Rapport CAS Technologies competitives - D'Dline 2020
Rapport CAS Technologies competitives - D'Dline 2020 Rapport CAS Technologies competitives - D'Dline 2020
Des technologies compétitives au service du développement durable massique devrait doubler à horizon 2015 1 . Sa transformation via les piles à combustible produit électricité et chaleur, permettant un emploi dans les principaux usages énergétiques : mobilité, usages de l’électricité, besoins thermiques des bâtiments, accroissant les potentialités de substitution entre sources d’énergies conventionnelles et sources d’énergies renouvelables. Les bénéfices énergétiques dépendent du rendement de la chaîne énergétique, dont l’optimisation apparaît comme un facteur déterminant les potentialités énergétiques de ce vecteur. Pour l’heure, le procédé de production le plus utilisé reste le vaporeformage du méthane, très émetteur de gaz à effet de serre. 4.2. Distribution et stockage de l’hydrogène et connexions au réseau L’intelligence croissante des échanges entre systèmes de production, transport, distribution et sites de consommation, autorisera une forte automatisation des réseaux ainsi qu’une gestion avancée de la production et de la charge. L’hydrogèneénergie et les piles à combustible offrent des capacités de stockage et de production d’électricité à la demande permettant d’optimiser la gestion des intermittences. Ils contribuent à l’évolution des réseaux électriques à différentes échelles. L’hydrogène peut interagir avec le réseau de gaz naturel et offre des possibilités d’interconnexions entre réseaux électriques, réseaux de gaz naturel et sources d’énergies renouvelables, contribuant à une régulation évoluée des différentes formes d’énergies finales. 4.3. Réduction des nuisances des usages énergétiques, notamment en milieu urbain La mobilité urbaine et périurbaine est confrontée aux nuisances locales : émissions de polluants (oxydes d’azote, particules, etc.), nuisances sonores. La pile à combustible, associée au véhicule électrique, constitue une solution de rupture pour ce qui est des polluants. Sous réserve d’une production d’hydrogène décarbonée, le véhicule à PAC n’émettra pas de gaz à effet de serre. Air Liquide prévoit à horizon 2020 de fabriquer 50 % de son hydrogène destiné à des applications énergétiques de manière décarbonée (programme Blue Hydrogen). Cependant, son développement rencontre plusieurs difficultés : déploiement d’un réseau de distribution, coût du véhicule et sécurité du stockage mobile de l’hydrogène. Les usages de l’énergie dans les bâtiments évoluent fortement. Production et stockage d’énergie pourraient se généraliser à l’échelle du bâtiment ou d’îlots. La technologie des piles à combustible (hydrogène ou gaz naturel) peut contribuer aux besoins énergétiques avec un rendement de conversion élevé. Le rapport entre électricité et chaleur produite, favorable à l’électricité, répond à l’évolution observée des usages dans les bâtiments. Batteries (notamment Li-ion), mais également supercondensateurs répondent également à ces problématiques. Les performances de ces procédés devront être évaluées (capacité de stockage, facilité d’utilisation, sécurité). (1) Source : CEA. Centre d’analyse stratégique - 238 - Août 2012 www.strategie.gouv.fr
L’hydrogène 5 Les paramètres clés 5.1. La production, centralisée ou décentralisée Différentes échelles ou degrés de centralisation peuvent être imaginés dans la mise en œuvre de ces moyens de production. De manière extrême, deux logiques d’infrastructures se distinguent : − − la production d’hydrogène centralisée. L’hydrogène est produit en grandes quantités, sur peu de sites. Les installations de grandes capacités reposent sur les procédés suivants : le vaporeformage du gaz naturel avec CSCV ; l’électrolyse haute et basse température, sur site dédié ou adossée à des sites de production d’électricité de grande taille (éolien en mer, centrales nucléaires) ; la gazéification de la biomasse et le vaporeformage du biogaz ; les nouveaux procédés : décomposition thermochimique de l’eau, procédés biologiques. Cette production doit être transportée de façon sécurisée (enjeu important). Ce transport peut être réalisé par camion sous forme liquide ou gazeuse, ou par pipeline sous forme gazeuse ; la production d’hydrogène décentralisée. La production est assurée par de nombreuses installations dispersées : la gazéification de la biomasse et le vaporeformage du biogaz ; l’électrolyse, haute et basse température connectée au réseau ou adossée à des parcs de production d’électricité renouvelable de petite taille ; les nouveaux procédés : décomposition photochimique de l’eau, procédés biologiques. 5.2. Les usages, concentrés ou diffus Flexibilité et modularité de l’hydrogène et des piles permettent d’envisager différentes échelles d’application : − − les usages concentrés. L’hydrogène peut être utilisé en grande quantité sur un nombre restreint de sites, à des fins industrielles et énergétiques : usages industriels : raffinage, production de biocarburants, carburants de synthèse, chimie, sidérurgie ; production d’électricité et de chaleur en usage stationnaire : cogénération de forte puissance (> 50 MW), piles à combustible valorisant de l’hydrogène, ou autre combustibles (type Hythane®, biogaz) ; les usages diffus. De petites quantités d’hydrogène sont consommées de manière dispersée. Les piles à combustible peuvent être utilisées pour des applications stationnaires et mobiles diffuses : micro et moyenne cogénération (de 1 kW à 1 MW) dans les bâtiments et l’industrie, fonctionnant à partir d’hydrogène, de gaz naturel, de mélange (Hythane®,) de biogaz ; véhicules équipés de piles à combustible associées à une traction électrique, ou véhicules thermiques utilisant du mélange (Hythane®) ; applications diffuses diverses : objets nomades, véhicules spéciaux, groupes de secours, etc. 6 Verrous et leviers Des éléments externes joueront sur le déploiement des technologies : la contrainte carbone de même que les prix des énergies et de l’électricité auront un impact déterminant sur leur compétitivité. Elles s’intégreront dans des systèmes qui Centre d’analyse stratégique - 239 - Août 2012 www.strategie.gouv.fr
- Page 190 and 191: Des technologies compétitives au s
- Page 192 and 193: Des technologies compétitives au s
- Page 194 and 195: Des technologies compétitives au s
- Page 196 and 197: Des technologies compétitives au s
- Page 198 and 199: Des technologies compétitives au s
- Page 200 and 201: Des technologies compétitives au s
- Page 202 and 203: Des technologies compétitives au s
- Page 204 and 205: Des technologies compétitives au s
- Page 206 and 207: Des technologies compétitives au s
- Page 208 and 209: Des technologies compétitives au s
- Page 210 and 211: Des technologies compétitives au s
- Page 212 and 213: Des technologies compétitives au s
- Page 214 and 215: Des technologies compétitives au s
- Page 216 and 217: Des technologies compétitives au s
- Page 218 and 219: Des technologies compétitives au s
- Page 220 and 221: Des technologies compétitives au s
- Page 222 and 223: Des technologies compétitives au s
- Page 224 and 225: Des technologies compétitives au s
- Page 226 and 227: Des technologies compétitives au s
- Page 228 and 229: Des technologies compétitives au s
- Page 231 and 232: Les perspectives technologiques dan
- Page 233 and 234: Les perspectives technologiques dan
- Page 235 and 236: Les perspectives technologiques dan
- Page 237 and 238: L’hydrogène L’hydrogène est a
- Page 239: L’hydrogène Évaluation des coû
- Page 243: L’hydrogène mieux acceptées qu
- Page 246 and 247: Des technologies compétitives au s
- Page 248 and 249: Des technologies compétitives au s
- Page 251: Introduction Le secteur des transpo
- Page 254 and 255: Des technologies compétitives au s
- Page 256 and 257: Des technologies compétitives au s
- Page 258 and 259: Des technologies compétitives au s
- Page 260 and 261: Des technologies compétitives au s
- Page 262 and 263: Des technologies compétitives au s
