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Rapport CAS Technologies competitives - D'Dline 2020

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Des technologies compétitives au service du développement durable<br />

hybrides rechargeables qui utilisent majoritairement la batterie Li-ion). Les<br />

recherches sur cette batterie se focalisent sur l’augmentation de son énergie<br />

massique : 75 Wh/kg actuellement. Ainsi, un véhicule hybride thermique-électrique<br />

à batterie NiMH embarque à l’heure actuelle environ 150 kg de batteries (utilisées<br />

uniquement à 2-8 % de leur capacité : charge/décharge faible) ce qui lui procure<br />

une autonomie en mode tout électrique de quelques kilomètres (2-3 km pour la<br />

Peugeot 3008). La batterie Li-ion, qui possède, elle, une énergie massique plus<br />

importante (120-200 Wh/kg) procure une autonomie en mode tout électrique plus<br />

grande : environ 20 km (23 km pour la Toyota Prius rechargeable dont la sortie est<br />

prévue en 2012).<br />

La batterie NiMH a une très bonne durée de vie (de l’ordre de 15 ans, soit la durée de<br />

vie du véhicule). En outre, elle est pour le moment moins chère que la batterie Li-ion.<br />

Cette dernière reste donc principalement destinée aux véhicules électriques, pour<br />

lesquels le critère de poids et d’autonomie est prépondérant. Mais avec les progrès<br />

techniques et économiques prévisibles à court terme de la batterie Li-ion, les<br />

véhicules hybrides devraient également finir par l’adopter au détriment de la NiMH 1 .<br />

Compte tenu des évolutions technologiques, on peut envisager de réduire les<br />

émissions de CO 2<br />

des véhicules à motorisation hybride-électrique de manière<br />

conséquente. On peut ainsi espérer atteindre 40 gCO 2<br />

/km avec des performances<br />

limitées (vitesse maximale réduite et allègement). Du fait des faibles émissions de<br />

ce type de véhicules, le résultat des analyses des cycles de vie (en matière<br />

d’émissions) peut alors devenir prépondérant. Cela renvoie à la problématique de<br />

recyclage des matières premières (lithium, terres rares), recyclage qui n’est pour le<br />

moment pas réalisé mais qui devrait se développer à court terme, pour des questions<br />

de coût.<br />

L’utilisation des biocarburants pourrait permettre de réduire encore l’empreinte CO 2<br />

des véhicules thermiques ou hybrides thermiques-électriques.<br />

Enfin, pour descendre sous ce seuil d’émissions, l’unique solution (à l’heure actuelle)<br />

est de s’orienter vers un véhicule électrique.<br />

5 Le véhicule électrique : un avenir étroitement lié<br />

aux progrès réalisés sur les batteries<br />

La commercialisation auprès du grand public de ce type de véhicules a débuté<br />

récemment en France (avec les modèles de Renault et Peugeot SA notamment). De<br />

nombreux progrès sont à attendre, particulièrement sur le stockage massique des<br />

batteries, sur le coût et la sécurité des piles à combustible (prolongateur d’autonomie),<br />

et enfin sur l’optimisation des flux entre moteur électrique, batteries et piles à<br />

combustible (ou moteur thermique, couplé à une génératrice électrique d’énergie,<br />

selon le type de prolongateur d’autonomie choisi).<br />

(1) Ou autre, comme la batterie au plomb (40 Wh/kg) utilisée pour les véhicules lents (dont le prix est<br />

aujourd’hui dix fois inférieur à celui de la batterie Li-ion) ; la batterie Nickel-Cadmium (Ni-Cd,<br />

55 Wh/kg), la batterie Zebra (Na-NiCl2, 110 Wh/kg), etc.<br />

Centre d’analyse stratégique - 256 - Août 2012<br />

www.strategie.gouv.fr

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