15.03.2015 Views

Rapport CAS Technologies competitives - D'Dline 2020

Rapport CAS Technologies competitives - D'Dline 2020

Rapport CAS Technologies competitives - D'Dline 2020

SHOW MORE
SHOW LESS

Create successful ePaper yourself

Turn your PDF publications into a flip-book with our unique Google optimized e-Paper software.

Les enjeux énergétiques liés au bâtiment<br />

Ce chapitre ne prend pas en compte les constructions à usage industriel, mais<br />

seulement les bâtiments à usage d’habitation ou d’activités tertiaires.<br />

1 La place du bâtiment dans la consommation d’énergie<br />

et la production de gaz à effet de serre<br />

Le secteur du bâtiment est le plus gros consommateur d’énergie en France. En 2008,<br />

le secteur résidentiel et tertiaire représentait, avec environ 68 millions de tonnes<br />

d’équivalent pétrole, 42 % de la consommation française d’énergie finale, dont 28 %<br />

pour le résidentiel et 14 % pour le tertiaire 1 . Les émissions directes de CO 2<br />

2<br />

de ces<br />

secteurs pour la même année sont estimées à plus de 120 millions de tonnes, soit<br />

26 % des émissions françaises de CO 2<br />

3.<br />

Comme l’a bien identifié le Grenelle de l’environnement, le secteur du bâtiment<br />

présente donc des enjeux importants au regard de la maîtrise des énergies et de la<br />

réduction des émissions directes et indirectes de gaz à effet de serre, enjeux qui sont<br />

à la fois corrélés et distincts.<br />

2 Les différents besoins énergétiques des bâtiments<br />

et leurs évolutions<br />

Les besoins énergétiques des bâtiments sont de deux natures :<br />

−<br />

−<br />

les besoins thermiques : chauffage et refroidissement (62 %), eau chaude sanitaire<br />

(ECS) et cuisson (16 %) ; la croissance de ces usages a été contenue (+ 5,4 % de<br />

1990 à 2008), en dépit d’une croissance forte des surfaces construites, tant en<br />

résidentiel (+ 25 % de logements entre 1990 et 2008) qu’en tertiaire (+ 29 % de m 2<br />

chauffés entre les mêmes dates) ;<br />

les besoins liés à l’électricité spécifique (22 %) : il s’agit des usages pour lesquels<br />

l’électricité ne peut pas, aujourd’hui du moins, être remplacée par une autre<br />

source d’énergie : rentrent en particulier dans cette dernière catégorie l’éclairage<br />

et l’ensemble des appareils domestiques ou professionnels. Les usages<br />

spécifiques de l’électricité sont minoritaires mais ont connu une forte croissance<br />

(1) La répartition de la consommation d’énergie finale par secteur est la suivante : 25 % pour<br />

l’industrie, 31 % pour le transport et 42 % pour le résidentiel-tertiaire. Source : Service de<br />

l’observation et des statistiques (SOeS) du ministère de l’Écologie, du Développement durable et de<br />

l’Énergie.<br />

(2) Les émissions directes de CO 2<br />

du résidentiel-tertiaire ont augmenté d’environ 15 % depuis 1990.<br />

Les émissions de CO 2<br />

indirectes résultant des consommations d’électricité de ce secteur sont<br />

comptabilisées dans le secteur « centrales électriques ».<br />

(3) La répartition des émissions de CO 2<br />

est la suivante : 21 % pour l’industrie et l’agriculture ; 9 %<br />

pour les centrales électriques ; 6 % pour la branche énergie ; 38 % pour les transports ; 26 % pour<br />

le résidentiel-tertiaire.<br />

Centre d’analyse stratégique - 295 - Août 2012<br />

www.strategie.gouv.fr

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!