Rapport CAS Technologies competitives - D'Dline 2020
Rapport CAS Technologies competitives - D'Dline 2020 Rapport CAS Technologies competitives - D'Dline 2020
Des technologies compétitives au service du développement durable 2 Industrie et acteurs français S’agissant de l’offre en moteurs électriques, le français Leroy-Somer est l’un des leaders pour les moteurs de grosse puissance (supérieure à 100 kW). Les principaux concurrents sont allemands (ABB, Siemens, etc.), brésiliens (Weg), les moteurs asiatiques étant globalement de moindre qualité. Pour les plus petits moteurs, fabriqués en grande série, les pays de l’Est sont mieux placés. Concernant les PAC hautes températures, un projet français (VALENTHIN) vise à exploiter le gisement thermique des industries chimiques, papetières et de traitement de déchets dans la région lyonnaise. Il prévoit la mise en œuvre de démonstrateurs de PAC 160 °C de 2 MW à l’horizon 2016. Pour les fours électriques, une collaboration Total RM 1 et EDF R & D prévoit la construction d’un pilote semi-industriel en 2015, lié à la meilleure technologie retenue à l’issue de la phase d’étude du projet. Le principe de fonctionnement du four reposerait sur l’induction. (1) Total RM est la branche « raffinage et marketing » du groupe. Centre d’analyse stratégique - 202 - Août 2012 www.strategie.gouv.fr
Captage, transport, stockage et valorisation du CO 2 Les centrales thermiques à charbon et à gaz représentent une part significative dans la production mondiale d’électricité (respectivement 40 % et 20 %), situation qui devrait perdurer à l’horizon 2030 d’après le scénario de référence de l’Agence internationale de l’énergie. Le captage et stockage de dioxyde de carbone (CCS, Carbon Capture and Storage) apparaît donc comme une solution incontournable à long terme, en particulier pour le charbon, plus émetteur, pour réduire les émissions de dioxyde de carbone associées à ces moyens de production. Le CCS ne concerne pas seulement la production d’électricité mais aussi des industries fortement émettrices de CO 2 comme la sidérurgie, la cimenterie, etc. Les techniques de captage diffèrent de celles employées pour la production d’électricité, puisqu’elles doivent s’adapter aux particularités des procédés visés, donc les équilibres économiques (coûts et bénéfices) diffèrent également. Outre les difficultés techniques qui concernent d’ailleurs plus le captage que les phases de transport et de stockage − pour la production d’électricité, l’axe majeur est la mise au point de méthodes de captage moins énergivores et plus flexibles −, la filière CCS est confrontée à des problématiques d’acceptation sociale à l’échelle aussi bien locale que nationale : - la mise en œuvre du captage dans une centrale d’électricité diminue le rendement global de la centrale 1 donc implique de produire plus pour répondre à des besoins équivalents ; - le transport du CO 2 , par pipeline ou par camion, en particulier sur de longues distances, de même que le stockage peuvent se heurter à des résistances locales craignant les fuites éventuelles ou les nuisances occasionnées. La valorisation du CO 2 , qui vise son utilisation comme matière première dans des procédés industriels, chimiques ou biologiques, est envisagée, en complément du stockage. Son potentiel de marché est globalement plus faible que celui du stockage. Son intérêt économique et environnemental, à analyser au cas par cas, dépend fortement de la voie de valorisation choisie parmi la dizaine de solutions existantes. Du fait des champs d’application visés, la France ne possède pas de marché national significatif. Cependant le potentiel à l’échelle mondiale est important, il s’agit d’une technologie incontournable à moyen et long terme et, de surcroît, il existe des acteurs français ayant les compétences et les capacités nécessaires pour investir le marché mondial. Il importe donc de soutenir les phases de recherche et de démonstration afin de disposer de technologies compétitives sur le marché mondial à l’horizon 2030. Parmi les acteurs français présents sur ce segment, on trouve : des organismes de recherche comme l’IFPEN et le BRGM ; des équipementiers comme Alstom et Air Liquide positionnés sur le captage ; des industriels émetteurs comme EDF, GDF Suez, Arcelor Mittal, Lafarge ; des entreprises du monde pétrolier pouvant mobiliser des compétences connexes comme Total, Schlumberger, Technip. ( 1 ) Dans une sidérurgie, le recours au captage conduit à l’inverse à une réduction de la consommation énergétique du procédé. Centre d’analyse stratégique - 203 - Août 2012 www.strategie.gouv.fr
