15.03.2015 Views

Rapport CAS Technologies competitives - D'Dline 2020

Rapport CAS Technologies competitives - D'Dline 2020

Rapport CAS Technologies competitives - D'Dline 2020

SHOW MORE
SHOW LESS

You also want an ePaper? Increase the reach of your titles

YUMPU automatically turns print PDFs into web optimized ePapers that Google loves.

Synthèse générale<br />

ressources. Ce document contient 40 propositions, prône l’augmentation de la<br />

mobilité des citoyens, la réduction des importations de pétrole de l’UE et la<br />

diminution des émissions de gaz à effet de serre (60 % à horizon 2050). Ce texte<br />

propose notamment de développer un réseau de transport plus propre, plus sûr et<br />

plus économe en énergie et s’inscrit ainsi dans l’optique de réduction de 20 % des<br />

émissions de gaz à effet de serre de l’UE à horizon <strong>2020</strong>. À ce titre, on notera<br />

également l’entrée, cette année, du transport aérien dans le système d’échange de<br />

quotas d’émissions de CO 2<br />

européen (ETS). La mobilité des personnes et des<br />

marchandises repose sur la meilleure association des divers modes (co-modalités) en<br />

s’appuyant sur une intermodalité efficace. En parallèle, l’optimisation de la gestion des<br />

trafics dans un souci de fluidification engendrera d’importantes économies d’énergie<br />

et réduira l’impact environnemental.<br />

Au niveau national, depuis 1973, la part relative du secteur de l’industrie dans la<br />

consommation énergétique finale a diminué, celle du résidentiel-tertiaire est stable,<br />

celle du secteur des transports a fortement augmenté (passage de 19 % à 31 %).<br />

Toutefois, en valeur absolue, la consommation énergétique du secteur a augmenté<br />

fortement entre 1973 et 2000 mais, depuis cette date, s’est stabilisée. En 2010, le<br />

secteur des transports représentait environ 30 % de la consommation énergétique<br />

finale en France et 33,7 % des émissions de gaz à effet de serre. Le secteur routier<br />

est le principal responsable de ces émissions (plus de 90 %). Viennent ensuite, par<br />

ordre décroissant (en 2009) : le secteur aérien (de l’ordre de 3 %, avec un pouvoir<br />

radiatif environ trois fois supérieur à celui des émissions terrestres 1 ), le secteur<br />

maritime et fluvial (de l’ordre de 3 %), et le secteur ferroviaire (de l’ordre de 0,5 %). Il<br />

faut cependant noter que pour les secteurs aérien et maritime, ces chiffres ne<br />

prennent pas en compte les émissions provenant des échanges internationaux, qui<br />

constituent la majorité des échanges réalisés par ces modes de transport. Concernant<br />

le transport ferroviaire, la situation de la France est différente des autres pays de l’UE<br />

car il est essentiellement alimenté par de l’électricité d’origine nucléaire, donc<br />

décarbonée.<br />

Au vu des enjeux actuels, à la fois climatiques (émissions de GES), environnementaux<br />

et sanitaires (pollution locale, bruit), économiques (dépendance aux ressources<br />

fossiles : 98,8 % en 2009 2 ) et sociétaux (aménagements urbains, cohésion sociale),<br />

des évolutions technologiques sont indispensables, en particulier le recours à de<br />

nouveaux carburants pour réduire la dépendance au pétrole, le développement de<br />

technologies propres 3 et efficaces pour diminuer la consommation énergétique et de<br />

CO 2<br />

et les rejets polluants, et enfin la promotion du transfert modal vers des modes de<br />

transport moins carbonés : de la route vers le rail et de l’aérien vers le rail, ce qui<br />

apparaît particulièrement intéressant dans le cas français. Le développement des<br />

(1) Ce pourcentage, calculé à partir des émissions de gaz à effet de serre émis par l’aviation en<br />

GteqCO 2<br />

, devrait être au minimum doublé pour considérer le forçage radiatif réel de ces émissions<br />

(son impact sur l’effet de serre) en comparaison des autres modes de transport. Plus l’altitude<br />

augmente, plus l’impact sur l’effet de serre des émissions est important. Attention, ce sujet ne fait<br />

toutefois pas l’objet d’un consensus scientifique. Des programmes de recherche ont été lancés sur<br />

les effets des émissions autres que le CO 2<br />

(sont essentiellement concernés les cirrus qui pourraient<br />

être induits par les traînées de condensation).<br />

(2) INSEE, SOeS.<br />

(3) Les technologies présentées ici sont associées à un horizon de temps particulier qui correspond<br />

à leur maturité à la fois technique et économique (coût de production et réalité économique<br />

extérieure).<br />

Centre d’analyse stratégique - 27 - Août 2012<br />

www.strategie.gouv.fr

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!