Rapport CAS Technologies competitives - D'Dline 2020

Rapport CAS Technologies competitives - D'Dline 2020 Rapport CAS Technologies competitives - D'Dline 2020

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Des technologies compétitives au service du développement durable 3 La filière éolienne en France : point de départ La France compte quelques entreprises sur le marché de la fabrication et de l’assemblage des turbines, qui effectuent un effort important de R & D pour s’assurer une part de marché significative et rattraper les champions du secteur. Vergnet est le leader mondial pour la conception et l’installation d’éoliennes terrestres bipales rabattables, spécialisé dans les éoliennes de moyenne puissance. AREVA a fait l’acquisition du constructeur allemand Multibrid – désormais AREVA Wind – pour se positionner sur le marché de l’offshore et détient déjà plusieurs unités de 5 MW en production en Allemagne. Alstom a fait l’acquisition de l’espagnol Ecotecnia, positionné sur l’éolien terrestre pour créer Alstom Wind. La filière éolienne est créatrice d’emplois en France, pour la fabrication de pièces et composants d’éoliennes à l’export ainsi que pour l’installation et l’opération de parcs sur le marché national. Plusieurs dizaines d’entreprises produisent des composants vendus aux grands fabricants d’éoliennes étrangers. On peut citer des acteurs très spécialisés, comme Rollix (spécialiste mondial de couronnes d’orientation et roulements spéciaux pour éoliennes), et d’autres, qui ont diversifié leurs activités (Converteam/GE, Leroy Somer pour les génératrices, Mersen pour les balais en graphite, Nexans pour les câbles, Schneider Electric pour le matériel électrique, Ferry Capitain pour des pièces de fonderie, etc.). Certains acteurs industriels, non spécialisés au départ dans l’éolien, pourraient y voir une possibilité de développement, au regard de leurs compétences : les ports français, les industriels de l’automobile, de la construction navale (DNCS, STX), du ferroviaire et de l’aéronautique (EADS Astrium). Des entreprises de travaux publics se sont spécialisées dans le domaine des travaux de fondation et d’installation (Bouygues, Vinci, Eiffage) et de raccordement électrique. Au total, ce sont une cinquantaine d’entreprises qui sont actives dans ce domaine, auxquelles s’ajoutent les entreprises spécialisées dans la maintenance des parcs. De plus, certaines entreprises françaises, comme Technip, joueront un rôle important dans l’éolien offshore grâce à leur compétence en ingénierie offshore. Pour les navires de pose, on pourrait citer les acteurs DCNS, STX et Louis Dreyfus, entre autres. Des nouveaux acteurs proposent désormais des services bien spécifiques : prédiction court terme, métrologie, études de participation au marché de l’électricité. Ces sociétés de service ou bureaux d’études représentent ainsi un important potentiel de développement (de diversification ou de reconversion de sociétés déjà existantes). Les ports français et leur tissu industriel se mobilisent aussi pour contribuer au développement de la filière éolienne en mer. En complément, les éoliennes flottantes constituent un axe de développement important pour la France. Deux prototypes financés avec le concours des Investissements d’avenir sont en fabrication pour des tests à l’eau prévus en 2013. 4 La filière éolienne en 2030 : une vision d’avenir à laquelle la France peut aspirer • En 2030, la France affiche une politique claire de développement du renouvelable, avec des niveaux de prix du kilowattheure compatibles avec ceux du réseau, avec Centre d’analyse stratégique - 102 - Août 2012 www.strategie.gouv.fr

L’énergie éolienne un consensus politique sur la nécessité et l’importance de la contribution des énergies renouvelables et de l’éolien dans le mixte énergétique français. • La France a contribué, avec les développements technologiques de ses industriels et de ses centres de recherche, à une baisse importante des coûts de l’électricité produite grâce à l’éolien à terre et en mer. • La compétitivité, la qualité et l’innovation des composants d’éoliennes terrestres fabriqués en France ont permis à notre pays de maintenir une position importante après des années de forte concurrence internationale. • La France continue à moderniser ses parcs terrestres, ce qui permet d’augmenter la production à des coûts moindres sans accroître la surface occupée par l’éolien. • La France a couvert ses zones exploitables pour l’éolien posé, ses leaders industriels se concentrent sur l’exportation de technologies éprouvées ainsi que sur le développement et la fabrication des nouvelles technologies nécessaires pour moderniser les champs en exploitation en France et en mer du Nord (éoliennes géantes). • La France est devenue leader dans la production de technologies flottantes, qui servent à augmenter la capacité éolienne mais qui sont aussi exportées, particulièrement autour de la Méditerranée, dans les îles et vers des marchés en développement. • La France maintient son leadership sur les marchés spécifiques de la moyenne puissance (insulaires, « passe-partout ») dans un marché en plein développement de production décentralisée d’électricité. • La France a une avancée reconnue dans le service électrique associé à la production éolienne : électronique de puissance, stockage, prévision, soutien et sécurité du réseau. • La France propose à ses filières des centres de test et de certification à la hauteur de sa présence industrielle sur les marchés internationaux. Centre d’analyse stratégique - 103 - Août 2012 www.strategie.gouv.fr

L’énergie éolienne<br />

un consensus politique sur la nécessité et l’importance de la contribution des<br />

énergies renouvelables et de l’éolien dans le mixte énergétique français.<br />

• La France a contribué, avec les développements technologiques de ses<br />

industriels et de ses centres de recherche, à une baisse importante des coûts de<br />

l’électricité produite grâce à l’éolien à terre et en mer.<br />

• La compétitivité, la qualité et l’innovation des composants d’éoliennes terrestres<br />

fabriqués en France ont permis à notre pays de maintenir une position importante<br />

après des années de forte concurrence internationale.<br />

• La France continue à moderniser ses parcs terrestres, ce qui permet d’augmenter<br />

la production à des coûts moindres sans accroître la surface occupée par l’éolien.<br />

• La France a couvert ses zones exploitables pour l’éolien posé, ses leaders<br />

industriels se concentrent sur l’exportation de technologies éprouvées ainsi que<br />

sur le développement et la fabrication des nouvelles technologies nécessaires<br />

pour moderniser les champs en exploitation en France et en mer du Nord<br />

(éoliennes géantes).<br />

• La France est devenue leader dans la production de technologies flottantes, qui<br />

servent à augmenter la capacité éolienne mais qui sont aussi exportées,<br />

particulièrement autour de la Méditerranée, dans les îles et vers des marchés en<br />

développement.<br />

• La France maintient son leadership sur les marchés spécifiques de la moyenne<br />

puissance (insulaires, « passe-partout ») dans un marché en plein développement<br />

de production décentralisée d’électricité.<br />

• La France a une avancée reconnue dans le service électrique associé à la<br />

production éolienne : électronique de puissance, stockage, prévision, soutien et<br />

sécurité du réseau.<br />

• La France propose à ses filières des centres de test et de certification à la hauteur<br />

de sa présence industrielle sur les marchés internationaux.<br />

Centre d’analyse stratégique - 103 - Août 2012<br />

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