- Page 264 and 265: Des technologies compétitives au s
- Page 267 and 268: L’aéronautique L’aéronautique
- Page 269 and 270: L’aéronautique 2 Des progrès i
- Page 271 and 272: L’aéronautique efficacité propu
- Page 273: L’aéronautique celle du gain de
- Page 276 and 277: Des technologies compétitives au s
- Page 278 and 279: Des technologies compétitives au s
- Page 280 and 281: Des technologies compétitives au s
- Page 282 and 283: Des technologies compétitives au s
- Page 284 and 285: Des technologies compétitives au s
- Page 286 and 287: Des technologies compétitives au s
- Page 288 and 289: Des technologies compétitives au s
Des technologies compétitives au service du développement durable<br />
massique devrait doubler à horizon 2015 1 . Sa transformation via les piles à<br />
combustible produit électricité et chaleur, permettant un emploi dans les principaux<br />
usages énergétiques : mobilité, usages de l’électricité, besoins thermiques des<br />
bâtiments, accroissant les potentialités de substitution entre sources d’énergies<br />
conventionnelles et sources d’énergies renouvelables.<br />
Les bénéfices énergétiques dépendent du rendement de la chaîne énergétique, dont<br />
l’optimisation apparaît comme un facteur déterminant les potentialités énergétiques<br />
de ce vecteur. Pour l’heure, le procédé de production le plus utilisé reste le<br />
vaporeformage du méthane, très émetteur de gaz à effet de serre.<br />
4.2. Distribution et stockage de l’hydrogène et connexions au réseau<br />
L’intelligence croissante des échanges entre systèmes de production, transport,<br />
distribution et sites de consommation, autorisera une forte automatisation des<br />
réseaux ainsi qu’une gestion avancée de la production et de la charge. L’hydrogèneénergie<br />
et les piles à combustible offrent des capacités de stockage et de<br />
production d’électricité à la demande permettant d’optimiser la gestion des<br />
intermittences. Ils contribuent à l’évolution des réseaux électriques à différentes<br />
échelles. L’hydrogène peut interagir avec le réseau de gaz naturel et offre des<br />
possibilités d’interconnexions entre réseaux électriques, réseaux de gaz naturel et<br />
sources d’énergies renouvelables, contribuant à une régulation évoluée des<br />
différentes formes d’énergies finales.<br />
4.3. Réduction des nuisances des usages énergétiques,<br />
notamment en milieu urbain<br />
La mobilité urbaine et périurbaine est confrontée aux nuisances locales : émissions de<br />
polluants (oxydes d’azote, particules, etc.), nuisances sonores. La pile à combustible,<br />
associée au véhicule électrique, constitue une solution de rupture pour ce qui est des<br />
polluants. Sous réserve d’une production d’hydrogène décarbonée, le véhicule à PAC<br />
n’émettra pas de gaz à effet de serre. Air Liquide prévoit à horizon <strong>2020</strong> de fabriquer<br />
50 % de son hydrogène destiné à des applications énergétiques de manière<br />
décarbonée (programme Blue Hydrogen). Cependant, son développement rencontre<br />
plusieurs difficultés : déploiement d’un réseau de distribution, coût du véhicule et<br />
sécurité du stockage mobile de l’hydrogène.<br />
Les usages de l’énergie dans les bâtiments évoluent fortement. Production et<br />
stockage d’énergie pourraient se généraliser à l’échelle du bâtiment ou d’îlots. La<br />
technologie des piles à combustible (hydrogène ou gaz naturel) peut contribuer aux<br />
besoins énergétiques avec un rendement de conversion élevé. Le rapport entre<br />
électricité et chaleur produite, favorable à l’électricité, répond à l’évolution observée<br />
des usages dans les bâtiments. Batteries (notamment Li-ion), mais également<br />
supercondensateurs répondent également à ces problématiques. Les performances<br />
de ces procédés devront être évaluées (capacité de stockage, facilité d’utilisation,<br />
sécurité).<br />
(1) Source : CEA.<br />
Centre d’analyse stratégique - 238 - Août 2012<br />
www.strategie.gouv.fr