y parvenir concernent :<br />

−<br />

−<br />

en premier lieu, une meilleure valorisation de la lumière naturelle, qui, dans le neuf,<br />

doit être pensée dès la conception du bâtiment. Les pistes sont : l’augmentation<br />

de la surface vitrée en utilisant des matériaux comportant de bonnes propriétés à<br />

la fois thermiques et de transmission lumineuse ; l’utilisation de dispositifs de<br />

protection solaire performants (fixes ou mobiles, intérieurs ou extérieurs, voire<br />

intégrés dans le vitrage) ; le recours à des dispositifs spécifiques permettant de<br />

conduire la lumière du jour à travers les surfaces opaques du bâtiment ;<br />

l’évolution de la technologie des lampes (lampes basse consommation), en<br />

particulier l’augmentation de leur efficacité lumineuse 1 (mesurée en lumen par<br />

watt, lm/W) : ce secteur connaît des évolutions significatives, avec le<br />

développement des diodes électroluminescentes (LED), résultat de l’irruption de<br />

l’électronique dans l’éclairage ;<br />

(1) L’efficacité lumineuse est le rapport entre la quantité de lumière visible émise et la puissance<br />

électrique consommée.<br />

Centre d’analyse stratégique - 315 - Août 2012<br />

www.strategie.gouv.fr

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