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Captage, transport, stockage<br />
et valorisation du CO 2<br />
Les centrales thermiques à charbon et à gaz représentent une part significative dans la<br />
production mondiale d’électricité (respectivement 40 % et 20 %), situation qui devrait<br />
perdurer à l’horizon 2030 d’après le scénario de référence de l’Agence internationale de<br />
l’énergie. Le captage et stockage de dioxyde de carbone (CCS, Carbon Capture and<br />
Storage) apparaît donc comme une solution incontournable à long terme, en particulier<br />
pour le charbon, plus émetteur, pour réduire les émissions de dioxyde de carbone<br />
associées à ces moyens de production. Le CCS ne concerne pas seulement la production<br />
d’électricité mais aussi des industries fortement émettrices de CO 2<br />
comme la sidérurgie, la<br />
cimenterie, etc. Les techniques de captage diffèrent de celles employées pour la<br />
production d’électricité, puisqu’elles doivent s’adapter aux particularités des procédés<br />
visés, donc les équilibres économiques (coûts et bénéfices) diffèrent également. Outre les<br />
difficultés techniques qui concernent d’ailleurs plus le captage que les phases de transport<br />
et de stockage − pour la production d’électricité, l’axe majeur est la mise au point de<br />
méthodes de captage moins énergivores et plus flexibles −, la filière CCS est confrontée à<br />
des problématiques d’acceptation sociale à l’échelle aussi bien locale que nationale :<br />
- la mise en œuvre du captage dans une centrale d’électricité diminue le rendement<br />
global de la centrale 1 donc implique de produire plus pour répondre à des besoins<br />
équivalents ;<br />
- le transport du CO 2<br />
, par pipeline ou par camion, en particulier sur de longues distances,<br />
de même que le stockage peuvent se heurter à des résistances locales craignant les<br />
fuites éventuelles ou les nuisances occasionnées.<br />
La valorisation du CO 2<br />
, qui vise son utilisation comme matière première dans des procédés<br />
industriels, chimiques ou biologiques, est envisagée, en complément du stockage. Son<br />
potentiel de marché est globalement plus faible que celui du stockage. Son intérêt<br />
économique et environnemental, à analyser au cas par cas, dépend fortement de la voie de<br />
valorisation choisie parmi la dizaine de solutions existantes.<br />
Du fait des champs d’application visés, la France ne possède pas de marché national<br />
significatif. Cependant le potentiel à l’échelle mondiale est important, il s’agit d’une<br />
technologie incontournable à moyen et long terme et, de surcroît, il existe des acteurs<br />
français ayant les compétences et les capacités nécessaires pour investir le marché<br />
mondial. Il importe donc de soutenir les phases de recherche et de démonstration afin de<br />
disposer de technologies compétitives sur le marché mondial à l’horizon 2030.<br />
Parmi les acteurs français présents sur ce segment, on trouve : des organismes de<br />
recherche comme l’IFPEN et le BRGM ; des équipementiers comme Alstom et Air Liquide<br />
positionnés sur le captage ; des industriels émetteurs comme EDF, GDF Suez, Arcelor<br />
Mittal, Lafarge ; des entreprises du monde pétrolier pouvant mobiliser des compétences<br />
connexes comme Total, Schlumberger, Technip.<br />
( 1 ) Dans une sidérurgie, le recours au captage conduit à l’inverse à une réduction de la<br />
consommation énergétique du procédé.<br />
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