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Rapport CAS Technologies competitives - D'Dline 2020

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Le secteur ferroviaire<br />

L’utilisation de nouveaux matériaux<br />

L’utilisation de matériaux innovants pourrait alléger les trains et réduire leur bruit. Ainsi,<br />

la généralisation de matériaux composites (superstructures qui seraient amovibles pour<br />

donner la flexibilité d’utilisation des wagons) et plus classiquement d’aciers à haute<br />

résistance permettrait à court terme d’alléger le train de quelques centaines de<br />

kilogrammes. Par ailleurs, l’utilisation de semelles composites LL et K (en test<br />

actuellement par l’UIC) conduirait à réduire le bruit de roulement du train de 8-10 dB.<br />

D’autres mesures sont également envisageables pour réduire ce bruit, mais elles ont un<br />

impact moindre : amortisseurs de roue (1-3 dB), amortisseurs de voie (1-3 dB) et<br />

meulage « acoustique » des rails (1-3 dB).<br />

5 Compétitivité de la filière ferroviaire française<br />

De toutes les industries de transport, le ferroviaire est celle qui a connu la plus forte<br />

croissance depuis 2000.<br />

La France est bien placée dans le domaine de la construction de matériel ferroviaire<br />

(2 e derrière l’Allemagne) avec un chiffre d’affaires de 5 milliards d’euros en 2007 et<br />

15 000 emplois directs (et davantage en prenant en compte la maintenance de ce<br />

matériel). Le paysage français se structure autour de quelques grands constructeurs<br />

de matériel roulant nationaux (notamment Alstom) ou internationaux (Bombardier,<br />

Siemens Transportation), d’équipementiers (Faiveley, Neotec, Saint-Gobain Sully,<br />

etc.), d’entreprises du secteur de la signalisation (Thalès Communications, MS Relais,<br />

Safe Rail, Vossloh Cogifer, etc.) et de constructeurs d’infrastructures (Eurovia Travaux<br />

Ferroviaires, Colas Rail, Stradal Ferroviaire, etc.).<br />

Au niveau du transport proprement dit, des opérateurs français tels la SNCF (Géodis<br />

pour le fret), la RATP ou Veolia (avec notamment Transdev) prennent des positions à<br />

l’international sur le fret ou le transport de passagers. Cette évolution est rendue<br />

possible par l’ouverture à la concurrence du fret ferroviaire depuis 2006, et du<br />

transport de passagers depuis 2010.<br />

Les entreprises françaises sont réunies au sein de la Fédération des industries<br />

ferroviaires (FIF), qui compte une cinquantaine de membres. Au niveau mondial, c’est<br />

l’Union internationale des chemins de fer (UIC) qui fait autorité. Pour le fret, et plus<br />

spécifiquement le transport combiné, il existe également l’Union internationale du<br />

transport combiné Rail-Route (UIRR) qui regroupe 18 membres dont deux<br />

compagnies françaises : Novatrans et Naviland Cargo.<br />

Centre d’analyse stratégique - 289 - Août 2012<br />

www.strategie.gouv.fr

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